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Le blog politique de Thomas JOLY

Les frappes américaines en Iran : un geste symbolique, une stratégie israélienne du chaos

22 Juin 2025, 19:47pm

Publié par Thomas Joly

Les frappes américaines en Iran : un geste symbolique, une stratégie israélienne du chaos

Les frappes aériennes menées par les États-Unis sur plusieurs installations nucléaires iraniennes ont été perçues, dans un premier temps, comme un acte de guerre majeur. Mais les premières observations, validées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les autorités saoudiennes, n’indiquent aucune hausse de radioactivité. Il semble donc que les sites n’aient été que partiellement endommagés, sans altérer les capacités nucléaires fondamentales de l’Iran.

Ce constat suggère que ces frappes relèvent davantage d’un coup d’éclat symbolique que d’une opération militaire stratégique. Elles apparaissent comme une manœuvre calibrée de l’administration Trump, plus soucieuse de démontrer une posture de fermeté que de réellement transformer le rapport de force sur le terrain.

Un autre détail renforce l’idée de mise en scène assumée : selon plusieurs sources ouvertes, les bombardiers B-2 Spirit ayant mené l’opération ont décollé de leur base continentale aux États-Unis avec leur transpondeur allumé, permettant à tout observateur doté d’outils de suivi aérien comme ADS-B Exchange – un site spécialisé dans le repérage des avions militaires – de suivre leur trajectoire en temps réel. Dans le cadre d’une véritable opération clandestine, ces appareils furtifs auraient volé en silence radio et en mode invisible. Ce choix de visibilité volontaire confirme la dimension démonstrative de cette frappe, destinée à être vue autant qu’à être exécutée.

Donald Trump, revenu au pouvoir dans un climat intérieur extrêmement tendu, semble encerclé par les pressions du complexe militaro-industriel, des lobbies sécuritaires et des cercles néoconservateurs. Sa politique étrangère s’apparente désormais à une série de compromis tactiques, dictés non par une vision d’ensemble mais par la nécessité de conserver un équilibre instable entre ses soutiens et ses contraintes. Ces frappes s’inscrivent dans cette logique : envoyer un signal fort sans assumer les conséquences d’un conflit total.

Mais l’élément central de l’équation régionale reste Israël, et plus précisément le gouvernement de Benyamin Netanyahou. Alors que les frappes américaines pouvaient servir de levier pour une désescalade, Netanyahou aurait choisit de poursuivre l’escalade militaire. Cette obstination interroge : s’agit-il encore de contenir un programme nucléaire ou d’autre chose ?

De plus en plus d’indices laissent penser que la stratégie israélienne vise non plus seulement à affaiblir l’Iran mais à désorganiser l’ensemble de la région. Le maintien volontaire d’un état de guerre permanent servirait des intérêts plus larges : briser tout projet d’équilibre multipolaire, empêcher l’émergence de puissances régionales concurrentes et ancrer Israël comme seule puissance stabilisatrice légitime aux yeux de l’Occident.

Pourtant, cette stratégie du chaos présente des risques existentiels pour Israël lui-même. En raison de son territoire réduit, le pays est hautement vulnérable à une riposte iranienne, notamment via des missiles hypersoniques et, à plus long terme, avec le soutien technologique accru de la Chine et de la Russie. L’Iran, bien que touché, n’est ni désarmé ni isolé – et il pourrait, à terme, non seulement résister mais sortir renforcé de l’épreuve.

Par ailleurs, cette guerre ne peut plus être lue uniquement sous l’angle militaire. Certains éléments de la classe dirigeante israélienne semblent agir selon une logique idéologique radicale, fondée sur des interprétations religieuses de la fin des temps. Pour ces courants extrémistes, le chaos régional – voire mondial – est vu comme une étape nécessaire à l’accomplissement de desseins eschatologiques, nourris de lectures messianiques. Si cette dynamique n’est pas contenue, elle pourrait déboucher sur un affrontement généralisé à l’échelle globale.

