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Le blog politique de Thomas JOLY

Emmanuel Macron au pays des Serbes

30 Août 2024, 05:42am

Publié par Thomas Joly

La visite devait être prévue depuis un certain temps, mais avouons que ça tombe drôlement bien : Emmanuel Macron se rend en Serbie pour deux jours, laissant le gouvernement démissionnaire gérer « les affaires courantes » et le petit monde politique français se dépatouiller avec, en suspens, la question de la nomination du prochain Premier ministre. Une visite en retour de celle que fit, le 8 avril dernier, le président serbe Aleksandar Vučić. L’occasion, pour le chef de l’État, d’aller faire un petit tour dans ce qu’il est convenu d’appeler le « domaine réservé » du président de la République, notion qui n’est en rien constitutionnelle mais qui est entrée dans les mœurs de la Ve République. Avouons que, pour l’instant – c’est-à-dire depuis sept ans qu’il est à l’Élysée -, Macron n’a pas vraiment fait des étincelles « à l’international ». Cette visite sera-t-elle l’occasion, pour lui, de se rattraper ?

Achat de Rafale par la Serbie ?

Déjà, on évoque l’achat, par la république de Serbie, de douze de nos Rafale. Un contrat de trois milliards d’euros qui ferait un peu de bien à notre balance commerciale, à notre industrie de défense et, par la même occasion, redorerait le blason d’un Président qui devra bientôt ranger sagement sa planche de surf olympique. « La Serbie fait le choix stratégique de coopérer avec un pays européen [pour moderniser son armée] », se félicite-t-on, dans l’entourage d’Emmanuel Macron, rapporte le site Euractiv. On aimerait que ce choix stratégique de coopérer avec un pays européen soit aussi celui des pays membres de l’Union ! Belgique, Pays-Bas, Italie ou encore Pologne n’ont-ils pas préféré, ces dernières années, se tourner vers les États-Unis plutôt que vers la France pour renouveler leur flotte d’avions de chasse ? Valérie Hayer ânonnait à longueur de campagne européenne ce fameux « besoin d’Europe ». Visiblement, certains États membres n’ont pas besoin de la France lorsqu’il s’agit de complaire au cousin d’Amérique…

La Serbie dans l'UE ?

Le choix de la Serbie et de son président, le très vilain Vučić, qualifié de « national-populiste » par Libération, élu dès le premier tour en 2017 et réélu aussi dès le premier tour en 2022 (on parle de fraudes), vise probablement à influencer la France pour qu’elle agisse en faveur de son admission au sein de l’Union européenne. Rappelons que la Serbie est candidate depuis 2013 à l’intégration, mais la Commission, dans son rapport de 2023, qualifie les progrès de la Serbie dans sa lutte contre la corruption et la criminalité organisée de « limités ». En la matière, l’Union européenne parle d’or. Et puis, « les cas de menaces, d’intimidations, de discours haineux et de violence à l’égard des journalistes restent préoccupants », note aussi l’exécutif européen. Il faudra qu’un jour, on se penche sérieusement sur la définition de la haine. Alors, les gentils humanistes critiqueront sans doute les affaires que la France fait avec la Serbie (on préférerait peut-être qu’elle remplace ses vieux Mig par des Mig tout neufs ?), mais il ne faut pas être naïf. L’Allemagne, qui s’y connaît aussi en affaires et en realpolitik, dépêchait, en juillet dernier, le chancelier Scholz à Belgrade pour appuyer l’ouverture, à l’ouest de la Serbie, d’une mine de lithium dont l’industrie automobile allemande a tant besoin, au grand dam des écologistes…

Et le Kosovo ?

Bien sûr, on imagine qu’il sera question aussi du Kosovo. Si la France de Sarkozy se précipita derrière les États-Unis pour reconnaître, en 2008, l’indépendance de cette province serbe, peuplée majoritairement d’Albanais (ceux qui nient le phénomène de « Grand Remplacement » devraient s’intéresser à l’Histoire du Kosovo depuis 80 ans…), il faut bien reconnaître que la France, ces derniers mois, s’est attachée à défendre la minorité serbe vivant au nord du Kosovo et qui refuse de se soumettre au pouvoir albanais de Pristina.

Relancer le dialogue avec la Russie ?

Enfin, on peut rêver un peu. Et si cette rencontre franco-serbe, au-delà du jeu d’influence dans les Balkans entre l’Allemagne, la France mais aussi la Turquie, entre autres, était l’occasion pour la France de relancer le dialogue avec la Russie, dont la Serbie est très proche, afin de tenter de sortir de l’impasse meurtrière du conflit russo-ukrainien ? Il est vrai que c’est peut-être demander beaucoup à Emmanuel Macron qui, pour l’instant, excelle plutôt dans sa capacité à créer des impasses au national que d’ouvrir des autoroutes à l'international…

Cela dit, la France – c’est-à-dire nos gouvernants, démissionnaires ou à venir – serait bien inspirée de se plonger dans l’Histoire. Le 9 octobre prochain, on commémorera les 90 ans de l’assassinat, à Marseille, du roi Alexandre de Yougoslavie et de Louis Barthou, ministre des Affaires étrangères français. La IIIe République, si décriée aujourd’hui, avait une politique étrangère avec une vision stratégique, elle. Derrière ce renforcement de l’amitié franco-yougoslave (ou plutôt franco-serbe, scellée au cours de la Grande Guerre), dont ce voyage royal était le but, Barthou voyait plus loin : il projetait carrément un « pacte oriental » qui aurait réuni la France, le Royaume-Uni, l'URSS, la Pologne, la Yougoslavie et même l'Italie de Mussolini ! Cela, afin de contrer la montée en puissance de Hitler. Aujourd’hui, les circonstances géopolitiques sont tout autres, bien évidemment. Mais, jusqu’à présent, depuis que Macron est au pouvoir, a-t-on eu l’ombre de l’esquisse d’une ébauche de vision, à part le « toujours plus d’Europe » ?

Georges Michel

Source : http://bvoltaire.fr

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LFI : la racaille au Parlement

28 Août 2024, 06:16am

Publié par Thomas Joly

LFI : la racaille au Parlement

À l'image de leurs électeurs de banlieue, ces députés LFI se sont distingués par leur civisme ces derniers jours :

- Sébastien Delogu se fait arrêter à Marseille pour avoir roulé à contresens sur une voie de bus ;
- Jean-Hugues Ratenon cause un accident à La Réunion et refuse un contrôle d’alcoolémie évoquant son « immunité parlementaire » ;
- Abdelkader Lahmar fait un scandale pour un PV au commissariat de Lyon affirmant « qu’il n’en restera pas là ».

