Suite au décès de Mikhaïl Gorbatchev, la presse et la bien-pensance occidentales se répandent en louanges à propos de celui qui ne fut que le liquidateur d'un régime totalitaire pourri jusqu'à l'os. Qualifié de réformateur, Gorbatchev s'était surtout aperçu de la faillite de l'URSS et voulait avant tout sauver le communisme qui avait fait tant de mal aux Russes et aux peuples du Bloc de l'Est. Il était d'ailleurs très peu apprécié dans son propre pays.
Le Forum du PdF fait sa rentrée ce jeudi 1er septembre ! Alexandre Hinger reçoit Thomas Joly (Président du Parti de la France) et Jérôme Bourbon (Directeur de Rivarol).
L'émission sera consacrée à la persécution de la presse nationale mais aussi à l'actualité politique.
Jean-Marie Le Pen répond à son ex-gendre « intellectuellement limité », le médiocre et ingrat Louis Aliot (qui a déclaré « Ça fait des années qu’il nous met des bâtons dans les roues ») : « J'entends dire que depuis des années, je mettrais des bâtons dans les roues du FN devenu RN. A supposer qu'il y ait des roues, qui les a forgées ? »
La pasionaria de l’écoféminisme en est certaine et le proclame haut et fort : la fin des temps est proche. « Anéantissement biologique », « hécatombe du vivant », « extinction de masse » : le monde s’apprête à disparaître dans l’indifférence des puissants. « Ces mots terribles n’ont aucun effet sur nos politiques », écrit Sandrine Rousseau dans un essai au titre ésotérique, Par-delà l’Androcène, qui suggère néanmoins la possibilité d’un dépassement et donc d’un salut.
Il est vrai que les « révélations » contenues dans les récits apocalyptiques ont avant tout pour but de donner des raisons d’espérer à des communautés dans l’épreuve. Or, Sandrine Rousseau souffre. À Libération, le 24 août dernier, elle expliquait n’avoir jamais été autant « éco-anxieuse » que depuis qu’elle était à l’Assemblée nationale. Ses visions lui permettent néanmoins de dévoiler à ses contemporains le sens caché de l’Histoire et de leur révéler les origines du mal pour mieux le combattre.
L’Androcène fait référence à l’« anthropocène », concept utilisé pour désigner une nouvelle époque géologique qui aurait débuté avec la révolution industrielle et à partir de laquelle l’humanité aurait commencé à exercer une influence sur la géologie et les écosystèmes.
Pour Sandrine Rousseau et ses deux coauteurs, il faut cesser d’imputer de façon indifférenciée ce processus destructeur à l’humanité tout entière. Parler d’« androcène », c’est reconnaître que la faute originelle a été commise par des hommes qui « ont exploité et ont asservi une multitude d’individus pour leurs propres intérêts et ont décidé de cette société patriarcale et capitaliste ». Des mâles qui valorisaient « la guerre » et « la puissance » et qui ont imposé au monde leurs structures de domination. À Libération, elle explique qu’Elon Musk est « une figure de l’androcène ». Il correspond à cet « archétype d’homme, entrepreneur et conquérant » qui fascine « alors qu’il faudrait le considérer parmi les plus grands écocidaires de tous les temps ».
Car ce sont ces hommes qui ont corrompu le monde : dérèglement climatique, déforestation, colonialisme, esclavage, racisme, soumission des femmes, injustices sociales - tout est lié.
L’Androcène s’est manifesté dans la séparation entre la nature et la culture. À la nature considérée comme inférieure et soumise ont été assimilés « les animaux comme les femmes », « les Noirs » et les colonisés. Il faut donc désigner les coupables et déconstruire leur « système de valeur ». Se libérer « d’une vision viriliste et androcentrée du monde, où la nature vivante, sacrée, soignante, est devenue profit, ressources, revenu ». Alors, après les épreuves qui ne manqueront pas, le Bien finira par triompher, les écoféministes seront sauvés et leurs persécuteurs anéantis pour toujours.
