Le blog politique de Thomas JOLY
Président du Parti de la France
Le combat politique continue, gardons foi en la France éternelle !
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Les Français ont donc décidé de reconduire celui qui, durant les 5 ans à venir, mènera à coup sûr les pires politiques contre nos libertés, notre identité, notre sécurité, notre pouvoir d'achat, notre économie, notre souveraineté et l'ordre naturel.
Le Parti de la France ne regrette en aucun cas d'avoir fait campagne au 1er tour pour le candidat qui se rapprochait le plus de notre programme de redressement national, ni d'avoir appelé à voter contre Emmanuel Macron au 2nd même si la candidate qui lui était opposée n'avait rien d'enthousiasmant.
Même si ça n'en prend malheureusement pas le chemin, l'union du camp national aux élections législatives, comme le propose Éric Zemmour, serait la meilleure stratégie pour peser à l'Assemblée nationale.
Le Parti de la France entend évidemment poursuivre le combat politique tant électoral que militant. Il faudrait bien plus qu'une simple déception électorale pour entamer notre détermination à œuvrer pour le Salut de la France et des Français - même contre leur gré.
Rien n'est perdu, la vie commence demain, gardons foi en la France éternelle !
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Macron 2017-2027 : vous l’avez voulu, vous l’avez eu !
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La victoire est sans appel. On pourrait même parler de triomphe : premier Président réélu sans sortir d'une cohabitation, sur un score très confortable, Emmanuel Macron dispose, selon les apparences, d'un boulevard. Les macroniens de la 25e heure, qui n'ont pas encore appris l'humilité, écrasent déjà de leur mépris leurs adversaires - voir Éric Woerth, hier soir, sur CNews, face à Nicolas Bay.
Pourtant, Macron est le candidat le plus mal élu de la Ve République. Il est l'homme des malentendus, le candidat par défaut, celui qui fait l'affaire faute de mieux. Il est moins clivant que Mélenchon ou Zemmour, moins essoufflé que Pécresse ou Hidalgo, moins consternant en débat d'entre-deux-tours que Le Pen, qui espère peut-être un match re-retour en 2027. Il est arrogant, menteur, violent, il n'écoute personne. Mais la France l'a mollement réélu dans un fauteuil. Alors, puisqu'on l'a, puisque les Français l'ont voulu, voyons voir ce qu'il nous prépare.
Du côté de la vie, d'abord, puisque des catholiques se sont massivement prononcés en sa faveur (évêque de Strasbourg, journal La Croix, etc.) : Macron est le candidat de la PMA pour toutes, de l'avortement à 14 semaines. Mais ce n'est probablement qu'un avant-goût. On sait que les prochaines discussions portent sur une révision de la loi Leonetti et ouvriront peut-être la porte à une légalisation de l'euthanasie dite active, qu'on appelait autrefois suicide assisté, ou carrément meurtre, pour les plus bornés d'entre nous.
Du côté des retraites, ensuite, puisque Macron a été plébiscité par les retraités (qui, eux, n'ont plus rien à craindre pour leur pension : ce sont les jeunes qui la leur paient). Le départ à la retraite sera repoussé à 65 ans. Pas de quoi effrayer nos amis boomers, qui sont partis à la retraite à 60 ans et vont de croisière méditerranéenne en Airbnb au Portugal sans se poser trop de questions. On travaillera plus pour gagner la même chose. Les électeurs de Mélenchon, qui se sont reportés sur Macron à 50 %, le savaient pourtant bien. Mais que voulez-vous, faire barrage à la haine, c'est quand même un impératif catégorique, comme disait l'autre.
On ne fera pas que mourir sur commande et travailler jusqu'à 65 ans, sous Macron II. On cédera aussi un peu de sa souveraineté française à l'Union européenne. Constatons d'ailleurs que, parmi la faune assez peu engageante du Champ-de-Mars, il y avait des cadres urbains, des retraités dans le vent, des riches, de la diversité, quelques drapeaux français, parce que bon, mais aussi… une pleine moisson de drapeaux européens, claquant fièrement dans l'air du soir, agités par un cortège de morts-vivants que l'on aurait dit défibrillés pour la circonstance. Président de l'Union européenne jusqu'en juin, Macron s'est déjà prononcé en faveur d'une plus grande intégration à l'Europe. Vous me croirez si vous voulez, mais le DJ, peu après 20 heures, passait « The Wall », des Pink Floyd, dont le refrain est si cruellement évocateur du sort des veaux qui ont choisi la continuité (« All in all, we're just another brick in the wall »).
