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Le blog politique de Thomas JOLY

Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)

2 Mai 2024, 20:29pm

Publié par Thomas Joly

Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)
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Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)
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Hommage du Parti de la France à Jeanne d'Arc le 1er mai 2024

2 Mai 2024, 12:57pm

Publié par Thomas Joly

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Un directeur d'école livré au lynchage par des islamistes

30 Avril 2024, 19:38pm

Publié par Thomas Joly

Ce lundi 29 avril, Nicolas Bourez, directeur de l’école élémentaire André-Chénier, à Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis, n’est pas allé travailler : il craint pour sa sécurité et celle de ses élèves. Sur son compte X, il raconte sa situation. Donnant suite à un projet ministériel, le chef d'établissement a lancé la mise en place de la tenue commune à l’école. Une décision qui n’a pas convaincu tout le monde, même si validée par la majorité lors du conseil d’école. Le Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne a publié un communiqué que BV a pu consulter : il met en cause personnellement le directeur de l’établissement. Il y est accusé d’appartenir à l’extrême droite et d’entretenir une obsession anti-musulmane.

Pour assurer la sécurité de son école, le directeur reste à son domicile

Le directeur de l’école élémentaire a porté plainte, à deux reprises, pour diffamation aggravée, puisqu’elles ont été proférées dans le cadre de ses fonctions, confie-t-il à BV. En rentrant du commissariat, Nicolas Bourez nous raconte avoir croisé des individus distribuant ces tracts diffamatoires qui le mettent en cause personnellement, à la sortie de son école. Inquiété par ce « tissu de mensonges et d’approximations qui dessine une cible dans le dos d’un professeur qui ne fait que mettre en œuvre un projet ministériel », il nous explique son choix de s’exposer et de médiatiser cette affaire : « En tant que directeur, je suis garant de la sécurité de mes élèves, au sein de mon établissement. En ne me rendant pas à l'école, j’essaye de les protéger. Si un fou furieux veut s’en prendre à moi pour mes décisions, il viendra me chercher moi, et non pas mon école puisque je n’y suis pas ! »

Nicolas Bourez a donc convoqué les enseignants de son établissement pour les avertir du contenu du communiqué et des menaces qui pesaient sur lui et, par extension, sur l’établissement. Un accident pourrait vite virer au drame. « Même mes collègues qui n’étaient pas d’accord avec le projet d’uniforme ont été choqués par cette réaction. Sommes-nous toujours en démocratie ? Est-il encore possible d’appliquer une décision validée en conseil d’école ? » Le risque est d’autant plus élevé, selon le directeur, que cette commune de Seine-Saint-Denis a été très secouée, lors des émeutes de l’été passé : la médiathèque qui jouxte l’école avait pris feu, sept véhicules de police avaient été détériorés… « Ce n’est pas le calme qui caractérise l’endroit. »

« Le pas de vague, c’est bon, ça suffit ! »

Outre la pression antidémocratique qu'exerce ce comité, Nicolas Bourez est profondément révolté par le silence coupable qui entoure ses appels à l’aide. Le syndicat auquel il appartient, Action et Démocratie, a alerté à plusieurs reprises le cabinet du Premier ministre et le ministère de l’Éducation nationale qui avait accusé réception du courrier sans jamais y répondre ni mettre en place la moindre mesure de protection. « Je suis écœuré par la communication officielle. Le "pas de vague", c’est bon, ça suffit ! Nous, ce qu’on veut, c’est travailler dans la neutralité idéologique », s’indigne-t-il, avant de poursuivre : « Je mets en place le projet de tenue commune et on m’accuse d’islamophobie ? En prenant comme prétexte les articles que j’ai pu publier chez Causeur… Où en est-on, de la liberté d’expression, de la démocratie ? » Il poursuit : « Les menaces et les accusations d’islamophobie sont prises au sérieux. Moi, j’irai jusqu’au bout », martèle-t-il.

Sur X, quelques personnalités politiques ont partagé la vidéo du directeur en dénonçant l’inaction du gouvernement. Parmi elles, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux européennes, Hélène Laporte, députée RN du Lot-et-Garonne, ou Gilbert Collard, député européen (RN). Quant au ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet, elle a répondu sur X à Marion Maréchal ne pas avoir « attendu votre tweet à intérêt électoral pour agir avec fermeté. Dès connaissance des faits, un signalement au procureur a été fait, la protection fonctionnelle accordée et la sécurité du directeur renforcée en lien avec les forces de l’ordre ». Des propos que conteste le directeur auprès de BV : « Je n’ai pas eu de réponse pour la protection fonctionnelle. Je suis allé deux fois seul au commissariat… et je n’ai pas vu de forces de l’ordre à l’école ni aux alentours. » Double discours ? Combien de Samuel Paty ou de Dominique Bernard faudra-t-il pour que le gouvernement prenne enfin des mesures dissuasives pour protéger les professeurs ?