Sandrine Rousseau a vu la terre nouvelle promise aux élus, car « déconstruire libère nos manières de penser le monde et nos imaginaires, et nous permet d’envisager une autre société : égalitaire et juste, sobre et solidaire ». Les tonalités apocalyptiques des déclarations de Sandrine Rousseau, sa tentative d’élaborer un récit des origines et son évocation d’une nature « sacrée » illustrent la dimension mythologique de l’idéologie écoféministe qui croit pouvoir offrir une explication et une solution temporelles au problème du mal.
Comme nous l’avions évoqué à propos de l’hypothèse Gaïa, cette mythologie n’a rien de nouveau et se situe dans le prolongement de courants issus de la contre-culture des années 60 marqués par un rejet de la figure du père et un appel au retour d’un divin maternel et fusionnel, immanent au monde, porteur d’un système de valeurs féministes et écologistes.
Dans les années 1970, l’archéologue Marija Gimbutas proposait un récit des origines dans lequel une civilisation pré-indo-européenne, pacifique et vivant en osmose avec la nature, dénommée « culture préhistorique de la déesse », avait été détruite par des tribus indo-européennes de type patriarcal animées par une psyché guerrière et dominatrice.
Derrière le côté fantaisiste ou folklorique de ces théories se dessine une réécriture manichéenne de l’Histoire de l’Occident dans laquelle l’homme blanc hétérosexuel est appelé à résipiscence. Car Sandrine Rousseau en est convaincue : les temps sont proches. Si les hommes, « par-delà l’Androcène », veulent accéder au monde nouveau qu’elle annonce, il leur faudra alors prendre au sérieux l’appel des Walkyries écoféministes : « Machos de tous les pays, déconstruisez-vous ! »
Ils parlent de plus en plus de « dérèglement climatique » là il il n'y a pas si longtemps ils ne parlaient que de « réchauffement climatique ».
La raison est simple : on ne peut propagander sur le réchauffement qu'en été, lorsqu'il fait chaud et que cette chaleur rend les gens plus attentifs à cette thématique de réchauffement. En hiver, lorsqu'ils ont froid, c'est difficile de leur bourrer le crâne avec des histoires de fortes chaleurs.
En glissant tranquillement vers le « dérèglement climatique », ils élargissent le champ d'expression de la propagande. Ils peuvent maintenant se plaindre du climat y compris en hiver puisque le problème du climat n'est plus qu'il se réchauffe mais qu'il se dérègle, or il peut très bien se dérégler aussi en hiver.
Dès qu'il fera un degré de trop en hiver, ou un degré de moins d'ailleurs, ils pourront continuer de nous bassiner avec leurs histoires. « Oh ! On enregistre tant de millimètres de pluie sur le mois de novembre cette année, alors qu'habituellement c'est 2 millimètres de moins, preuve que le climat se dérègle complètement ! »
Et n'importe quelle petite variation, n'importe quelle petite singularité deviendra une occasion supplémentaire de maintenir la pression mentale sur le climat.
Le glissement progressif du « réchauffement » vers le « dérèglement » nous indique qu'ils ont sans doute l'occasion de nous saouler à l'année maintenant, et plus seulement en été.
Je ne pense pas qu'il y aura des coupures de gaz ou d'électricité cet hiver pour les particuliers, le gouvernement cherche à paniquer la populace pour au final avoir le beau rôle. En revanche, l'explosion du coût de l'énergie va obliger les Français à s'appliquer eux-mêmes des restrictions drastiques.
Et ce seront toujours les mêmes qui morfleront. Car je doute qu'EDF et Gaz de France aillent réclamer les factures impayées dans les enclaves afro-musulmanes comme en Seine-Saint-Denis. Tout comme je n'imagine pas qu'un Ministre ou un député macroniste grelottera de froid chez lui cet hiver...