Enfin, parmi les autres joyeusetés qui attendent le peuple de France, certain d'avoir fait le bien en construisant un barrage face à l'extrême droite, on pourrait citer tous les gages que le Président va devoir donner aux diverses « sensibilités » qui l'ont porté au pouvoir : écologistes punitifs, avec leur cortège d'éoliennes, de restrictions et de déconstructions ; islamo-gauchistes, qui, eux-mêmes, sont désormais prisonniers de leur électorat de banlieue, qui va leur réclamer toujours plus de soumission ; gauche classique et droite classique, les partis des losers, dont les plus combinards des élus vont commencer à gratter quelques prébendes… C'est un quinquennat aux allures de pandémonium qui s'ouvre sous nos yeux. Le discours hallucinatoire du Président nouvellement réélu n'en est qu'un aperçu.
On se doute, en revanche, que, parmi les douze travaux (ou presque) qui attendent Macron, il n'y aura pas la lutte contre l'hydre ni le nettoyage des écuries d'Augias. Bref : les Français l'ont voulu, ils l'ont eu. Nous allons collectivement, toutes et tous, chacune et chacun, comprendre notre douleur. Ainsi va la démocratie.
Arnaud Florac
Source : http://bvoltaire.fr
Courage, on les aura !
Dimanche, empêchons Macron de poursuivre son oeuvre de destruction de notre pays
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Dimanche, le choix est simple : voter pour celui qui précipitera, avec gourmandise, la France dans le chaos racial et social ou l'en empêcher en votant pour la candidate - certes très imparfaite - qui, au minimum, freinera l'invasion migratoire et l'appauvrissement des Français.
— Thomas Joly (@ThomasJoly60) April 22, 2022
Les quatre plus gros mensonges de Macron lors du débat d’entre-deux-tours
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Comme après chaque débat, les cellules de vérification s’assurent de la véracité des affirmations des candidats à la présidence de la République. Ce débat constitue un enjeu si fort que les fautes ne sont pas permises. Et pourtant, le candidat à sa réélection Emmanuel Macron a affirmé des choses fausses, soit par erreur, soit par mensonge volontaire, pour dissimuler des faits dérangeants.
Dette. Commençons par le plus énorme : Emmanuel Macron, ancien ministre de l’Économie, présenté en 2017 comme le Mozart de la finance, affirme que l’augmentation de la dette à cause de la crise du Covid est de 600 milliards d’euros. Cette somme correspond à l’ensemble de l’augmentation de la dette sous son quinquennat, ce qui signifierait que seule la crise du Covid est la cause de cette augmentation. Or, selon Franceinfo, qui s’appuie sur un rapport de la Cour des comptes et une analyse de Libération, « quelque 325 milliards de dette publique seraient […] liés, directement ou indirectement, à la crise du Covid-19 », alors que la « dette publique sur la durée du quinquennat » s’élève à « 680 milliards d'euros ». Marine Le Pen, qui a affirmé que deux tiers de l’augmentation de la dette n’avaient rien à voir avec le Covid, était plus proche de la vérité.
Emprunt russe. Emmanuel Macron a attaqué Marine Le Pen parce qu’elle a effectué un emprunt à une banque russe pour financer sa campagne de 2017, qu’elle n’a pas terminé de rembourser. L’information est publique et vraie. Mais Macron ne manque pas de culot ! Car, comme le dit Jean-Paul Garraud, magistrat et député européen RN : « [Emmanuel Macron] a attaqué Marine Le Pen sur le prêt russe de 2017 alors qu'il sait qu'elle a tout fait, en 2017 et en 2022, pour avoir un prêt auprès d'une banque française. » Une soixantaine de dossiers avaient été déposés auprès de banques françaises !
