Le chef du gouvernement tchèque, Andrej Babis, a correctement qualifié la situation actuelle de l’Europe : une lutte pour la survie face à l’invasion complète du continent par les masses afro-islamiques.
D’après Andrej Babis, les manifestations de Chemnitz dans l’ex-Allemagne de l’Est pourraient constituer un déclencheur en Europe. Face à la crise migratoire, la République tchèque ne veut toujours pas entendre parler de répartition européenne.
Commentant les manifestations anti-immigration qui ont lieu dans l’est de l’Allemagne, le chef du gouvernement tchèque Andrej Babis s’en est vivement pris à la politique migratoire de l’Union européenne. « Chemnitz, est là, au coin de la rue ! », s’est-il exclamé le 2 septembre sur un plateau de télévision tchèque, cité par le média Parlamentni Listy. « J’ai expliqué en long et en large qu’il s’agit d’un combat pour préserver notre civilisation européenne et notre culture. Nous ne voulons pas vivre en Afrique ou au Moyen-Orient », a-t-il poursuivi, dénonçant les efforts menés par la Commission européenne pour faire accepter par Prague l’accueil de migrants.
L’État français, parfaitement conscient de cette réalité, a choisi le camp des envahisseurs, espérant en prendre la tête contre l’Europe et renouveler son poids politique de cette façon. La France n’est plus un État européen mais un État créole d’inspiration socialo-marxiste.
Esteban Morillo, Samuel Dufour, Alexandre Eyraud, comparaissent depuis mardi 4 septembre devant le tribunal, à Paris, afin de répondre des coups portés à Clément Méric, jeune antifasciste d’ultra gauche, tué dans une bagarre à Paris en 2013. Les récits des deux camps, opposés politiquement, diffèrent.
Les jurés, après dix jours d’audience (un procès exceptionnellement long pour ce type d’affaires), trancheront, tandis que le tribunal médiatique et politique lui, a déjà tranché depuis le 5 juin 2013. Ainsi, certains journaux n’ont pas hésité à qualifier de « meurtriers » des individus pas encore jugés, tandis qu’à l’époque, Manuel Valls avait engagé la dissolution de mouvements politiques, sans attendre l’issue du procès.
Esteban Morillo et Samuel Dufour, qui ont tous les deux fait de longs mois de détention provisoire, sont poursuivis pour violences « ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Un troisième, Alexandre Eyraud, est poursuivi pour violences aggravées. Ils encourent respectivement vingt et cinq ans de prison.
Pour faire le point sur le procès en cours, nous avons interrogé Serge Ayoub, à l’époque leader des JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires), mouvement auquel n’appartenait pas Esteban Morillo (qui était proche de 3ème Voie), et qui fût à l’époque au centre de la tempête médiatique et politique.
Breizh-info.com : Comment voyez-vous le déroulement du procès ? Eu égard de la tempête politique et médiatique au sujet des accusés, est-il déjà à charge avant d’avoir commencé ? Où va-t-on vraiment établir la vérité sur cette affaire ?
Serge Ayoub : En bon citoyen français, j’ai confiance en ma Justice. En bon Français, j’ai confiance en mon peuple, et c’est un jury populaire. En juriste – j’ai suivi une licence de droit – je pense que l’affaire est loin d’être entendue. En politique, quand j’entends les gesticulations des antifas, je me dis que l’affaire n’est pas dans le sac, et loin de là, pour eux.
À partir du moment où avant le début du procès, ils disent que la justice est « injuste », qu’ils n’en attendent rien, que ce n’est pas la condamnation qui est importante, mais le fait de reconnaitre que c’est un assassinat politique, cela prouve déjà qu’ils n’en sont pas sûrs. Ils le disent déjà d’ailleurs, que la justice ne sera pas rendue, que la bourgeoisie est toujours complice des fascistes et réciproquement.
Les antifas insistent sur l’assassinat, alors qu’ils savent bien que ce n’en est pas un. Pour un assassinat, il y a préméditation, là il est établi que non. Les mots qu’ils utilisent prouvent que cela ne va pas.
S’ils voulaient vraiment que la justice fasse son travail, ils ne feraient pas un tel scandale. Cette agitation, cette pression, montre une image en harmonie avec la défense d’Esteban. C’est une erreur, et ils la font sciemment. Ils savent que c’est perdu, et pire encore, ils font fructifier le cadavre. Pas simplement celui de Clément Méric, mais celui de l’antifascisme en général.