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Censure politique sur Facebook : l’incroyable confession de Mark Zuckerberg

28 Août 2024, 06:01am

Publié par Thomas Joly

C’est un immense scandale qui fait bondir une partie de la classe politique française et américaine et laisse l'autre silencieuse. Une confirmation de la fragilité croissante de la liberté d’expression dans les démocraties occidentales, sans tambour ni trompette. La preuve que Big Brother n'est plus seulement une fiction.

Alors que la France vient d’arrêter le patron du réseau social Telegram, que le groupe Meta ferme, en France, les comptes de plusieurs médias patriotes et que le commissaire Breton menace ouvertement Elon Musk et X, le patron de Facebook Mark Zuckerberg avoue qu’il a subi et cédé à des pressions politiques, et non des moindres. Et qu’il le regrette… Les questions serrées du sénateur républicain Ted Cruz, en commission du Sénat américain, et les nombreuses preuves accumulées ne laissaient pas d’autre issue à Zuckerberg.

Le tweet est donc tombé ce 27 août, sur le réseau X d’Elon Musk. Il provient de la House Judiciary (GOP, Grand Old Party, républicaine), soit le comité permanent de la Chambre des représentants des États-Unis, notamment chargé de superviser l'administration de la justice au sein des tribunaux fédéraux.

Grande victoire pour la liberté d'expression

Cet organisme officiel rend publique une lettre du créateur de Facebook au président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants. Dans cette lettre, Mark Zuckerberg admet que l'administration Biden-Harris a fait pression pour que Facebook censure des contenus au moment de l’épidémie de Covid-19. Le jeune patron admet aussi qu'il a cédé à des pressions à plusieurs reprises, privant ainsi les citoyens américains de leur droit constitutionnel à une information libre et transparente... Enfin, Zuckerberg concède que Facebook a étouffé la fameuse affaire de l'ordinateur portable de Hunter Biden, le fils du président américain, retrouvé aux États-Unis avec des documents compromettants. Cet aveu et les engagements de Zuckerberg qui veut respecter désormais la vie privée de ses abonnés représentent « une grande victoire pour la liberté d'expression », affirme le Comité permanent de la Chambre des représentants.

La censure, danger… absurde

Si l'information est largement reprise en France et aux États-Unis, on ne se bouscule pas chez les politiques pour commenter. La députée européenne RN Virginie Joron conclut, dans un message X : « La liberté d’expression sous couvert de "lutte contre la désinformation" est en danger dans les démocraties occidentales. » Également sur X, Marion Maréchal donne la mesure de l’aveu. « Le mea culpa de Mark Zuckerberg sur l’autocensure de Facebook est un tremblement de terre sans précédent qui contraste avec la course à la dérive totalitaire de nombreux gouvernements européens et de l’UE. »

C’est en effet un nouveau pavé vers ceux, nombreux, qui traitaient de complotiste toute personne pas rassurée par la confidentialité de ses échanges sur Facebook. La firme censurait ou transmettait des éléments à l'État, bien sûr sans prévenir les intéressés. Une méthode digne de la Chine populaire et des plus efficaces des États policiers. Exactement ce qu’exige Thierry Breton ? La démarche européenne ouverte vis-à-vis de Musk présente, en tout cas, de grandes similitudes, comme l'indique le média européiste Euractiv.

Aux États-Unis comme à Bruxelles et en France, les apprentis censeurs de l'oligarchie mondialiste devraient méditer Tocqueville : « Dans un pays où règne ostensiblement le dogme de la souveraineté du peuple, la censure n’est pas seulement un danger, mais encore une grande absurdité […]. La souveraineté du peuple et la liberté de la presse sont deux choses entièrement corrélatives [...]. Parmi les douze millions d’hommes qui vivent sur le territoire des États-Unis, il n’en est pas un seul qui ait encore osé proposer de restreindre la liberté de la presse. » Ces hommes sont venus : ils se réclament du... progrès !

Marc Baudriller

Source : http://bvoltaire.fr

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Pavel Durov (Telegram) : une arrestation politique

27 Août 2024, 06:17am

Publié par Thomas Joly

Pavel Durov (Telegram) : une arrestation politique

Pavel Durov, fondateur de la messagerie instantanée et plateforme TELEGRAM, a été interpellé au Bourget par la police française. Il est en garde à vue depuis le samedi 24 août 2024 et fait l’objet de 12 chefs d’inculpation.

Il lui est reproché en particulier l’absence de censure sur sa plateforme qui serait utilisée par des trafiquants de drogues ou encore des pédocriminels.

En somme, il serait complice de ces criminels aux yeux de la justice française dont on connaît l’orientation politique dominante. Pour rappel, plus d’un tiers des magistrats sont aujourd’hui membres du néfaste syndicat de la magistrature, un mouvement d’extrême-gauche d’inspiration marxiste et rousseauiste.

Nous ne sommes pas crédules devant cette interpellation qui intervient dans un contexte de censure accrue des voix de l’opposition. Il s'agit de contraindre le dirigeant de TELEGRAM à censurer radicalement tous les profils « d'extrême-droite » qui relaient les informations auxquelles le public ne doit surtout pas avoir accès.

Le gouvernement français s’est également permis, depuis le début du conflit en Ukraine, de confisquer les biens de citoyens d’un pays contre lequel nous ne sommes pas en guerre, au seul motif qu’ils sont russes et aisés.

Depuis près de deux mois, la France n’a plus de gouvernement, mais sa police de la pensée sévit à plein régime :

- Retrait des chaînes C8 et NRJ 12 des canaux de la TNT ;
- Harcèlement de l’ARCOM sur le media d’information CNews ;
- Censure sans motif de nombreux comptes patriotes par META ;

Aucune réaction de Jordan Bardella ni des élus du Rassemblement National. Tout comme lors des attentats anti-blancs au Royaume-Uni : le silence radio.

L’accusation de favoriser les pédophiles dont Pavel Durov fait l’objet serait moins grotesque si nous n’en connaissions pas autant dans les sphères du pouvoir, actuelles ou précédentes, et jamais inquiétés par la justice.

Le Parti de la France apporte son soutien à tous les patriotes censurés et persécutés et réaffirme sa volonté de vivre dans un monde libre.