📹 Emmanuel Macron a été parfaitement insupportable lors du #2022LeDébat. Il a attaqué Marine Le Pen sur le prêt russe de 2017 alors qu'il sait qu'elle a tout fait, en 2017 et en 2022, pour avoir un prêt auprès d'une banque française. @CNEWS
— Jean-Paul GARRAUD (@JPGarraud) April 21, 2022
#MarinePrésidente pic.twitter.com/nK0DIvx8RT
Emmanuel Macron, qui était ministre de l’Économie, le savait très bien. Marine Le Pen aurait peut-être davantage dû insister sur le caractère antidémocratique du refus des banques françaises et européenne d’accorder un prêt à son parti.
Fermetures de classes. Expliquant à Marine Le Pen qu’il y avait une consultation des maires avant la fermeture d’une classe, Emmanuelle Macron a affirmé une chose en partie fausse. D’après le site du ministère de l'Éducation, cela est vrai quand il s’agit d’écoles maternelles et élémentaires publiques, la décision de fermeture étant alors « une compétence partagée entre l'État et les communes ». En revanche, dès lors que nous parlons de collèges et de lycées publics, « il s'agit d'une compétence partagée entre l'État et les départements, pour les collèges, et entre l'État et les régions, pour les lycées et les établissements d'éducation spéciale », rapporte le site du ministère. C’est ainsi que certains maires se sont opposés à la fermeture de classes dans leur commune, à l’instar du maire de Saint-Désiré, Nadège Vermez, qui a vivement protesté contre la fermeture d’une classe, comme le rapportait l’hebdomadaire local La Semaine de l'Allier, le 12 mars 2021.
Éoliennes du Touquet. « Madame Le Pen… Madame Le Pen… Madame Le Pen… Mais vous rigolez ou quoi ? Ça c’est du complotisme. » Réponse à la frontière entre le mépris et l’indignation lorsque Marine Le Pen explique qu’Emmanuel Macron a fait construire des éoliennes offshore sur plusieurs côtes françaises, sauf sur celles du Touquet où il va en vacances et qui devait normalement en accueillir. Dommage pour lui, l’information, rapportée entre autres par France 3, date de 2017 et confirme les dires de Marine Le Pen. La chose est factuelle, même s’il n’est évidemment pas possible d’affirmer que c’est pour les vacances du Président que son ministre avait pris cette décision.
Pris la main dans le sac à mensonges, le Président peut compter sur la mansuétude des médias qui auraient taillé en pièces son adversaire pour bien moins que cela.
Matthieu Chevallier
Source : http://bvoltaire.fr
Le séisme du 21 avril 2002
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Il y a 20 ans jour pour jour, le 21 avril 2002, dans la stupeur générale, Jean-Marie Le Pen se qualifiait pour le 2nd tour de l'élection présidentielle. Le Système s'est fait dessus pendant 15 jours et, me semble-t-il, a été beaucoup plus ébranlé qu'il ne l'est aujourd'hui avec Marine Le Pen et son fade RN, malgré des scores plus importants.
Entre paternalisme et suffisance, le manspreading d’Emmanuel Macron
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« Cessez de me dire qu’il faut éviter l’arrogance ! Vous me l’avez répété cent fois, j’ai compris », aurait dit avec agacement, dimanche dernier, selon Le Canard enchaîné, le Président-candidat Emmanuel Macron à ses conseillers. Eh bien, non. Il n’avait pas compris. Une cent-unième fois aurait été sans doute nécessaire.
Le mot « arrogance », qui semble formé par la fusion de deux autres, assurance et orgueil, est monté hier soir très vite dans les tendances sur les réseaux sociaux. Un air perpétuellement lassé, un tantinet discourtois pour ceux qui le regardaient, une posture relâchée avec parfois la main en appui sur la tête, un ton de sachant n'hésitant pas à couper la parole… Si Marine Le Pen avait été une femme de gauche, elle l'aurait qualifié de paternaliste et aurait dénoncé son manspreading : sur la banquette du débat, dans le wagon les menant au deuxième tour, il s’étalait, avec l’aisance verbale qu’on lui connaît, et prenait, désinvolte, toute la place.