Si Méric n’était pas mort, une chance pour le mouvement antifa, de quoi parlerait-on ? Ils ont intérêt à le rentabiliser ce cadavre, car c’est ça ou plus rien.
Breizh-info.com : Parce qu’ils n’ont plus d’écho ?
Serge Ayoub : Oui. Ils sont obligés de le faire parce que c’est perdu. Pour qu’il se passe quelque chose. Sinon c’est quoi ? Une manif contre l’amiante à l’université ? Ils n’ont plus rien. Tout le monde s’en fout. Quel constat d’échec ! 2.000 à 3.000 personnes au moment de la mort de Clément Méric, un tollé général, des journaux, des ministres au garde-à-vous… et à peine 5 ans après, 300 à 400 clampins qui se rassemblent.
On dirait un rassemblement identitaire ! Sauf que les identitaires n’ont pas Libération, n’ont pas le Nouvel Obs, ils ne s’appellent pas Bouchenot avec un père à France 3, ils ne s’appellent pas Bernanos. Ce ne sont pas des bourgeois.
Quand tu as tous les médias avec toi et que tu ne rassembles que 400 personnes, il faut se remettre en question.
Quel constat abominable ! Méric, leur martyr, un fils de bourges. Un étudiant. Leur ennemi, la bête à abattre ? Un ouvrier. La seule fois où l’extrême gauche rencontre un ouvrier, c’est quand elle prend son poing dans la gueule. Ces mouvements qui se revendiquent populaires, ouvriers, n’ont pas d’ouvriers. Ils n’ont que des étudiants, des profs. Les cadres antifas sont des professeurs de collège ! Des fonctionnaires de la rébellion. C’est un échec total !
Breizh-info.com : Derrière ce procès, il y a tout de même une forme de gravité, des accusés qui risquent des années de prison…
Serge Ayoub : Je sépare le pénal du politique. Je ne veux pas être méchant, mais si certains risquent pour leur avenir, Méric lui, n’en a plus du tout. Et à cause de qui ? De ses potes, parce qu’ils n’ont personne avec eux, sont obligés de recruter des gens faibles. Dans une armée, quand on recrute, on recrute d’abord les plus forts, puis après les pieds plats, puis après, en fin de guerre, les vieillards et les enfants.
Les antifas parlent de guerre, de combat, ils se prennent pour une armée : ils ont un uniforme noir, des drapeaux, des chants, des troupes. C’est une armée. À partir de là, regardez leur recrutement. Ils n’ont plus rien. C’est énorme que ces gens qui luttent pour les ouvriers et pour le peuple se prennent une main dans la gueule par un ouvrier, jeune, issu de l’immigration. Le symbole est fort.
Breizh-info.com : Les Antifas vous accusent d’avoir manipulé ces jeunes depuis de longues années, d’avoir poussé des gens à la violence…
Serge Ayoub : Si c’est moi qui tirais les ficelles, pourquoi s’acharner ainsi sur des lampistes comme ils les appellent ? Cela prouve leur incapacité. Cela les met face à leurs contradictions.
Quand j’étais jeune et que je me battais – et les antifas plus âgés qui comptent encore leurs dents seront d’accord avec moi – je me battais ! Quelle est la personne qui dans mon groupe de l’époque est morte ? C’est moi qui y allais. J’assumais cette violence. J’étais devant. Eux ils ont poussé un malade, un handicapé. Sous prétexte qu’ils combattaient comme des fachos ils se sont comportés comme des salauds. Moi jamais.
Quand Esteban m’a appelé un peu avant l’affaire, je lui ai dit de ne pas se battre et de s’en aller. Quand j’étais plus jeune et que je constatais que certains voulaient se battre sans en avoir les moyens, je leur conseillais d’écrire, de faire de la propagande, de combattre autrement. Je ne les amenais pas à l’abattoir.
Le procès que me fait l’extrême gauche est confus : si c’est moi qui tire les ficelles, pourquoi ne suis-je alors pas mis en examen ? Et pourquoi s’acharner sur Esteban s’il n’est qu’un lampiste ? Cela ne va pas tout ça...
Breizh-info.com : Comment expliquer le lynchage médiatique depuis 5 ans ?
Serge Ayoub : Un journal n’a aucun intérêt à défendre Esteban. Et surtout pas un intérêt de corporation (dixit famille Méric, famille Bernanos, famille Bouchenot, etc..). Pourquoi s’ennuyer ? C’est tellement plus facile de tirer sur une ambulance.