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Le ministre de l’Intérieur aurait-il fait des compromissions avec l’islam radical ? Il semblerait que oui, si l’on en croit les révélations faites par le site d’investigation Mediapart. Gérald Darmanin connaissait depuis de nombreuses années le prêcheur Hassan Iquioussen, actuellement menacé d’expulsion, affirme le site. Il fut une époque où le ministre, alors député UMP, « cherchait à s’attirer les voix des musulmans » pour conquérir la mairie de Tourcoing.
Un dîner en échange du vote musulman
La rencontre entre l'imam proche des Frères musulmans et Gérald Darmanin s’est produite quelque temps avant les élections municipales de 2014. Durant ce dîner, ils ont « échangé politesses et conseils, en marge des élections municipales de 2014 », révèle Mediapart. « Le but : ravir les voix des musulmans de Tourcoing et les ramener dans l’escarcelle de Gérald Darmanin en misant, notamment sur l’influence du prédicateur. » Hassan Iquioussen se souvient de cette soirée et raconte au journaliste : « On a passé une très belle soirée. C’était très positif, on s’est mis d’accord sur 99,9 % des sujets de conversation. » Un autre invité présent ce soir-là abonde dans ce sens. « L’ambiance était cordiale. Il n’y avait ni échanges musclés ni même de débats contradictoires. C’était constructif. »
Tout est bon pour remporter la victoire
Ce dîner n’est pas venu à l’esprit de Gérald Darmanin par hasard. La rencontre est le fruit d’une réflexion sur l’importance du vote communautaire musulman dans les élections françaises. Pour le député UMP, l’échec de Nicolas Sarkozy à se faire réélire en 2012 est tout simplement dû au report de voix de la communauté musulmane vers François Hollande. Une fois ce constat en tête, Gérald Darmanin va tenter de séduire les musulmans par tous les moyens possibles. « Ils ont un discours volontiers "réactionnaire" en fait (rire), bien plus en tout cas que les catholiques », a confié Gérald Darmanin à Gilles Kepel pour son livre Passion française. Le candidat à la mairie de Tourcoing promet alors de ne pas célébrer les mariages entre personnes de même sexe s’il est élu. Lors du fameux dîner, Gérald Darmanin « mettait un point d’honneur à rappeler qu’il portait comme deuxième prénom Moussa, que ça venait de son grand-père », se remémore un convive. « Il disait : "Nous partageons certaines opinions. Vous, les musulmans, vous n’approuvez pas le mariage homosexuel. Nous avons cette même ligne." »
#mariage homosexuel et #adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que "la société évolue" ?
Le pire, dans cette histoire, comme nous l’apprend Mediapart, c'est que l’actuel locataire de l’hôtel de Beauvau était déjà au courant, en 2014, des propos très sulfureux de Hassan Iquioussen. Ce qui ne l’a pas empêché de jouer l’indignation à l’Assemblée nationale, il y a quelques semaines.
J’ai signé un arrêté d’expulsion contre l’imam Iquioussen. Ce prédicateur, dont les propos sur les juifs, les femmes ou encore les attentats, sont ouvertement contraires aux valeurs de notre République, n’a rien à faire sur notre sol. Il est recherché et sera expulsé. pic.twitter.com/pO0lRr4qBw
Coïncidence ou pas, le nom Darmanin semble être lié de longue date à l'imam Iquioussen. Selon Le Parisien, ce jeudi 25 août, l’imam a acheté, il y a une vingtaine d’années, une maison dans le nord de la France à un oncle du ministre de l’Intérieur. La propriété, quand elle appartenait à la famille Darmanin, « hébergeait au début des années 2000 les activités de transport du parent du ministre, Claude Darmanin », nous informe le journal. Le bâtiment a tapé dans l'œil de l'imam et la transaction entre les deux familles n'a pas tardé. « C’est aussi à partir de cette base que la famille [de l’imam], extrêmement soudée, a bâti un sacré patrimoine immobilier, acquérant de nombreux biens aux alentours », relève le quotidien. Un enrichissement par la pierre dont se targue l’un des fils de l'imam fiché S. « On peut dire que les Darmanin ont contribué à l’enrichissement de la famille Iquioussen ! » écrit Soufiane aux journalistes.
