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Le blog politique de Thomas JOLY

Hitler ou rien ! Élections européennes : l’impossible débat

31 Janvier 2019, 07:16am

Publié par Thomas Joly

Certes, ce n’est pas une nouveauté. Il y a même un bon moment que ça dure. Trente, quarante ans peut-être… Chez nous, Français, on peut globalement dater cela des premiers succès du Front national de papa Le Pen. Je parle, ici, de la « reductio ad hitlerum ».

Pas une question, pas un sujet qui ne soient désormais envisagés sous cet angle. Éducation, immigration, mariage gay, homoparentalité, enseignement, gilets jaunes… toutes les questions sociétales passent dans cette moulinette. Facho vs. pas facho, le camp du bien contre celui du mal. Blanc-noir, pensée binaire (c’est-à-dire pas de pensée du tout), voilà notre pendule à coucou.

Monsieur Mike Godwin a fort bien théorisé la chose, appelée, depuis, loi de Godwin. C’est la reductio ad hitlerum à l’heure d’Internet. Voici la définition qu’en offre Wikipédia :

« L’un des interlocuteurs atteint le point Godwin lorsqu’il fait référence à un fait en lien avec la Shoah ou le nazisme alors que le sujet de départ ne s’y prêtait pas. Godwin distingue la loi de Godwin de l’erreur logique désignée par la pseudo-locution latine reductio ad hitlerum, attestée depuis les années 1950, qui est une spécialisation de l’argumentum ad hominem et surtout de l’argumentum ad personam déjà décrits et attestés depuis plus longtemps encore. La loi de Godwin introduit l’idée selon laquelle un tel argument est inévitable dans un débat qui s’éternise. »

Il s’agit là de la tactique favorite des politiques en mal d’argumentation : il faut agiter le spectre du retour « aux heures les plus sombres de notre histoire ». Les proches élections européennes esquissent un scénario qui ne va pas dans le sens espéré par « les belles personnes » qui nous gouvernent, c’est pourquoi madame Nathalie Loiseau, notre ministre chargée des Affaires européennes, a abattu ce dimanche son point Godwin comme ultime coup de poker.

Ce 27 janvier, 74e anniversaire de la libération d’Auschwitz, madame Loiseau (dont Marianne nous rappelle qu’elle fut directrice de l’ENA, ce qui en dit long sur les méthodes enseignées à nos « élites ») n’a pas hésité à balancer deux tweets renvoyant dans les rangs des tortionnaires nazis ceux qui oseraient remettre en cause le modèle de l’Union européenne.

Le premier, illustré d’une photo de Simone Veil assortie de cette citation : « Le fait d’avoir fait l’Europe m’a réconciliée avec le XXe siècle. » Commentaire du ministre : « La construction européenne est née en réaction à la barbarie du XXe siècle. Qu’ont donc en tête ceux qui aujourd’hui veulent affaiblir l’UE ? En ce jour de commémoration de la libération d’Auschwitz, n’ayons pas la mémoire courte. » C’est simple comme l’ENA : toute personne qui trouve à redire sur la façon dont notre continent se déconstruit, critique l’élargissement à marche forcée ou les traités fumeux est un nazi en herbe.

Au cas où l’on aurait mal compris, Nathalie Loiseau en remet une dose trois heures plus tard. Sous la photo d’un texte rédigé d’une écriture enfantine, disant « Ma grand-mère devait porter une étoile jaune sur son manteau. Moi j’ai la chance d’avoir douze étoiles sur mon drapeau ! », assorti, bien sûr, du dessin de l’étoile jaune et du drapeau, elle écrit : « 74e anniversaire de la libération d’Auschwitz. L’étoile jaune fut la honte de l’Europe. Les douze étoiles du drapeau européen nous le rappellent : plus jamais ça. »

Bel exemple de manichéisme inepte et frisant scandaleusement la malhonnêteté intellectuelle. Formatage hélas répandu chez nos crânes d’œuf, tel Emmanuel Macron, en octobre dernier, qui nous disait déjà être « frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres », ayant dans ses cauchemars la vision de l’Europe en train de « se démembrer par la lèpre nationaliste et d’être bousculée par des puissances extérieures ».