Qui a envie d’écrire sur un journal qu’en fin de compte, ceux qu’on appelle les fachos, auraient raison ?
Je tiens à rappeler que ces journaux vivent de subventions, de publicités.
Ils n’ont par ailleurs aucun intérêt à tenir un autre discours, parce que tout le monde s’en fout. C’est un combat facile.
Breizh-info.com : Du côté judiciaire, six contre expertises pour savoir si un coup de poing américain a été utilisé ou non. Est-ce de l’acharnement ?
Serge Ayoub : Il est très difficile de reconnaitre que les députés se sont mis au garde-à-vous en une minute de silence pour un agresseur. Il est très difficile de dire que Valls a condamné à tort et en dépit du droit. Il est très difficile de dire qu’un Premier ministre s’est fourvoyé. C’est évident. Il faut sauver les meubles, ne pas être ridicule, car le ridicule tue en France.
Alors on va prendre les deux ouvriers, et on va leur en mettre plein la gueule. Ils n’ont ni l’argent ni les contacts pour se défendre.
Breizh-info.com : C’est donc un lynchage judiciaire qui s’annonce ?
Serge Ayoub : Pas forcément, comme je l’ai dit au début. Je crois en la Justice, je lui fais confiance. Elle l’a d’abord prouvé en requalifiant la qualification par le procureur de la République. Car au début c’était volontaire, et trois heures après le juge d’instruction mettait « involontaire », une véritable gifle pour le parquet. C’était tellement net qu’on ne pouvait pas faire autrement.
Il faut arrêter de crier au lynchage judiciaire. Bien sûr qu’ils sont ennuyés, qu’un deuxième juge a été mis. Mais il y’a dix jours d’audience, et par expérience, c’est qu’il y a donc doute. Les juges assis ont un doute. C’est pour cela que l’audience est si longue. Ce ne sont pas les jurés qui décident de la durée, mais les juges. Ils sont embarrassés, et c’est normal. Mais ils essaient de faire quand même leur travail.
Ne soyons pas dans le « tous pourris ». Dans le complot perpétuel. Ce n’est pas crédible.
Breizh-info.com : Quelles conséquences politiques suite à ce procès ?
Serge Ayoub : Le match retour du PSG-Nîmes ? Non, sérieusement, rien. C’est mort, cela va se dégonfler. L’affaire est morte. Tout le monde s’en fout en France. Il n’y a que des articles faits par des journalistes complaisants, mais cela tourne en rond.
Breizh-info.com : Pour vous le journalisme et le politique se sont salis dans cette affaire ?
Serge Ayoub : Ils ne se salissent pas, ils ont joué leur jeu, leurs intérêts. Les bons sentiments rapportent et ne créent pas de problèmes. Être d’accord avec le gouvernement ça ne crée pas de problème, ni avec les collègues, les sponsors, les subventions.
Quand j’étais plus jeune, je me demandais comment le Canard Enchainé faisait pour avoir autant d’informations. Et un ami journaliste m’a répondu un jour en riant : « c’est la police qui leur donne ». C’est le système qui donne des informations quand il faut. Pour Médiapart, cela pourrait bien être pareil. Un jour, j’avais déjeuné avec Askolovitch, qui m’avait dit tout de go être ami avec Manuel Valls. C’est son droit. Mais en termes d’indépendance de la presse, en termes d’éthique, ce n’est pas la même.
C’est un microcosme dirigeant, une bulle, mais il faut faire attention, car une bulle, ça éclate.
Qui lit Le Monde ? Qui lit Libération aujourd’hui, à part M. Rotschild ? Personne. Tout le monde s’en fout. Je ne sais même pas si on donne encore ces journaux dans les avions. C’est fini.
La gauche c’est quoi ? Des gens qui sont en dehors de la réalité, des étudiants, des professeurs jamais sortis de l’école, et des retraités nostalgiques de mai 68. C’est tout. Des gens qui sont aujourd’hui hors de la vraie vie.
Breizh-info.com : Ils restent tout de même influents….
Bien sûr, ils ont le pouvoir. Pour combien de temps encore ? On a eu l’hyperprésident, puis le président normal, le président nouveau. Et après ? Il reste quoi ? Bayrou ? Un kangourou ? Ils ont tout de fait. « Je suis droite à l’américaine », « je suis de gauche français et humain », « moi je n’ai rien à voir avec tout ça ». Et après ? « Moi je suis très vieux ». Un nain, un cracheur de feu ? On est en fin de cycle, et c’est pareil pour l’extrême gauche. Le procès Clément Méric est son chant du cygne.