Je rappelle au nom du Parti de la France, que le problème n’est pas tant qu’il existe la possibilité de relayer du contenu pédopornographique ou de vendre de la drogue en ligne, mais l’absence d’une répression adéquate et proportionnée.

Pierre-Nicolas Nups - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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France ingouvernable : Macron s'est mis lui-même dans une situation inextricable

26 Août 2024, 06:07am

Publié par Thomas Joly

France ingouvernable : Macron s'est mis lui-même dans une situation inextricable

Ce mardi, Emmanuel Macron va mettre fin à l'interminable suspens en nommant - enfin - un Premier Ministre chargé de former un nouveau gouvernement. Sauf que ce dernier n'aura pas de majorité à l'Assemblée et pourra sauter n'importe quand, voire immédiatement.

Avec leur front ripoublicain aux dernières législatives, pour empêcher le RN d'accéder au pouvoir, les partis du Système ont fourré le Président de la République dans une situation inextricable qu'il a lui-même initiée.

Le vote du budget 2025 sera vraisemblablement impossible.

Seule une nouvelle dissolution de l'Assemblée (constitutionnellement faisable en juin prochain) pourra mettre fin à ce désastre parlementaire et institutionnel.

D'ici là, les Français assisteront à un joyeux bordel et seront, comme d'habitude, les dindons de la farce.

Il faut radicalement réformer nos institutions obsolètes qui ne répondent plus aux attentes de nos compatriotes ni aux intérêts de la Nation.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Triomphe du bon sens : Harley-Davidson et Jack Daniel’s renoncent au wokisme

25 Août 2024, 20:10pm

Publié par Thomas Joly

Ce n’est pas si facile que ça, d’être une entreprise américaine célèbre. Toujours tiraillées entre une image de marque souvent issue de l’imaginaire western et des injonctions wokistes de plus en plus totalitaires, les grandes enseignes d’outre-Atlantique ne cessent d’hésiter. Cette semaine, ce sont deux poids lourds emblématiques, Harley-Davidson et Jack Daniel's, qui viennent d’annoncer coup sur coup l’abandon total de toutes leurs politiques de « diversité, équité et inclusion » (résumées, aux États-Unis, par l’acronyme DEI).

Ces allers et retours entre la soumission au politiquement correct et la fidélité à leurs consommateurs ne remontent pas à ce programme, qui a vu le jour en 2020, après l’emballement du mouvement Black Lives Matter. En 1977, Harley-Davidson avait lancé une série limitée de motos « Confederate Edition », peintes en gris métallisé et ornées du célèbre drapeau sudiste. Sous la pression de ce que l’on n'appelait pas encore le wokisme, mais déjà le « politiquement correct », la marque avait interdit, en 1993, l’utilisation de cet emblème par ses revendeurs. Et puis, face à une levée de boucliers des bikers, mais aussi grâce à l’attachement farouche des Américains au 1er amendement de leur Constitution, qui leur garantit une totale liberté d’expression, Harley avait finalement laissé à ses concessionnaires la liberté de décider.

Robby Starbuck, militant anti-woke

Les annonces, presque simultanées, de Jack Daniel's et de Harley-Davidson ne doivent rien au hasard ni à une quelconque prise de conscience. Les marques, surtout dans un pays aussi férocement capitaliste, ne sont pas morales. Leur ligne de conduite, c’est le profit. Elles ont adopté le wokisme parce qu’elles pensaient que c’était ce qu’on attendait d’elles : elles viennent de l’abandonner parce qu’une mobilisation sans précédent a eu lieu sur les réseaux sociaux. En tête de la révolte, on trouve un certain Robby Starbuck, qui n’a rien à voir avec la chaîne de marchands de café du même nom. C’est un influenceur conservateur qui a déclaré la guerre aux politiques totalitaires que la gauche woke veut imposer aux entreprises. Évidemment, Starbuck a célébré avec fracas sur les réseaux sociaux une victoire aussi nette.

En réalité, les activistes comme lui n’ont pas beaucoup d’efforts à fournir, en dépit de ce que ne cessent de hurler les activistes du camp adverse, pour que les grandes entreprises se coupent de l’idéologie mortifère de la gauche sociétale. On se souvient, par exemple, de la chute vertigineuse de la bière Budweiser, boisson historique du prolétariat américain, quand elle avait recruté un transsexuel pour ses campagnes de publicité. Le bon sens populaire suffit généralement à mettre un terme à toutes ces lubies pour minorités surexcitées.

Pour finir, c’est amusant que deux marques emblématiques de la culture viriliste des États-Unis (une enseigne de whisky du Tennessee et un fabricant de motos mythiques) aient cru une seconde que leur politique d’inclusion et de diversité trouverait un écho parmi leurs consommateurs. On appelle peut-être ça l’aveuglement des élites.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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Rétablissons la vraie fête nationale française, le 15 août !

15 Août 2024, 11:09am

Publié par Thomas Joly

Rétablissons la vraie fête nationale française, le 15 août !

La fête nationale française avait été fixée au 15 août par le roi Louis XIII, en plusieurs étapes de 1632 à 1638, à la date de la fête catholique de l’Assomption de la Vierge Marie. Elle désigne sa montée au Ciel, corps et âme, après sa dormition. Ce choix avait pris la forme d’un vœu, suppliant la Mère de Dieu d’accorder un dauphin à la France ; en 1638 était né Louis-Dieudonné, futur Louis XIV, conçu de façon parfaitement naturelle, mais aussi réponse céleste pour les contemporains. Elle avait été régulièrement célébrée par la suite, jusqu’à Louis XVI, et au-delà. Supprimée à la Révolution française, elle avait été rétablie à cette même date du 15 août par Napoléon Bonaparte en 1802, dès le Consulat, puis sous Napoléon III. Napoléon Ier avait demandé à dessein au pape Pie VII de déplacer à cette date la fête de son saint patron, saint Napoléon, alors peu connu en Italie et inconnu en France, chose accomplie en 1806. Il s’agit donc bien de la bonne date de la fête nationale française, l’Assomption et la Saint Napoléon, en usage pendant près de 250 ans !