Raphaelle Claisse

Source : http://bvoltaire.fr

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Les délateurs de La Horde démasqués par Pierre-Nicolas Nups

29 Avril 2024, 14:15pm

Publié par Thomas Joly

Les délateurs de La Horde démasqués par Pierre-Nicolas Nups

J’ai le plaisir de vous annoncer qu'Isabelle de Baric-Briand, directrice de publication du « portail antifasciste La Horde », a été mise en examen et renvoyée devant le Tribunal correctionnel de Nancy pour y être jugée le 14 juin 2024 à 8h30, pour diffamation à mon encontre.

C’est une très grande victoire pour le camp national car cela fait plus de vingt ans que ces odieux personnages diffament, mentent, injurient et commettent des méfaits sous couvert d’anonymat pour nuire aux militants patriotes.

Jamais inquiétés car jamais formellement identifiés, les plaintes n’ont jamais abouties jusqu’à aujourd’hui.

Je ne suis pas peu fier de les avoir coincés après une très longue procédure judiciaire.

Dorénavant, je sais avec certitude qui tient ce site. Je possède des aveux faits devant un juge d’instruction et des preuves, notamment constatées par huissier, qui ont abouti à la mise en examen de Madame Isabelle de Baric-Briand.

Dorénavant, c’est terminé l’anonymat pour ces gens. À chaque fois qu’ils écriront des choses sur nous, je ferai citer leur directrice de publication à comparaître.

Pierre-Nicolas Nups - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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25 avril 1974 – 25 avril 2024 : les œillets sont bien fanés !

27 Avril 2024, 10:11am

Publié par Thomas Joly

25 avril 1974 – 25 avril 2024 : les œillets sont bien fanés !

Gouverné tant bien que mal par Marcelo Caetano, qui avait pris la suite d’Antonio de Oliveira Salazar, empêché par une congestion cérébrale d’exercer le pouvoir depuis le 25 septembre 1968, et décédé le 27 juillet 1970, le Portugal, fièrement, restait la seule puissance occidentale encore maitresse de ses colonies.

Un vaste empire qui faisait la fierté des Lusitaniens, mais qui coûtait cher, même si les ressources naturelles de ses provinces d’outre-mer étaient prometteuses. Dans l’ombre, la taupe marxiste était à l’œuvre, et sapait tant à l’intérieur qu’à l’extérieur la volonté de résistance du pays. De plus en plus de Portugais quittaient le pays pour échapper au long service militaire imposé à une jeunesse éprise des leurres de la société de consommation.

En Angola, l’UNITA de Jonas Savimbi et le MPLA d’Agostinho Neto, menaient la vie dure à l’exercito, comme le FRELIMO de Samora Machel au Mozambique, ou le PAIGC d’Amilcar Cabral en Guinée Bissau, tous mouvements soutenus les uns par l’URSS, les autres par la Chine rouge. En Guinée justement, le général De Spinola, sorte de pro-consul aux pleins pouvoirs, constatait avec amertume que l’effort de guerre s’essoufflait, et qu’il était peut-être temps d’envisager un autre scénario que la « portugalisation » intégrale des provinces d’outre-mer. Il exprima ses vues dans un livre retentissant, « Portugal e o futuro » - « le Portugal et son avenir » -, qui allait servir de détonateur au golpe des capitaines du MFA, le Mouvement des Forces armées, une organisation tapie dans l’ombre, largement gangrénée par les communistes clandestins du camarade Alvaro Cunhal, installé bien tranquillement à l’étranger. (Ce qui en dit long sur la supposée implacable « efficacité » de la PIDE, la police politique de l’Estado Novo, ce dernier fondé en mars 1933, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution élaborée par le « petit » professeur de droit de  Coimbra !)

Les termites rouges étaient à l’œuvre

Déjà, au cours d’une réunion clandestine qui s’était tenue le 24 novembre à Estoril, un lieutenant-colonel s’était écrié, « Nous sommes étouffés par un régime qui nous mène à l’abîme, à la défaite, comme d’ailleurs tous les régimes fascistes… ». Le grand mot avait été lâché. Et, dès lors, les officiers du MFA garderont dans le vocabulaire de ce mouvement, ses structures et ses méthodes, ce parfum de « gauchisme » jusqu’à ce que d’autres militaires -  ceux notamment du régiment de commandos d’Amadora -, n’écrasent dans l’œuf, le 25 novembre 1975, une tentative de coup d’état communiste. La vérité, c’est que l’armée portugaise, dont les deux-tiers de ses 200.000 hommes étaient en lutte dans les colonies contre les guérillas marxistes - armée soutenue du bout des lèvres par ses alliés du Pacte atlantique dont la France ayant fourni des Noratlas, des hélicos Alouette et des blindés légers -, était à bout  de souffle.

De Spinola, à l’instar d’un De Gaulle avec l’AOF et l’AEF, proposait une nouvelle communauté luso-africaine, basée sur l’autonomie de ses États et leur parfaite égalité. Mais il était trop tard. Trop frileux sans doute, le professeur Caetano n’avait pas tenté l’expérience.

Le 25 avril 1974 à l’aube, 3.000 soldats dispatchés par le major Otelo de Carvalho, le cerveau du complot - qui fera encore parler de lui en purgeant une peine de quinze ans de prison, peine rabotée par les socialistes à sept années -, convergeaient sur Lisbonne, et occupaient un à un tous les lieux de pouvoir. La radio annonçait le putsch et, après une courte résistance, la Garde nationale républicaine (GNR) se rendait, tandis que les unités non concernées par la conjuration, comme l’équipage de la frégate Gago Coutinho, embusquée sur le Tage, refusaient d’ouvrir le feu sur leurs frères d’armes. Le président de la République, l’amiral Américo Tomas, comme le président du conseil Marcelo Caetano, réfugiés à la caserne do Carmo, celle de la GNR, se rendaient aux officiers insurgés, et étaient expulsés manu militari vers l’ile de Madère, avant de gagner le Brésil, leur lieu d’exil.

De Spinola, lui aussi, sera exilé

Propulsé sur le devant de la scène, le général De Spinola était nommé président provisoire. Une armée usée par près de treize années de guerre, plombée par ses 8.000 morts, mettait « crosse en l’air ». La population laissait déborder sa joie, lassée par ces années d’un interminable conflit colonial, couvrant ses centurions d’œillets, cette belle fleur qui allait fleurir au bout des fusils ! Elle oubliait soudainement tout ce qu’elle devait au salazarisme – grandeur du Portugal, solidité de l’escudo, paix civile, stabilité gouvernementale, probité de son fondateur qui mettait le « spirituel » au-dessus du « matériel » , espoir d’une vie nouvelle outre-mer, gagée toutefois par les incertitudes politiques -, pour n’en garder que les aspects les plus négatifs : modicité du niveau de vie, manque de liberté d’expression, épée de Damoclès du service militaire…

C’est bien connu, les révolutions dévorent leurs auteurs. À son tour, le « général au monocle » - celui qui avait été un observateur militaire d’un Portugal  neutre sur le front de l’Est -, allait être remercié, et partir, lui aussi, en exil au Brésil. Les jeunes officiers portugais, issus majoritairement des classes populaires qui avaient eu la chance d’accéder à l’université, allaient traitreusement offrir l’Afrique portugaise aux marxistes angolais, mozambicains et guinéens, sans aucune contrepartie.

Un espoir de renouveau ?

Depuis, en métropole, les gouvernements se sont succédé, d’élection en élection, à la recherche d’une majorité stable, socialistes et centristes se repassant, alternativement, la « patate chaude », les premiers trainant dans leur sillage un lourd parfum de corruption. Ce qui a sans doute permis à CHEGA (« Ca suffit »), une nouvelle formation de droite nationaliste emmenée par son chef, le charismatique André Ventura - ancien présentateur-vedette à la télévision -, de ravir dernièrement 48 sièges de députés sur les 230 du parlement de Lisbonne. CHEGA  est devenu, avec 18,1 %, la troisième force politique du pays. Clin d’œil de l’histoire ou promesse de retour aux sources ? Seul l’avenir le dira.

Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France

Pour en savoir plus, lire « Salazar le regretté », du même auteur, un ouvrage publié aux éditions « les Bouquins de Synthèse nationale », cliquez ici

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Macron à la Sorbonne : ce que je ferais… si j’étais président !

26 Avril 2024, 11:42am

Publié par Thomas Joly

Ce jeudi 25 avril, Emmanuel Macron discourait à la Sorbonne, histoire de développer sa vision de l’Europe et, accessoirement, de donner un petit coup de pouce à Valérie Hayer, tête de liste de Renaissance, un peu en panne dans les enquêtes d’opinion. La vérité oblige à dire que notre président excelle en ce genre d’exercice, son éloquence n’étant plus à démontrer.

Au cœur de sa causerie, ce triptyque : « Une Europe unie, souveraine et démocratique » ; ce qui vaut toujours mieux que le contraire. D’ailleurs, « tout va bien, même si nous n’avons pas été assez loin. » S’il le dit, ça doit sûrement être vrai.

L’union ? Elle est en cours, même si nos frontières devront « s’étendre à l’Ukraine et aux Balkans occidentaux. » Déjà qu’avec une Europe à vingt-sept, plus personne ne s’y retrouve, c’est la Foire du Trône qui nous attend. La souveraineté ? Elle est en bon chemin : « L’époque où nous achetions notre énergie à la Russie, faisions produire en Chine et déléguions notre sécurité aux États-Unis est révolue. » On aimerait le croire. Mais ce serait oublier que c’est précisément l’ensemble des prédécesseurs d’Emmanuel Macron, à l’Élysée comme à Bruxelles qui, depuis des décennies, nous ont poussés à une telle dépendance. Pareillement, la souveraineté économique est d’autant plus d’actualité que, « face au protectionnisme des Américains et des Chinois, l’Europe a fait preuve de naïveté. » Sans blague ? Pourtant, n’étaient-ce pas des Européens de haut vol, les Alain Minc, les deux Jacques, Delors et Attali (liste non-exhaustive) qui évoquaient la « mondialisation heureuse », allant jusqu’à assurer, lors du traité de Maastricht, en 1992, que l’Europe de demain serait source et mille et une félicités ?

Essayer de réparer ce que lui et les siens ont saccagé ?

D’où l’urgence qu’il y a à reconquérir cette « souveraineté ». Comment ? Rien de plus simple : « En devenant une puissance d’équilibre ». Soit redevenir ce qu’était la France avant que l’Europe ne s’en mêle. C’est pertinent de revendiquer cet héritage gaullien, mais ce serait plus crédible encore si ces propos n’étaient pas tenus par celui qui incarne cette longue lignée de politiciens à courte vue ayant bazardé l’héritage en question.

Ce qui vaut encore pour la politique migratoire, Emmanuel Macron semblant manifestement retrouver quelques charmes à des frontières qu’il a largement contribué à ouvrir aux quatre vents. Mais nul doute que sa politique en la matière sera « ferme et humaine à la fois », pour reprendre l’expression consacrée. Pareillement, celui qui évoque le soft-power des Américains et des Asiatiques qui, entre Netflix, mangas japonais et pop coréenne, porte des « récits différents » du nôtre, est le même pour qui notre pays millénaire avait, affirmait-il au début de son premier mandat, vocation à devenir une « start-up nation », tout en se déhanchant sur le rap de Kiddy Smile en pleine cour de l’Élysée. Cohérence quand tu nous tiens.

Il paraît que « l’humanisme » nous sauvera…

Bref, Emmanuel Macron n’en finit plus de jouer sur les peurs – le reproche précisément fait à ses adversaires du Rassemblement national ou de Reconquête ! –, prétendant que les « démocraties illibérales » nous menacent, au même titre que ces réseaux sociaux, vecteurs de « complotisme », symboles des « influences étrangères ». C’est dire, précise-t-il, que « la bataille est loin d’être gagnée. »

Heureusement, il y a Emmanuel Macron, torse bombé et sabre au clair, qui nous explique quasiment ce qu’il mettrait en œuvre, s’il était un jour président, comme s’il ne l’était pas déjà depuis sept ans. Une chance pour nous, nous possédons notre arme fatale : l’humanisme. « Nous ne sommes pas comme les autres. (…) Nous avons une certaine idée de l’homme qui place l’individu, libre, rationnel et éclairé au-dessus de tout. » Une « liberté » qui fait que le droit européen prime désormais le droit français. Une « rationalité » grâce à laquelle les « Mozart de la finance » ont endetté le pays pour mille ans, et plus si affinités. Quant à « l’éclairage », il semble tout relatif, surtout concernant un président dont on se demande parfois s’il a bien la lumière à tous les étages.

Avec ça, nous voilà équipés pour le gros temps qui s’annonce.

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.fr

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« Un événement sans précédent » ? L’insondable mauvaise foi de Jean-Luc Mélenchon

25 Avril 2024, 14:04pm

Publié par Thomas Joly

« Un événement sans précédent dans l’histoire de notre démocratie. » Rien de moins. C’est ainsi que, jamais avare de grandiloquence, Jean-Luc Mélenchon a qualifié la convocation de la cheffe de file LFI à l’Assemblée par la police pour apologie du terrorisme. À deux doigts de comparer Mathilde Panot à Soljenitsyne, si ce nom n’écorchait pas sa bouche d’ancien communiste.

De qui se moque-t-il ? Où était-il, ce parangon de la liberté d’expression, quand Éric Zemmour était traîné devant les tribunaux ? Qu'un journaliste soit harcelé par la Justice pour ses opinions, une pratique caractéristique des régimes autoritaires ou en passe de le devenir, aurait dû le faire sortir de ses gonds !  Et à quel moment cet amoureux transi de la liberté d'expression a-t-il tenté de dissuader sa protégée Danièle Obono d’accabler de sa vindicte et de ses poursuites le magazine Valeurs actuelles ?

Surtout, a-t-il défendu, ne serait-ce que du bout des lèvres, Marine Le Pen et Gilbert Collard quand ils ont été accusés, eux aussi, bien avant Mathilde Panot, de faire l’apologie du terrorisme - Daech, en l’occurrence -, renvoyés en correctionnelle parce qu’ils avaient posté sur les réseaux sociaux des photos des exactions perpétrées par l’État islamique ? Dans le cadre de cette enquête, Marine le Pen avait même été convoquée - sans rire - pour une expertise psychiatrique (à laquelle elle ne s’était d'ailleurs pas rendue). Comme si montrer les horreurs de la guerre était y souscrire. À ce train-là, le mémorial de Caen devrait être fermé de toute urgence pour accointance avec le nazisme. Il y avait pourtant une différence de taille : si Mathilde Panot et ses amis ont eu des mots plus qu’ambigus à l’endroit du Hamas, il n’a jamais traversé l’esprit de personne que Marine Le Pen puisse, de près ou de loin, soutenir Daech. La mauvaise foi le disputait au ridicule et l’affaire s’est soldée par une relaxe. Il n’empêche. Le harcèlement judiciaire d’une élue et cheffe de file politique a bien eu lieu.

Celui qui se définit comme robespierriste ne connaît pas assez la vie, pleine de leçons, de son héros préféré : quand Danton est parti à la guillotine, il a crié, alors que la charrette passait devant Robespierre : « Tu seras le prochain ! » Il n'a pas lu, non plus, la célèbre œuvre de Mary Shelley : Frankenstein. Mélenchon découvre à ses dépens la censure qui vous empêche de tenir conférence dans une salle, les comités d’accueil hostiles et vociférants à l’entrée de vos interventions et la judiciarisation de vos opinions… tous procédés qui participent de l’agit-prop qu’avec ses amis il a inventée et longuement pratiquée.

Il est de bon temps, à droite, sur les réseaux sociaux, de se découvrir soudain une âme de Voltaire - « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais, etc. » Il est vrai que cette convocation de Mathilde Panot n’est ni opportune ni utile. On peut saluer la magnanimité et la grandeur d’âme de l’opposition. Mais on voudra bien nous pardonner : même si nous ne nous réjouissons pas de la convocation de Mathilde Panot, nous n'arrivons pas à en pleurer.

Gabrielle Cluzel

Source : http://bvoltaire.fr

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« Où est la maman ? » : par un simple tweet, Marion Maréchal relance le débat sur la GPA

24 Avril 2024, 18:32pm

Publié par Thomas Joly

Quatre mots qui déclenchent l’ire des progressistes. Ce 23 avril, un site people annonce que le célèbre styliste français Simon Porte Jacquemus, et son mari Marco Maestri, ont accueilli des jumeaux, vraisemblablement nés par gestation pour autrui (GPA). Réagissant à la photo des nouveaux nés, publiée sur les réseaux sociaux par les deux hommes, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, s’est seulement permise de poser une question : « Où est la maman ? ». Une interrogation pour dénoncer en creux la GPA, pratique illégale en France, qui a suscité l’indignation de la majorité présidentielle et d’une partie de l’extrême gauche.

«Où est votre cerveau ? »

« Jamais la dernière pour un propos dégueulasse sur une famille et des enfants ». Rapidement après la sortie de Marion Maréchal, Clément Beaune, ancien ministre des Transports, monte au créneau. Le député Renaissance de Paris n’a jamais caché son envie de voir un jour la GPA autorisée en France. À L’Obs en août 2023, il confiait ainsi : « Est-ce qu’à l’avenir il faudrait aller plus loin et légaliser la GPA ? Je le pense, oui. […] Avoir notre propre cadre et nos propres règles serait plus juste et plus protecteur ». Olivier Dussopt, ancien ministre du Travail, qui s’est déjà prononcé par le passé en faveur de la légalisation de la GPA « encadrée, pas forcément gratuite », a lui-aussi réagi : « Deux papas. Qui s’aiment et qui aiment ces enfants. C’est bien aussi. Une famille. C’est l’essentiel ». Même son de cloche au sein même du gouvernement. Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, s’est fendue d’un tweet pour s’indigner de la réaction de Marion Maréchal. « Cette homophobie décomplexée est hallucinante !, écrit-elle. Aujourd’hui, nous fêtons les 11 ans du mariage pour tous, une grande victoire pour l’égalité. Continuons à nous mobiliser contre toutes les formes de discriminations et pour garantir les droits de tous les citoyens ». Aux macronistes qui l’accusent « d’homophobie », Marion Maréchal les renvoie aux déclarations passées du président de la République qui, en avril 2017, assurait que « la GPA restera interdite en France. C’est une question d’éthique et de dignité ». Trois ans plus tard, Emmanuel Macron réaffirmait sa position : « Les lignes rouges sont réaffirmées. Ainsi, il n'est pas question d'autoriser la gestation pour autrui en France. »

Une partie de l’extrême gauche a également profité de l’occasion pour décrédibiliser la tête de liste Reconquête. Rima Hassan, candidate de la France insoumise aux élections européennes, attaque : « Où est votre cerveau ? Question que l’on se pose depuis des générations pour les Le Pen ». Mêmes éléments de langage chez les écologistes. Mélanie Vogel, sénatrice écologiste, reprend la même formule. Karima Delli, élue à Strasbourg, commente : « On peut célébrer la vie, la diversité des familles et la naissance de deux merveilleux enfants ou bien tomber dans l’outrage et le cyber harcèlement. Marion Maréchal a choisi de s’attaquer à des enfants. Soutien à la famille Jacquemus ! ». Et Iann Brossat, sénateur communiste de Paris, d’ajouter : « Je préfèrerai toujours avoir deux papas qu’une mère comme Marion Maréchal. » Le sujet de la GPA reste malgré tout très clivant à gauche. Plusieurs personnalités de la NUPES, dont François Ruffin, ont ainsi marqué leurs réticences à la légalisation de la gestation pour autrui pour des raisons économiques et éthiques.

Une pratique illégale en France

Au cœur de ce débat, rapidement devenu une tendance sur les réseaux sociaux, Jean-Phillippe Tanguy apporte une voix dissonante. Invité de BFM TV ce 24 avril, le député du Rassemblement national a été clair : « Ce n’est pas de l’homophobie. La GPA est interdite en France. Donc voir Madame Thévenot, porte-parole du gouvernement, se féliciter qu’on enfreigne une loi qui existe est totalement surréaliste. » En effet, comme le rappelle le député, la GPA, sujet sociétal récurrent depuis l’adoption du mariage pour les couples de même sexe, reste interdite en France. Hier encore, François-Xavier Bellamy réussisait à faire inscrire la GPA à la liste des eurocrimes.

La pratique est néanmoins autorisé dans certains pays étrangers dont l’Ukraine, la Russie, le Canada ou encore les États-Unis, destinations où se rendent les Français qui souhaitent contourner le droit français. Dans ces pays, une GPA coûte entre 60.000 et 240.000 euros, selon les « formules » choisies. Une clinique en Ukraine avait fait polémique en proposant un tarif « Black Friday » (en soldes, NDLR) pour des naissances par GPA. Une agence de gestation pour autrui, qui met en relation des couples avec des cliniques et des mères porteuses, offre par ailleurs sur son site une « garantie de rédémarrage en cas de décès du bébé ». « GestLife est la seule entreprise au monde qui vous couvre pour [le décès de l’enfant], en vous garantissant le redémarrage du même programme que vous aviez contracté, jusqu'à deux ans après la naissance, en cas de décès du bébé pour n'importe quelle raison ou cause (y compris les accidents domestiques ou de la circulation) » se félicite l’agence. « Il faut être clairs : la GPA, c’est faire entrer la naissance dans un système économique et médical dans lequel la raison du plus fort, qui plus est du plus riche, est toujours la meilleure. C’est entrer dans une logique libérale » résume Céline Revel-Dumal dans son livre La GPA, le grand bluff (ed. Cerf). Voulons-nous vraiment cela pour les femmes et les enfants ?

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

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Violence des mineurs : loin de punir, Gabriel Attal offre un quart d’heure de gloire

23 Avril 2024, 06:46am

Publié par Thomas Joly

Pour lutter contre les violences des mineurs, on allait voir ce qu’on allait voir. Roulements de tambour, coups de menton et ton martial… Ce lundi, Gabriel Attal devait frapper un grand coup. De fait, on est ébahi, mais pas comme on le pensait.

Gabriel Attal s’est rendu avec une délégation à Nice pour inaugurer un « internat éducatif pour adolescents », un « internat de rupture » destiné aux élèves en « décrochage » et « primo-délinquants ». Comme l’avait préalablement expliqué Christian Estrosi, « vingt primo-délinquants encore en situation de scolarisation » étaient placés, ce lundi, pour le temps des vacances dans cet internat - au sein du magnifique lycée du Parc-Impérial, dans le centre de Nice - en présence des parents. Un placement volontaire, parents et élèves devant obligatoirement donner leur accord.

Rappelons le contexte de ce déplacement : ces derniers jours ont vu se succéder des drames atroces, perpétrés par des mineurs, avec le point d’orgue du meurtre barbare de Philippe, à Grande-Synthe, véritablement massacré par trois mineurs de 14 à 15 ans. Ce n’est pas de vol de Malabar™ ni de mauvaise note en dictée qu'il s’agit.

Des caïds mués en stars

Sauf que la première journée dans les lieux, loin d’être une punition pour Lenny, Haytam, Rayan et les autres, sonne comme une récompense. Que dis-je, un sacre. Dans leur quartier, leur famille, leur voisinage. Le retour à la fin des vacances sera un triomphe romain, ces petits caïds sont devenus des stars.

Car Gabriel Attal, flanqué d’Éric Dupond-Moretti, de Sabrina Agresti-Roubache et de Christian Estrosi, a décidé de s’asseoir avec eux, gentiment, en rond, et de leur demander d’un ton badin leurs impressions. De « témoigner », c’est le mot qu’il utilise, comme dans une réunion d’évangéliques.

Plusieurs sont avachis, les autres, à la question de savoir « s’ils sont heureux d’être là », répondent avec insolence par la négative, affirment que cet internat « n’est pas bien » (sic), que c’est leur mère qui les a forcés à y aller. Les ministres rient bêtement comme si c’était follement spirituel. Gabriel Attal ne moufte pas, les tutoie comme pour les conforter dans ce statut d’enfant que dément leur comportement, on croirait un CPE affilié à SUD Éducation. Gabriel Attal se réjouit pour l’un qu’il ait déjà un copain sur place et déplore que l’autre n’écoute pas « sa maman » quand elle lui dit de « ne pas utiliser le téléphone ».

La dissuasion commence bien

Le gouvernement peut-il expliquer aux Français ? Si ces adolescents entrent dans cet internat en raison d’un comportement répréhensible, pourquoi leur offrir ce quart d’heure de gloire, faire mine de copiner avec eux, de boire leurs propos maussades et ronchons comme s’ils étaient l’oracle de Delphes, pourquoi rire de leurs réponses irrespectueuses, méprisantes pour les adultes en général et le contribuable en particulier, qui a offert à son corps défendant ce séjour coûteux (60.000 € pour douze jours) pour tenter de les sauver ?

C’est, en somme, grâce à leurs méfaits que ces jeunes violents, ces « primo-délinquants », comme les a qualifiés Christian Estrosi, ont pu converser avec des ministres et passer à la télé. Les autres, ceux qui ont respecté la règle, n'auront pas le droit à cet honneur.

En attendant, même si ces chers petits renâclent et boudent, le séjour ne devrait pas être trop traumatisant puisqu’y seront proposés, entre autres, « atelier estime de soi », « sortie en bord de mer » ou encore « découverte d’une exposition sur Tintin ».

La dissuasion et le « sursaut d'autorité » commencent bien.

Gabrielle Cluzel

Source : http://bvoltaire.fr

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Dora Moutot et Marguerite Stern en guerre contre la Transmania !

22 Avril 2024, 06:41am

Publié par Thomas Joly

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50 jours avant les élections européennes : rien ne va plus pour la Macronie !

22 Avril 2024, 06:36am

Publié par Thomas Joly

Plus que - ou encore - cinquante jours. Cinquante jours avant les élections européennes. Cinquante jours, c’est aussi ce qui sépare Pâques de la Pentecôte, ce jour où, pour les chrétiens, le Saint-Esprit vint rendre visite aux disciples de Jésus-Christ. Pentecôte, du grec ancien pentêkostê hemera, le cinquantième jour. Plus que cinquante jours, donc, pour que le petit cénacle de la Macronie, barricadé dans ses certitudes, retrouve un peu de souffle – le souffle du Saint-Esprit ! – et évite la descente au tombeau ouvert. Cinquante, c’est aussi la moitié de cent. Merci, on savait ça, mais c’est histoire de rappeler que la Macronie aime les chiffres ronds (nous n’aurons pas l’inélégance de rappeler ceux de la dette…). À l’occasion de ces cent jours, ce week-end, Frédéric Sirgant évoquait pour nous l’avalanche de messages en provenance des ministres d’Attal pour nous rappeler tout ce qui aurait été fait – ou plutôt projeté – durant ces cent premiers jours du petit prodige donné à la France. Un prodige qui aurait multiplié les bonnes nouvelles comme autant de petits pains et poissons.

Défaite annoncée : un seul responsable, Emmanuel Macron

Cinquante jours, donc, et rien pour l’instant ne semble enrayer la machine infernale à défaite électorale. Et cette défaite annoncée ne sera pas celle de la pauvre Valérie Hayer qui, visiblement, fait ce qu’elle peut mais peut peu. Cette défaite sera, évidemment, celle d’Emmanuel Macron. Et de personne d’autre. Emmanuel Macron qui n’a pas été fichu de convaincre l’un de ses « grands féaux » d’aller au casse-pipe pour conduire l’ost européiste à la grande bataille, la seule qui vaille pourtant pour eux. « Grands féaux », on y va fort, mais bon : Bruno Le Maire planqué dans son donjon de Bercy à compter les piles de sous que la France n’a pas, Édouard Philippe retiré dans son fief du Havre à regarder les bateaux qui passent à l'horizon, François Bayrou – le grand Européen devant l’Éternel ! – barricadé dans son château de Pau et Stéphane Séjourné exfiltré du Parlement européen pour le Quai d’Orsay. Et, donc, Valérie Hayer. Elle risque de faire pire que Nathalie Loiseau en 2019, ce qui n’est pas peu dire, mais ne sera en rien responsable du désastre, s’il advenait. Emmanuel Macron qui n’a pas été fichu en sept ans (un chiffre pas rond mais tellement symbolique !) de tenir son engagement du premier soir : celui de faire reculer le Front national (ancien style), devenu depuis Rassemblement national. Au contraire, le Rassemblement national n’a jamais été aussi fort, dépassant la barre symbolique des 30 % d’intentions de vote – du jamais-vu – et faisant une échappée époustouflante dans cette course à l’élection européenne. En 2019, la Macronie avait sauvé les meubles avec son très poussif (à l’image de sa tête de liste) 22,42 %, contre un 23,34 % pour Bardella, et n’avait pas hésité à présenter cet échec comme une presque victoire parce qu’un écart plus important avait été annoncé. Un sondage YouGov publié par Le HuffPost, samedi 20 avril, donne la liste Hayer à 17,30 % alors que celle de Bardella serait à 30,4 %. Plus de 13 points d’écart : comme on dit, ça va être compliqué. À moins qu’entre-temps l’on ne découvre que Bardella est l’arrière-petit-fils de Mussolini et qu’enfant, il disséquait des chatons vivants dans la cave de son immeuble. Et encore, pas certain que cela suffise…

Macron va donner de sa personne...

Alors, cette semaine, Emmanuel Macron devrait donner de sa personne : il a même promis d’apporter ses forces. « Là où je suis, j'essaierai de vous aider et d'apporter mes forces à quelques moments clés de la campagne », a-t-il même déclaré alors qu’il rendait visite au siège du parti Renaissance, vendredi dernier. Clic, clac, une photo avec Hayer, deux sourires de circonstance et puis voilà. Et comme là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, cette visite très partisane du soi-disant Président de tous les Français a même fait l’objet d’une publication sur le compte X de l’Élysée (elle a été retirée, depuis). Donner de sa personne à travers ce qui s’annonce d’ores et déjà comme un grand discours, jeudi 25 avril. Un discours qu’il prononcera à La Sorbonne. Un bis repetita de celui qu’il délivra à l’aube de son premier mandat en 2017. De quoi retourner la situation ? À voir. On ne sait jamais : la magie d'un discours plein de souffle (celui de l'Esprit !) et tout ça... « Je donnerai un peu le cap de ce que le pays a fait et ce vers quoi nous allons et surtout pour les années à venir », a-t-il annoncé. Passons sur le fait de vouloir (« un peu » seulement ?) donner le cap de ce que le pays a fait et notons que cela fait sept ans, maintenant, qu'un cabotin fait du cabotage et fait perdre la boussole à ce pays.

Georges Michel

Source : http://bvoltaire.fr

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