Les autorités de Pristina ont annoncé l'arrestation récente, mais non datée, à Chypre, d'un ressortissant israélien, Moshe Harel, soupçonné d'être l'un des principaux organisateurs d'un réseau de trafic d'organes au Kosovo, démantelé en 2008. L'extradition du suspect va être demandée au plus tôt.
Moshe Harel est soupçonné d'avoir recruté de riches malades, ainsi que des victimes pauvres qui acceptaient de leur vendre un rein, généralement jamais payé. Les transplantations ont eu lieu entre 2006 et 2008, dans la clinique Medicus, au Kosovo.
L'affaire Medicus éclate en 2008, lorsqu'un passager s'effondre à l'aéroport de Pristina. Il lui manque un rein, transplanté illégalement à un riche Israélien, qui a déboursé 80.000 euros.
L'enquête met en cause le docteur Dervishi, propriétaire de la clinique Medicus, et un chirurgien turc, Jusuf Sonmez, soupçonné de transplantations illégales dans plusieurs pays.
Deux ans plus tard, un rapport du procureur suisse Dick Marty sur les crimes de la guérilla albanaise de l'UCK évoque un autre trafic d'organes présumé, et le relie à l'affaire Medicus. Le scandale fait le tour du monde et force le Kosovo à créer un tribunal spécial, qui n'a toujours pas émis d'actes d'accusation à ce jour.
Arrêté en 2017, le docteur Dervishi est actuellement jugé à Pristina. Moshe Harel est le deuxième cerveau de ce trafic arrêté par la police. Le docteur Sonmez, lui, est toujours en fuite.
Deux jeunes femmes ont été violemment tabassées, mercredi soir. La raison : l’une d’elle n’a pas supporté des insultes très dégradantes de la part d’un groupe de jeunes. Et a voulu le leur dire…
Mercredi, vers 20h30, près de la place de Monténégro, dans le quartier du Blosne. Deux jeunes femmes de 17 et 21ans s’apprêtent à rentrer chez elles, quand elles croisent un groupe d’une dizaine de jeunes qui squattent le lieu. « Sans aucune raison, elles se sont alors fait copieusement insulter »,résume un enquêteur du commissariat de police de Rennes. Des insultes très dégradantes et à connotation sexuelle. Insupportable.
La plus âgée des jeunes femmes n’admet pas de subir ça et décide de ne pas en rester là. Elle se dirige vers le groupe de jeunes, alors que son amie essaye de la convaincre de continuer à marcher et de les ignorer. « Un des hommes lui a alors dit qu’il était le chef dans ce quartier et qu’il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. »Il s’agit d’un mineur de 17 ans, déjà connu des services de police pour de multiples délits, dont des vols, des outrages…
Le ton monte et, soudain, la jeune femme est frappée et jetée au sol. Les coups pleuvent sur elle, dont plusieurs au visage. Son amie tente de lui venir en aide et subit le même sort. Elle aussi se retrouve au sol et doit subir des coups. « L’un des agresseurs en a profité pour lui voler son sac et partir avec. »
« Ça ne m’étonne malheureusement pas, commente une jeune femme, croisée près de la station de métro du Blosne. Régulièrement, j’ai le droit à des insultes par des bandes de jeunes qui se croient tout permis. C’est très désagréable, mais je préfère ne pas répondre. On ne sait pas de quoi ils sont capables. »
Idem pour Julie, 19ans, qui vient d’emménager dans ce quartier. « Ce n’est pas par choix et si je pouvais aller habiter ailleurs… Il y a des endroits que j’évite, en fin de journée et le soir. Pas envie de subir des insultes. Il n’y a pas très longtemps, deux jeunes m’ont suivi jusqu’au métro. Je n’étais vraiment pas rassurée. »
Jean-Yves Le Gallou, inventeur des Bobards d’or, revient sur le projet du Président Macron d’interdire les fake news. « Quand un pouvoir politique veut décider ce qui est vrai ou pas, c’est totalitaire. »
Il replace la décision de Macron dans une longue tradition française (loi Pleven, etc.) mais explique aussi la « hargne » du Président par les intérêts personnels qu’il aurait à défendre.
Jean-Yves Le Gallou, le président Macron a parlé d’un possible projet de loi condamnant les fake news pendant les périodes électorales. Qualifier une information de fake news est-il possible en soi ?