À l’inverse planait au-dessus Marine Le Pen, le spectre de 2017. La tenue - vestimentaire comme gestuelle - était sobre, la repartie aussi. Un peu trop. On la sentait corsetée dans l’autocontrôle, avec des dossiers, il faut le reconnaître, travaillés et maîtrisés. L’objectif était évidemment de rassurer et d’adopter une posture présidentiable, quitte à décevoir ses militants en renonçant à quelques punchlines ou polémiques faciles - McKinsey n’a été cité qu’une fois en passant -, quitte à sembler manquer de mordant. On peut s’étonner que la candidate n'ait pas plus attaqué le Président sur son bilan, mais ce temps gagné lui a permis, d'un autre côté, d’exposer son programme sereinement. On peut s’étonner aussi que des thèmes aussi cruciaux que la sécurité, l’immigration, l’islamisme ou les institutions n’aient été abordés qu’en coup de vent. Mais au moins l’ont-ils été, avec brièveté mais clarté.
François Hollande voulait être un Président normal, Marine Le Pen veut offrir le visage d’une future Présidente tranquille, pour contrebalancer la rupture qu’elle incarne par nature et qui peut effrayer. Le concept a déjà fait ses preuves : après tout, c’est en faisant sien le slogan de la « force tranquille » que François Mitterrand, un peu dans la même situation, avait triomphé en 1981.
Gabrielle Cluzel
Source : http://bvoltaire.fr
Un débat étrange et décevant
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Un bien étrange débat hier soir entre un Président sortant très offensif et arrogant et une candidate pataude, tétanisée par la crainte de réitérer le fiasco de 2017.
Alors que Marine Le Pen était satisfaisante sur le fond, Emmanuel Macron a pu asséner - de manière hélas convaincante - mensonges et contre-vérités, son adversaire restant inerte.
Pourquoi diable n'a-t-elle pas attaqué Emmanuel Macron sur le scandale d'État McKinsey, le pass sanitaire et le Grand Remplacement ?
La morgue d'Emmanuel Macron a peut-être indisposé un certain nombre d'électeurs mais la tiédeur hésitante de Marine Le Pen a sûrement déçu parmi ses soutiens les plus sceptiques.
Toutefois, face à la dangerosité de l'individu, fossoyeur enthousiaste de la France et du peuple français, il n'y a aucune hésitation à avoir dimanche 24 avril : virons-le de l'Élysée !
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Les « Français » d’origine algérienne, arbitres du second tour ?
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Pour TSA (Tout sur l'Algérie), journal algérien en ligne, les Français d'origine algérienne seraient les arbitres du second tour. L'auteur de l'article estime que « l’Algérie a choisi son camp » et que les relations entre Alger et Paris « pourraient se détériorer gravement si Marine Le Pen accède au pouvoir le 24 avril », concluant qu'« entre les deux candidats, le choix est presque évident pour l’Algérie ».
On peut s'étonner qu'un journaliste étranger fasse ainsi ingérence dans la politique intérieure de la France en cherchant à orienter le vote des électeurs d'origine algérienne. À moins qu'il ne considère qu'ils sont algériens avant d'être français et doivent prendre leurs ordres en Algérie. Ce serait affirmer que l'assimilation ne peut ou ne doit pas exister, stigmatiser les musulmans de France qui, au premier tour, ont choisi d'autres candidats que Macron, y compris en votant Marine Le Pen, insulter les harkis et leurs descendants.
Pour ce journaliste, si Marine Le Pen s'est montrée « moins virulente à l'égard de l'immigration [que] l'autre candidat d'extrême droite », c'est pour continuer l'entreprise de « dédiabolisation » et de « normalisation » de son parti – dont il rappelle qu'il fut fondé, « autour des nostalgiques de l’Algérie française », par Jean-Marie Le Pen qui aurait « [justifié] la torture pratiquée en Algérie par l’armée française ». Le FLN, il va de soi, avait les mains propres.
