Jean-Marie Le Pen à Grimaud (83) le 15 octobre pour un déjeuner politique
Un événement politique co-organisé par les Comités Jeanne et le Parti de la France dont le représentant départemental est Didier Monnin.
Président du Parti de la France
Un événement politique co-organisé par les Comités Jeanne et le Parti de la France dont le représentant départemental est Didier Monnin.
Un avion d’Air France sera-t-il la prochaine cible de terroristes islamistes ? À lire les tentatives de sabotage par des employés de Roissy révélées par un fonctionnaire du renseignement au Canard enchaîné et relatées par Le Point, c’est une hypothèse effrayante malheureusement… réaliste.
La radicalisation des musulmans chez Air France et de la société ? Elle date des années 2000 : radicalisation par dérive communautariste et noyautage des syndicats par des islamistes ; refus de toucher des caisses d’alcool et même d’en passer commande. Exigence de repas halal et de salle de prière, au point qu’en 2013, la CGT finit par relever de leurs mandats les responsables de ce clientélisme. Pour en arriver où, 16 ans plus tard ?
À des pannes récurrentes sur des « moteurs relais », des toboggans d’évacuation trafiqués heureusement non utilisés ; à Israël rayé de la carte ou le Maroc remplacé par « khalifat » sur le système de géolocalisation visible par les passagers à bord, à « Allah Akbar » tagué sur une quarantaine d’appareils, ou encore au refus d’un agent de sol de guider un avion au prétexte que le pilote était une femme ! De « nombreux incidents » auxquels doit faire face Air France depuis ces derniers mois…
Des milliers d’agents ou de sous-traitants désormais sous surveillance. 73 se sont déjà vu retirer leur badge de sécurité, une dizaine sont sous très haute surveillance. Rassurant !
Pas de principe de précaution radicale pour les salafistes connus pour leur radicalisme ? La compagnie s’en sépare mais ils vont bien quelque part, ces salafistes licenciés ! Où ? Et il est passé où, d’ailleurs, l’individu suspecté d’avoir traficoté ce qui permet aux pilotes de contrôler les réacteurs ? Au Yémen… en France ?
Elle peut aussi les « déplacer » à des « postes peu exposés », apprend-on.
Au nettoyage, par exemple, qui aurait cependant permis à un individu assigné à ce poste, pour un vol Paris-Amsterdam de bidouiller l’informatique afin de passer les annonces… en arabe. Un « bug », expliquera Air France. Très drôle.
Le fils de Donald Trump prônait récemment, à propos de l’accueil de réfugiés, l’application du plus élémentaire principe de précaution en prenant pour exemple un bol de bonbons parmi lesquels trois seraient empoisonnés : « En prendriez-vous toute une poignée ? » et déclenchait, évidemment, un tollé.
Et pourtant. Attendu que, jusqu’à preuve du contraire, tous les actes terroristes commis en France ces derniers mois l’ont été par des musulmans. Attendu que, depuis des années, un communautarisme de plus en plus agressif sévit dans les compagnies aériennes (mais pas que). Attendu que l’Arabie saoudite, par exemple, ne s’embarrasse pas des individus impliqués dans le terrorisme… embaucher sans plus de précaution autant de musulmans dans des secteurs aussi risqués que les transports est-il bien raisonnable ?
Pardon, mais s’il n’est pas inscrit sur leur front « je suis un terroriste », il n’est pas davantage inscrit qu’ils ne le sont pas !
« Rumeurs infondées », « fausses informations », personnel et passagers en « sécurité absolue », se défend Air France. Bien sûr. Allez, « bon vol » quand même !
Caroline Artus
Source : http://www.bvoltaire.fr
Dans un rapport de l'ECRI, organe du Conseil de l'Europe chargé de lutter contre le racisme, il est recommandé aux journalistes de ne pas donner la religion (musulmane) des terroristes.
Pourquoi ne pas aller encore plus loin et, dans un souci d'égalité, modifier la religion des terroristes qui deviendraient ainsi « catholiques » ?
Source : http://lesalonbeige.blogs.com
L’abolition progressive de la liberté d’expression par le gouvernement français, notamment au motif de la lutte contre les “discriminations”, s’accélère. Celui-ci veut en effet supprimer de facto la prescription pour les contenus diffusés sur le net, exposant de fait les internautes à des poursuites pour leurs écrits sans regard pour leur date de parution.
