Martial Bild, Directeur de TV Libertés, dénonce avec justesse l'offensive politico-médiatique contre les « gilets jaunes ».
La manœuvre pour discréditer l#GiletsJaune est impressionnante.Les Gilets jaunes tuent, blessent, dégradent. Certains sont racistes, homophobes, alcooliques. Maintenant, @franceinfo nous explique qu’ils ont bloqué des enfants. Ce sont des méchants, des ogres mieux : des factieux
La hausse tous azimuts des impôts et des taxes se double d’une réduction drastiques des droits jusqu’alors admis. Ainsi en est-il des pensions de réversion entre conjoints en cas de décès de l’un d’entre eux. Le gouvernement Macron entend bien en supprimer sournoisement une large partie.
Dans un communiqué sur le sujet, le député français Nicolas Dupont-Aignan a détaillé la stratégie de cannibalisation décidée par l’État Français.
Le « haut-commissaire chargé de la réforme des retraites » vient de confirmer que le Gouvernement entendait réduire les pensions de réversion des veuves et des veufs dont la retraite est plus faible que celle de leur conjoint décédé. Cette annonce est hélas conforme aux inquiétudes que Debout La France avait formulées.
M. Delevoye a exposé à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale : si une personne percevait une retraite de 2 000 € et que son conjoint défunt percevait une retraite de 4 000 €, la pension de réversion ne sera plus de 2 000 € mais de seulement 1 000 €, soit une diminution de 50% !
Cette déclaration est scandaleuse.
Il faut être complètement déconnecté de la réalité de nos retraités pour croire que les retraites sont généralement comprises entre 2 000 € et 4 000 € par mois…
Reprenons le calcul du Gouvernement avec des chiffres correspondant à la réalité vécue par les Français : l’épouse perçoit une retraite de 1 000 € et le mari perçoit une retraite de 2 000 €. Au décès de son mari, la veuve percevra une pension de réversion de 500 € seulement au lieu de 1 000 €.
Le pouvoir macroniste prétend que c’est une « harmonisation par le juste » mais qu’y a-t-il de juste à ajouter la misère d’une faible retraite à la douleur de perdre un être cher ? Qu’y a-t-il de juste à amputer les revenus d’une veuve au point de la forcer à quitter le logement qu’elle louait avec son époux ? Qu’y a-t-il de juste à l’empêcher d’aider ses enfants et petits-enfants en leur reversant le fruit d’une vie de labeur avec son conjoint ?
Par ailleurs, cette réforme cible surtout les femmes qui ont bien souvent des retraites inférieures à celles de leur époux. Je constate que le gouvernement préfère punir les retraitées françaises plutôt que de corriger certaines inégalités liées à des carrières injustement évaluées et l’absence de reconnaissance des années passées à élever ses enfants.
L’espérance de vie des femmes étant nettement supérieure à celles des hommes – 85 ans contre 79 ans – et les femmes touchant en moyenne des retraites plus faibles que les hommes – 900 euros contre 1670 euros (lire ici) -, ce sont les femmes en retraite qui seront principalement touchées.
Si le gouvernement français met en place cette mesure en 2019, les veuves ne toucheront plus que 25 % de la retraite de leur conjoint décédé au lieu des 50 % prévus actuellement. Des 835 euros médians que l’État Français doit reverser à la conjointe d’un retraité décédé, il passera à 417 euros par mois.
Un changement dont les conséquences impacteront le plus fortement les retraitées très modestes. Le revenu du foyer de retraités moyen passant de 2.570 euros à 1.317 euros sitôt le décès du mari survenu.
Jean-Claude Rolinat, membre du Bureau politique du Parti de la France, était l'invité de Martial Bild sur TV Libertés à l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage.
La bombe dont parle Jean-Claude Rolinat dans son livre La bombe africaine et ses fragmentations n’est ni sexuelle, ni atomique : elle est démographique. Les chiffres sont sans appel : le continent africain a bondi de 150 millions d’âmes à 1,3 milliard avec une projection de 2,5 milliards à l’horizon 2050. Sa population a été multipliée par 17… 10 fois plus que celle de la France.
Au deuxième et dernier jour de sa balade en Belgique, Emmanuel Macron s'est rendu à Molenbeek, pour tenter d'en donner un « autre visage » selon ses termes. Ravagée par l'immigration afro-maghrébine, cette commune est célèbre pour être le berceau du terrorisme européen puisqu'elle a vu grandir de nombreux djihadistes, dont Salah Abdeslam.