La date concurrente du 14 juillet a été imposée en 1880. Ce choix est donc plus récent, de près d’un siècle, que ce que l’on pense généralement. Il devait marquer le triomphe politique et idéologique définitif des républicains. Le 15 août avait été rejeté comme trop catholique. L’évènement célébré officiellement depuis est le 14 juillet 1790, soit la Fête de la Fédération, moment hypocrite vain de célébration d’unité nationale factice, avec en vedette Louis XVI, en fait en liberté surveillée, Talleyrand célébrant la Messe -évènement rare-, et La Fayette commandant la garde nationale, sorte d’armée civique. Néanmoins, il y a eu dès les années 1880 une confusion évidente avec le 14 juillet 1789, la Prise de la Bastille, moment de prémices de guerre civile et de massacre, dont la date avait été délibérément reprise en 1790. Le 14 juillet incarne, en un mélange confus aussi délibéré que superficiel, surtout la victoire d’un parti, celui-là même qui ne cesse de corrompre la France. Telle est la logique destructrice du prétendu « progrès », qui ne s’arrête jamais. Jules Ferry aurait certes été bien étonné de voir ses héritiers soutenir l’avortement, le mariage homosexuel, le transsexualisme des enfants, l’accueil de masse, enthousiaste, de millions de migrants extraeuropéens inassimilables, mais ils partagent dans le fond le même esprit révolutionnaire toxique. Il conviendrait donc de ne plus le célébrer.

Aussi, le Parti de la France propose le rétablissement de la vraie date historique de la fête nationale française, le 15 août. Il n’y a pas à avoir honte de l’héritage catholique de la France, à l’heure où tous les pays non-occidentaux sont si fiers de leur passé culturel, y compris confessionnel, du Maroc musulman à l’Inde hindouiste.

Scipion de Salm - Membre du bureau politique du Parti de la France

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Et maintenant, on flashe les automobilistes solitaires !

15 Août 2024, 09:12am

Publié par Thomas Joly

Les radars de covoiturage flashent les automobilistes ayant le tort de conduire seuls sur la voie de gauche depuis le 29 juillet, à Lyon, après une installation le 12 juillet, selon Le Figaro.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan national de covoiturage du quotidien déployé par l’Etat depuis 2023. Il s’appuie sur les collectivités financées à hauteur de 50 millions d’euros en 2023 grâce au Fonds Vert. Un principe qui rappelle la voie réservée au personnel olympique pour les JO de Paris 2024. Cette idée géniale du radar de covoiturage vient enrichir le spectre des radars et des PV de la France, déjà dotée d’un parc de 4.578 appareils automatisés en 2023, selon la Sécurité routière. Avec cette nouvelle solution, les pouvoirs publics s’évertue à lutter contre l’« autosolisme ». Ce néologisme désigne une pratique consistant à voyager seul en voiture. Evidemment, les collectivités punitives écologistes se sont engouffrées dans le dispositif.

Un dispositif intrusif et implacable

Pour ce faire, le joujou technologique de la société Pryntec peut détecter, avec ses radars, la présence de passagers et flasher les plaques d'immatriculation sur la voie de gauche réservée au covoiturage. Ce sont des petites tours d’acier noires avec une caméra thermique qui fonctionnent en permanence. Grâce à une assistance de l'intelligence artificielle et des policiers municipaux, elle peut ainsi passer au crible les vitres teintées et discerner l’homme de la poupée ou du mannequin et même de l’animal, qui ne compte pas pour un passager. Signalées par un losange blanc, elles épargnent les véhicules avec au moins deux personnes, les véhicules électriques Crit’Air 0, les taxis et les secours. A la clé, pour les contrevenants, une amende de 135 euros...

Ces voies de covoiturage ne datent pas d’hier, puisqu’elles sont entrées en vigueur en 2020 et, au 31 décembre 2023, on comptait 52 kilomètres de voies sur le territoire français. On les trouve notamment dans les agglomérations de Lyon, Bordeaux, Grenoble, Annecy, Strasbourg, Rennes et Nantes. La plupart d'entre elles sont colorées à gauche.

Au départ, la démarche se voulait « pédagogique », car pour les mauvais élèves, « un message s’affichait sur les panneaux à messages variables pour signaler aux usagers qu’ils se trouvaient sur une voie réservée », selon l’entreprise Pryntec ayant développé la solution de radars. Cependant, un arrêté publié au Journal officiel le 30 avril 2024 permet désormais aux collectivités locales compétentes de sanctionner les contrevenants. Evidemment...

Une politique en décalage avec le réel

L’enjeu, louable au départ, est de réduire l’impact carbone et de désengorger les voies. En effet, le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES) en France, selon le Haut Conseil pour le climat. En 2022, il constituait 32 % des émissions françaises de GES. 52 % seraient du fait des voitures de particuliers. Pourtant, les voies de covoiturage sont-elles vraiment la solution?

À Strasbourg, par exemple, leur mise en place a entraîné une augmentation des ralentissements et des bouchons sur les voies classiques. La voie de gauche sur le périphérique parisien réservée au comité des JO 2024, et peut-être bientôt aux covoitureurs, a donné la température. Selon Fabrice Godefroy, expert Mobilité et Environnement pour l'association 40 millions d'automobilistes, « le 15 juillet, avant les JO, il n’y avait personne à gauche et les autres voies étaient totalement bouchées ». Par ailleurs, qui dit plus de passagers dans une voiture dit moins de voitures, en principe. Mais avec cette politique, c'est aussi une voie en moins pour 97 % des automobilistes particuliers. « Le covoiturage, aujourd'hui, représente 3 % des déplacements quotidiens », déclare Fabrice Godefroy, interrogé par BV. Selon lui, il faudrait avoir une vision à 360 degrés réaliste au quotidien et des infrastructures nécessaires avant d'installer ce genre de voie. « Pour les trajets longue durée, c'est très bien, il y a de nombreuses offres qui existent, mais au quotidien, pour du banlieue-Paris et du Paris-banlieue, c'est très compliqué de trouver quelqu’un qui part à la même heure, du même endroit pour le même endroit », ajoute-t-il, quand on sait que 70 % des déplacements domicile-travail, si l'on en croit le gouvernement, sont réalisés avec des véhicules individuels.