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

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Les incroyables consignes du Parquet sur les gilets jaunes

31 Janvier 2019, 07:11am

Publié par Thomas Joly

Le Canard Enchaîné révèle les pratiques du Parquet qui relèvent clairement de méthodes dignes de l'URSS.

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Après le tournedos de Cholet, les pompiers auront encore moins de moyens

31 Janvier 2019, 07:05am

Publié par Thomas Joly

Depuis leur coup d’éclat où ils tournèrent le dos aux autorités lors d’une cérémonie, les pompiers de Cholet ne parviennent pas à éteindre la colère du maire. La rébellion date du 1er décembre et, depuis cette date, Gilles Bourdouleix est en éruption. Outragé, scandalisé, il avait quitté les festivités de la Sainte-Barbe, plantant là les autres notables qui hésitaient entre rester pour faire un barbecue ou suivre l’élu. Après quelques tergiversations, une voix officielle annonça dans les haut-parleurs que tout était fini. Terminé. Plus de barbe, plus de sainte, plus rien. Un peu plus loin, les pompiers regroupés déroulaient une banderole dénonçant le manque de moyens dont ils s’estimaient victimes. Le temps était maussade. Il pleuvait. La totale. Certains ont supposé que le maire était allé se recoucher. Il y a des jours, comme ça, où il est préférable de ne pas insister…

De retour à son bureau après douze heures de sommeil, l’heureux élu de Cholet ferma les volets et se mit à réfléchir à sa riposte. Il griffonnait des formules mathématiques, remplissait des éprouvettes, ouvrait des robinets. Ah, ils allaient voir ce qu’ils allaient voir. Après quelques semaines de recherches harassantes, Gilles Bourdouleix sortit de son bureau le visage noirci par quelques explosions intempestives et réunit l’intégralité du conseil municipal pour délivrer le fruit de ses travaux : les pompiers allaient être interdits de piscine et de stade. La sanction était inventive, limite art contemporain.

Indésirables au centre aquatique, tricards au stade omnisports. Manque de moyens ? Eh bien, ils en auront encore moins ! Et qu’ils n’y reviennent pas, sinon, plus de lances à incendie et plus de grande échelle : ah ! ah ! ah ! Cholet serait réduite en cendres s’il le fallait, mais les insolents devaient payer. On ne tourne pas le dos à Dieu le maire.

À ses punitions, les pompiers ont répondu laconiquement : « On ne va pas gaspiller notre énergie sur des choses qui nous paraissent tellement invraisemblables ! » Puis ils ont repris deux fois du tournedos…

Jany Leroy

Source : http://bvoltaire.fr

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Grosse hausse des prix des produits alimentaires décidée par le gouvernement

30 Janvier 2019, 20:38pm

Publié par Thomas Joly

La hausse des prix dans l’alimentation, qui entre en vigueur ce vendredi 1er février, s’établit à 6,3% en moyenne. Nous vous expliquons pourquoi et quels sont les produits concernés.

A partir du 1er février, la loi Alimentation relève le « seuil de revente à perte » de 10 %. De quoi s’agit-il ? Le « SRP » est le prix en dessous duquel un distributeur ne peut revendre un produit, sous peine de sanctions. Il est calculé en tenant compte de ce que coûte réellement l’achat au distributeur : prix indiqué sur la facture, coût de transport, taxes… Si ce SRP est relevé de 10 %, cela signifie qu’un distributeur qui achète un produit 100 doit le revendre aux clients au moins à 110.