Face à un public bigarré, le chef de l'État a martelé que « le sentiment d'appartenance devait être un sentiment d'appartenance au quartier, mais “en même temps” au pays et à l'Europe ». « La pire des choses serait de vous assimiler à ce qu'il s'est passé, de dire qu'on ne peut pas en sortir. Molenbeek, ce ne sont pas que de mauvais événements. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas juste », a-t-il conclu.
Il y a quelques années, des journalistes gauchistes étaient censés montrer une image positive et différente de la banlieue. Problème : ils s’aperçoivent que les clichés sont vrais.
Menaces, drogue, violence, armes, manipulation, dealers, racket, vols, antisémitisme, provocations envers la police, oisiveté… Ils doivent reconnaître que tout est vrai.
Puis Yassine Belattar, le pote islamiste d'Emmanuel Macron, est obligé d’avouer que les immigrés sont racistes et violents : « Oui c’est délicat, quand on est journaliste et blanc, d’aller en banlieue. Je vous le dis concrètement, aujourd’hui c’est un constat. [Ce sont] des milieux hostiles, il faut le reconnaître. C’est comme un abcès. Ils sont hostiles à tout, tout ce qui est de l’étranger, tout ce qui vient de l’extérieur, pour marquer [leur] territoire. »
Suite aux déclarations affligeantes du Ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, accusant les « gilets jaunes » d'affaiblir le pays face au risque terroriste, Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France lui répond :
#Castaner, s'il y a une menace terroriste, ce n'est pas parce que les Français sont dans les rues, mais parce que ton gouvernement continue à importer du salafiste haineux à la pelle et n'expulse pas ceux qui sont ici
Un policier appartenant à la police de la zone de Bruxelles-Capitale-Ixelles a été victime d’une attaque au couteau, ce mardi matin.
Selon des témoins, l’auteur a crié « Allahu akbar » (« Dieu est grand ») au moment d’agresser le policier, accréditant la thèse d’une attaque à caractère terroriste.
L’attaque s’est déroulée devant le commissariat principal de « PolBru », rue du Charbon, à deux pas de la Grand-place de Bruxelles. Le policier a été touché au niveau du cou mais semble hors de danger. L’auteur des faits, qui est connu de la justice pour trafic d’armes mais pas pour terrorisme, a été blessé par balles au torse et est actuellement hospitalisé.
Une catastrophe probablement évitée de justesse. Quatre hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire samedi 17 novembre, pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Ils avaient pour projet de commettre un attentat pendant les blocages du 17 novembre, selon les informations du Parisien.
« Ça va saigner le 17 novembre ». C’est grâce à ce SMS d’un des terroristes présumés à sa fiancée que les enquêteurs de la Sous-Direction antiterroriste (SDAT) ont pu intervenir et éviter ce qui aurait pu être un bain de sang. Mardi 13 novembre, trois des quatre suspects avaient ainsi pu être interpellés à Saint-Etienne (Loire). Il s’agit de deux frères âgés de 23 et 35 ans et d’une troisième personne de 52 ans. Deux autres hommes avaient également été extraits de prison pour être placés en garde à vue. Parmi eux, le leader du groupe, âgé de 25 ans, déjà mis en examen il y a un an et demi dans une autre affaire de terrorisme. L’homme, décrit comme très radicalisé, communiquait à l’aide d’un téléphone portable avec ses complices depuis sa cellule.
Pas de cible précise mais une arme de chasse et sept cartouches ont été retrouvées chez l’un d’eux. L’un des frères cherchaient aussi à se procurer une Kalachnikov. En garde à vue, aucun des individus n’a cherché à cacher sa radicalisation. L’un a affirmé soutenir Al-Qaïda, quand un autre a confié vouloir se rendre au Yémen. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont pu saisir un ordinateur, plusieurs tablettes et une clé USB contenant de la documentation pro Daech. L’un des suspects a tenté de faire croire que le petit groupe voulait profiter de la mobilisation policière du 17 novembre pour commettre un braquage. Mais les juges anti-terroristes sont persuadés que les suspects voulaient commettre un attentat sur le sol français.
Dans une tribune publiée mardi dernier dans le Figaro, la ministre des armées, Florence Parly, s’emporte et dénonce les « polémiques inutiles », les « contre-vérités anxiogènes » et les « calculs douteux », ourdis par des « contempteurs de la remontée en puissance historique du budget des armées ».