Les frappes américaines contre l’Iran ne marquent pas un tournant militaire, mais révèlent l’impuissance stratégique de Washington et l’orientation radicale d’une partie de la classe politique israélienne. Si les États-Unis envoient des signaux ambigus, Israël franchit, lui, les lignes rouges sans retenue.

La communauté internationale ne peut plus se permettre de rester passive. Il ne s’agit plus seulement d’éviter une guerre mais de freiner une logique de destruction systématique qui, si elle n’est pas contenue, risque de plonger le Moyen-Orient – et au-delà – dans une spirale irréversible de violence.

Maxime Morlon - Secrétaire général adjoint du Parti de la France

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Trump, Netanyahou, Mollahs : la guerre des puissants, la souffrance des peuples

22 Juin 2025, 09:30am

Publié par Thomas Joly

Trump, Netanyahou, Mollahs : la guerre des puissants, la souffrance des peuples

La nuit dernière, les États-Unis ont lancé des frappes contre des installations nucléaires iraniennes, en réponse à l’escalade militaire provoquée par l’État d’Israël. Le Parti de la France déplore cette intervention qui risque d’embraser davantage un conflit déjà inquiétant et lourd de conséquences pour la stabilité régionale comme pour la paix mondiale.

Loin d’être une action défensive, cette offensive américaine s’inscrit dans une logique d’ingérence et de domination qui ne sert ni les intérêts du peuple américain, ni ceux des peuples du Proche-Orient et encore moins ceux des Européens. Nous savons que Donald Trump est coutumier des coups de poker diplomatiques. Espérons donc qu’il ne s’agit là que d’un bras de fer tactique destiné à forcer un accord, et non d’un engagement durable et sanglant dans une nouvelle guerre sans fin.

Le Parti de la France n’a aucune sympathie pour le régime obscurantiste et théocratique des Mollahs qui opprime depuis des décennies le peuple iranien. Mais on ne libère pas un peuple à coups de missiles. Les leçons de l’Irak, de la Libye et de la Syrie devraient suffire à mettre en garde contre cette folie belliciste.

Quant à Benyamin Netanyahou, il incarne à lui seul une politique irresponsable, belliciste et dangereuse, non seulement pour les Palestiniens qu’il massacre, mais aussi pour les Israéliens qu’il expose à un engrenage tragique. En attisant les tensions et en précipitant l’Amérique dans le conflit, il prend la région en otage.

Que Donald Trump ne cède pas aux sirènes des faucons néo-conservateurs et des lobbies qui n’ont de cesse de pousser le monde vers l’abîme ! Que l’Amérique retrouve la voie de la raison, du dialogue et de la paix !

Enfin, les Français paient déjà le prix de cette folie : les stations-service voient le prix du carburant s’envoler, pour le plus grand bonheur des spéculateurs du pétrole. Pendant que les élites font la guerre, c’est toujours le peuple qui trinque.

Le Parti de la France appelle à la désescalade et à la souveraineté des Nations, loin des aventures impériales et des manipulations géopolitiques qui ne profitent qu’à une infime minorité.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Mélenchon, le falsificateur historique au service du clientélisme communautaire

20 Juin 2025, 16:28pm

Publié par Thomas Joly

Mélenchon, le falsificateur historique au service du clientélisme communautaire

Il faut décidément un mépris certain pour la vérité pour oser, comme le fait Jean-Luc Mélenchon, affirmer, avec le ton doctoral du prêcheur illuminé, que le monde arabo-musulman aurait été « historiquement supérieur » à la France médiévale. Dans une pirouette historique grotesque, il nous explique que pendant que Dagobert mettait sa culotte à l’envers, les savants arabes inventaient les mathématiques. Une telle caricature n’est pas seulement ridicule : elle est fausse, tendancieuse et idéologiquement orientée.

Car que veut-il dire, en creux, M. Mélenchon ? Que la civilisation française, enracinée dans l’héritage gréco-latin, le christianisme et les royaumes francs, serait née inférieure, presque honteuse, face à un Orient magnifié, idéalisé, sanctuarisé. Nous voilà en plein délire ethnomasochiste où l’auto-culpabilisation devient doctrine et l’Histoire, un instrument de propagande.