Certains produits subissent de très fortes hausses : ce sont ceux dont les prix étaient auparavant au plancher, du fait d’une intense bataille commerciale entre les enseignes. De fait, ce sont des produits dont les consommateurs connaissaient souvent le prix exact, car ils en achètent régulièrement, voire à chaque fois qu’ils font leurs courses (Evian, petits pois-carottes, Danette, yaourts nature, etc.) Pour ces produits-là, les hausses seront fortes. Ainsi, un litre de Ricard passera de 18,75 à 20,61 €, soit + 9,9 %. Le lait Guigoz pour nourrissons sera à + 8,1 %, l’huile Isio Lesieur à + 6,7 %, la boîte de Chocapic à + 9,3 %. Et ce ne sont que quelques exemples.

Destinée à mieux rémunérer les producteurs, cette mesure va en fait voir les grandes surfaces seulement vendre plus cher les produits aux consommateurs, sans nécessairement augmenter leur prix d'achat aux producteurs. Il s'agit clairement d'une mesure antisociale en pleine période de crise du pouvoir d'achat des Français. D'autant plus que cette hausse va toucher des produits de première nécessité.

Source : http://breizatao.com

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L’Office de lutte contre la cybercriminalité exige le retrait d’un photomontage sur l’exécutif

29 Janvier 2019, 07:46am

Publié par Thomas Joly

L’office central de la lutte contre la criminalité informatique a réclamé le retrait sur Google+ d’un photomontage visant le président de la République à la place de Pinochet avec, derrière lui, Édouard Philippe, Premier ministre et Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Contacté, l’organisme s’est refusé à nous livrer la moindre explication.

Et c’est exactement cette « caricature » qui a été ciblée par l’OCLCTIC, comme on peut le constater sur Lumen DataBase. Ce site répertorie l’ensemble des demandes de retraits, qu’elles proviennent d’ayants droit, de personnes physiques ou d’institutions gouvernementales, notamment.

Source : NextInpact via Fdesouche

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Censuré en France par le gouvernement, le film-documentaire « Salafistes » sort aux États-Unis

29 Janvier 2019, 07:39am

Publié par Thomas Joly

À l'occasion de la sortie de son documentaire « Salafistes » aux États-Unis, le réalisateur François Margolin revient sur l'interdiction de celui-ci en France, et les raisons de ce qu'il considère comme une censure idéologique, symptomatique du déni gouvernemental sur la question de l'islamisme.

« Cette censure prouve juste qu’il y a une vraie volonté de vouloir nier que le salafisme est une tendance profonde et ancienne, très répandue dans l’histoire de l’Islam, de manière récurrente à travers les siècles, et qui perdure dans certains États, que certains adorent au plus haut niveau de l’État, comme l’Arabie Saoudite de Mohammed Ben Salman. C’est, je crois, là, qu’il faut chercher la vraie raison de la censure. » 

Et, plus loin : « Je crois qu’on est face à une forme fondamentale de déni français. On nie totalement ce qu’il se passe en banlieue, on nie que certaines cités sont interdites aux policiers, on nie que les jeunes filles musulmanes qui travaillent à Paris ou vont y faire du shopping, sont obligées d’avoir d’autres vêtements quand elles rentrent le soir en banlieue à cause des "grands frères", on nie que les enfants juifs du 9-3 doivent aller à l’école tous les matins dans d’autres départements, on nie que la défense du frère de Mohamed Merah a été payée par des gens qui se sont cotisés dans les cités de la banlieue toulousaine… Tout cela concourt à une forme d’acceptation globale de l’islamisme en général par les autorités. On accepte des choses inacceptables. C’est une honte par rapport à ce que sont les valeurs de la France. »

Source : Le Figaro via Riposte Laïque

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RT France, la nouvelle chaîne d'info qui taille déjà des croupières à ses concurrentes…

29 Janvier 2019, 07:32am

Publié par Thomas Joly

Emmanuel Macron lui avait refusé l’accès à sa campagne présidentielle, l’accusant, une fois élu, lors d’une visite de Vladimir Poutine en France, d’être un « organe d’influence » et de « propagande mensongère ». Voilà qui n’est pas pour me déplaire. Je dirais même au contraire, si elle déplaît autant à notre sémillant « résident de la République », comme chanterait le regretté Alain Bashung, voila une raison supplémentaire qui me stimulerait à la regarder davantage, avec un préjugé plutôt favorable, et même éminemment sympathique depuis que Frédéric Taddeï l’a rejointe.