Avec toutes ces révélations, la campagne de Gérald Darmanin contre l'imam et sa sincérité dans la lutte contre l’islamisation ont du plomb dans l'aile aux yeux de l’opinion publique.
Ce sont des révélations qui pourraient endommager la réputation de Twitter. Mardi 23 juillet, le Washington Post a rendu publique la plainte déposée par Peiter Zatko, ancien directeur de la sécurité informatique du réseau social, au gendarme boursier américain (SEC). Au fil du rapport, qui compte pas moins de 200 pages, l’ancien cadre relate la mauvaise gestion du réseau social par les dirigeants. L’ancien et l’actuel PDG de Twitter, à savoir Jack Dorsey et Parag Agrawal, sont accusés « d’avoir caché des informations cruciales aux régulateurs ainsi qu’au conseil d’administration », comme l’indique Le Figaro (24/8/2022). Il semblerait que la plate-forme souffre d’importantes failles de cybersécurité, on recense des « serveurs obsolètes » ainsi que des ordinateurs utilisés par des employés bloquant les mises à jours « y compris celles pour faille de sécurité ». D’après les révélations de Peiter Zatko, l’ancien directeur de la sécurité informatique, ces failles conduirait le réseau à l’oiseau bleu à « un volume et une fréquence choquants d’incidents mettant en danger les données des utilisateurs ».
Pour l’actuel patron de Twitter, ces accusations ne tiennent pas la route et il affirme que la cybersécurité est l’une de ses « priorités ». Mais Peiter Zatko a un passé qui donne du poids à ses révélations. Auparavant, il a travaillé pour une branche du Pentagone en dirigeant une équipe d'experts en cybersécurité. Cet ancien salarié de Twitter va plus loin dans sa charge contre l’entreprise.
Twitter en lien avec des puissances étrangères
Alors que Twitter a été plusieurs fois accusé de pratiquer une politique de modération bien trop restrictive en Occident, la plate-forme l’est beaucoup moins lorsqu'il s’agit de la Russie ou de la Chine. L’empire du Milieu aurait versé de l’argent à l’entreprise américaine. Si le détail de ces transactions financières n’a pas été dévoilé au grand public, toutes seraient entre les mains des autorités compétentes. Toujours selon les dires de l’ex-employé, fin 2021, Parag Agrawal (CEO de Twitter) « avait suggéré de se plier aux exigences de la Russie en matière de censure des contenus et de surveillance des utilisateurs », écrit Le Figaro. Mais il ne faut pas croire qu’avec cette action, Twitter est subitement devenue prorusse, l’entreprise souhaite simplement fidéliser un maximum de personnes sur sa plate-forme afin d’exploiter financièrement les données de ses utilisateurs. Cette stratégie semble payer car, contrairement à ses concurrents, comme Facebook, Twitter n’a pas été banni de Russie. Quand il est question d'argent, l'oiseau bleu est subitement moins regardant sur les valeurs de telle ou telle personne.
Les accusations portées par Peiter Zatko pourraient avoir de lourdes conséquences pour Twitter. L’entreprise risque « plusieurs milliards de dollars d’amende », d’après CNN. L’autorité de la concurrence américaine (FTC) va certainement lancer des investigations pour trouver les négligences du réseau en matière de cybersécurité. D’autant plus que Twitter avait promis, il y a de cela dix ans, d’améliorer la sécurité des données de ses internautes. Affaire à suivre…
Déjà, pour s'adresser aux Algériens, il pouvait rester en France étant donné que plusieurs millions d'entre-eux squattent notre pays tout en lui crachant allègrement dessus.