L’Agence Française pour le Dépistage et la Prévention des Handicaps de l’Enfant (AFDPHE), en charge depuis 1972 du dépistage néonatal de 5 maladies rares à la naissance a fermé ses portes en juillet.
Parmi les 5 dépistages qui étaient suivis par l’agence : la drépanocytose, une maladie génétique qui ne concerne quasi-exclusivement que les populations extra-européennes : « longtemps qualifiée de « maladie des noirs », car elle a été identifiée et caractérisée en premier lieu au sein de la population afro-américaine aux États-Unis » et dont « la mutation s’est renforcée dans les populations occupant les régions du globe soumises à une forte prévalence du paludisme. C’est pourquoi la drépanocytose, surtout présente en Afrique subsaharienne, l’est également sur le pourtour méditerranéen et en Inde, mais également, héritage du commerce triangulaire et de l’esclavagisme, sur le continent américain ».
Les chiffres du dépistage de cette maladie (publiés par l’AFDPHE) permettaient de lever une partie du voile sur les modifications en profondeur de la population française. En effet, en raison des particularités ethniques de cette maladie, le dépistage en France métropolitaine ne concernait que les enfants à risque en raison de l’origine de leurs parents (alors qu’il est en revanche systématique chez tous les enfants naissant en Guadeloupe, Martinique, Guyane, à la Réunion, à Mayotte).
Les données disponibles permettent dès lors d’appréhender la réalité du bouleversement démographique en cours en France. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines associations demandent un dépistage universel, aussi inutile que coûteux, afin d’éviter une « stigmatisation ».
À partir du 1er mars 2018, le programme national de dépistage néo-natal sera assuré par des centres régionaux rattachés à des hôpitaux qui ont déjà un centre de référence maladies rares labellisé pour une des cinq pathologies dépistées. Ces activités ne feront plus pour l’instant l’objet de rapports de synthèse à un niveau national.
D’autre part, la question du dépistage systématique de la drépanocytose à tous les enfants naissant sur le sol français a fait l’objet d’échanges au Sénat en juin dernier. Mme Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé s’est prononcé favorablement à cette systématisation :
« Le Défenseur des droits (…) a préconisé de mettre en place, à titre expérimental, un dépistage généralisé dans une région de métropole où la prévalence de la drépanocytose est élevée, par exemple l’Île-de-France, avant d’envisager une généralisation dans toute la France métropolitaine. (…) Cette préconisation a retenu toute mon attention. C’est pourquoi j’ai décidé, notamment au regard des données médicales récentes qui m’ont été apportées, de saisir de nouveau la Haute Autorité de santé (…). Il s’agira également de définir, si tel était le cas, les modalités pertinentes d’une généralisation de ce dépistage néonatal sur tout le territoire métropolitain. »
C’est, à en croire les médias, la mesure phare de cette rentrée : l’interdiction du portable dans les enceintes scolaires, à l’école, au collège et au lycée. Cela pendant les cours – à moins que l’enseignant n’en fasse la demande – et pendant les récréations. Une fois la porte franchie, débrouillez-vous avec votre addiction.
Question : en quoi cela est-il une nouveauté, car il semblerait que la grande majorité des établissements aient pris les devants via leur règlement intérieur. De là à imaginer que celui-ci est respecté, il y a certes un grand pas que je crains infranchissable pour mes petites jambes. A priori, donc, la seule mesure restrictive est l’interdiction du portable dans les cours de récréation. Le ministre Blanquer veut que les petits enfants jouent au chat plutôt qu’à Snapchat et qu’ils découvrent les joies du foot plutôt que les stars du porno.
À ce stade, d’autres questions surgissent : – Les enfants sont-ils responsables de leur (éventuelle) addiction ? – Ne faut-il pas commencer par soigner les parents ? – Jusqu’à quel point nos sociétés qui appuient en permanence sur la pédale anxiogène et sa voisine la pédale consumériste sont-elles responsables de ces comportements addictifs ? Bref, n’est-il pas déjà trop tard ?
La loi qui entre en vigueur ce jour de rentrée a été votée par le Parlement le 30 juillet dernier. Les députés y ont souscrit en masse. Après tout, l’ancienne instruction publique ayant depuis 86 ans (merci Edouard Herriot) l’ambition d’apporter à chacun « l’éducation » nationale, il serait bien normal qu’elle se chargeât de régler pour eux ce problème d’addiction aux écrans. Question subsidiaire : les députés ont-ils réellement le soutien des parents ?