Ça y est, ne cherchez plus ! Vous l’avez trouvée : il s’agit bien de la nouvelle chaîne d’information continue, RT France visible, pour l’instant, seulement en direct sur YouTube, le canal 359 du bouquet Free ainsi que sur son site Internet où elle est présente depuis 2015 sous le nom de Russia Today, la chaîne russe qui, par ailleurs, diffuse dans le monde entier en langues anglaise, arabe, espagnole et française.

C’est à l’occasion du mouvement des gilets jaunes que RT France s’est installée durablement dans le PAF en décidant de jouer à plein la carte des réseaux sociaux pour couvrir objectivement leur protestation, taillant ainsi quelques croupières à ses concurrentes, notamment à l’ineffable, du côté du manche, BFM TV… Mais on ne lui fait aucun cadeau, à la nouvelle venue, bien au contraire : dimanche dernier – on peut le retrouver sur le Net –, l’un de ses journalistes est tombé dans un traquenard tendu par un troll du forum 18-25 ans du site jeuxvidéo.com. Ce dernier s’était fait passer (volontairement ou… était-il téléguidé ?) pour l’un des organisateurs de la marche des foulards rouges pour tenir des propos ultra-européistes et violemment provocateurs à l’égard des gilets jaunes au micro du journaliste de RT et, ainsi, réussir à jeter le soupçon sur l’objectivité de la chaîne dont le prochain Télérama devrait se délecter…

On l’aura compris, RT France dérange et on ne lui pardonne pas d’être financé par l’État russe, l’accusant non sans un soupçon de mépris d’être la télévision de Poutine ou même « l’œil de Moscou », oubliant, au passage, que France Télévisions était « l’œil de Macron », financé par l’État français, ce qui ne semble guère déranger les zélés détracteurs de RT France.

C’est peut-être aussi le succès croissant de son audience – comme le rapporte Libération (édition du 4 janvier), RT France aurait cumulé 22 millions de vues sur Facebook entre le 17 novembre et le 16 décembre (durant la phase ascendante du mouvement des gilets jaunes), soit une augmentation de 283 % sur un an – qui doit attiser la jalousie de ses censeurs, surtout depuis que des « pointures » de la profession l’ont rejointe : Jean-Marc Sylvestre, ancien chroniqueur économique à TF1, y anime un débat hebdomadaire avec l’économiste Jacques Sapir, pourfendeur de l’euro. Un ancien journaliste de France 3 et LCI, Jean-Maurice Potier, assure le rôle de directeur adjoint de l’information, tandis que Jérôme Bonnet, ancien de Siné Hebdo, en est le rédacteur en chef.

Mais c’est surtout l’émission de Frédéric Taddeï « Interdit d’interdire » qui, sur RT France, rallie tous les suffrages, joli pied de nez au service public qui lui avait sucré son rendez-vous emblématique sur France 3 « Ce soir (ou jamais !) », qui dérangeait le « politiquement correct » de la nomenklatura du service public… « Ça nous montre une autre vision de l’actualité », commente l’un de ses téléspectateurs dans un récent dossier du journal L’Opinion, qui ajoute : « La chaîne se donne quelques mois pour prouver au monde francophone son indépendance. »

José Meidinger

Source : http://bvoltaire.fr

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Liste « Gilets jaunes » aux Européennes : la débandade

29 Janvier 2019, 07:23am

Publié par Thomas Joly

Après la défection de Marc Doyer, étrillé pour sa proximité avec LREM, c'est au tour de Hayk Shahinyan, le directeur de campagne, ancien (?) socialiste, de jeter l'éponge seulement 5 jours après le lancement de la liste européenne des « Gilets jaunes ».

Ingrid Levavasseur risque très vite de se retrouver bien seule... L'impréparation, l'amateurisme et la manipulation probable de cette liste n'ont, semble-t-il, pas échappé aux Français qui l'ont fait savoir sur les réseaux sociaux.

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Jany Le Pen violemment agressée dans la rue à La Celle-Saint-Cloud

28 Janvier 2019, 22:36pm

Publié par Thomas Joly

Jany, l'épouse de Jean-Marie Le Pen, a été agressée, samedi, à La Celle-Saint-Cloud, par un homme qui lui a dérobé son sac à main.

Il était près de 13 heures. Jany Le Pen, 86 ans, garait sa voiture pour aller au marché. A peine sortie du véhicule, elle a été attaquée par un homme qui l’a projetée au sol, lui donnant un coup de poing et un coup de casque, avant de s’emparer de son sac à main.

Le voleur a ensuite pris la fuite en montant sur un scooter conduit par un complice. Les voleurs sont parvenus à faire deux retraits frauduleux avec sa carte bancaire, pour un montant de 2 410 €, avant que la victime ne fasse opposition.

Conduite à l’hôpital, Jany Le Pen souffre d’une contusion au coude gauche et de douleurs aux cervicales. Les enquêteurs du commissariat de Versailles sont chargés de l’enquête pour retrouver ses agresseurs.

Source : http://leparisien.fr

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En 7 ans, Marine Le Pen a surendetté et ruiné son parti

28 Janvier 2019, 07:42am

Publié par Thomas Joly

Un ancien du FN dénonce la gestion du parti par Marine Le Pen. En sept ans, la dette a explosé de + 785% pour atteindre 24 millions d’euros, alors que la subvention publique grimpait dans le même temps de 1,8 à 5 millions d’euros par an.

Conseiller régional dans les Hauts-de-France, André Murawski a claqué la porte du Rassemblement national en septembre dernier. Cet intendant dans un collège déplore la dégradation des comptes du parti qui a conduit à "une spirale folle de l'endettement". "Si Marine Le Pen n'est même pas capable de gérer un parti, on la voit mal s'occuper du budget de la France", assène-t-il.  

Challenges - Vous avez ausculté l’évolution des comptes du Front national, devenu Rassemblement national, depuis que Marine Le Pen en a pris les rênes, quelle conclusion en tirez-vous ?

André Murawski : Il existe une véritable dérive de la gestion financière du FN depuis que Marine Le Pen en est la présidente. Depuis 2012, le parti est en effet en déficit permanent alors même que ses recettes ont sensiblement augmenté. En six ans, les recettes ont progressé de 26% et, si l’on retire des rentrées financières exceptionnelles de 2011, la hausse atteint même 136% ! Les financements publics payés par les contribuables sont par exemple passés de 1,8 million d’euros en 2011 à 5 millions d’euros en 2017. Les dons ont grimpé de 262.600 euros en 2011 à 960.000 euros en 2017 (+265%) et les contributions des élus de 577.760 euros en 2011 à un million en 2017.

Avec de telles augmentations de recettes, comment le parti de Marine Le Pen peut-il être en déficit permanent depuis six ans ?

Tout simplement parce que les dépenses ont progressé encore plus vite et de manière continue. Entre 2011 et 2017, leur montant a explosé de 284%, passant de 5,9 millions à près de 23 millions d’euros ! Marine Le Pen a laissé filer les dépenses sans mesure. Exemple : la masse salariale du FN représentait la moitié de la subvention publique annuelle en 2011 et en pèse plus de 90% aujourd’hui, alors même que cette subvention a été multipliée par 2,7… D’après mes calculs, les cinquante permanents du parti bénéficiaient en 2017 d’un salaire moyen de 7.693 euros par mois, charges sociales comprises [soit 3.900 euros net, NDLR]. La ligne budgétaire incluant les déplacements, voyages et frais de bouche a, elle, bondi de 230 % en six ans, de 2,2 millions d’euros à 7,3 millions d’euros.