Ensuite, à moins de négocier des hydrocarbures à coût avantageux (ce qui n'arrivera pas car les Algériens ne sont pas maîtres de leurs tarifs), que va-t-il récolter à part encore plus d'arrogance et de mépris de la part des autorités algériennes toujours à l'affût de la moindre occasion de fustiger la France ?
Aura-t-il le courage de rappeler que l'Algérie n'existait pas avant l'arrivée des Français et qu'elle nous doit l'ensemble de ses infrastructures (désormais dans un état lamentable) ? Osera-t-il rappeler que la France a gagné la guerre d'Algérie et que celle-ci ne doit son indépendance que grâce à la trahison de de Gaulle ?
Ne rêvons pas et attendons-nous à une nouvelle humiliation de la France sur fond de moraline anti-coloniale. Qu'attendre d'autre de ce Président qui n'aime ni la France, ni son peuple, ni son Histoire ?
Sujets abordés : du karting dans la prison de Fresnes, les responsabilités de Dupont-Moretti, le manque de personnel dans l'Éducation nationale, la fin de « l'abondance », la confrontation du macronisme au réel, le voyage d'Emmanuel Macron en Algérie, le 50e anniversaire de la naissance du Front National, conseils de lecture.
« Tous les signaux sont rouge. » À quelques jours de la rentrée scolaire, les enseignants contactés par Boulevard Voltaire ne cachent plus leur inquiétude. Entre la baisse du niveau général et l’entrisme de l’idéologie woke, beaucoup redoutent l’année scolaire à venir placée sous le règne du nouveau ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye.
Des enseignants introuvables
« Pénurie d’enseignants », « crise catastrophique », « état d’urgence »… Comme le révèlent les titres de presse parus ces derniers jours, l’Éducation nationale doit faire face à une importante crise de recrutement. 4.000 postes restent à pourvoir alors que les élèves reprennent le chemin de l’école dans une semaine seulement. Du jamais-vu ! Pour l’école primaire, seulement 83,1 % des postes sont actuellement pourvus, contre 94,7 % l’an dernier. De même, au collège et au lycée, seuls 83,4 % ont trouvé preneurs, contre 94,1 % en 2021. Dans le secondaire, certaines matières pâtissent plus que d’autres du manque de professeurs : l’allemand, les lettres classiques, la physique-chimie et les mathématiques. « Plus personne ne veut devenir enseignant aujourd’hui », déplore un professeur de français du Val-de-Marne. En cause, notamment, des salaires peu attractifs, une charge de travail trop lourde, des classes surchargées et aussi « des problèmes de sécurité et d’autorité dans certains établissements », nous glisse un professeur d’histoire-géographie qui veut rester anonyme. « Mais il y a un autre problème qui est moins médiatisé, ajoute ce professeur, c’est celui des remplacements non assurés. »D’après la Cour des comptes, à peine 21 % des heures d’absence « de courte durée » ont été remplacés en 2018. « Quand on cumule le nombre de jours manqués à cause des professeurs absents non remplacés, c’est un autre véritable scandale », s’agace cet enseignant.
Or, cette crise de recrutement n’est pas sans conséquences sur le niveau des élèves. Alors que le vivier de candidats potentiels s’épuise, « le concours de recrutement des professeurs devient de moins en moins sélectif », constate un enseignant francilien. Ainsi, au CAPES de mathématiques, la barre d’admission était à 8/20 en 2021. Pour pallier cette pénurie, les académies, dont Versailles, Toulouse et Amiens, ont tenté le tout pour le tout en organisant des job dating d’une vingtaine de minutes. « Maintenant, on recrute le tout-venant », s’inquiète un enseignant joint par Boulevard Voltaire. Qui dit baisse du niveau des professeurs dit inévitablement baisse du niveau des élèves. Qu’on ne s’y trompe pas, derrière les apparents bons résultats au baccalauréat se cachent d'importantes lacunes des élèves français. Les scores de la France dans les différents classements internationaux, souvent en queue de peloton, n’ont donc rien d’étonnant.
L’entrisme de l’idéologie woke
À la veille de la rentrée scolaire, les enseignants joints par Boulevard Voltaire ont une autre inquiétude de taille : « l’inquiétude Pap Ndiaye ». Quelle sera la politique du nouveau ministre de l’Éducation nationale ? « Jean-Michel Blanquer avait suscité de nombreux espoirs mais a énormément déçu, explique l’un d’eux. Je suis inquiet de voir Pap Ndiaye, un idéologue woke, à la tête de l’Éducation nationale. » Alors que la théorie du genre et autres idéologies LGBT gangrènent déjà de nombreux établissements scolaires, certains redoutent de voir sauter les derniers remparts face au wokisme, sous l’influence du ministre. C’est le cas des professeurs du forum École & Nation, un groupe « souverainiste transpartisan dédié au redressement du système éducatif français » : ils s’inquiètent notamment de la disparition des lettres classiques dans l’enseignement secondaire. « Il y a urgence à agir. Si on ne fait rien, le grec et le latin vont bientôt disparaitre », s’alarme un membre de ce collectif. Selon eux, le wokisme , « idéologie qui prône la déconstruction de nos racines », pourrait bientôt porter le coup de grâce aux langues anciennes pourtant si essentielles à la compréhension de la langue française, des sciences et de notre Histoire. Ils demandent donc le retour de l’enseignement obligatoire des lettres classiques au collège et au lycée afin de préserver cet héritage inestimable.
Pap Ndiaye, pourtant adepte des théories de la déconstruction, commencera-t-il le chantier de reconstruction de l’école française ? Difficile d’y croire…
Chez Europe Écologie Les Verts, une journée sans une idée pour emmerder les Français est une journée perdue. Et dans cette rude compétition, le dénommé Julien Bayou est au coude-à-coude avec Sandrine Rousseau, avec laquelle il partage la tâche exaltante de porte-parole du parti.
Son CV sur Wikipédia est depuis l'âge tendre un véritable feu d'artifice d'activités gauchistes. Et, au passage, un bel exemple de la reproduction des « élites » selon Bourdieu, puisque Julien Bayou est le fils d'une maoïste porteuse de valises du FLN. Bon sang ne saurait mentir…
Reçu ce mardi matin, sur BFM TV, Bayou est interrogé sur la sécheresse par la journaliste qui lui demande si on pourrait en venir à une interdiction des piscines privées. Flairant le danger d'une réponse affirmative d'emblée, la pastèque commence par tortiller du fondement en évoquant la triste nécessité de recours aux étrangers pour juguler nos récents incendies (un peu étonnant, de la part de quelqu'un qui adore habituellement les étrangers, mais passons…). Comme si, d'ailleurs, ces pompiers étrangers étaient venus avec leurs citernes pleines d'eau... La journaliste ne se laisse toutefois pas enfumer et insiste pour savoir si c'est oui ou… autre chose. Alors, poussé dans ses retranchements, la réponse de Bayou arrive : « Je ne vous dis pas non. »
La journaliste évite de demander (on est sur BFM) si, ensuite, on mettra sur pied des brigades de vérification de la durée des douches ou du lavage de dents à l'eau courante, et on sent qu'après la perspective de priver les très riches de jets privés, celle d'interdire aux « moyens riches » de se rafraîchir plonge l'écolo parigot dans une jouissance quasi orgasmique.
Mais il ignore apparemment qu'en zones sujettes aux incendies de forêt, de nombreux propriétaires de piscines ont choisi de la mettre à disposition des pompiers et leur en assurent l'accessibilité. Il ignore sans doute aussi que, bien sûr, toutes les piscines peuvent faire l'objet d'une réquisition en cas de besoin.
Une fois de plus, une proposition EELV aboutirait donc à l'inverse du but recherché, comme la fermeture des centrales nucléaires a entraîné la remise en route des centrales à charbon. Décidément, la boussole des écologistes indiquera toujours le sud…