Parmi les trois principaux piliers, il y a d’abord la prescription. Un article ne peut être attaqué que dans les trois mois qui suivent sa parution, la règle s’applique aussi à Internet. Le Sénat entend aujourd’hui faire commencer la prescription sur Internet trois mois « à compter de la date à laquelle cesse la mise à disposition du public du message ». Or les articles ne sont (quasiment) jamais retirés des sites d’information. « Les infractions de presse deviendraient de fait imprescriptibles », résume Me Bigot. Le Conseil constitutionnel a pourtant déjà tranché en 2004 : il ne peut pas y avoir de différence de régime entre presse écrite et numérique.
En réalité, le gouvernement a déjà aboli dans les faits le principe de liberté d’expression en pénalisant les opinions qu’il estime incompatible avec l’idéologie socialiste officielle. Il a également partiellement aboli le principe de prescription en l’étendant à un an pour les opinions qu’il a décrété illégales.
Cependant, les efforts de censure ne sont jamais suffisants. Il est donc désormais question d’abolir dans les faits – mais non explicitement – la prescription. C’est-à-dire la durée pendant laquelle un écrit peut-être attaqué en justice. Le projet gouvernemental vise à imposer pour internet une prescription qui démarrerait à partir de la date où un contenu est retiré d’internet. Ce n’est qu’une fois un contenu retiré par son auteur, que la durée des trois mois commencerait. Pour un écrit “papier”, ce délai est de trois mois à compter de la parution.
Une telle mesure va donc faire exploser le nombre de procès pour délits d’opinion puisque virtuellement tout ce que contient internet sera passible de poursuites, sans plus aucune limite dans le temps.
En filigrane, il s’agit en réalité de permettre au gouvernement de poursuivre indéfiniment les auteurs de contenus diffusés en ligne dont les discussions deviennent de plus en plus craintes par la nomenklatura. Et ce des années, voire des dizaines d’années après leur publication.
A cette abolition de la limite dans le temps de l’action répressive gouvernementale s’ajoute déjà l’absence de limites spatiales : le gouvernement français s’est en effet arrogé le droit de poursuivre tout contenu en langue française ou qu’il estime être réalisé à destination d’un public résidant en France. Ceci indépendamment de l’endroit où vivent les auteurs ou leur pays d’appartenance.
Techniquement donc, le gouvernement français peut déjà poursuivre un citoyen américain s’exprimant en français sur internet avec un citoyen belge vivant n’importe où pour un propos qu’il jugerait déviant. Qu’il le fasse ou non dépend uniquement de lui et non pas d’une limite juridique.
Source : http://breizatao.com
Ce n’était finalement qu’une question de semaines. Au cœur de l’été, la rumeur de l’installation imminente d’un camp d’accueil de migrants sur le site de la caserne Damesme avait agité les réseaux sociaux. Alors que les militaires quittent les lieux, la préfecture confirmait alors que c’était « une hypothèse qui n’est plus d’actualité ». Mais le cas Bellifontain n’a pas tardé à revenir sur la table. Et c’est la présidente de la Région Valérie Pécresse qui a lâché l’information jusque-là restée secrète : « L’Ile de France n’est pas censée accueillir les migrants de Calais. Or, le Préfet vient d’en proposer 150 à Fontainebleau » a t-elle déclaré en séance le 22 septembre dernier.
Une citation postée sur le compte Twitter des Républicains IDF et partagée par le groupe d’opposition de Richard Duvauchelle. Dès lors, l’information a fait le tour des réseaux sociaux. Sur Facebook, dans la matinée du 22 septembre, les élus de la liste Duvauchelle s’agacent : « Nous découvrons via les réseaux sociaux l’arrivée probable de migrants de Calais à Fontainebleau. Mme Pécresse étant informée, il est évident que le maire en est informé aussi . Tous les Bellifontains demandent une fois encore la transparence concernant les choix de leur territoire ». La réponse n’a pas tardé, sur Facebook également : « Le préfet de la région Ile-de-France m’a appelé hier pour me dire qu’il envisageait très sérieusement d’installer à Fontainebleau une structure d’accueil temporaire pour environ 150 migrants », dit le maire sur sa page. « J’ai dit ma plus ferme opposition à la solution envisagée dans la caserne Damesne, au cœur d’un quartier résidentiel. Pour autant, s’agissant d’une prérogative d’Etat, sur des terrains d’Etat, celui-ci peut tout à fait passer en force. J’ai donc entamé un dialogue avec les autorités préfectorales pour tenter de trouver la solution la plus adaptée et la moins préjudiciable », ajoute-t-il lâchement.