Une information est à vérifier. On peut savoir ce qui exact et ce qui n’est pas exact à partir d’une confrontation d’informations. Il faut plusieurs sources d’information pour arriver à discerner ce qui est juste. Si un pouvoir politique ou autre décide a priori de ce qui est vrai et de ce qui est faux, c’est qu’on est dans un système totalitaire où il y a des vérités officielles. Sera déclaré vrai ce qui est conforme à l’intérêt de monsieur Macron. Sera déclaré faux ce qui est susceptible de lui déplaire ou de lui nuire. C’est un peu le modèle nord-coréen qu’il veut implanter.
De l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump quant à lui voulait décerner un prix pour le pire média en termes d’information mensongère. Vous avez créé et présidez les Bobards d’or, on imagine que vous avez un nouveau concurrent très sérieux.
Oui, c’est un nouveau concurrent très sérieux, mais je suis très heureux que les Bobards d’or aient traversé l’Atlantique ! Je crois que la démarche de Trump est très intéressante par rapport à celle de Macron. Macron a un problème avec les médias alternatifs, il envisage une loi de censure. Trump, lui, a un problème avec les médias mainstream, les médias dominants, il ne cherche pas à les censurer. S’il cherchait à les censurer, ce serait un vrai scandale. Il cherche à rire d’eux et à montrer leur travers, leurs mensonges, d’où cette idée d’organiser lundi prochain une cérémonie pour récompenser les meilleurs menteurs médiatiques. C’est un peu ce que j’appellerai les golden bobards que les Américains pourraient appeler les golden fake news. Combattre ses adversaires, c’est normal. Mais, dans un cas où on combat en essayant de montrer qu’ils se trompent, en essayant de rire à leurs dépens, c’est la solution américaine de Trump. C’est une solution libérale. Et de l’autre côté, on a la solution de Macron qui est une solution totalitaire, puisqu’on montre les crocs, on veut sortir la censure. Ce serait intéressant de comprendre pourquoi Macron est sur cette ligne-là.
Cette décision d’Emmanuel Macron intervient alors qu’il y avait eu une polémique lorsque la France avait été classée parmi les pays qui selon certains censuraient le plus les réseaux sociaux. Allons-nous museler définitivement la presse alternative ou est-ce juste pour mieux faire fonctionner la démocratie en privilégiant la vraie information?
Il n’y a pas de vraie ou de fausse information. Il y a des informations concurrentes et à chacun de trouver ce qui correspond le mieux à la réalité ou d’approcher la réalité par la diversité. Il y a véritablement une volonté de museler la liberté d’expression. Essayons d’analyser les origines de cela. Tout d’abord, il faut se rappeler que la première loi liberticide, la loi Pléven date de 1972 en France. Elle s’est étendue progressivement aux autres pays. La France a été innovante. C’est extrêmement drôle, samedi prochain, une soirée intitulée ‘’toujours Charlie’’ est prévue aux Folies bergères sur la liberté d’expression. Les principaux intervenants vont venir de la Licra. Or, la Licra qui parle de la liberté d’expression, c’est aussi pertinent que d’inviter Dutrou pour parler de la protection de l’enfance, ou DSK pour le respect des femmes. C’est le côté français qui peut expliquer l’attitude de Macron. Par ailleurs, il a peut-être des choses personnelles ou financières qu’il tient particulièrement à protéger. Cela pourrait expliquer son espèce de hargne dans la volonté de contrôle des médias alternatifs.
L’anglophonie sévit partout, et principalement dans les allées du pouvoir. Notre jeune président, pardon, notre young leader, a réuni autour de lui une équipe de rêve, heu… une dream team, avec laquelle il va faire le job à coup de task forces : que du jeune (sauf Collomb), du battant, des gars à punch (pas le rhum, la niaque !). Un chouette casting ! Il y a bien un type qui a dû être exfiltré au galop, à peine nommé, parce qu’il y avait une tache sur son acte de moralité. Le nommé Ferrand, soupçonné de turpitudes financières avantageuses, a pourtant vu son affaire rapidement classée sans suite. Il y a bien, également, un autre type qui, nommé chef de parti, conserve son poste ministériel au mépris d’une certaine éthique selon laquelle on ne peut pas courir deux lièvres à la fois, et qui se nomme non-cumul des mandats.
Or, donc, à part ces deux-là, tout baigne.
Et puis, patatras ! Le mouvement tsunamiesque – je veux dire La République en marche – vient de se doter d’un nouveau porte-parole. Il s’agit d’un jeune énarque répondant au nom de Rayan Nezzar. Et l’on découvre, stupéfait, ébahi, rigolard, que le gamin canardait naguère plus vite que son ombre, et dans un langage à côté duquel Michel Audiard pourrait se faire passer pour un émule de Bossuet. Il ne parle pas anglais, lui, comme tout le monde, ce qui aurait dû alerter ses patrons : il parle charretier ! C’est plus classe…
Quelques florilèges de ses tweets assassins : « Bruno Le Maire, guignol et couille molle », « Copé, petite pute : va niquer ta mère », « Juppé est une fiotte ». À une journaliste, il lance « C’est ça, le journalisme ! Poufiasse ! » Sur un tweet parlant d’Aurore Bergé et de Valérie Pécresse, il s’exprime avec la même délicatesse : « Quelle poufiasse, celle-là. » Et ainsi de suite.
Certes, à l’époque de ses plus belles saillies, le personnage n’avait pas de rôle public. C’était en 2013, il y a cinq ans, il y a une éternité… Malheureusement, comme le dit l’adage, « nos actes nous suivent ». Et voilà désormais Nezzar en charge de porter la parole officielle de LREM. À quelques-uns d’entre nous, il faudra désormais un dictionnaire argot – français pour suivre l’actualité du parti.
Certains accueilleront avec soulagement ce grand vent de fraîcheur qui balaye les allées du pouvoir, comme si l’injure et la grossièreté devenaient soudain des vertus virginales et revigorantes.
D’autres, et au sein même du mouvement, pensent que le choix de ce gus pour le poste en question est une grosse ânerie – et je pèse mon mot ! – que ni le ministre chef de parti ni le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale n’ont été assez malins pour voir venir. Cette nomination, qui sera sans doute extrêmement provisoire, en dit long sur l’amateurisme des dirigeants du jeune mouvement ou sur l’aveuglement que confère l’ivresse du pouvoir.
Au moment où le ministre de l’Éducation nationale remet à l’honneur l’étude du français, ne pourrait-il pas organiser des cours de rattrapage pour Rayan Nezzar ? On peut, lui aussi, l’exfiltrer. Pourquoi pas à l’Académie française ! Il y a, justement, un fauteuil qui vient de se libérer.
L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage des rois mages. La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
La croix surmontant le sommet du grand dôme du Sacré-Cœur a été effacée sur les nouveaux écrans des cabines rénovées du célèbre funiculaire qui permet d’accéder à la butte Montmartre, dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
Le funiculaire, géré par la RATP, transporte 2.000 personnes toutes les heures, soit plus de trois millions par an, surtout des touristes venus du monde entier. La basilique est le second monument religieux parisien le plus visité.
La RATP s’était déjà signalée il y a quelques temps en exigeant que soit supprimée la mention « au profit des chrétiens d’Orient » d’affiches pour un concert caritatif. La direction, probablement maçonnique, de l’entreprise avait d’abord invoqué le « principe de laïcité » avant d’aggraver son cas par d’autres explications scandaleuses. Par contre pas de problème pour des publicités pour le Ramadan, une affiche « Qu’Allah bénisse la France » ou encore les campagne de publicité du Secours islamique.
Trois ans après l’attentat contre Charlie Hebdo qui avait donné naissance à ce phénomène « Je suis Charlie » et à cet ambigu moment d’unité nationale, un sondage IFOP, commandé par le collectif Toujours Charlie, révèle que l’esprit Charlie s’effondre année après année. L’an dernier, les Français étaient encore 71 % à se dire Charlie ; cette année, ils ne sont plus que 61 %.
Pourquoi cette « décharlisation » des esprits ? Le sondage précise qu’un tiers des sondés qui « ne se sentent pas Charlie » disent « ne pas » ou « ne plus » être « marqués par l’attentat » de janvier 2015. On aimerait creuser davantage. Pourquoi cet « oubli » de la sanglante tuerie qui est pourtant celle à laquelle les médias donnèrent le plus d’écho ? Les Français seraient-ils des zappeurs de l’horreur, un attentat en chassant un autre ?
D’abord ce « premier » attentat islamiste d’envergure sur le sol français ne fit l’objet d’un « culte » chez les Français que pendant la courte période – une sorte de « drôle de guerre » de neuf mois – où il fut précisément, non pas le premier, mais le seul, et celui que nos gouvernants d’alors, et une opinion traumatisée, voulaient tel. Mais en novembre 2015, il y eut le Bataclan, non plus une dizaine, mais plus d’une centaine de victimes. Déjà, si l’on peut dire, l’esprit Charlie en avait pris un coup. Les petits autocollants, les fleurs, les bougies, le culte continuaient, mais la foi était moins vive chez les fidèles…
Ensuite, avec le temps et les prises de conscience favorisées par la presse alternative, souvent contre l’esprit Charlie et les médias officiels, apparurent les ambiguïtés et les mensonges des « vérités » qui nous avaient été servies par les prêtres du culte Charlie.
C’était une attaque contre la liberté d’expression… Or, les observateurs avaient bien relevé que s’en prendre à des policiers ou à l’Hyper Casher, ce n’était pas viser la liberté d’expression… Dès le début, l’esprit Charlie nous mentait, en sélectionnant les victimes. Et les attentats ultérieurs confirmèrent ce biais… Il nous mentait aussi en nous imposant une grille de lecture sur les motivations des terroristes. Cela n’avait rien à voir avec l’islam. Et puis il fallait, toujours au nom de l’esprit Charlie, absolument traquer la fake news nous disant que des terroristes islamistes profitaient de la vague migratoire. Une fake news qui disait la vérité…
En ce début janvier où notre nouveau Président (essentiellement élu par des Français toujours Charlie, comme en témoignent les catégories d’âge mises en évidence par le sondage), a annoncé de façon tonitruante vouloir une nouvelle loi pour mieux contrôler l’information et encadrer la presse, notamment alternative, on peut parier que les Français seront de plus en plus nombreux à abandonner l’esprit Charlie, conscients que les grandes proclamations en faveur de la liberté d’expression s’accompagnent en fait de régressions dramatiques, comme le soulignait ici Emmanuelle Ménard.
Voilà peut-être la raison majeure qui explique cette baisse spectaculaire de l’esprit Charlie : 43 % des sondés estiment que la liberté d’expression a diminué, toujours d’après ce sondage… 43 % ? Et le sondage a été réalisé avant l’annonce du Président… De quoi nous rendre encore plus Charlie. Ou encore moins. Enfin, vous avez compris.
Carl Lang, Président du Parti de la France, présente ses vœux, son dernier ouvrage, annonce ses prochains déplacements et commente l'actualité politique.
L’accusation de complotisme permet d’évacuer les questions gênantes, le goût de l’inconnu, en bref la liberté d’esprit chez autrui, en faisant passer toute curiosité sans préjugés pour une aliénation. Mais il y a plus grave : ceux qui ricanent des complotistes sont toujours du côté du pouvoir et, donc, ils servent des intérêts qui les dépassent.
Le père du djihadiste Karim Cheurfi, qui avait tué le policier Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées en avril 2017, a été condamné jeudi à Bobigny à 18 mois de prison dont 12 avec sursis pour apologie du terrorisme. Jugé en comparution immédiate, Salah Cheurfi, 66 ans, avait tenu le 3 janvier devant des policiers des propos donnant raison à son fils et menacé de mort les fonctionnaires. Le parquet avait requis dix mois de prison et son incarcération immédiate.
Chacun peut observer les efforts désespérés du système socialiste occidental pour se maintenir à flots. Qu’il s’agisse de la victoire de Donald Trump ou du sécessionnisme britannique suite au Brexit, l’oligarchie dominant la structure de pouvoir occidentale au travers de divers organismes internationaux – UE, Davos, Otan, etc. – refuse de reconnaître la nature systémique de la crise.
Effondrement du socialisme occidental
La classe politico-médiatique, avant-garde de cette oligarchie, préfère scruter chez leurs opposants les causes de cette crise : « fake news », « populisme », « islamophobie » sont autant de slogans repris par la machine médiatique pour caractériser les sources d’information alternatives, l’envie de changement politique radical ou le refus de l’immigration de remplacement voulue par les sans-frontiéristes, de gauche comme du patronat et de la finance.
Plus fondamentalement, c’est cette imbrication d’États socialistes reposant sur une fiscalité massive et une centralisation toujours plus accrue des pouvoirs qui est en voie d’implosion. La génération d’après-guerre, qui a fait sienne le dogme antifasciste comme celui de l’égalitarisme, se retrouve à court de nouveaux contribuables, faute d’avoir fait suffisamment d’enfants. L’immigration du tiers-monde, censée sauver les fonds de retraite, se révèle être une menace politique, culturelle et économique dont la dénonciation par les nouvelles générations est disqualifiée au nom de la religion antiraciste et égalitariste.
C’est-à-dire l’idéologie de la génération dominant le système politique actuel.
Une fois ces États socialistes en banqueroute pour cause d’effondrement du système de retraite et de santé, les cartes politiques seront rebattues. Des États entiers auront disparus ou seront réduits à l’état de fictions administratives en raison de l’écroulement de leur système fiscal central.
Désintégration des vieilles entités impériales
Si cette perspective paraît encore incertaine au plus grand nombre, le jusqu’au boutisme de l’oligarchie anti-Brexit mènera, à terme, à l’éclatement du Royaume-Uni. Il atteindra,d’ici 25 ans, à son état du 10e siècle : éclaté en régions. Le facteur racial et religieux y jouant un rôle évident : Sadiq Khan, l’actuel maire musulman de Londres, a dès le lendemain du Brexit affirmer vouloir que Londres fasse sécession (source).
La même chose attend l’État français et l’État espagnol. Et la diabolisation des nationalismes séparatistes ne changera rien à leur situation objective : en faillite, libanisés ethniquement, plus rien ne justifie de leur maintien dans les faits. L’utopie socialiste et multiculturelle se révélera, comme jadis en URSS ou en Yougoslavie, pour ce qu’elle est : un échec fondamental sanglant.
Le téléfilm Départ vers l’inconnu (WDR/ARD Degeto), le mercredi 14 février 2018, à 20h15, raconte l’histoire d’une famille fuyant un État totalitaire dans des circonstances périlleuses, avec une perspective peu commune.
Dans un futur proche, l’Europe s’est effondrée dans le chaos. Dans bien des pays, les extrémistes de droite ont pris le pouvoir. L’ancienne démocratie allemande est devenue un système totalitaire qui persécute les dissidents, les musulmans et les homosexuels.
L’avocat Jan Schneider (Fabian Busch) a plaidé en faveur de victimes dépossédées. Quand il apprend que le régime veut l’emprisonner à nouveau, il décide de fuir. Son objectif est l’Union Sud-Africaine, qui jouit d’une stabilité politique et économique après un boom économique.
Soit la science-fiction poussée à son paroxysme...
La direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris a eu connaissance des messages d’un des tueurs du père Hamel une semaine avant l’assassinat du religieux. Le terroriste y évoquait une attaque dans une église, mentionnait Saint-Étienne-du-Rouvray… Une fois le prêtre assassiné, la DRPP a alors postdaté deux documents afin de masquer sa passivité. Révélations sur les pratiques du service de renseignement parisien.
C’est décidé, Brigitte Macron ne sera plus derrière son mari lors des cérémonies, mais à côté. Plus question de faire la bobonne effacée, yeux baissés et Tupperware® dans le sac à main. Dans la catégorie « surf sur vague féministe », une championne se dessine. Pour être sur la photo, toutes les causes sont bonnes à prendre.
Parmi les résolutions pour 2018, madame Macron a décidé d’exister en dehors de son mari. D’après les services concernés, le rachat du scooter de François Hollande est la limite du genre. La borne à ne pas dépasser.
Dans le cadre de l’égalité homme-femme jusqu’au-boutiste, est-il bien normal que la première dame n’assiste pas au Conseil des ministres ? En quel honneur doit-elle rester confinée dans la cuisine à surveiller le pot-au-feu ? Par manque de place autour de la table, Brigitte Macron doit pouvoir s’asseoir sur les genoux du Président pendant qu’il chapeaute cette réunion hebdomadaire. À côté dans les cérémonies, dessus dans les assemblées et sur ses épaules le 14 juillet pour ne rien rater du défilé.
Mais Brigitte Macron n’est pas femme à galéjade. La une des magazines lui a fait prendre conscience de l’immensité de son rôle. Outre un voyage prévu à Cavaillon pour la remise du « Melon d’or », la première dame a décidé de se concentrer sur quelques dossiers prioritaires comme le handicap, l’exclusion, les accidents de la vie… Débuter par une visite au siège du PS marquerait sa détermination à prendre ces problèmes à bras-le-corps…
Manque aux dossiers chauds précités : la faim dans le monde. Excepté ce thème qu’elle laisse pour la suivante, Brigitte Macron ne fait que reprendre le rôle de dame patronnesse institué par on ne sait plus qui. La femme de Vercingétorix, peut-être… Monsieur Cléopâtre… Rien de nouveau. La différence est l’emballage du message dans une communication prétentieuse visant à faire croire que cette première dame va rénover la fonction…
La seule nouveauté est l’énorme melon de l’intéressée.