Historiquement, c’est une imposture. Oui, des savants musulmans ont transmis et commenté les savoirs grecs, perses et indiens. Oui, Al-Khwārizmī a structuré l’algèbre au IXe siècle. Mais les mathématiques n’ont nullement été « inventées » par le monde arabe : Pythagore, Euclide, Archimède et Diophante les avaient déjà formulées, des siècles auparavant. Loin d’être créatrice ex nihilo, la science islamique médiévale fut avant tout traductrice, compilatrice, parfois innovante mais toujours dans un cadre hérité voire dérobé.

Quant à l’Europe médiévale que Mélenchon méprise avec tant de facilité, elle n’était nullement en ruines. Dès le VIIIe siècle, les Carolingiens fondent les bases d’un renouveau intellectuel (la Renovatio imperii), posant les fondations de l’université, de l’architecture romane puis gothique, des grandes réformes liturgiques et d’un droit savant. Ce n’est pas Saladin, personnage glorifié à tort et à travers, qui a enseigné aux Français à bâtir des cathédrales : celles-ci, comme Chartres ou Sens, précèdent son époque.

Alors, pourquoi ce mensonge historique ? Parce que Mélenchon ne fait pas de l’Histoire : il fait de la politique, de la basse politique. Il flatte un électorat arabo-musulman qu’il croit captif, en l’alimentant d’un récit victimaire inversé où l’Occident est toujours coupable, l’Orient toujours noble. C’est un clientélisme historique, une mise au service de la mémoire à des fins électorales. Mélenchon ne s’adresse pas à l’intelligence des Français : il parle à des communautés, à des ressentiments, à des blessures instrumentalisées.

Cette stratégie est très dangereuse. Car à force de raconter l’Histoire comme une guerre de civilisations inversée, où l’on remplace la grandeur de la France par la repentance, où l’on nie Clovis, Charlemagne ou Saint Louis pour glorifier Averroès ou Ibn Battûta, on trahit la mémoire nationale. On excite les immigrés contre les Français. On sème la discorde sous prétexte d’universalité.

Mélenchon n’est pas seulement un ignorant en Histoire : il en est un falsificateur. Il n’est même pas un républicain mais un communautariste. Il ne parle pas pour la France mais pour ceux qui veulent la coloniser. Voilà pourquoi ses propos ne sont pas seulement erronés : ils sont indignes. Indignes d’un homme politique, indignes d’un tribun, indignes d’un Français.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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« Travail, Famille, Patrie » : procurez-vous le polo !

19 Juin 2025, 06:51am

Publié par Thomas Joly

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Le soleil brille, les fous s’agitent

19 Juin 2025, 06:11am

Publié par Thomas Joly

Le soleil brille, les fous s’agitent

Il suffit de trois jours de soleil et d’un thermomètre qui grimpe timidement au-dessus des 30°C pour que la grande messe des fanatiques du climat reprenne. Les prêtres verts montent en chaire, les lèvres tremblantes, les yeux révulsés, annonçant l’Apocalypse climatique. À deux jours de l’été, il fait beau ! Quelle surprise ! Juin est chaud ? Sacrilège ! Le soleil tape ? Horreur !

Ces illuminés nous parlent de « réchauffement global » comme on brandit un totem. Chaque vague de chaleur devient un châtiment divin, chaque période sans pluie une punition pour nos péchés carbonés. Et comme toujours, ils réclament plus de lois, plus d’interdits, plus de contrôle. Les restrictions d’eau – leur nouvelle obsession - ne vont sans doute pas tarder. Peu importe que les nappes phréatiques soient pleines à ras bord. La réalité n’a aucune importance face à la ferveur idéologique.

Ces gens ne veulent pas protéger la nature, ils veulent dominer la société. Leur écologie n’est qu’un masque : derrière les feuilles vertes se cache le poing serré. Ils rêvent d’un monde sans voitures, sans avions, sans viande – et sans liberté. Ce sont des ayatollahs en trottinette, des khmers verts en croisade.

Il est temps de les renvoyer à leurs cabanes en bois et à leurs toilettes sèches ; et qu'ils nous laissent respirer – au soleil, enfin.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Pierre-Nicolas Nups se présente aux Municipales à Neuves-Maisons (54) !

18 Juin 2025, 19:47pm

Publié par Thomas Joly

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Le mythe de l'appel du 18 juin

18 Juin 2025, 06:14am

Publié par Thomas Joly

Le mythe de l'appel du 18 juin

Chaque année, la République célèbre l’appel du 18 juin 1940 comme l’acte fondateur de la Résistance française. Pourtant, il est temps de confronter ce récit officiel à la réalité historique : personne ou presque n’a entendu cet appel à l’époque.

Le 18 juin 1940, un officier peu connu du grand public, Charles de Gaulle, s’exprime depuis Londres sur les ondes de la BBC. Ce discours, diffusé en fin de soirée, n’est pas enregistré, ni relayé par la presse française du lendemain. Le public français, plongé dans la débâcle et soumis à la censure, n’a alors aucun moyen réel de l’entendre. Même à Londres, l’intervention passe largement inaperçue.

Ce n’est que rétrospectivement que cet appel deviendra un symbole, grâce à une construction mémorielle habile et une propagande gaullienne maîtrisée. De Gaulle, après la guerre, s’est employé à magnifier son geste pour imposer l’idée d’une France résistante.

Ce phénomène prendra le nom de « mythe résistancialiste » : une vision embellie et consensuelle, construite après-guerre pour redorer le blason national et pour permettre à de Gaulle de légitimer son autorité politique, tout en marginalisant les autres composantes de la Résistance, notamment les mouvements nationalistes de l'époque.

La vérité historique est plus nuancée : si les Allemands ont quitté la France, ce n’est pas grâce au grand Charles, mais bien parce que l’Armée rouge a enfoncé le Reich à l'est en approchant de plus en plus ses chars soviétiques de Berlin. Le D-Day et les forces alliées ont ouvert un front à l’Ouest, mais c'est bien la poussée soviétique à l’Est qui a été décisive. De Gaulle, loin d’être un acteur majeur de la Libération, n'a d’ailleurs pas été invité à la conférence de Yalta (février 1945), où Churchill, Roosevelt et Staline ont dessiné l’Europe d’après-guerre, preuve de son poids diplomatique limité à l’époque.

Ce communiqué ne vise pas à nier le courage de certains résistants français, ni à diaboliser de Gaulle, mais à questionner une version trop souvent hagiographique de l’Histoire, utilisée pour forger une mémoire nationale commode, au détriment de la complexité des faits.

Il est temps de regarder notre Histoire avec lucidité, et de distinguer les faits des récits. Le 18 juin a été un moment symbolique, mais ce symbole a été fabriqué après coup. La Résistance n’a pas commencé avec un micro à Londres mais dans les choix silencieux, dangereux, souvent isolés, de milliers de Français longtemps ignorés par les discours officiels.

Le Parti de la France se battra toujours pour la vérité historique, sans fard ni légende dorée. Notre Histoire est déjà riche et digne de fierté, par la bravoure réelle de ceux qui ont combattu et souffert, et par la complexité de notre destin national. Mais elle ne doit pas être artificiellement embellie pour servir des intérêts personnels ou politiques. La vérité, rien que la vérité : c’est notre devoir envers le passé et envers les générations à venir.

Alexandre Hinger - Directeur de la communication du Parti de la France

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Alexandre Hinger est l'invité de « Fréquence Jeune Nation »

16 Juin 2025, 06:10am

Publié par Thomas Joly

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Israël-Iran : la logique de l’abîme

13 Juin 2025, 06:45am

Publié par Thomas Joly

Israël-Iran : la logique de l’abîme

L’attaque spectaculaire menée cette nuit par Israël contre l’Iran — avec la mort confirmée du chef des gardiens de la Révolution islamique et du chef d’état-major iranien, ainsi que la destruction de plusieurs sites stratégiques — marque un tournant historique d’une gravité extrême pour le Moyen-Orient. En frappant le cœur même du pouvoir iranien, Israël prétend agir de manière préventive, pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Mais une telle logique de frappe préventive, toujours discutable sur le plan du droit international, devient terriblement dangereuse lorsqu’elle est menée par un État comme Israël, dont l’arsenal nucléaire existe déjà mais n’a jamais été officiellement reconnu. Peut-on vraiment justifier l’un au nom de l’autre ?