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Ce donneur de leçons, rappelant que Marine Le Pen déclare vouloir « nouer des relations amicales avec le peuple algérien parce que c’est notre intérêt mutuel », émet l'hypothèse qu'il ne s'agirait pour elle que de « soudoyer l’électorat d’origine algérienne et plus largement les musulmans de France ». Comme si c'était acheter un électorat que de souhaiter que les Algériens devenus Français soient des Français à part entière et ne soient pas dépendants de leur ancienne nationalité.
Ce journaliste opte pour Emmanuel Macron, même s'il doit encore faire des progrès. Car il juge incongrus ses propos de septembre 2021 sur « la nature du système algérien » et « l'existence de la nation algérienne avant la colonisation française », mais se réjouit qu'il ait vite « entamé un retour à la normale ». Certes, Macron ne s'est pas déplacé en Algérie, comme en 2017 où il avait qualifié le colonialisme de « crime contre l’humanité », mais son ambassadeur à la Méditerranée a déclaré, dans un entretien à TSA, que « le Président Macron aime l’Algérie et les Algériens » et son ministre Jean-Yves Le Drian a « effectué une visite surprise dans la capitale algérienne ».
Toujours selon ce journaliste, « le Président Macron avait besoin de signaux d’Alger pour la communauté algérienne en France » : l'Algérie les lui aurait donnés indirectement. Gérard Larcher, président LR du Sénat qui a indiqué qu'il voterait Emmanuel Macron, aurait reçu un appel téléphonique de son homologue algérien, au cours duquel ils auraient convenu de « dépasser [...] les lobbies des résidus du colonialisme qui tentent de brouiller toute tentative de rapprochement dans les relations entre les deux pays ». Le recteur algérien de la grande mosquée de Paris a, de son côté, appelé à voter pour Macron, afin de « faire barrage à l'extrême droite ».
« Entre les deux candidats, le choix est presque évident pour l’Algérie » ? Comment s'en étonner ?
Philippe Kerlouan
Source : http://bvoltaire.fr
Le Système tout entier contre Marne Le Pen
L'unanimisme politico-médiatique contre #MarineLePen est tout de même un bon indicateur pour savoir en faveur de qui voter dimanche.
— Thomas Joly (@ThomasJoly60) April 20, 2022
Le Forum du PdF - Jeudi 21 avril à 21h
Dans le nouveau Forum du PdF, Alexandre Hinger reçoit Bruno Hirout, Alexandre Simonnot et Mélanie Valéro. C'est jeudi à 21h et c'est sur Telegram : https://t.me/partidelafrance
Les thèmes abordés seront : le débat Macron/Le Pen, les 20 ans du 21 avril 2002, les raisons de faire barrage à Emmanuel Macron.
Les entretiens du PdF - n°28 - Didier Rochard (17/04/2022)
Le débat du 20 avril ne sera pas décisif
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Certains attendent beaucoup du débat du 20 avril. Ils seront sûrement déçus : #MarineLePen ne prendra aucun risque et se voudra rassurante, #EmmanuelMacron défendra calmement son bilan et expliquera que ce sera lui ou le chaos. Cette confrontation ne sera pas décisive.
— Thomas Joly (@ThomasJoly60) April 15, 2022
Pour faire le buzz, mieux vaut être traîné par les pieds chez Marine Le Pen que chez Emmanuel Macron
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La campagne est passée à la vitesse supérieure. Foin des arguties sur les annuités de retraite et les avantages du septennat, le « front républicain », renaissant de ses cendres comme un vieux tube des années 80 - Voyage, voyage, Ève lève-toi… et tutti quanti -, donne de la voix. Toutes les indignations sont bonnes à prendre, même médiocres, la grosse caisse médiatique se chargeant de faire monter la mayonnaise.
Ainsi, mercredi, l’exfiltration d’une femme brandissant une pancarte accusatrice montrant Marine Le Pen et Poutine réunis dans un même cœur lors de la conférence de presse de la candidate a-t-elle suscité une immense réprobation. Sur Twitter, Christophe Castaner a donné le la : « Chez Marine Le Pen, la vérité qui dérange, on la sort par les pieds. » La polémiquscule était partie. Le soir, on ne parlait plus que de cela sur les plateaux télé. Même le débat Darmanin-Bardella, sur BFM TV, s’y est attardé longuement. Un peu étrange, à tout le moins, pour une émission prétendant comparer les programmes des deux protagonistes.
Chez @MLP_officiel, la vérité qui dérange, on la sort de la salle en la tirant par les pieds.#StopLePen pic.twitter.com/BnHzAI77yo
— Christophe Castaner (@CCastaner) April 13, 2022
Personne, en revanche, pour s’étonner qu’une élue de la République - conseillère municipale EELV, en l’occurrence, puisqu’il s’agissait de Pauline Rapilly-Ferniot - aille perturber, en usant de subterfuges dignes d’une militante de l’UNEF, la conférence de presse d’une candidate à l’élection présidentielle, réservée à des journalistes dûment accrédités. Selon l’entourage de Marine Le Pen, l’élue s’est installée dans la salle avant tout le monde, avant même l’arrivée de l’organisation. Elle a fait mine de parler aux techniciens avant de se fondre ensuite dans la salle, une fois celle-ci remplie (avec notamment 200 journalistes étrangers).
Sur son compte Twitter, Pauline Rapilly-Ferniot s’étend sur son exploit - elle a, pour ainsi dire, tâté des geôles de Poutine, n’est-ce pas ? -, évoquant, à la terrasse d’un café ensoleillé, son « mal de tête » sûrement dû à son « plaquage au sol » de la veille, et notifiant aux journalistes que son « téléphone [plantant], ils pouvaient lui écrire en message privé sur Twitter ». Ceux-ci ont répondu présents, la revue de presse est impressionnante : BFM TV, la matinale de RMC avec Apolline de Malherbe s’il vous plaît, et pas moins de trois articles sur le site de Libération - un tel événement, il fallait au moins ça - avec une introduction qui ne manque pas sel : « Le collectif Ibiza [dont fait partie Pauline Rapilly-Ferniot, NDLA] s’en prend d’habitude au gouvernement par ses actions coup de poing, mais, depuis le soir du premier tour, il a décidé de s’attaquer à Marine Le Pen. La réponse n’est pas exactement la même. »
Mais si. La réponse est partout exactement la même, les agents de sécurité, quel que soit le politique concerné, ayant été à même école. Depuis ce jeudi matin, une autre vidéo, prise celle-ci lors du passage d’Emmanuel Macron à Strasbourg, est devenue virale : pendant qu’Emmanuel Macron s’exprime devant la foule, deux homme exfiltrent un trublion… en le traînant à terre par les pieds. Et convenons que le pavé autour de la cathédrale, dans la vieille ville de Strasbourg, peut laisser plus de traces que le « marbre de luxe » qui « glisse plutôt bien » des salons Hoche, selon la description qu'en a fait ironiquement Pauline Rapilly-Ferniot elle-même au micro de BFM. Pourtant, ce Strasbourgeois réfractaire est resté anonyme, n’a pas été invité chez Apolline de Malherbe ni interviewé par BFM TV, n’a pas fait l’objet de trois papiers dans Libé et doit soigner seul ses bleus, s’il en a.
Meeting d'Emmanuel Macron à Strasbourg : une vidéo montre un homme traîné au sol https://t.co/FNBFa3w8cx
— CNEWS (@CNEWS) April 14, 2022
Christophe Castaner - en dépit des multiples sollicitation reçues sur Twitter l’invitant à commenter cette autre « vérité qui dérange » et que « l’on sort par les pieds » - n’a pas manifesté une once d'intérêt pour cet épisode. Que ce Strasbourgeois ne compte pas non plus sur un élan de solidarité de Pauline Rapilly-Ferniot, celle-ci, bien qu’ayant été la cheville ouvrière de l’Ibizagate de Blanquer, anime, depuis dimanche, des ateliers sur Twitter intitulés « Besoin d’aide pour se motiver à voter Macron ? »
Pour se consoler, il pourra se dire qu’il a sans doute été traîné à terre affectueusement. Et ça change tout, n’est-ce pas ?
Gabrielle Cluzel
Source : http://bvoltaire.fr