La cause de cette violente ire ministérielle ? Le questionnement de nombreux journalistes spécialisés et de députés de la commission de la Défense comme François Cornut-Gentille, quant à la fin de la solidarité interministérielle pour le financement des surcoûts des opérations extérieures qui aboutit à la suppression de 404 millions d’euros au moins de crédit pour le budget de nos armées.
De quoi s'agit-il ?
Dans le Projet de loi des Finances rectificatifs (PLFR) présenté mercredi 7 novembre, il est indiqué que le coût des Opérations extérieures (OPEX) initialement prévu à hauteur de 650 millions pour 2018 atteindra finalement la somme de 1,360 milliard, soit plus de 700 millions de différentiels dont une partie possiblement puisée sur la « réserve de défense » mais une autre partie, au minimum 404 millions, sera à charge du ministère de la Défense sur ses crédits propres déjà programmés en fonctionnement ou investissement, ce qui est contraire à toutes les habitudes et même antagoniste à la loi.
Le financement interministériel des OPEX destiné à marquer la solidarité de l'ensemble de l’exécutif et la responsabilité de la Nation tout entière est, en effet, non seulement de tradition mais inscrite dans la loi. Et même dans deux lois : la loi de programmation militaire votée en décembre 2013, et la dernière LPM, votée en juillet dernier.
La décision de faire supporter au seul ministère des armées 404 millions d’euros de surcoûts OPEX est donc illégale.
Ces 404 millions de financement supplémentaires (peut être plus près du double si les sommes « gelées » de la Réserve n’étaient pas mises à contribution) que va devoir trouver le ministère des armées sur les 34,2 milliards du budget Défense pour financer les OPEX seront autant de moyens qui seront enlevés à d’autres missions internes. Le budget le plus touché par les coupes sera, comme d’habitude, le programme 146, celui des équipements, qui doit faire face à l’annulation de 3 % de ses crédits, ce qui, à titre d'exemple, équivaut au prix de trois chasseurs Rafale, ou à l'intégralité du programme de missiles antinavires légers (ANL) ou des missiles SCALP.
Un an après la baisse de 850 millions des crédits militaires qui avait entraîné la démission du Chef d’État-major, le Général de Villiers, Macron et son gouvernement continuent de suivre la même pente. Celle du déclin.
Le Parti de la France dénonce les atteintes répétées contre notre outil de défense devenu variable d'ajustement budgétaire. C'est toute la crédibilité de la France qui est ainsi remise en cause.
En ce monde en turbulence où se multiplient les menaces et s’aggravent les dangers la France doit disposer des moyens humains matériels et moraux de sa sécurité qu'il ne saurait être question d’abandonner à d'autres et surtout pas à une Alliance atlantique devenue obsolète depuis la chute du bloc de l'est et la fin du Pacte de Varsovie.
Pas question non plus de s'en remettre comme l'imagine Macron et Merkel à une hypothétique armée européenne qui, en l'état, quand bien même elle existerait, ne servirait que les intérêts diffus multilatéralisme, vecteur diplomatique du mondialisme.
Pour le Parti de la France, l’efficacité de nos armées et le renforcement des moyens mis à la disposition de ceux qui ont l'honneur et la fierté d'y servir exigent que le budget de la Défense soit porté (hors inflation) à 3 % du PIB au lieu de 1,8 % aujourd'hui. (Rappelons qu'il était encore à 2,3 % il y a dix ans).
Le PdF considère enfin que, en dehors de toute considération budgétaire, nos troupes ne doivent être engagées que dans le strict cadre de la défense des intérêts français.
Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire
• Référendum en Nouvelle-Calédonie : Les Calédoniens ont décidé de rester français, au moins jusqu'en 2020, date du prochain referendum. Mais est-ce vraiment surprenant au regard de l'histoire de ce territoire ?
• Transition énergétique : Alors que le gasoil est en hausse, que les éoliennes ne donnent pas satisfaction, que la France ne sait plus construire de centrale nucléaire, l'Etat a décidé de brader nos barrages hydroélectriques, la seule énergie renouvelable rentable qui fonctionne bien et dont les coûts sont amortis.
• Tout va bien, vous êtes en Macronie. Avec les commémorations du centenaire de 14/18, où la diplomatie française a été en dessous de tout, avec nos alliés d'hier, qu'ils soient serbes, anglais ou américains.
• Brexit or Not Brexit : La question irlandaise au coeur des négociations pourrait bien faire échouer la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Et ce ne serait pas forcément une surprise.