L’Iran, certes, paie aujourd’hui le prix de son double jeu permanent : soutien armé et financier au Hamas, rhétorique belliqueuse envers l’État hébreu, rôle opaque dans les événements sanglants du 7 octobre. Mais cela ne saurait excuser un tel embrasement. Ce n’est pas seulement une escalade ; c’est une conflagration en germe. En agissant seul, sans concertation avec son principal allié, Israël prend le risque de fracturer encore davantage l’ordre international et de compromettre durablement la paix dans la région.

Donald Trump, que l’on dit prévenu à l’avance et opposé à cette opération, a vu son avertissement superbement ignoré. Il est temps qu’il rappelle à Tel-Aviv une vérité géopolitique simple : sans l’ombrelle militaire et diplomatique américaine, Israël serait aujourd’hui à la merci de ses ennemis.

Cette attaque n’annonce rien de bon. Ni pour la stabilité régionale, ni pour les relations transatlantiques, ni pour l’avenir de la dissuasion nucléaire. Le Moyen-Orient entre une fois encore dans la zone rouge.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Boomers, couteaux et réseaux : la farce tragique d’une élite déconnectée

12 Juin 2025, 06:34am

Publié par Thomas Joly

Boomers, couteaux et réseaux : la farce tragique d’une élite déconnectée

Le drame de Nogent, où une surveillante a été poignardée à mort par un collégien, aurait pu être l’occasion d’un sursaut national. Mais non. Que nous propose l’establishment ? François Bayrou, ce vieux centriste en costume de flanelle, veut interdire la vente de couteaux aux mineurs. Pourquoi pas les fourchettes tant qu’on y est ? Des portiques de sécurité à l’entrée des collèges ? Le rêve humide des technocrates : transformer les écoles en aéroports sans jamais se demander « qui » il faut empêcher d’y entrer.

Emmanuel Macron, de son côté, nous gratifie de sa trouvaille géniale : interdire les réseaux sociaux avant 15 ans. Comme si TikTok poignardait des surveillants dans les couloirs des collèges. Comme si le problème était le contenu et non ceux qui le consomment. Et certains médias dégainent leur vieux disque rayé : les jeux vidéo. Le coupable parfait depuis des décennies. Tout cela suinte le boomerisme, l’aveuglement confortable de ceux qui refusent de voir ce que le peuple vit.

La vérité est brutale : on récolte ce que l’on a semé. L’effondrement de l’autorité, l’idéologie de l’excuse, le refus obstiné de nommer les coupables. Il ne suffit plus de pleurnicher. Il faut un retour de l’ordre réel : maisons de correction pour les mineurs délinquants et les mêmes peines que les adultes pour les mineurs criminels. Assez de cette indulgence délirante qui transforme les gamins ensauvagés en victimes du Système.

Et surtout, il est temps d’en finir avec le mensonge du « vivre-ensemble ». Une remigration massive des populations inassimilables est désormais une condition de survie pour la France. L’insécurité chronique n’est pas un phénomène naturel. Elle a des causes. Et elle a des visages.

Quant à Quentin, le meurtrier de Mélanie, ce psychopathe devrait être définitivement écarté de notre société, même s'il n'a que 14 ans. Pas question de « réinsérer » un tel monstre, ni demain ni après-demain.

Thomas Joly - Président du Parti de la France

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Nogent : encore un crime insupportable, encore une réponse absurde de la République molle

11 Juin 2025, 10:08am

Publié par Thomas Joly

Nogent : encore un crime insupportable, encore une réponse absurde de la République molle

Mardi 10 juin, une surveillante de 31 ans a été sauvagement poignardée à mort par un collégien de 14 ans devant le collège Françoise-Dolto de Nogent (Haute-Marne). Le tueur, lui, est en garde à vue, silencieux, et protégé par une justice complice de l’impunité des mineurs.

Face à ce drame, le président de la République n’a rien trouvé de mieux que de proposer d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs. François Bayrou, Premier ministre par défaut, parle lui d’interdire les couteaux aux mineurs. D’autres — dans un délire sécuritaire vide de sens — veulent installer des portiques de sécurité dans les écoles. Voici le plus haut degré de la répression que peuvent envisager les individus qui nous gouvernent.

Ces réponses sont aussi absurdes que lâches.

Ce ne sont pas les objets qui tuent. Ce sont les individus.

Le véritable problème n’est ni un réseau social, ni un couteau.

Le véritable problème, c’est l’effondrement de l’autorité, de la morale et de la justice pénale, orchestré par des décennies de gauchisme éducatif et judiciaire. Et aucun portique de sécurité ne réglera le véritable problème.

Ce criminel ne risque aucune peine réellement dissuasive.
En vertu du droit actuel, un mineur de 14 ans ne peut encourir que la moitié de la peine prévue pour un adulte.
La peine maximale théorique pour un mineur de 14 ans, c’est 20 ans de réclusion criminelle (contre 30 en droit commun).

Dans les faits, les cours d’assises des mineurs prononcent rarement plus de 10 à 12 ans de détention.

Avec les remises de peine automatiques, ce meurtrier pourrait sortir à 24 ans.

Après avoir tué une mère de famille et privé un enfant de sa mère, le message que l’on va adresser à ce criminel, c’est qu’il passera dix ans dans un centre pour mineurs à jouer à la PlayStation ou à la Xbox. Puis, à 24 ans, il pourra ressortir et recommencer à faire des conneries, et la société lui ouvrira les bras. Au prochain crime, son avocat expliquera, devant la justice des majeurs, qu’il n’a pas eu de chance étant petit, qu’il a connu la prison et qu’il a de nouveau déconné. Et naturellement, on va vous demander encore un petit peu de pognon pour le réinsérer.

Voilà où nous en sommes.

Le délire rousseauiste doit cesser.

À chaque drame, l’Éducation nationale, les ministres et les syndicats pleurnichent :
« Il n’avait pas de profil à risque »,
« Il était ambassadeur contre le harcèlement »,
« Il faut comprendre ce qui a pu le pousser à ça ».

Non. Il ne faut pas comprendre. Il faut punir.

La France s’est perdue dans une idéologie éducative rousseauiste, qui croit que l’homme est naturellement bon et que la société le corrompt. C’est faux. Il existe des adolescents violents, haineux, délinquants, parfois tueurs. Et ce n’est pas en leur expliquant les valeurs de la République qu’on les civilisera.

Une société sans répression est une société sans loi. Et une loi sans sanction est une société dangereuse et injuste.

Ce que propose le Parti de la France :
1. Suppression de l’atténuation automatique des peines pour les mineurs.
• Un mineur assassin doit être jugé comme un majeur.
• La minorité ne peut pas être un bouclier contre la justice.
2. Rétablissement de la peine de mort pour les crimes les plus graves, y compris ceux commis par des mineurs, lorsque la préméditation et la barbarie sont établies.
3. Réforme radicale du système éducatif et judiciaire :
• Rétablissement de l’autorité, des punitions immédiates, des internats disciplinaires.
• Expulsion automatique de tout élève violent et placement en structure fermée.

Les Français veulent vivre en paix. Ce n’est ni en supprimant TikTok, ni en interdisant les couteaux qu’on y parviendra.
C’est en rétablissant l’ordre, la peur du châtiment et le respect de la vie humaine… qui va d’abord à celle du bon citoyen et dont le criminel se coupe par ses agissements !

Juste avant d’écrire ce communiqué, j’ai lu un article du Figaro titré « Iran : les autorités procèdent à l’amputation des mains de deux condamnés pour vol ».

C’est très bien. Il ne faut avoir aucune pitié pour les délinquants et criminels. Et ces deux voleurs-là, nous savons qu’ils ne recommenceront pas.

Pierre-Nicolas Nups - Secrétaire général du Parti de la France

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