Gabriel Decroix

Source : http://bvoltaire.fr

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Donald Trump/Elon Musk : un entretien sans langue de bois ni politiquement correct

14 Août 2024, 18:11pm

Publié par Thomas Joly

L’interview tant attendue entre les deux milliardaires américains, devenus l’un et l’autre très proches dans leur combat commun contre le camp démocrate, a failli tourner au fiasco dès l’ouverture, ce lundi soir : une cyberattaque massive a perturbé la diffusion en direct sur X, retardant l’entretien bien au-delà de l’heure prévue. Pour Elon Musk, propriétaire de X, le message est on ne peut plus clair : certains sont prêts à tout pour que la voix de Donald Trump ne soit pas entendue. Y compris la Commission européenne. Une hostilité qui n'a en rien empêché le franc succès de l'interview, qui a déjà récolté plus d'un milliard de vues.

Elon Musk impressionné par la trempe de Donald Trump

Après cet incident, Elon Musk et Donald Trump sont revenus sur la tentative d’assassinat de Pennsylvanie du 13 juillet dernier. Pour Musk, l’emplacement choisi par Thomas Matthew Crooks était « le lieu de prédilection » pour atteindre le candidat républicain. « Vous ne pouviez demander un meilleur emplacement », avance-t-il, étonné que, face à l’évidence, personne ne l’ait vu venir, y compris le Secret Service, alors même que des partisans de Trump avaient repéré la silhouette du tireur, plusieurs minutes avant le début du meeting. Le fondateur et PDG de SpaceX et de Tesla a ensuite tenu à féliciter l’ancien président américain pour sa bravoure et son sang-froid, à peine quelques secondes après que les coups de feu eurent retenti et que son oreille droite eut été touchée : « Au lieu de vous dérober […] vous avez levé le poing en l’air en criant "battez-vous" » à trois reprises. « Le président des États-Unis représente l’Amérique, et je pense que ça, c’est l’Amérique. » « Je crois davantage [en Dieu] à présent », confesse Trump à son fidèle partisan.

Harris, Biden, tous « des imposteurs »

Elon Musk s’attarde ensuite sur l’immigration, légale comme illégale. Pour Trump, les immigrés « doivent entrer légalement, ils doivent être contrôlés », déclare-t-il, avant de s’en prendre à son adversaire démocrate, Kamala Harris. « Kamala Harris était pour l’ouverture des frontières, maintenant elle nie tout. […] Où était-elle, depuis trois ans et demi ? », renchérit t-il. « Ces gens sont des imposteurs », pour Trump. « Ils disent qu’ils ont fait du bon travail à la frontière. Nous avons le pire chiffre de l’histoire du monde […] Aucun pays dans l’Histoire n’a connu une telle catastrophe », déclare t-il. « Je pense que c’est plus de 20 millions de personnes qui sont entrées dans notre pays, dont beaucoup venant de prisons, d’établissements psychiatriques, d’asiles de fous, et beaucoup sont des terroristes », affirme Donald Trump. Le milliardaire et mécène américain « approves this message », comme se plaisait à dire Trump en 2016, selon la formule de campagne présidentielle américaine consacrée, devenue désormais culte. Elon Musk adhère à la mise en garde de Donald Trump : « Si nous avons quatre ans de plus de frontières ouvertes, je ne suis pas sûr que nous aurons un pays », s’inquiète l’entrepreneur au style inimitable. « Il n’y aura plus de pays à un moment donné, Elon, s’ils continuent à entrer dans le pays. Il y aura 50 à 60 millions de personnes venues du monde entier, pas seulement de l’Amérique du Sud », tranche Donald Trump.

Le parti de la guerre est démocrate 

Après Kamala Harris, c’est au tour de « Sleepy Joe » de recevoir les salves sarcastiques de Trump : « Ce président avec un faible QI, si bas qu’à présent, il n’a peut-être même pas de QI du tout. » Puis la conversation glisse sur la guerre enlisée en Ukraine. « Cette guerre n’aurait eu aucune chance d’arriver si j’avais été là. […] On ne dit pas à quel point c’est sanglant et à quel point c’est désertique. Rien que dans les deux armées, un demi-million de personnes sont tombées. » « J’aurais pu empêcher cela, un président intelligent aurait pu empêcher cela. » Au lieu de quoi, dans ce conflit des plus géostratégiques, l’Amérique, personnifiée par Joe Biden, a donné l’image « de menaces stupides venant d’un visage stupide », a-t-il affirmé, avant de rappeler qu’avant le déclenchement du conflit, il avait prédit que « ce gars [Joe Biden] [allait] provoquer une guerre ». Une guerre qui, selon Trump, « peut conduire à la Troisième Guerre mondiale ».

Anna Morel

Source : http://bvoltaire.fr

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Mieux valait que le RN ne gagne pas cette fois-ci

14 Août 2024, 12:20pm

Publié par Thomas Joly

La victoire n’était pas loin, mais la conjonction des insuffisances du parti avec la recomposition du « front républicain », auront eu raison des ambitions  déraisonnables pour l’heure, du  Rassemblement National. Le RN - ex-Front National, et qui le reste pour ses ennemis -, à force de se dédiaboliser, a perdu de sa saveur. Son état-major, où siègent beaucoup de Messieurs pas tout à fait comme les autres, joue la prudence, notamment en matière sociétale,  qui frôle le renoncement. (Par  exemple, pourquoi avoir voté la « constitutionnalisation » de la loi Veil, alors que cette dernière ne risque aucunement d’être abrogée ?). A-t-il gagné en retour un certificat « d’honorabilité » ? La catastrophique campagne de deuxième tour confirme qu’il n’en est rien, et que ce mouvement reste ad vitam aeternam  marqué du « sceau de la bête », à savoir son fondateur Jean-Marie le Pen, pourtant brutalement évincé par son héritière. La conduite irréprochable de son groupe parlementaire, la maitrise d’un Chenu comme Vice-président de l’Assemblée nationale, n’ont rien apporté,  au grand dam et à juste titre, de ses supporters. Pire, alors que le groupe RN a presque doublé ses effectifs, aucun poste ne lui a été attribué, tant au bureau, que dans les commissions, véritable déni de  démocratie. Les députés Rassemblement National ont-ils manqué d’habileté à la manœuvre, ou ont-ils été les « dindons de la farce »  d’une comédie déjà jouée d’avance en coulisses?

Le RN n’est pas encore mûr

Pourquoi est-il préférable que les électeurs n’aient pas – pas encore -, donné les clés du pouvoir au RN, en dépit d’un score canon, le hissant en tête de toutes les formations politiques, quoiqu’en disent les laudateurs du néo « Front de Gôôôôche » ?  (Le signataire de ces lignes, en se pinçant le nez et en se bottant le derrière, a voté pour le RN au second tour).