Source : http://www.fdesouche.com
L’inventeur de la théorie de Gaïa, le chimiste britannique James Lovelock qui faisait autorité dans le réchauffement, le prophète vert qui prévoyait une catastrophe climatique provoquant des « milliards » de mort, apostasie : tout cela n’est « pas scientifique » et les écolos ne sont « pas raisonnables ».
La vieillesse serait-elle un naufrage, comme l’ont prétendu aujourd’hui Patrick Timsit à propos des récentes déclarations nationalistes d’Alain Delon, et naguère le général De Gaulle à propos du maréchal Pétain ? En tout cas les écologistes du monde entier sont enclins à le penser après le dernier entretien accordé par leur ancien gourou, James Lovelock, 97 ans aux vendanges. Ce climatologue reconnu, primé, révéré, choyé par la communauté internationale et l’Empire britannique, renie tout dans son apostasie. Il répète, avec beaucoup plus de force, ce qu’il avait commencé à dire voilà quatre ans : « Je me suis trompé ».
James Lovelock reste attaché à l’environnement, et à sa sauvegarde. Seulement, il ne croit plus aux dogmes qu’il a plus qu’aucun autre contribué à faire advenir. Oui, par exemple, il y a trop de gaz carbonique dans l’oxygène, mais « la seule solution, c’est le nucléaire ». Et pour bien frapper les esprits, il pose devant une affiche représentant des éoliennes, « afin de (se) rappeler à tout moment combien elles sont absurdes ».
Ce chimiste de formation est pourtant à l’origine de bien des peurs et des certitudes écologistes avec la théorie de Gaïa qu’il a formulé dès les années 80 : elle postule que la terre est un système qui s’autorégule, et que l’intrusion de l’activité humaine industrielle l’a troublé au point de provoquer des catastrophes incommensurables. En 2006, ce prophète de malheur prédisait « des milliards de morts », en 2008, en se fondant sur les données du GIEC, il prévoyait que la population mondiale serait décimée « vers 2040 par les inondations, la sécheresse, la famine ». C’est pourquoi, en 2010, il préconisait de « suspendre la démocratie » pour prendre les décisions urgentes que la situation imposait selon lui.
Le prophète vert a connu le doute avant l’apostasie
Mais à partir de 2012, il a commencé à douter. Reconnaissant avoir été « alarmiste », il a tenu des propos dignes de Sarkozy : « Le problème est que nous ne savons pas où va le climat. Nous pensions le savoir il y a vingt ans. Cela a produit des livres alarmistes – les miens inclus. »
Aujourd’hui, il a carrément viré sa cuti. Et il flingue tous azimuts. « La concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente, c’est sûr, mais pas du tout aussi vite que nous croyions qu’elle le ferait. Les modèles mathématiques utilisés par les ordinateurs ne sont juste pas fiables. En réalité je ne suis pas sûr que tout ce truc ne soit pas une folie, le réchauffement climatique. Regardez Singapour. Le taux de gaz carbonique est deux fois et demie celui du pire scénario pour le réchauffement climatique, et c’est une des villes du monde les plus agréables à vivre. » Il compare désormais l’écologisme, avec ses rites, ses dogmes, sa culpabilité, à une « religion ».
Le réchauffement climatique démoli par l’esprit critique
Quant aux émissions de gaz par les humains et leur incidence sur le réchauffement climatique, il a cette comparaison, qui établit les ordres de grandeur : « Il suffit qu’un volcan de bonne taille entre en éruption et tous les modèles, et tout le tralala, ne valent strictement plus rien. » En conséquence, toute prévision climatique « au-delà de cinq ans à l’avance est l’affaire d’un idiot ». Il y a dix ans, il prévoyait encore la fin rapide de l’humanité dans son dernier bouquin du moment, La revanche de Gaïa. Aujourd’hui, il ne croit plus à cette vengeance via le réchauffement climatique : « J’ai grandi ».