Dès lors, le parti a été contraint d’emprunter…

Avec des dépenses qui progressent plus vite que les recettes, le Front national, devenu Rassemblement national, a en effet été obligé d’emprunter tous azimuts. En 2017, la dette du parti a ainsi atteint la somme record de 24 millions d’euros, soit le double de la dette de 2016. Outre le fameux emprunt de 9,4 millions à une banque tchéco-russe, le Rassemblement national avait emprunté un million d’euros auprès de Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, et pas moins de 12,6 millions d’euros auprès de particuliers, dont 7,7 millions auprès d’une seule personne. En comparaison, les prêts de particuliers représentaient à peine 1,8 million d’euros en 2016.

Le Rassemblement national ne risque-t-il pas la banqueroute ?

Le parti est pris dans une spirale folle de l’endettement. En sept ans, sa dette a explosé de + 785% ! Au vu des comptes du parti, je ne vois pas comment le prêt russe de 9,4 millions d’euros pourrait être remboursé dans sa totalité en septembre 2019 sans remettre en cause gravement le fonctionnement du parti. Le Rassemblement national paraît en situation de grande difficulté financière et la fermeture de ses comptes bancaires par la Société générale il y a un an semble presque logique. Quand on pense que Marine Le Pen promettait durant la campagne présidentielle de "remettre de l’ordre dans les finances publiques", cela prête à sourire. Si elle n’est même pas capable de gérer les comptes d’un parti, on la voit mal s’occuper du budget de la France.

Source : http://challenges.fr

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« Si les violences qui se déroulent chaque samedi en France avaient lieu à Moscou, l'ONU aurait déjà sanctionné Poutine »

28 Janvier 2019, 07:19am

Publié par Thomas Joly

Carl Lang, Président du Parti de la France, s'exprime sur le « deux poids deux mesures » pratiqué par les institutions internationales dans la condamnation de la répression des peuples.

 

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Un syndicaliste policier témoigne de la corruption généralisée dans la direction de la police française

28 Janvier 2019, 07:16am

Publié par Thomas Joly

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Le grand bide des foulards rouges

28 Janvier 2019, 07:08am

Publié par Thomas Joly

Marx a encore frappé : le 30 mai 1968, un million de Français défilaient contre la chienlit qui, depuis un mois, sévissait en France à l’instigation de l’extrême gauche et de la gauche. Quelques semaines plus tard, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, les élections législatives y conduisaient une large majorité gaulliste bien à droite. Le rapport de force de la rue et de la majorité silencieuse était clairement établi avec les factieux qui avaient menacé nos institutions et affaibli le pays sur la scène internationale. Le peuple réel avait parlé. Le général de Gaulle perdrait, certes, son référendum un an plus tard, mais la droite se maintiendrait au pouvoir jusqu’en 1981.

Certains ont donc voulu répéter l’Histoire et mobiliser contre la chienlit des gilets jaunes la majorité silencieuse des partisans de l’ordre macronien. La tragédie de 1968 est devenue la comédie de 2019 : en comptant large, quelques milliers de « foulards rouges » se sont rassemblés place de la Nation, témoignant ainsi de l’absence de socle sociologique du macronisme. Devant l’échec de ce mouvement lancé par un militant « en marche » toulousain, les caciques du régime et du parti s’étaient faits discrets tandis que la « marche » se voulait de plus en plus une protestation contre la violence et le désordre plutôt qu’un soutien au Président. Elle s’intitulait pompeusement « Marche républicaine des libertés » et prétendait donc élargir par son nombre celui des supporters du Président. Elle n’a réussi qu’à montrer le petit nombre et la faible motivation de ceux qui le soutiennent.

Cette manifestation des rouges contre les jaunes reprend inconsciemment l’opposition des couleurs qui avait divisé la Thaïlande en 2008. On ne peut pas dire que cela témoigne des avancées de notre vieille démocratie, mais on doit au contraire y voir le signe de sa chute.

L’affrontement des jaunes et des rouges révèle la profondeur de l’échec. Tous ceux qui sont exclus de la cordée, des chômeurs aux retraités, des Français « périphériques » aux déclassés des classes moyennes, se sentent plus ou moins solidaires des manifestations des gilets jaunes, tout en critiquant les débordements qui y surviennent. 85 % des Français estiment que le Président n’est pas proche de leurs préoccupations et 80 % qu’il ne leur parle pas comme ils l’attendent. Ce constat de rupture entre la majorité du peuple et le chef de l’État est le nœud du problème. Après le show présidentiel organisé par le biais du grand débat national, il est clair que le brio macronien ne remplace pas une légitimité faible lors de l’élection et qui a fondu lorsque est apparue la personnalité narcissique de l’élu. Comment aimer un chef d’État qui n’aime pas son peuple et qui ne manque aucune occasion de le rappeler à l’étranger ? M. Macron appartient à cette caste de l’oligarchie française qui pousse le snobisme jusqu’à être fatiguée de la France et des Français. Il vient encore de dire qu’il trouvait dans l’allemand un charme romantique que le français ne lui apportait plus.

Depuis des semaines, le pouvoir joue un jeu dangereux où l’irresponsabilité et le cynisme se mêlent. Ce qui s’est produit samedi, place de la Bastille, le révèle amplement. Alors que la police a multiplié les arrestations préventives de gilets jaunes lors des dernières manifestations, on a laissé pénétrer dans l’espace d’une manifestation déclarée et autorisée des Black Blocs qui avaient annoncé leur venue. Leur arrivée a servi de prétexte à une charge de police au cours de laquelle un leader des gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, a été grièvement blessé. Il filmait la manifestation. Autour de lui, il n’y avait pas d’attroupement. Il n’y avait donc aucune raison d’user de grenades de désencerclement puisque personne n’était encerclé.

Un gouvernement qui condamne une violence qu’il laisse se développer quand il ne la provoque pas, qui engage un « grand débat » pour éviter de donner la parole au peuple à travers des élections ou un référendum, qui n’a guère de légitimité faute d’assise populaire finit ainsi par perdre aussi toute légitimité morale.

Christian Vanneste

Source : http://bvoltaire.fr

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Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie

27 Janvier 2019, 17:03pm

Publié par Thomas Joly

Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
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Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
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Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Picardie

Samedi 26 janvier, s'est déroulée à Beauvais la traditionnelle galette des rois de la section picarde du Parti de la France.

Thomas Joly, Secrétaire général du PdF, est revenu sur la mobilisation des Gilets jaunes et sur les prochaines élections européennes.

Jean-Claude Rolinat, membre du Bureau politique du PdF, a ensuite consacré son intervention à la présentation de son ouvrage « La bombe africaine et ses fragmentations », insistant sur la catastrophe démographique et migratoire qui s'annonce si rien n'est entrepris pour endiguer ces fléaux.

S'en est suivi un moment d'échanges avec les participants.

Après la dégustation de la galette, les militants présents ont pu repartir avec du matériel militant, notamment des billets de 50 € factices qui rappellent le coût astronomique de l'immigration en France.

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Compte-rendu de la galette des rois du PdF Aquitaine avec Carl Lang

27 Janvier 2019, 16:15pm

Publié par Thomas Joly

Compte-rendu de la galette des rois du PdF Aquitaine avec Carl Lang
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Aquitaine avec Carl Lang
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Aquitaine avec Carl Lang
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Aquitaine avec Carl Lang
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Aquitaine avec Carl Lang
Compte-rendu de la galette des rois du PdF Aquitaine avec Carl Lang

Samedi 26 Janvier, les militants du Parti de la France Aquitaine recevaient Carl Lang pour leur première galette des rois.

Thomas Begue, délégué régional, a présenté cette nouvelle section créée en avril 2018 et a tenu à remercier les militants pour leur grand investissement qui a permis l'implantation rapide du mouvement dans la ville de Bordeaux.

Carl Lang a ensuite pris la parole pour aborder et décrypter quelques problématiques actuelles et pour conseiller les militants pour les échéances électorales à venir.

Après quelques réponses aux questions posées par les participants, ceux-ci ont partagé la galette des rois et du matériel de propagande a été remis aux militants qui le souhaitaient.

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