Le programme, sur certains sujets, était flou, ses candidats, dans de nombreux cas, étaient peu recommandables ou politiquement mal formés, certain(e)s sombrant dans le ridicule. Beaucoup étaient d’illustres inconnus n’affichant même pas leur « museau » sur les panneaux électoraux. Dans ma circonscription, c’est un jeune assistant parlementaire de 28 ans qui a battu une notabilité locale sortant pourtant de l’écurie provinoise de Christian Jacob. Un mouton estampillé « RN » aurait tout aussi bien gagné !   

Des prises de guerre sans lendemains ?

Le RN, à part quelques belles prises de guerre – notamment l’ancien ministre UMP Mariani, l’ancien directeur de l’agence FRONTEX ou un  très médiatique commissaire de police -, n’a pas, pas encore, le personnel politique pour occuper tous les postes ministériels, et peupler les cabinets correspondants. Sans relais  dans leurs administrations, les ministres et autres secrétaires d’État sont inopérants. Sans compter les nombreux « Comités Théodule » dont la République est friande, qu’il faudrait contrôler…Ses élus ne sont pas tous à niveau, à part une belle brochette de « vedettes » aguerries – toujours les mêmes -,  qui ont colonisé, parfois, les plateaux de télévision. En cas d’accession de justesse  du RN au pouvoir, si la police et l’armée n’auraient certainement  pas bougé, était-on certain du loyalisme d’autres grands corps de l’État ? Les préfets comme le corps diplomatique, auraient-ils  respecté le score des urnes et le choix des électeurs ? Sans parler de l’excitation des banlieues et de l’agitation des professionnels de la contestation, au premier rang desquels  je classe les syndicalistes appointés…

La politique du pardon n’est pas dans les gènes de la Direction

La direction du RN s’est abstenue de pratiquer « l’Aman », le pardon des chefs de guerre musulmans, qui aurait conduit, probablement, nombre d’anciens militants restés « l’arme au pied » à rempiler et à faire profiter les jeunes pousses de leur expérience et de leurs capacités de militants . La mise sur orbite du très médiatique Jordan Bardella, son président, pour conquérir la primature, si elle a donné une potentielle incarnation de la fonction, a été aussi contreproductive en raison de l’âge de l’impétrant : 28 ans. À 28 ans, que connait-on de la vie professionnelle ou familiale,  quand on a trempé depuis le  plus jeune âge dans le seul bain du Front National, puis du Rassemblement du même tabac ?

Professionnaliser la machine, arrêter de la faire percevoir comme une « PME familiale »

Il faut, pour gagner, que ce parti se professionnalise, qu’il s’ouvre à de nouveaux talents – les ouvriers de la 25 ème heure ne manqueront pas -, et qu’il batte le rappel de celles et ceux qui pourraient revenir au bercail, en dépit des années qui sont passées. Il y aurait aussi une nécessité d’arrêter les purges, et de ne pas offrir de promotion aux copains des petits copains,  en éjectant un militant de qualité  enraciné. Trop de parachutages tuent l’image du parlementaire, lequel doit, une fois élu, verrouiller sa circonscription, labourer le terrain, ouvrir une permanence – les indemnités sont faites pour cela -, et être à l’écoute de ses électeurs. S’il se contente d’aller au palais Bourbon lors des sessions, il ne retrouvera pas son siège à l’échéance suivante.
Une patronne à la hauteur de la mission ?

Et la patronne doit encore approfondir tous les dossiers pour être à la hauteur de la charge qu’elle brigue déjà depuis tant de lustres. Le charisme ne fait pas tout. La fonction de chef de l’État ne s’improvise pas, à l’image d’un Macron qui, en dépit des rodomontades et des « moi je », n’a pas été un habile avocat des intérêts français, mais le zélé serviteur de la sphère capitalo-mondialiste dont il est issu. François Mitterrand, un Talleyrand contemporain, ex-Vichysto/résistant, surnommé à juste titre « Le Florentin », un orfèvre en la matière, ne disait-il pas que « la politique c’est un métier » ? À méditer.

Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France

Auteur, notamment, de « 17 ans dans les tranchées du Front National », Dualpha éditeur.

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Après la trêve olympique, quelle rentrée politique ?

13 Août 2024, 11:29am

Publié par Thomas Joly

Dans la Grèce antique, les Jeux olympiques étaient l’occasion d’une trêve sacrée. Les guerres étaient prohibées, tout comme les exécutions capitales. Puis le cours sanglant de l’Histoire reprenait. Ne nous y trompons pas : après l’euphorie olympique et la période estivale, les petites manœuvres politiques vont reprendre, probablement dans le bruit et la fureur pour faire croire qu’il s’agit de « grande » politique. Mais dans l’épisode politique ouvert par les élections européennes et poursuivi par la dissolution, rien n’est grand. Tout n’est que calculs politiques plus ou moins vicieux, notamment de la part du chef de l’État.

La dissolution fut présentée comme œuvre de clarification. Elle n’a fait qu’augmenter la confusion. Personne n’a gagné les élections, quoi que braille le Nouveau Front populaire qui, avec à peine un tiers des électeurs, prétend imposer son programme d’extrême gauche à 70 % des Français. Il serait possible d’en rire, mais l’Histoire nous enseigne que l’extrême gauche minoritaire a toujours imposé sa volonté à une majorité apeurée et bêlante. C’est vrai de toutes les révolutions.

Ce foutoir est évidemment l’œuvre de l’occupant de l’Élysée. Mais aussi des électeurs, et notamment de la droite et du centre conformiste qui ont cautionné l’alliance électorale contre-nature entre la Macronie et le Nouveau Front populaire. Pour s’effaroucher, ensuite, de l’élection d’ex-dealers ou de fichés S ! Et, par-dessus tout, des menaces sur leurs portefeuilles ! En parlant des bourgeois, Lénine disait déjà : « Il nous vendront la corde pour les pendre. » Finalement, la bourgeoisie frileuse semble toujours priser le rôle du dindon de la farce.

Le Nouveau Front populaire, alors même qu’il est incapable de rallier une majorité à l’Assemblée nationale, a sorti de son chapeau une candidate pour Matignon. Lucie Castets, archétype de ce que peut proposer l’oligarchie urbaine déracinée, mondialisée et pseudo-progressiste comme pedigree ! Ancienne élève de Sciences Po et de l’ENA qui a travaillé pour la Banque mondiale avant de se mettre à l’abri dans l’administration française. Elle a exercé la fonction de conseiller aux finances et au budget de la ville de Paris avant de devenir directrice des finances et des achats de la capitale. Lorsque l’on sait que la dette de la ville devrait atteindre 8,8 milliards, à la fin de l’année, et que la durée de désendettement de Paris devrait passer de 13 à 15 ans alors que le seuil d’alerte est de 12 ans, il est possible de s’interroger sur la pertinence du choix.

Cette dame est aussi co-porte-parole du collectif « Nos services publics » et entend les défendre. Dans l’État le plus cher d’Europe, la question n’est pas celle des moyens ou du nombre mais de l’affectation des ressources et des hommes. C'est-à-dire de la gestion d’une sphère publique pléthorique dont l’obésité est le problème majeur de la France. L’emploi public, en France, représente 21 % de l’emploi total, contre 17 % au Royaume-Uni et en Espagne, 14 % en Italie et 11 % en Allemagne (FIPECO, 15/5/2024). Vouloir ruiner la France productive par un matraquage fiscal délirant pour accroître encore le poids administratif qui pèse sur nos épaules relève de la démence.

Lucie Castets a estimé utile d’exposer sa vie privée par voie de presse, ce qui n’a aucun intérêt. L’exposition de son orientation sexuelle n’est pas un argument politique. Ce n’est que de l’impudeur. Il est pitoyable que nos politiciens confondent action politique et communication de magazines de salon de coiffure.

La rentrée politique s’annonce donc pitoyable et certains propos du général de Gaulle résonnent avec une criante actualité : « Vous pensez si les nostalgiques des jeux parlementaires de la IVe vont en profiter […] il y a pour eux de beaux jours en perspective... » « Chacun va donc maintenant faire chauffer sa petite soupe, sur son petit feu, dans sa petite marmite, et dans son petit coin, en s’imaginant vivre des jours tranquilles » (Le Général m’a dit, Jean d’Escrienne, Plon, 1973). Quant à la France...

Stéphane Buffetaut

Source : http://bvoltaire.fr

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JO : à force d’antiracisme, la gauche racialise tout

11 Août 2024, 11:48am

Publié par Thomas Joly

Les Jeux olympiques ont été présentés comme une grande fête, et la fête est réussie. La délégation française enchaîne les succès, bat son record de médailles et, au rythme de Paris, la France entière célèbre ces victoires. La politique passe au second plan, le temps de cette trêve olympique – et pour cause : Matignon n’a toujours pas accueilli son nouveau locataire. Les Français semblent plus unis : le sport clive moins que la politique, sauf quand la politique s’invite dans le sport. Et dans ce domaine, la gauche, à force de dénoncer le racisme présumé de la droite, est devenue championne de l’obsession de la couleur de peau et de l’origine de nos athlètes.

Sofiane, Bilal, Brahim... et Léon

Jeudi 8 août, sur le plateau de Quels Jeux !, l’émission très contestée de Léa Salamé, Philippe Caverivière, chroniqueur humoriste, a commenté les Jeux : « Quand on entend les prénoms Sofiane, Bilal, Brahim, on se rend compte que la diversité, ça marche. C’est les pires JO depuis 1936 pour les racistes », s’est-il amusé. Gilles-William Goldnadel, avocat et chroniqueur, s’étonne de ce commentaire : « Le racialisme à la carte. Si on regarde les Brahim qui gagnent, alors on peut regarder les Brahim qui tuent. On ne nous impose pas le menu. » Un autre commentaire se désole : « Léon gagne, OK. Rien à redire (et c’est tant mieux ainsi). Sofiane gagne : on lui rappelle son origine ethnique et sociale ! Et qui le fait, les gauchistes évidemment qui, par ailleurs, passent leur temps à donner des leçons antiracistes aux autres. »

Enfin, n’y a-t-il vraiment « rien à redire » pour Léon Marchand ? Sur RMC, sa couleur de peau semble portant plus importante que les scores réalisés dans le bassin olympique. En effet, Bruno Poncet, cheminot régulièrement présent sur le plateau des Grandes Gueules, s’est exprimé au sujet de la popularité grandissante de Léon Marchand, quadruple médaillé d’or de natation : « C’est le bon petit Français bien blanc qui gagne […] Léon Marchand plaît à la globalité de la France […] Il y a son côté humble et son côté qui va plaire à d’autres parce que c’est notre champion bien blanc qui réussit tout. » La performance est réduite à la couleur de peau du sportif.

Sébastien Delogu, député LFI, se focalise aussi sur la couleur de peau des sportifs. Après la victoire de l’équipe de France de judo, il les a félicités sur son compte X : « Fier de vous les CHAMPIONS. Ça va les racistes ? Vous avez pas trop le seum ? » Si quelques messages de soutien suivent cette déclaration, nombreux sont ceux qui déplorent le racisme suintant d’un élu considérant la couleur de peau des athlètes avant d’y voir des champions avant tout français. Dans la même veine, Kamil Abderrahman, journaliste et chroniqueur, tweetait une photo de l’équipe de judo avec le message suivant : « Merci l’immigration. » Matthieu Valet, député européen du Rassemblement national, ne l’entend pas de cette oreille : « Je ne vois que des Français, fiers de leur pays, brandissant le drapeau [français] et chantant la Marseillaise […] C’est dingue que certains gauchos jugent les gens en fonction de leur couleur de peau. »

Raphaelle Claisse

Source : http://bvoltaire.fr

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Triomphe de Musk : les annonceurs qui boycottaient X reviennent !

10 Août 2024, 10:35am

Publié par Thomas Joly

Elon Musk, le fantasque milliardaire à la tête de Tesla et SpaceX, vient de remporter la bataille qu'il menait depuis son rachat de Twitter contre les annonceurs souhaitant boycotter sa politique de liberté d'expression.

Le conflit avait débuté lorsque des géants de la publicité, tels que Coca-Cola, Disney et Apple, avaient retiré leurs annonces de X. Les raisons avancées concernaient la modération des contenus et les politiques de liberté d'expression de la plate-forme. Lors de son rachat de Twitter, Elon Musk s’était donné pour mission d’y rétablir une liberté d’expression totale, le réseau étant devenu, aux yeux de nombreux utilisateurs, gangrené par la censure. Ainsi, le boycott des annonceurs avait été perçu par beaucoup comme une tentative indirecte de rétablir ladite censure en exerçant un chantage financier sur l’entreprise. Musk, fidèle à son style combatif, refusa de plier. Dans une série de déclarations publiques, il avait dénoncé ce boycott comme une forme d'extorsion et avait annoncé que l’entreprise ne céderait pas aux demandes des annonceurs concernant « ce que Twitter va faire ». Lors d’une conférence, il avait provoqué en scandale en déclarant à leur égard : « Allez vous faire foutre ! »

Riposte solide...