Source : Réinformation.tv via Le Salon Beige
Portes d’accès hors d’usage, utilisation de balais pour remplacer des serrures qui ne fonctionnent plus, portails fermés avec de simples chaînes de vélo, bâtiments infestés de rats ou de cafards, dans au moins six commissariats de l’Essonne, « on est à la limite de l’insalubrité », dénonce un policier.
Voilà toute la considération de l’État envers ses forces de l’ordre. Des demandes de réparation transmises depuis des mois sans jamais aboutir. En cause, selon un commissaire de l’Essonne, la région, gérant désormais à la place du département, totalement dépassée par l’ampleur des demandes « des polices dans tous les départements d’Île-de-France ».
Le résultat ? En période de menace terroriste maximale, alors que les policiers savent en être, eux aussi, les cibles, leurs locaux de travail s’avèrent ouverts aux quatre vents. Avec le sentiment, pour leurs occupants, d’être totalement méprisés par la hiérarchie.
Policiers également dévolus à faire les plantons devant les chambres des prisonniers hospitalisés… Ces exemples vous choquent ? Au ministère, pas du tout : ces tâches font partie « de la mission de la police ». Quelle haute estime de la fonction…
Ce n’est pas tout. On apprend l’assignation de deux policiers à la protection de… l’ex-femme de Manuel Valls ! Et 24 h sur 24, s’il vous plaît. Elle a dû faire, comme les autres ci-après, « l’objet d’une menace potentielle ».
Quelle superbe application du principe de précaution…
Mais aussi trois policiers pour le rabbin Michel Serfaty et deux pour le recteur de Courcouronnes, Khalil Merroun.
Des « tâches indues », selon le syndicat Alliance au Parisien. On ne le lui fait pas dire ! Comment appelle-t-on, déjà, l’utilisation de l’argent public pour des services privés ?
L’État n’a donc pas de quoi réparer une serrure, mais il paye, chaque nuit, rien qu’à Paris, l’hôtel à 30.000 clandestins.
L’État n’a pas les fonds pour remplacer une barrière mais, en 2013, il dépensait 2 milliards d’euros pour l’accueil et l’hébergement de 66.000 clandestins demandeurs d’asile. Montant — un comble ! — à peu près équivalent en faveur des déboutés, selon la Cour des comptes, en 2015. Dont 96 % ne repartiront jamais, estime-t-elle la même année…
L’État ne dépense pas un centime pour remettre en état des canalisations de commissariats datant de Mathusalem, mais trouve à mettre sur la table « quelques millions d’euros » pour entretenir les 24.000 prochains clandestins. Un geste à la hauteur de la « générosité nécessaire », disait, grand seigneur, Michel Sapin, en septembre 2016. Mais pas nécessaire quand il s’agit des policiers.
L’État n’a pas les finances nécessaires pour ses fonctionnaires qui risquent chaque jour leur vie, mais emprunte dans une liste sans fin pour des immigrés clandestins, les uns logés dans des locaux remis à neuf, les autres dans des châteaux !
Bref, d’un côté, c’est l’urgence « d’accueillir dignement » les migrants, de l’autre, en sus des conditions déplorables précitées, les policiers qui réclament des gilets pare-balles non dépassés et d’autres armes en remplacement de celles datant des années 70… peuvent toujours courir. Comme c’est rassurant !
Quand l’État félicite ses policiers, c’est bien. S’il leur accordait des conditions de travail dignes et sûres, ce serait mieux.
Caroline Artus
Source : http://www.bvoltaire.fr
Chère Marie-Cécile,
Bien sûr, tu es politologue, à moins que ce soit sociologue, ou les deux à la fois. Bien sûr, tu travaillais jusqu’à l’an passé – je l’ai lu – pour le Premier ministre. Tu es sûrement quelqu’un d’important même si, jusqu’à ce matin, je ne te connaissais pas. Mais puis-je quand même t’appeler par ton prénom ? Te tutoyer ? Puisque nous sommes du même sexe – je veux dire du même genre -, enfin bref, puisque nous sommes toutes les deux femmes, nous sommes un peu sœurs dans l’adversité. Cela crée des liens, n’est-ce pas ?
Je viens de lire ton article dans Libé ce matin, sur le blog Égalités, intitulé La théorie du genre, le roi des aulnes du XXIe siècle. Et j’ai été atterrée. Atterrée pour toi… Ce qui est pratique, sur Internet, c’est qu’on peut effacer. Alors vas-y, on ne te regarde pas.
Selon toi, « les obscurantistes et les intégristes catholiques, relayés par une partie de la droite et de l’extrême droite, ont de nouveau dénoncé une prétendue théorie du genre ».
La polémique ayant été relancée par le pape « himself », on imagine que c’est de lui qu’il s’agit ? Le pape François, intégriste ? Mais ma pauvre Marie-Cécile, je crains qu’il ne te pousse un nez rouge et un chapeau à grelots.
Quant à la théorie du genre, si elle est « prétendue », pourquoi donc passes-tu deux pages à vanter ses mérites ? Comme Maxime Le Forestier décrivant sa vie avec le frère qu’il n’a jamais eu, tu racontes donc la nôtre avec la théorie qui n’existe pas ? C’est tellement vrai, pourtant, qu’on s’y croirait. J’ai peur, vois-tu, que l’on ricane dans ton dos.
Et tu prétends, en sus, sans ciller, que cette théorie-du-genre-qui-n’existe-pas est l’amie de la femme, qu’elle défend ses droits ? C’est le pompon, le bouquet, la cerise sur le gâteau.
Mais quand on aime une femme, on ne cherche pas à la changer ! On la prend comme elle est, avec ses qualités et ses fragilités.
On ne dénigre pas ses goûts, ses aspirations, ses rêves, en assenant avec dédain qu’ils lui ont été soufflés par une société patriarcale, et qu’il faut donc en changer. On ne lui impose pas un type d’études, un style de métier, une façon de vivre ou de s’occuper de ses enfants au prétexte qu’elle serait une quiche incapable de savoir ce qui est bon pour elle. On ne cherche pas à nier son identité (de femme), à lui retirer ses prérogatives (de mère), on ne la force pas à soigner sa physiologie (féconde) comme s’il s’agissait d’une pathologie. On ne la dévalorise pas, on ne lui fait pas perdre confiance en elle en lui serinant toute la sainte journée, avec pitié, que le paquetage de base qu’elle a reçu à la naissance est nul, pourri, sans intérêt, et que si elle veut arriver à quelque chose dans la vie, il faut qu’elle s’efforce de le refiler au gros costaud poilu, à côté, pour lui piquer le sien, tellement plus enviable… Ce à quoi, bien sûr, elle n’arrivera jamais tout à fait et qui la laissera éternellement frustrée.
Oui, c’est ainsi qu’on aime une femme. Et quiconque ferait le contraire ne serait, bien sûr, qu’un pervers narcissique, un compagnon tyrannique et méprisable. Tu le sais comme moi.
La vérité est pourtant que ton « genre », imbriqué dans ton féminisme, est ce compagnon-là. Et qu’il est temps de lui claquer la porte au nez. Comme une vraie femme libérée.
Oui, tu peux encore réécrire, Marie-Cécile. Un autre son de cloche sur Libé, cela aurait de la gueule, et cela montrerait que tu en as. Ce n’est pas ça, la théorie du genre ?
Gabrielle Cluzel
Source : http://www.bvoltaire.fr
Mercredi 5 octobre, deux policiers ont été agressés au couteau à Bruxelles par un islamiste qui a dû être neutralisé par un tir avant d’être interpellé. L’agression s’est produite sur le boulevard Lambermont à Schaerbeek lors d’un contrôle. L’assaillant a porté des coups de couteau à deux policiers, les blessant l’un au ventre l’autre au cou.
Après sa double agression, l’individu enragé a tenté de prendre la fuite et une autre patrouille de police a dû faire usage d’une arme à feu pour l’intercepter. Il a en outre blessé l’officier de police qui l’a neutralisé en lui cassant le nez.
Il prétend qu’il ne sait pas, mais ce n’est qu’un mensonge de plus. Bien sûr qu’il le sait : François Hollande sera candidat à la présidence de la République en mai 2017. Avec ou sans primaires. Comme Sarkozy. Peut-être ai-je tort, mais en effet je ne crois pas un instant que ces deux-là, quelle que soit l’issue des primaires dans leur camp, renoncent à la seule chose qui les intéresse : garder ou retrouver le pouvoir.
Hollande est déjà en campagne, exactement comme Sarkozy l’était à l’automne 2012, ce qui faisait pousser audit Hollande des cris d’orfraie sur ce scandaleux mélange des genres : « président-candidat »… On le sait bien : l’intérêt de la France, là-dedans, n’est qu’un prétexte ; et le sort des Français un moyen. C’est d’ailleurs ce que pensent 71 % des Français, dont 53 % des sympathisants de gauche, interrogés la semaine passée par ELABE : « François Hollande est plus préoccupé par la préparation de sa candidature que par les réponses à apporter aux défis que doit affronter le pays. »
Alors le président-candidat bat la campagne. Comme le furet, il est passé par ici, il repassera par là… Dimanche, c’était à Médan, dans la maison de Zola. Après le pèlerinage à Calais, le pèlerinage littéraire. Une occasion en or pour jouer à ce jeu qu’ils affectionnent tous : écoutez de qui je vous parle et voyez comme nous sommes semblables : lui c’est moi, et moi, c’est lui.
Hollande-Zola, donc.
Se posant en rempart contre le terrorisme et la République menacée, notre Président pontifie : « Voilà notre responsabilité face à l’Histoire : ne pas s’abandonner à la fatalité, à la facilité, avoir le courage de faire le choix juste, qui n’est pas toujours le plus populaire ou le plus gratifiant, et ensuite assumer, tenir, aller jusqu’au bout de sa lutte même si, comme pour Zola, nous n’en verrons pas le bout. »
L’esprit de sacrifice. Le don de sa personne à la nation. Pour les esprits simples qui n’auraient pas compris, le factotum Cambadélis se charge du service après vente : « Il [François Hollande] ne peut pas faire autrement. C’est sa responsabilité devant l’Histoire. On n’engage pas un pays en guerre contre le terrorisme pour finalement dire, le jour de l’élection : Excusez-moi, j’ai piscine. »
Dans ce cas de figure, je butte toujours sur une question à laquelle, à ce jour, je n’ai pas de réponse : ces gens-là croient-ils réellement à ce qu’ils racontent, ou bien nous prennent-ils à ce point pour des c… qu’ils imaginent que nous, Français, sommes susceptibles de les croire ?
Comme je n’arrive pas à les penser complètement idiots, j’en conclus que le cynisme l’emporte sur tout : qu’on les croie ou non n’a, pour eux, aucune importance. On est dans un jeu, rien qu’un jeu où plus personne, en fait, n’est dupe.
Alors Hollande fait le job. Pas celui pour lequel il a été élu voilà bientôt cinq ans, mais le job du jobard qui veut se faire réélire. Lyrique dans la boursouflure : « Face aux plus grandes adversités, il y a toujours un choix. Même dans la nuit la plus sombre luit toujours une espérance. Même dans l’engrenage d’une machinerie infernale, il suffit d’une voix, une seule, pour changer le cours des choses et le destin des hommes. Voilà la leçon de Zola. »
Et voilà pourquoi, une fois de plus, nous allons être cocus.
Marie Delarue
Source : http://www.bvoltaire.fr
À Louveciennes, l’installation d’un camp de migrants projetée en secret par le préfet – le maire et les habitants ont été alertés par des fuites dans la presse – suscite inquiétude et colère.
Jeudi soir, c’est dans une salle archi-comble que le maire de cette ville bourgeoise et familiale non loin de Versailles a tenu une réunion publique. Courageusement, le préfet n’a pas souhaité s’y rendre.
Source : http://www.bvoltaire.fr
Depuis une dizaine de jours les gazettes et le Tout Paris Tout Pourri ne parlent avec émotion et sanglots dans la voix que de la prochaine disparition de Jacques Chirac, l’ex-président de la République étant paré de toutes les vertus et considéré par les sondeurs comme l’homme politique le plus populaire, le plus aimé des Français. Une enquête d’opinion indique même que 83 % des Français auraient gardé un bon souvenir des années Chirac. Si ces chiffres disent vrai, et il est bien possible que ce soit le cas, cela ne plaide pas en faveur de la lucidité et du bon sens d’un peuple manipulé, anesthésié, content d’être cocufié. Car d’évidence, ainsi que l’a souvent déclaré Jean-Marie Le Pen et comme l’aurait dit également en privé Nicolas Sarkozy à son ex-conseiller Patrick Buisson qui publie cette semaine chez Perrin un livre intitulé La cause du peuple, « Chirac aura été le plus détestable de tous les présidents de la Ve République. » Et Sarkozy qui l’a bien connu et fréquenté assidûment pendant des décennies d’ajouter : « Franchement, je n’ai jamais vu un type aussi corrompu. Un jour, il a voulu me faire signer un contrat avec l’Arabie saoudite. Je me demande encore comment il a osé me mettre ça sous le nez. Il en a tant fait qu’il était fatal que ça lui pète à la gueule. J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi méchant et avide. »
Evidemment la révélation de tout le mal — fondé — que Sarkozy pense de Chirac, si elle n’est en rien une surprise pour les observateurs attentifs de la vie politique, tombe plutôt mal pour l’ex-Elyséen à un moment où Chirac semble proche de sa fin et où l’ex-maire de Neuilly a besoin pour l’emporter aux primaires d’un maximum de voix, dont celles des chiraquiens. Cela s’ajoute aux révélations de Mediapart d’Edwy Plenel sur le financement par Kadhafi de la campagne présidentielle de 2007 de Sarkozy, ce qui rend d’autant plus abjecte la façon dont l’ex-chef de l’Etat s’est débarrassé en 2011 de son bienfaiteur. Toutefois il ne faut pas être dupe : l’offensive médiatique actuelle contre Sarkozy, la mise sur le devant de la scène de dossiers anciens dont tout le monde a déjà entendu parler ne doivent rien au hasard. A quelques semaines de primaires cruciales, le Système a manifestement choisi d’imposer Juppé qui apparaît en effet comme un homme beaucoup plus sûr, beaucoup plus malléable pour obéir aux desiderata des cénacles mondialistes que Sarkozy qui est jugé plus instable, plus fantaisiste, plus virevoltant, moins prévisible.
En tout cas, Juppé a tout de suite vu l’avantage qu’il pourrait prendre à la suite de la médiatisation des graves problèmes de santé de Chirac. Il espère en effet capitaliser sur l’émotion populaire alimentée par les media et se présente donc comme le fidèle disciple et l’héritier naturel de l’octogénaire. Ce qui n’est d’ailleurs pas faux, Chirac ayant dit de Juppé qu’il était « le meilleur d’entre nous ». C’est en effet Juppé que le Corrézien imposa comme secrétaire général du RPR en 1988, c’est le même Juppé qu’il soutint en 1990 face au tandem Pasqua-Séguin qui dénonçait la dérive technocratique du mouvement néo-gaulliste sous la houlette de Juppé, c’est encore cet énarque prétentieux qui fut à la manœuvre, téléguidé par Chirac, pour empêcher toute alliance, même purement locale, même de simple désistement, entre le RPR et le Front national, c’est tout naturellement Juppé que Chirac choisit comme Premier ministre lorsqu’il accéda en 1995 à la magistrature suprême, c’est encore ce même Juppé qu’il imposa comme président de l’UMP (Union pour un mouvement populaire), parti unique de la droite et du centre qu’il porta sur les fonts baptismaux pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2002. Et c’est le fidèle Juppé qui fut condamné à la place de Chirac pour les emplois fictifs de la mairie de Paris, ce qui ouvrit alors un boulevard à Sarkozy, le maire de Bordeaux étant condamné à une peine d’inéligibilité et devant se mettre provisoirement en retrait de la vie politique.
L’élection de Juppé à la présidence de la République en mai 2017 serait évidemment une revanche éclatante pour le clan Chirac qui déteste Sarkozy et qui se reconnaît bien davantage en Hollande. Chirac n’avait-il pas révélé, lors d’un déplacement en Corrèze, qu’en 2012 il voterait pour François Hollande ? Après tout les deux sont foncièrement des radicaux socialistes, des philo-maçons, des professionnels de la politique politicienne. A l’exception de Bernadette qui a déjà indiqué sa préférence pour le compagnon de Carla Bruni — mais on le sait, les relations entre Jacques et Bernadette n’ont jamais été au beau fixe —, tout le clan Chirac est pour Juppé.