Et pour finir, l’actualité du Parti de la France et les prochains rendez-vous du mouvement
La mobilisation se fait économique. Ce lundi matin, les gilets jaunes ont mis le cap sur les dépôts de carburant. Cinq, au moins, sont d'ores et déjà à l'arrêt tandis qu'un porte-parole des manifestants revendiquent "une dizaine" de sites bloqués.
La mobilisation des gilets jaunes change de visage. Ce lundi matin, ils se sont tournés vers les dépôts de carburant, bloquant plusieurs d'entre eux. Selon nos informations, cinq sites sont d'ores et déjà bloqués: les dépôts de Vern-sur-Seiche, près de Rennes, de Portes-lès-Valence, dans la Drôme, de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, de Port de la Palice-La Rochelle, et de Lespinasse, près de Toulouse. Aucun poids-lourd ne sort ni n'entre dans ces structures.
"Nous aussi on maintient le cap"
Et, selon Benjamin Cauchy, un des porte-paroles des "gilets jaunes", le chiffre est à revoir à la hausse. Sur RMC, il a assuré qu'une "dizaine de dépôts de carburant" étaient bloqués en France. "On veut désormais bloquer les raffineries et les dépôts industriels pour avoir un impact économique", a-t-il ajouté. L'effort se porte aussi sur les routes. Ainsi, le mouvement a entravé le péage de l'autoroute A6 à hauteur de Villefranche-sur-Saône, au nord de Lyon.
Interrogée ce lundi matin sur notre antenne, Laëtitia Dewalle, représentante des "gilets jaunes" dans le Val-d'Oise, a réfuté tout revirement, faisant référence au passage aux mots du Premier ministre la veille : "Un changement de stratégie ? Non, nous maintenons nous aussi le cap, et avec fermeté. On avait dit que des routiers nous rejoindraient, ainsi que des agriculteurs, tout ça est en train de se mettre en place."
Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, s'interroge sur l'absence remarquée des personnes issues de la diversité lors de la mobilisation des « gilets jaunes » ce week-end.
Bien peu d'immigrés afro-maghrébins avec les #GiletsJaunes, vivraient-ils mieux que les Français ?
Moins 4. En cette saison, c’est peut-être un détail pour vous, une baisse de température normale. Mais, pour lui, ça veut dire beaucoup. La pente n’était pas bonne, mais il nous disait que la route était droite – c’était son côté Raffarin. Et il comptait sur son « itinérance mémorielle » du 11 Novembre pour la remonter. Selon le dernier sondage IFOP pour Le JDD, Emmanuel Macron chute donc de 29 à 25 %. Parti de 64 % au lendemain de son élection il y a seulement dix-huit mois, encore à 50 % en janvier, il est aujourd’hui à 25 %.
Pire : sa courbe est exactement superposable à celle de François Hollande en 2012-2013, dans la rapidité de la chute comme dans son ampleur. Macron rejoint Hollande : le retour des origines – et du refoulé. L’un avait eu les cortèges de la Manif pour tous, l’autre a les gilets jaunes. Deux mouvements complètement inattendus, improbables. Deux mouvements à la sociologie et aux motivations complètement différentes mais qui ont ce point commun : partis de franges très hostiles au pouvoir, diabolisés et caricaturés pour leur ringardise (bourgeois cathos coincés homophobes d’un côté, beaufs fumeurs et adeptes du diesel de l’autre), ils ont réussi à organiser une mobilisation populaire en dehors des appareils traditionnels et à affaiblir un pouvoir qui se croyait tout permis. Hollande ne s’en remit pas. Et Emmanuel Macron avait perçu son erreur vis-à-vis de ce mouvement conservateur lui reprochant d’avoir « humilié » ses manifestants. Aujourd’hui, le Président se retrouve à son tour dans cette situation.
Si l’on regarde le détail du sondage, le repli du Président qui mordait sur plusieurs électorats et plusieurs catégories sociales est généralisé. Mais le décrochage est le plus net chez les commerçants-artisans-chefs d’entreprise et les ouvriers (-9 points par rapport à octobre), mais aussi chez les moins de 34 ans et les salariés du public. Faut-il rappeler que ce sont ces classes moyennes et populaires les plus concernées par la fiscalité sur les carburants ? Du point de vue politique, les électeurs LR ont fait le tour du personnage et de la politique d’Emmanuel Macron qui les avaient séduits le temps d’un printemps. Ils ne sont plus que 18 % à exprimer leur soutien. Il leur a fallu dix-huit mois pour se rendre à l’évidence. Chacun son rythme. En fait, Emmanuel Macron n’est plus que le Président des macronistes du premier tour de la présidentielle : ils sont encore 84 % à le soutenir. Le soufflé est retombé.