Plutôt que de céder, Musk s’est adapté. La liberté d’expression est toujours au cœur de son projet, bien qu’il ait renforcé sa politique de modération. On peut donc dire bien plus de choses sur X qu’on ne le pouvait sur Twitter, mais tout n’est pas acceptable. D’un autre côté, le milliardaire a investi dans des technologies capables de renforcer la sécurité et devant améliorer l’expérience des utilisateurs. Ces initiatives ont su rassurer certains investisseurs et, désormais, X a une réputation plus positive que lors de son rachat en 2022. La philosophie de modération de monsieur Musk est simple : « Freedom of speech, not reach ». En d'autres termes, il est permis de dire ce que l'on souhaite, sur X, mais la modération doit faire en sorte que les discours de haine ne soient pas mis en avant par l'algorithme.

et soutien populaire

Le véritable tournant de cette bataille est venu du soutien massif des utilisateurs de X et de la communauté technologique. Des hashtags comme #StandWithX et #SupportElonMusk ont rapidement envahi les réseaux sociaux, faisant sans doute réfléchir les annonceurs. Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’éthique d’une multinationale passe parfois au second plan face à l’appât du gain. Ainsi, face à cette mobilisation, plusieurs annonceurs ont reconsidéré leur position. Comprenant que leur boycott pouvait leur coûter cher en termes d’image et de fidélité des clients, ils ont progressivement repris leurs campagnes publicitaires sur X. Ce retour des annonceurs a permis à la plate-forme de retrouver ses recettes publicitaires, confirmant ainsi la stratégie gagnante de Musk. Partout où la liberté d'expression sur X est attaquée, X gagne. La victoire du réseau n'est pas seulement la victoire d'Elon Musk, c'est celle de tous les défenseurs de la liberté d'expression. C'est aujourd'hui un combat particulièrement important, à l'heure où l'Occident dans son ensemble se tourne de plus en plus vers la censure. C'est, par exemple, le cas au Royaume-Uni, mais aussi en Union européenne, grâce à l'action de l'inénarrable monsieur Breton. Toujours est-il que, pour l'instant, X tient bon.

Elon Musk 1, censeurs 0.

Louis de Torcy

Source : http://bvoltaire.fr

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Visiblement, Raphaël Arnault préfère le Royaume-Uni à Avignon !

9 Août 2024, 18:31pm

Publié par Thomas Joly

Au Royaume-Uni, un climat de révolte gronde suite à l’assassinat de trois fillettes. De nombreux citoyens britanniques, lassés des gerbes de fleurs et des bougies, laissent éclater leur colère. Et ça ne plaît pas aux autorités, et aux idéalistes de gauche qui crient au racisme. Si la France paraît loin de cette situation critique, absorbée qu’elle est par les Jeux olympiques, le député de Vaucluse Raphaël Arnault n’a pas hésité à troquer son écharpe tricolore de député de la Nation contre une tenue paramilitaire – une veste Stone Island très classe - pour aller soutenir ses camarades antifa outre-Manche.

Au fait, Avignon ?

« So, I débarque to Londres pour soutenir les camarades anti-fascistes locaux face aux meutes et aux attaques ciblées racistes, mode Jeune Garde activée » a annoncé le triple fiché S sur X. Au delà de l’ingérence que représente la présence d’un élu français sur le sol britannique, comme l'a d'ailleurs fait remarquer Aurélien Véron, élu LR de Paris, dans le but d’en découdre avec les fachos, on peut se demander ce qu'en pensent les Avignonnais. En effet, fraîchement élu député LFI de la 1ère circonscription de Vaucluse, Raphaël Arnault ne semble pas très préoccupé du sort de sa circonscription. Ainsi, le député du Rassemblement national Sébastien Chenu estime sur son compte X que « ce député LFI se moque complètement de ce qui se passe dans sa circonscription d’Avignon, de ce que les Français vivent et subissent ». Et d'ajouter : « il préfère se déguiser en mode paramilitaire pour aller jouer au militant d’extrême gauche à Londres revendiquant son appartenance à une milice violente. Sketch pathétique. »

Catherine Jaouen, ancienne députée RN, battue par ledit Arnault, abonde en ce sens sur son compte Facebook : « En manque de violence, Raphaël Arnault notre député fiché S, s’offre une expédition punitive en Angleterre. Et dire que les Avignonnais ont cru à son discours de proximité et d’implantation locale… » Elle poursuit : « Plutôt que de s’occuper de sa circonscription et de ses électeurs, il préfère ajouter de la violence aux émeutes dont sont victimes les Britanniques et vivre son délire archaïque anti-nazi. » Pour l’essayiste avignonnais Amine El-Khatmi, le constat est semblable : « Il s’agirait de débarquer à Avignon à un moment donné pour vous occuper des habitants de votre circonscription. J’ai remonté vos 80 (QUATRE-VINGT) derniers tweets : pas un seul ne parle d’eux et de leurs préoccupations. Vous comptez vous y mettre un jour ? »

Un héroïsme à peu de frais

Les élans héroïques du jeune député sont l'occasion aussi pour d'autres élus RN d'ironiser. « Ce pauvre type (…) n’aurait pas tenu trois minutes dans la boue de Verdun ou dans la neige du Vercors. Annoncer combattre un fascisme qui n’existe plus lui permet d’avoir le soutien du Parti Médiatique », déplore Gilles Pennelle, député RN au Parlement européen. Son collègue Matthieu Valet y va aussi de sa petite phrase : « Voir Raphaël Arnault se muer en chevalier kaki pour lutter contre les émeutes alors qu’il est fiché S pour son lien avec les antifas violents, la bonne blague. Heureusement, le ridicule ne tue pas. »

L'extrême gauche a soutenu sans faiblir les émeutes consécutives à la mort de Nahel en 2023. Voici qu'elle se lance « à l'international ». On imagine que Raphaël Arnault va prendre un billet d'avion pour le Venezuela...

Raphaelle Claisse

Source : http://bvoltaire.fr

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