Pour avoir une petite idée de ce que donnerait un Juppé à la tête de l’Etat, il convient donc de se remémorer le bilan calamiteux de Chirac comme Premier ministre, puis comme président de la République. On lui doit en 1975 la loi Veil qui tue légalement plus de 200.000 enfants français par an dans le ventre de leur mère (plus de huit millions depuis 1975 !), en 1976 le regroupement familial qui a transformé une immigration temporaire de travail en une immigration de peuplement et d’ayants-droit sociaux mettant ainsi en œuvre une politique de Grand Remplacement, en 1975 la création de la taxe professionnelle ruineuse pour les entreprises et donc pour l’emploi, en 1996 la fin du service militaire obligatoire coupant le lien entre l’armée et la nation, en 1996 la fin des essais nucléaires mettant en danger l’indépendance de la France, en 1995 la condamnation de la France en tant que telle pour les déportations des juifs sous l’Occupation (Chirac payait là sa dette électorale à la communauté juive en général, ainsi que l’avait dit Jean-Marie Le Pen, et à Klarsfeld en particulier). Ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait voulu faire, Chirac l’a fait sans honte et sans hésitation : condamner solennellement le pays dont il présidait officiellement aux destinées.
Chirac est tout sauf un homme intellectuellement et politiquement courageux. Piètre orateur (il lisait sans talent ses discours écrits par d’autres sur un prompteur), très mauvais débatteur, politicien sans foi ni loi et sans aucune conviction (il a mis vingt ans durant la capitale de la France en coupe réglée pour assouvir son ambition présidentielle. C’est en effet un système mafieux qui lui permit d’accéder à la magistrature suprême, plus son allégeance à la synagogue), il faut se souvenir du discours dithyrambique qu’il avait tenu à l’Elysée pour le 275e anniversaire de la franc-maçonnerie en France. Chirac s’est opposé constamment à la reconnaissance des racines chrétiennes de la France et de l’Europe, a déclaré en 1995 qu’il était opposé à une loi morale s’imposant à la loi civile, se rangeant donc du côté de Créon contre Antigone. Il est l’instigateur de quasiment tous les traités qui ont détruit pan après pan tous les attributs de souveraineté de notre pays : Acte unique, Amsterdam, Nice, Constitution européenne. Et c’est son engagement militant en faveur de Maastricht, à la fin de la campagne référendaire, qui permit in fine au oui de l’emporter le 20 septembre 1992, ce qui entérina la fin de notre monnaie nationale et réduisit donc considérablement nos marges de manœuvre budgétaires.
Ayant dit un jour qu’il n’avait « qu’une haine au monde, le fascisme », il tint parole. En diabolisant trente ans durant la droite nationale. En reprenant à son compte les pires calomnies et en jetant sur elle les plus violents anathèmes. En accordant le statut d’ancien combattant aux Brigades internationales dès son arrivée à l’Elysée, montrant ainsi qu’il était resté fidèle au jeune homme qui vendait à la criée l’Humanité et signait l’appel de Stockholm. En reprenant sur Vichy et sur le maréchal Pétain tous les mensonges qui se sont aujourd’hui médiatiquement imposés.
Nous ignorons à l’heure où nous écrivons ces lignes si Chirac s’éteindra dans les jours qui viennent, s’il est déjà ou non cliniquement mort (les plus folles rumeurs ont couru à ce sujet) ou si au contraire sa douloureuse fin de vie se prolongera bien davantage mais s’il venait à disparaître nous ne participerons nullement aux hommages vibrants qui ne manqueront pas de se multiplier tant à gauche qu’à droite de l’échiquier politique. Face à un homme profondément corrompu qui aurait dû finir sa vie en prison et être définitivement inéligible, un piètre politicien soumis aux lobbies les plus puissants et les plus détestables, un débauché notoire qui paye aujourd’hui dans sa chair tous ses vices, un individu sans idéal, sans colonne vertébrale, prêt à toutes les trahisons, de Chaban à Giscard, pour sa seule ambition présidentielle, un homme inculte et malfaisant, n’ayant aucune sincérité, aucune authenticité, aucun honneur, aucun génie, nous garderons l’œil sec. Et nous n’avons que mépris pour tous ces militants de droite qui pendant des décennies ont vu en lui l’homme providentiel, scandant jusqu’à s’époumonner des « Chirac, Chirac » (il n’y a décidément rien de plus débile et manipulable qu’un militant lambda, la bêtise en politique donne une idée de l’infini !), croyant placer à la tête de l’Etat un digne descendant de nos rois alors qu’ils soutinrent un vil et médiocre laquais de la finance internationale, du mondialisme nomade et du lobby judéo-maçonnique.
Jérôme Bourbon
Source : Rivarol