Encore deux éléments pour apprécier le sondage : le Premier ministre Édouard Philippe subit, lui aussi, une chute spectaculaire de 11 points, atteignant son plancher et cette enquête a été réalisée avant le 17 novembre et le début effectif du mouvement des gilets jaunes. Autant dire que l’impopularité de l’exécutif risque de s’aggraver.
Au lendemain de la manifestation réussie des gilets jaunes, le pouvoir avait délégué M. de Rugy pour montrer qu’il existait encore et réaffirmer sa position : « Nous poursuivrons la trajectoire prévue. » En tout cas, la courbe d’Emmanuel Macron poursuit la sienne. Toujours dans le même sens. Il y a, décidément, du Raffarin dans cette équipe.
Où est Emmanuel Macron ? C’est la question que tout le monde se posait depuis 24 heures alors que le gouvernement français affrontait la première mobilisation populaire avec des centaines de milliers de Français bloquant les axes de circulation du pays.
Les Gilets Jaunes avaient atteint la porte du Palais de l’Élysée samedi soir, pensant que le président français s’y trouvait.
En réalité, Emmanuel Macron dormait à Versailles, dans sa résidence dite de la “Lanterne” où il avait trouvé refuge. Cette résidence est un lieu exclusivement réservé à Emmanuel Macron au sein du palais royal.
Dimanche, toujours invisible en France, Emmanuel Macron était en Allemagne où, comme jadis De Gaulle en mai 1968, il est parti chercher un soutien politique.
Malgré les pitoyables mesurettes cosmétiques annoncées par le Premier ministre, malgré les tentatives d'intimidation de l’exécutif ou le matraquage déstabilisateur de la propagande médiatique, malgré l’inorganisation d'un mouvement resté spontané, puissant dans sa révolte mais sans structure, sans porte parole, sans coordination, sans encadrement ni planification, en dépit du caractère hétéroclite des soutiens aux analyses antagonistes et au comportement suiviste, la mobilisation des gilets jaunes ce 17 novembre aura été forte et considérable.
Mis à part des incidents regrettables et parfois dramatiques dans lesquels la responsabilité des manifestants ne saurait être mise en cause, la journée d'action fut une incontestable réussite tant par le nombre des manifestants très évidemment sous-estimé par le ministère de l’intérieur, que par l’étendue territoriale des actions. Rien pourtant qui ne soit, pour le moment, en mesure d'ébranler les murs du pouvoir. Rien qui ne puisse faire trembler le Système sur ses bases.
Les réseaux sociaux montrent ainsi leurs limites qui permettent l'expression d’une révolte et de réussir une action ponctuelle mais ne peuvent agir sur la durée : vecteurs d'initiatives et caisses de résonance utiles ils ne sauraient se substituer aux mouvements organisés dés lors qu'il s’agit de sortir du virtuel et de la simple démonstration de défoulement pour venir durablement sur le terrain avec des objectifs définis et une stratégie établie.
Le gouvernement aurait cependant grand tort de se rassurer et de croire le danger écarté : les causes de la colère des Français- colère qui ne tient pas seulement, loin de là, à la hausse des taxes sur le carburant – subsistent et le mécontentement ne peut aller qu'en s’accroissant. Il trouvera tôt ou tard une traduction décisive et organisée à ce « ras le bol » en voie de généralisation.
Le combat continue donc.
Le Parti de la France qui soutenait pleinement et sans arrière pensée l'appel à la mobilisation et dont un très grand nombre de militants formés et disciplinés ont participé aux actions dans toute la France, continuera d’appuyer et d'encourager le spontanéisme de la colère qui devra nécessairement prendre d’autres formes, une persistance des blocages au-delà du raisonnable n’ayant aucun sens. Il invite néanmoins tous ceux qui veulent inscrire leur légitime révolte dans une vraie démarche politique et globale à prendre contact avec lui pour que s'initie enfin le grand mouvement de libération fiscale, de changement réel, de rétablissement des droits du peuple, de restauration sécuritaire, de reconquête identitaire et de relèvement national dont le Pays a besoin.
Et bientôt, les gilets Bleu Blanc Rouge !
Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire