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Le blog politique de Thomas JOLY

La face cachée de Twitter révélée par un ancien cadre du réseau social

26 Août 2022, 19:25pm

Publié par Thomas Joly

Ce sont des révélations qui pourraient endommager la réputation de Twitter. Mardi 23 juillet, le Washington Post a rendu publique la plainte déposée par Peiter Zatko, ancien directeur de la sécurité informatique du réseau social, au gendarme boursier américain (SEC). Au fil du rapport, qui compte pas moins de 200 pages, l’ancien cadre relate la mauvaise gestion du réseau social par les dirigeants. L’ancien et l’actuel PDG de Twitter, à savoir Jack Dorsey et Parag Agrawal, sont accusés « d’avoir caché des informations cruciales aux régulateurs ainsi qu’au conseil d’administration », comme l’indique Le Figaro (24/8/2022). Il semblerait que la plate-forme souffre d’importantes failles de cybersécurité, on recense des « serveurs obsolètes » ainsi que des ordinateurs utilisés par des employés bloquant les mises à jours « y compris celles pour faille de sécurité ». D’après les révélations de Peiter Zatko, l’ancien directeur de la sécurité informatique, ces failles conduirait le réseau à l’oiseau bleu à « un volume et une fréquence choquants d’incidents mettant en danger les données des utilisateurs ».

Pour l’actuel patron de Twitter, ces accusations ne tiennent pas la route et il affirme que la cybersécurité est l’une de ses « priorités ». Mais Peiter Zatko a un passé qui donne du poids à ses révélations. Auparavant, il a travaillé pour une branche du Pentagone en dirigeant une équipe d'experts en cybersécurité. Cet ancien salarié de Twitter va plus loin dans sa charge contre l’entreprise.

Twitter en lien avec des puissances étrangères 

Alors que Twitter a été plusieurs fois accusé de pratiquer une politique de modération bien trop restrictive en Occident, la plate-forme l’est beaucoup moins lorsqu'il s’agit de la Russie ou de la Chine. L’empire du Milieu aurait versé de l’argent à l’entreprise américaine. Si le détail de ces transactions financières n’a pas été dévoilé au grand public, toutes seraient entre les mains des autorités compétentes. Toujours selon les dires de l’ex-employé, fin 2021, Parag Agrawal (CEO de Twitter) « avait suggéré de se plier aux exigences de la Russie en matière de censure des contenus et de surveillance des utilisateurs », écrit Le Figaro. Mais il ne faut pas croire qu’avec cette action, Twitter est subitement devenue prorusse, l’entreprise souhaite simplement fidéliser un maximum de personnes sur sa plate-forme afin d’exploiter financièrement les données de ses utilisateurs. Cette stratégie semble payer car, contrairement à ses concurrents, comme Facebook, Twitter n’a pas été banni de Russie. Quand il est question d'argent, l'oiseau bleu est subitement moins regardant sur les valeurs de telle ou telle personne.

Les accusations portées par Peiter Zatko pourraient avoir de lourdes conséquences pour Twitter. L’entreprise risque « plusieurs milliards de dollars d’amende », d’après CNN. L’autorité de la concurrence américaine (FTC) va certainement lancer des investigations pour trouver les négligences du réseau en matière de cybersécurité. D’autant plus que Twitter avait promis, il y a de cela dix ans, d’améliorer la sécurité des données de ses internautes. Affaire à suivre…

Kévin Tanguy

Source : http://bvoltaire.fr

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Mais que va faire Emmanuel Macron en Algérie ?

26 Août 2022, 06:29am

Publié par Thomas Joly

Mais que va faire Emmanuel Macron en Algérie ?

Déjà, pour s'adresser aux Algériens, il pouvait rester en France étant donné que plusieurs millions d'entre-eux squattent notre pays tout en lui crachant allègrement dessus.

Ensuite, à moins de négocier des hydrocarbures à coût avantageux (ce qui n'arrivera pas car les Algériens ne sont pas maîtres de leurs tarifs), que va-t-il récolter à part encore plus d'arrogance et de mépris de la part des autorités algériennes toujours à l'affût de la moindre occasion de fustiger la France ?

Aura-t-il le courage de rappeler que l'Algérie n'existait pas avant l'arrivée des Français et qu'elle nous doit l'ensemble de ses infrastructures (désormais dans un état lamentable) ? Osera-t-il rappeler que la France a gagné la guerre d'Algérie et que celle-ci ne doit son indépendance que grâce à la trahison de de Gaulle ?

Ne rêvons pas et attendons-nous à une nouvelle humiliation de la France sur fond de moraline anti-coloniale. Qu'attendre d'autre de ce Président qui n'aime ni la France, ni son peuple, ni son Histoire ?

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen - N°673

25 Août 2022, 06:23am

Publié par Thomas Joly

Sujets abordés : du karting dans la prison de Fresnes, les responsabilités de Dupont-Moretti, le manque de personnel dans l'Éducation nationale, la fin de « l'abondance », la confrontation du macronisme au réel, le voyage d'Emmanuel Macron en Algérie, le 50e anniversaire de la naissance du Front National, conseils de lecture.

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Rentrée scolaire : l’école au bord de la faillite

25 Août 2022, 06:11am

Publié par Thomas Joly

« Tous les signaux sont rouge. » À quelques jours de la rentrée scolaire, les enseignants contactés par ne cachent plus leur inquiétude. Entre la baisse du niveau général et l’entrisme de l’idéologie woke, beaucoup redoutent l’année scolaire à venir placée sous le règne du nouveau ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye.

Des enseignants introuvables

« Pénurie d’enseignants », « crise catastrophique », « état d’urgence »… Comme le révèlent les titres de presse parus ces derniers jours, l’Éducation nationale doit faire face à une importante crise de recrutement. 4.000 postes restent à pourvoir alors que les élèves reprennent le chemin de l’école dans une semaine seulement. Du jamais-vu ! Pour l’école primaire, seulement 83,1 % des postes sont actuellement pourvus, contre 94,7 % l’an dernier. De même, au collège et au lycée, seuls 83,4 % ont trouvé preneurs, contre 94,1 % en 2021. Dans le secondaire, certaines matières pâtissent plus que d’autres du manque de professeurs : l’allemand, les lettres classiques, la physique-chimie et les mathématiques. « Plus personne ne veut devenir enseignant aujourd’hui », déplore un professeur de français du Val-de-Marne. En cause, notamment, des salaires peu attractifs, une charge de travail trop lourde, des classes surchargées et aussi « des problèmes de sécurité et d’autorité dans certains établissements », nous glisse un professeur d’histoire-géographie qui veut rester anonyme. « Mais il y a un autre problème qui est moins médiatisé, ajoute ce professeur, c’est celui des remplacements non assurés. » D’après la Cour des comptes, à peine 21 % des heures d’absence « de courte durée » ont été remplacés en 2018. « Quand on cumule le nombre de jours manqués à cause des professeurs absents non remplacés, c’est un autre véritable scandale », s’agace cet enseignant.

Or, cette crise de recrutement n’est pas sans conséquences sur le niveau des élèves. Alors que le vivier de candidats potentiels s’épuise, « le concours de recrutement des professeurs devient de moins en moins sélectif », constate un enseignant francilien. Ainsi, au CAPES de mathématiques, la barre d’admission était à 8/20 en 2021. Pour pallier cette pénurie, les académies, dont Versailles, Toulouse et Amiens, ont tenté le tout pour le tout en organisant des job dating d’une vingtaine de minutes. « Maintenant, on recrute le tout-venant », s’inquiète un enseignant joint par Boulevard Voltaire. Qui dit baisse du niveau des professeurs dit inévitablement baisse du niveau des élèves. Qu’on ne s’y trompe pas, derrière les apparents bons résultats au baccalauréat se cachent d'importantes lacunes des élèves français. Les scores de la France dans les différents classements internationaux, souvent en queue de peloton, n’ont donc rien d’étonnant.

L’entrisme de l’idéologie woke

À la veille de la rentrée scolaire, les enseignants joints par Boulevard Voltaire ont une autre inquiétude de taille : « l’inquiétude Pap Ndiaye ». Quelle sera la politique du nouveau ministre de l’Éducation nationale ? « Jean-Michel Blanquer avait suscité de nombreux espoirs mais a énormément déçu, explique l’un d’eux. Je suis inquiet de voir Pap Ndiaye, un idéologue woke, à la tête de l’Éducation nationale. » Alors que la théorie du genre et autres idéologies LGBT gangrènent déjà de nombreux établissements scolaires, certains redoutent de voir sauter les derniers remparts face au wokisme, sous l’influence du ministre. C’est le cas des professeurs du forum École & Nation, un groupe « souverainiste transpartisan dédié au redressement du système éducatif français » : ils s’inquiètent notamment de la disparition des lettres classiques dans l’enseignement secondaire. « Il y a urgence à agir. Si on ne fait rien, le grec et le latin vont bientôt disparaitre », s’alarme un membre de ce collectif. Selon eux, le wokisme , « idéologie qui prône la déconstruction de nos racines », pourrait bientôt porter le coup de grâce aux langues anciennes pourtant si essentielles à la compréhension de la langue française, des sciences et de notre Histoire. Ils demandent donc le retour de l’enseignement obligatoire des lettres classiques au collège et au lycée afin de préserver cet héritage inestimable.

Pap Ndiaye, pourtant adepte des théories de la déconstruction, commencera-t-il le chantier de reconstruction de l’école française ? Difficile d’y croire…

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

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Interdire les piscines privées : l’écolo Julien Bayou ne dit pas non…

24 Août 2022, 17:29pm

Publié par Thomas Joly

Chez Europe Écologie Les Verts, une journée sans une idée pour emmerder les Français est une journée perdue. Et dans cette rude compétition, le dénommé Julien Bayou est au coude-à-coude avec Sandrine Rousseau, avec laquelle il partage la tâche exaltante de porte-parole du parti.

Son CV sur Wikipédia est depuis l'âge tendre un véritable feu d'artifice d'activités gauchistes. Et, au passage, un bel exemple de la reproduction des « élites » selon Bourdieu, puisque Julien Bayou est le fils d'une maoïste porteuse de valises du FLN. Bon sang ne saurait mentir…

Reçu ce mardi matin, sur BFM TV, Bayou est interrogé sur la sécheresse par la journaliste qui lui demande si on pourrait en venir à une interdiction des piscines privées. Flairant le danger d'une réponse affirmative d'emblée, la pastèque commence par tortiller du fondement en évoquant la triste nécessité de recours aux étrangers pour juguler nos récents incendies (un peu étonnant, de la part de quelqu'un qui adore habituellement les étrangers, mais passons…). Comme si, d'ailleurs, ces pompiers étrangers étaient venus avec leurs citernes pleines d'eau... La journaliste ne se laisse toutefois pas enfumer et insiste pour savoir si c'est oui ou… autre chose. Alors, poussé dans ses retranchements, la réponse de Bayou arrive : « Je ne vous dis pas non. »

La journaliste évite de demander (on est sur BFM) si, ensuite, on mettra sur pied des brigades de vérification de la durée des douches ou du lavage de dents à l'eau courante, et on sent qu'après la perspective de priver les très riches de jets privés, celle d'interdire aux « moyens riches » de se rafraîchir plonge l'écolo parigot dans une jouissance quasi orgasmique.

Mais il ignore apparemment qu'en zones sujettes aux incendies de forêt, de nombreux propriétaires de piscines ont choisi de la mettre à disposition des pompiers et leur en assurent l'accessibilité. Il ignore sans doute aussi que, bien sûr, toutes les piscines peuvent faire l'objet d'une réquisition en cas de besoin.

Une fois de plus, une proposition EELV aboutirait donc à l'inverse du but recherché, comme la fermeture des centrales nucléaires a entraîné la remise en route des centrales à charbon. Décidément, la boussole des écologistes indiquera toujours le sud…

Richard Hanlet

Source : http://bvoltaire.fr

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Emmanuel Macron annonce la « grande bascule »

24 Août 2022, 11:44am

Publié par Thomas Joly

Emmanuel Macron annonce la « grande bascule »

Emmanuel Macron annonce tranquillement aujourd'hui, en Conseil des ministres, la « grande bascule » (comprendre le « great reset ») et une récession sans précédent dans les mois à venir. Jusqu'alors, ceux qui soutenaient cette thèse étaient méprisés par la caste politico-médiatique et désignés comme des complotistes cinglés. Cet aveu forcé donne une idée de l'ampleur de la catastrophe économique, alimentaire, énergétique et sociale qui va brutalement s'abattre sur le peuple français.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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« Des chiffres et des lettres », c’est fini !

24 Août 2022, 10:19am

Publié par Thomas Joly

Le 11 septembre, les candidats de l'émission la plus célèbre du service public feront leur dernier calcul mental et leur dernier tirage de lettres. Bertrand Renard et Arielle Boullin-Prat refermeront leurs dictionnaires. Laurent Romejko éteindra la lumière et le dernier téléspectateur fermera la porte. Il paraît que l'émission reviendra le week-end, mais sous un format différent, avec d'autres animateurs. Autant dire que l'émission ne reviendra pas. Loin de moi l'idée de verser dans la nostalgie, bien sûr (vous le savez), mais c'est le moment de regarder, tout de même, un petit peu dans le rétro.

L'émission « Le mot le plus long », créée par Armand Jammot en 1965, pour agrémenter les siestes dominicales sur l'ORTF, était devenue « Des chiffres et des lettres » en 1972. Présentée par Patrice Laffont et le brillant Max Favalelli, elle connut rapidement le succès. En 1975, le tout jeune Bertrand Renard, un hypermnésique féru de lettres classiques, remporte douze matchs d'affilée et devient l'arbitre de la rubrique « Le compte est bon ». En 1986, Arielle Boullin-Prat, sémillante prof de lettres classiques (décidément...), rejoint l'équipe. Laurent Romejko est engagé en 1992. Depuis, la musique a été réarrangée, le plateau a évolué, mais le principe est toujours le même. Deux candidats s'affrontent pour former le mot le plus long à partir d'un tirage de dix lettres dont ils choisissent le nombre de voyelles, puis pour obtenir un nombre imposé, à partir d'un tirage de chiffres aléatoire.

« Des chiffres et des lettres », on l'a oublié, a fait l'objet de tournois nationaux. C'était l'époque où la dictée de Pivot passait à la télé et où les Masters de « Questions pour un champion » étaient en prime time. Autant dire que ce n'était pas hier. Edgar Faure, président de l'Assemblée nationale de 1973 à 1978, aimait passionnément regarder ce jeu télévisé. Yaël Braun-Pivet, moins, peut-être.

France Télévisions évoque, pour justifier leur renvoi, un désaccord avec Bertrand Renard et Arielle Boullin-Prat. Ceux-ci évoquent plutôt une baisse de salaire de 60 % et le refus de leur donner un CDI. 47 et 36 ans de CDD, c'est beaucoup. C'est même à peine légal - et particulièrement ingrat. Mais enfin, que voulez-vous, une émission de vieux Blancs qui se piquent de culture générale et de calcul mental, ce n'est pas vraiment ce qu'on attend du service public. Dehors, les intellos ! Dehors, les vieux, aussi, puisque nos aînés suivaient avec assiduité les aventures intellectuelles de ces Français comme les autres qui se prennent la tête à deux mains pour fabriquer des mots ou assembler des chiffres. On ne sait pas quel nouveau format et quelle nouvelle équipe succéderont à cette émission historique, plutôt touchante et en tout cas plus utile que beaucoup d'autres. Notre « ORTF » a certainement des idées.

« Des chiffres et des lettres » avait aussi permis au verbicruciste génial Max Favalelli d'être sur le devant de la scène. Favalelli proposait notamment, dans une de ses grilles de mots croisés, cette définition superbe : « En cinq lettres, jeune anarchiste tchécoslovaque ». La réponse était « Amour » (enfant de Bohême, qui n'a jamais connu de loi, bien sûr). Nos deux fois cinq lettres à nous, sans prétention aucune, seront bravo et merci !

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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Qui était Daria Douguine tuée à Moscou dans un attentat ?

23 Août 2022, 20:16pm

Publié par Thomas Joly

Daria Douguine a été assassinée, ce samedi 20 août, lors d’un attentat à la voiture piégée dans la région de Moscou. Selon les agences de presse russes citant des proches de la famille, la cible aurait été son père, l’intellectuel russe Alexandre Douguine, dont la victime empruntait la voiture.

Daria Douguine, âgée de 29 ans, était une journaliste et politologue russe, diplômée en philosophie et histoire de l'université d'État de Moscou. Spécialiste de l’analyse de la géopolitique et de la politique européenne, elle défendait un monde multipolaire par l’engagement d’un dialogue avec la civilisation eurasienne.

À l’instar de son père, elle était sous le coup de sanctions de la part des États-Unis, du Canada, de l’Australie et du Royaume-Uni. La preuve, affirmait-elle, qu’ils étaient tous les deux, le père et la fille, sur le chemin de la vérité contre le mondialisme. Douguine fille considérait la guerre ukrainienne comme un exemple du choc des civilisations mondialiste et eurasienne, en particulier par la velléité du bloc occidental, mené par les États-Unis, de provoquer un processus de déstabilisation aux frontières russes. Pour elle, ce conflit était le signe de l'agonie d’un régime mondialiste dont les sanctions ont été un catalyseur, paradoxalement bénéfique, dans la désoccidentalisation de la Russie et la recherche de nouveaux partenaires.

Daria Douguine n’hésitait pas à dénoncer l’alignement systématique de l’Europe sur la politique américaine, sous l’influence de la propagande mondialiste. Pour elle, les sanctions économiques ont un effet « hara kiri » pour l’économie européenne en général, et française en particulier. Elle considère que les principaux bénéficiaires seront, à terme, les États-Unis qui parviendront à établir leur contrôle sur le Vieux Continent.

S’agissant de la politique en France, Daria Douguine estimait que la réélection d’Emmanuel Macron incarnant les intérêts du capital financier mondial confirmait la présence de deux blocs idéologiques : l'un représentant le peuple calqué sur une stratégie gaulliste, l'autre celui des élites transnationales avec en chef de file ses mentors, le « soldat de l’ultra-mondialisation » Bernard-Henri Lévy et Jacques Attali, ardent défenseur la création d'une « nouvelle élite nomade » détachée de ses racines nationales.

Elle dénonçait également la politique systématique des élites de l'Union européenne, orientée vers la destruction des pays européens. Et elle vantait l’éclosion d’un esprit de résistance par une perception, de la part des peuples, du risque d’asservissement à un impérialisme américain 2.0 passant par les avancées sociétales, par la propagande médiatique et, militairement, par l'OTAN. « L'Europe a le droit d'être "neutre" géopolitiquement », insistait-elle dans un entretien.

Son père, l'intellectuel nationaliste Alexandre Douguine, est titulaire d’une chaire de sociologie à l’université Lomonossov de Moscou. Il a une connaissance parfaite de la langue de Molière qu’il a apprise seul en lisant Les Poètes maudits, de Verlaine. Remarqué en France lors de sa participation à la Manif pour tous à Paris, il prône une « rupture avec le système occidental » et dénonce sa décadence et sa subordination à l'hégémonie politique et culturelle américaine.

Au moment d’écrire ces lignes, on ne connaît pas les revendications de l'attentat qui a coûté la vie à la jeune Daria. The Guardian cite Ilya Ponomarev. Pour cet ancien membre de la Douma russe expulsé pour activités anti-Kremlin, l'attentat est l'œuvre de l'Armée nationale républicaine qui, selon lui, est un groupe clandestin travaillant à l'intérieur de la Russie pour obtenir le renversement du régime de Poutine. Cette information n'a pu être vérifiée pour l'instant.

Pierre Mylestin

Source : http://bvoltaire.fr

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Il nous faudra « payer le prix de notre liberté » ? C’est quoi ? C’est combien ?

22 Août 2022, 11:29am

Publié par Thomas Joly

« Vacances, j'oublie tout », chantait le groupe Elégance, au milieu des années 80. Souvenez-vous, « plus de temps, plus d'horaires, les vacances, c'est super ». Oui, mais pas pour Emmanuel Macron, qui n'oublie rien, lui, de l'agenda du monde : après avoir rangé son Jet Ski™. Notre Président a décidé de faire une apparition à Bormes-les-Mimosas, prenant prétexte du 78e anniversaire de la libération du village.

Pas de discours décontracté à l'américaine, ce 19 août : à part un discret bronzage, c'est business as usual. Du costume bleu cravate noire au ton mélodramatique insupportable, tous les marqueurs habituels sont là. C'est peut-être le moment de décortiquer ce discours de pré-rentrée, qui semble lourd de menaces - car après une pensée de circonstance pour l'engagement de nos armées « à l'est de notre Europe », dit-il comme si elle lui appartenait, notre bon maître pense à son peuple, à celles et ceux qui, chacune et chacun, toutes et tous, en responsabilité, ont décidé de le réélire pour qu'il continue à dynamiter la France. Regardons ça de près.

« Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs. » Reprenons cette pensée complexe, car on sait que chaque parole du chef doit être ruminée, tant elle est riche de brillantes idées.

« De la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient », comprendre : ça craint pour nous et ça ne va pas s'arranger. « Résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité », ça veut dire : continuer à avaler, à l'entonnoir, les éléments de langage en noir et blanc de franceinfo et BFM, sans le moindre esprit critique, sous peine d'être accusé de complotisme prorusse. Bon, jusque-là, on est sur du message facile.

Plus sibyllin est le dernier pan de la parole du guide : « Unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs ». Ca surprend. « Unis », on voit bien, c'est de la parole performative face à un pays complètement disloqué, en voie d'envahissement et de tiers-mondisation, et qui ne sera, sauf imprévu, plus jamais uni. « Accepter », pareil, c'est plutôt facile, ça veut dire : vous n'avez pas le choix. Là où je cale et où j'aurais besoin de votre avis, amis lecteurs, c'est sur « le prix de notre liberté et de nos valeurs ». Deux questions : c'est quoi ? C'est combien ?

D'abord, c'est quoi ? Notre liberté ? Celle de se faire crever les yeux par les CRS quand on manifeste ? Celle d'une France qui refuse l'invasion migratoire à plus de 60 % mais que l'on force à accueillir, en gros, 500.000 immigrés par an ? Celle de ne pas pouvoir dire ce que l'on veut (loi Pleven et lois mémorielles) ? Ces libertés-là ? Ou alors, peut-être est-ce la liberté de choisir son positionnement géopolitique ? Encore raté ! La France de Macron, servilement atlantiste, est caricaturale dans sa soumission. L'Ukraine n'est qu'un énième exemple. Nos valeurs, ensuite : quelqu'un, dans la salle, pourrait-il, s'il vous plaît, définir les valeurs de la République, puisque c'est apparemment l'horizon indépassable de la politique française ? Les valeurs, c'est ce qui discrimine aussi (« nous n'avons pas les mêmes valeurs ») : or, quelles valeurs communes entre les macronistes retraités, les racailles et leur impunité, les pauvres gens marinistes, les bourgeois patriotes de Reconquête ? Aucune. Rien. Ne cherchez pas.

Deuxièmement, c'est combien ? Ce prix à payer, c'est le prix à la pompe, d'abord : on rappelle, au passage, que la France s'est embrasée à l'époque des gilets jaunes pour l'essence à 1,50 euro le litre. On est à 2 euros et plus, dans bien des endroits, et les Français baissent désormais la tête. Le prix à payer, c'est le prix de l'inflation, mais aussi celui de l'énergie, des matières premières, du déclassement diplomatique... La liste est tristement longue. Ça coûte cher, d'être le domestique de Washington et d'être aussi stupidement antirusse que certains droitards sont aveuglément pro-Poutine. On nous prépare, par exemple, à nous les geler tout l'hiver, « en solidarité », probablement, avec le régime pourri de Zelensky, qui n'y va de main morte dans le Donbass depuis des années dans l'indifférence générale et vient de devenir un héros, il y a six mois, parce que c'était bien commode. Le prix, c'est enfin le prix de nos dons d'armement (nous, les Occidentaux) qui, semble-t-il, finissent pour 70 % d'entre eux sur le marché noir.

Bref, le discours d'Emmanuel Macron envoie un message simple : « Vous allez ramasser à cause de mes décisions erratiques, bande de blaireaux. Ce sera dur cet hiver mais je m'en fous : à l'Élysée, on a des cheminées. » Nous voilà prévenus.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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L’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen suspendue par les juges rouges islamophiles

5 Août 2022, 16:59pm

Publié par Thomas Joly

Gérald Darmanin avait annoncé, la semaine dernière, l’expulsion de cet imam de 57 ans en raison de ses « propos haineux à l'égard de la France ». La décision a été retoquée par le tribunal administratif de Paris, rapporte Le Figaro.

L’expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen avait été décidée par le ministre de l’Intérieur et validée par la Cour européenne des droits de l’homme. De nationalité marocaine, l’imam était accusé par les autorités françaises d'avoir tenu des propos antisémites, homophobes et « anti-femmes » lors de prêches ou de conférences, tenus il y a près de vingt ans pour certains.

Le tribunal a retoqué son expulsion ce vendredi, estimant qu’il s’agissait d’une « atteinte disproportionnée » à sa « vie privée et familiale ». Le ministre de l’Intérieur a immédiatement fait savoir qu’il comptait faire appel de cette décision devant le Conseil d’État. Dans un communiqué, il a martelé qu’il mènerait une lutte acharnée contre « ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémite et contraire à l'égalité entre les hommes et les femmes ».

Source : http://bvoltaire.fr

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Elisabeth Borne annonce la nomination prochaine d'un « ambassadeur aux droits LGBT+ »

4 Août 2022, 17:48pm

Publié par Thomas Joly

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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen - N°671

4 Août 2022, 14:13pm

Publié par Thomas Joly

Sujets abordés : la situation tendue à Taïwan, Dupont-Moretti qui s'attaque à Jean-Marie Le Pen à l'Assemblée nationale, Gérald Darmanin qui prend des postures contre l'immigration, l'action du RN à l'Assemblée, les 50 ans du Front National.

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La Caravane de l’exil : comment la Croix-Rouge française cherche à convertir les Français à la cause migratoire

4 Août 2022, 11:43am

Publié par Thomas Joly

Quand bien même on ne partage pas la foi des missionnaires, on peut avoir du respect voire de l’admiration pour leur démarche. Ainsi les Témoins de Jehovah qui prennent racine, chaque samedi et dimanche, sur un coin du marché ; ainsi les pentecôtistes qui sillonnent la capitale, binômes en costume et chemise blanche, la Bible à la main. Ici, à Toulon, ce sont les jeunes frères en soutane blanche – ceux-là même qui ne plaisent pas au pape – qui abordent leurs concitoyens sur le cours Lafayette ou les plages du Mourillon. Ils ont tous la foi rayonnante et l’offrent en partage. De vrais missionnaires, sans fausse casquette et au nom de l'Église.

Curieusement, l’esprit missionnaire existe aussi hors du champ religieux. Quoique… on s’aperçoit en effet qu’il est des religions et des dogmes qui n’avouent pas leur nom. Leurs missionnaires sont des militants de la cause, leur sacerdoce est politique.

Ainsi en est-il des braves bénévoles de la Croix-Rouge française qui, cet été encore, arpentent les plages pour répandre la bonne parole. L’opération s’intitule « la Caravane de l’exil » et s’est donné pour but de sensibiliser les vacanciers. « Ils traversent l’ouest et le sud de la France en 17 étapes : avec ce dispositif de sensibilisation à la migration, bénévoles et salariés vivent une expérience extraordinaire, celle d’une communauté de volontaires voulant tordre le cou aux préjugés sur la route des vacances », lit-on sur le site de la Croix-Rouge française.

« C’est l’esprit des colonies de vacances qui rencontre celui du bénévolat », écrit cette vénérable institution. Je vous avoue que j’ai eu un instant de frayeur : « l’esprit des colonies… » Une fraction de secondes mon cœur a bondi. Heureusement, les vacances m’ont sauvée de l’infarctus.

Nous voilà donc devant « un dispositif itinérant qui traverse la France pour sensibiliser les vacanciers à la thématique de la migration ». Agathe Landel, responsable de la caravane, explique : « Au sein de notre pôle, on faisait déjà de la déconstruction de préjugés, on s’est dit qu’il serait intéressant d’utiliser les grandes vacances, quand les gens ont plus de temps et sont davantage disponibles mentalement, pour approfondir ce travail. » Comme quoi le temps de cerveau disponible peut servir à tout : la pub ET la religion migratoire.

Et comment fait-on de la déconstruction de préjugés ? C’est simple et très ludique. Ainsi, à chaque étape, alors que les missionnaires de la Croix-Rouge – appelés « porteurs de parole » (sic) – s’en vont par deux à la rencontre des vacanciers, le « clergé » s’active à « mettre en place les divers jeux du dispositif, le Jenga ici, les casques de réalité virtuelle là, le jeu de l’Oie géant au sol. Et la roue de la chance, juste devant le stand. » C’est tentant. Le « sujet complexe » de l’exil est « abordé de façon ludique : la réalité virtuelle plonge en immersion dans un camp de réfugiés en Syrie quand les jeux de société et autres quiz interrogent les curieux sur le droit relatif à la migration, sur les préjugés ou encore la géographie ». Rigolo tout plein !

Et sur les conséquences de la migration ? Les problèmes des exilés et ceux des populations qui les accueillent bon gré mal gré ? Le communautarisme qui nous gangrène ? Les camps de migrants à Paris ou à Calais, la colline du crack, les rixes entre communautés ethniques, la violence et l’insécurité qui en découlent ? Pour mémoire, le terroriste de Nice qui a décapité et blessé trois personnes avait été identifié à Lampedusa par la Croix-Rouge italienne. Ce n’est pas le sujet. L’important, c’est « entamer la conversation, c’est se confronter à l’autre, aux idées reçues, au racisme aussi ». Et puis surtout, nous dit la Croix-Rouge, c’est l’occasion pour les bénévoles de passer un bon moment ensemble dans « une dynamique conviviale ».

La confrontation au réel attendra la rentrée.

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

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