Pas si sûr. La fracture, là encore, est générationnelle. Les vieux barbons dans mon genre, jeunes ados en 68, ricanent. Ainsi voilà les petits-enfants des « libertaires », ceux qui rêvaient d’interdire d’interdire, qui, eux, ne rêvent que d’une chose : attacher leurs gosses par un fil à la patte. Le GPS dans la poche, le traceur dans le cartable, la puce dans l’ourlet du manteau ou la couture du pantalon. Ce n’est plus « Maman, j’ai peur ! » mais maman a peur.
« L’époque est dangereuse ! Je veux savoir à chaque instant où est mon enfant ! » crient les parents, tétanisés par la peur des pédophiles et des racailles. Objectivement, depuis que l’État s’est transformé en big Mother qui croit devoir nous dire quand et ce qu’il faut boire et manger, ouvrir son parapluie, mettre son cache-nez, pisser dans le bocal, surveiller son cholestérol, compter ses pas et son rythme cardiaque, la déresponsabilisation est à la mesure du trouillomètre.
Et tout cela, bien sûr, fait l’affaire des marchands de boîtes magiques… Il n’aura en effet échappé à personne que la plupart des parents de tous ces enfants d’âge scolaire sont eux-mêmes totalement accros au portable. C’est intéressant d’observer les familles en vacances, au restaurant par exemple, ou sur le bateau qui fait le tour de la rade comme ce dimanche : cinq personnes, et pas une qui lève le nez de son écran : la mère filmant le paysage sur son smartphone, les deux filles chacune sur le leur, le père et le fils plongés dans un jeu vidéo. Il n’y a de réalité QUE virtuelle ! Leurs vacances n’existeront que transfigurées sur les réseaux sociaux. La mer dans le dos pour un selfie.
Parfois, souvent même, je me demande comment nous avons pu survivre jusqu’à ce jour ! Comment avons-nous pu faire du patin à roulettes sans genouillères, du vélo sans casque, aller et revenir seul de l’école, acheter le pain à deux rues de la maison, faire des glissades en hiver, traverser l’été sans écran total et messages alarmistes sur la canicule, manger des fruits et des légumes sans les compter, boire un coup pour le plaisir… cela même, je le confesse, en étant enceinte… Ouhhhh, la vilaine !
Lors du remaniement ministériel qui vient d’avoir lieu, après les démissions successives de Nicolas Hulot et Laura Flessel, il était certain que Jean-Michel Blanquer ne serait pas mis sur la touche.
Les médias ont beaucoup évoqué les nouveautés de la rentrée : extension du dédoublement des classes en CE1 dans les réseaux d’éducation prioritaire renforcés, obligation de la dictée quotidienne, interdiction du téléphone portable… Le ministre met l’accent sur l’acquisition des fondamentaux (« lire, écrire, compter, respecter autrui », comme il aime à le dire) alors que la Belgique envisage de supprimer l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir, jugé trop complexe. Une information est cependant restée inaperçue : l’organisation prochaine des « semaines de l’engagement » au lycée.
Voici ce qu’on peut lire sur le site du ministère, sous le titre « Les semaines de l’engagement : engagez-vous pour faire vivre votre lycée ! » : « En 2018, les semaines de l’engagement se déroulent du 17 septembre au 6 octobre. À cette occasion, les lycéens sont sensibilisés à l’engagement sous toutes ses formes dans et hors l’établissement. » Loin de nous l’idée que l’engagement d’un élève dans la vie lycéenne ne puisse être profitable à son développement personnel comme à la communauté éducative : la participation au conseil pour la vie lycéenne, la fonction de délégué de classe, les diverses responsabilités exercées dans l’établissement peuvent être l’occasion de révéler des compétences.
La situation est différente lorsqu’il s’agit d’engagement « hors l’établissement », comme y incite le ministère. Là encore, il convient de nuancer. La jeunesse est l’âge des engagements : s’il l’on ne s’engage pas à 15 ou 18 ans pour quelque cause (politique, sociale, écologique, humanitaire…), il est peu probable qu’on le fasse quand on devient adulte. Bien sûr, certains élèves ou étudiants, particulièrement politisés, y font leurs armes pour une carrière politique, mais beaucoup s’investissent dans des associations, plus par générosité ou par idéal que par intérêt ou par ambition.
Le problème est de savoir si l’Éducation nationale a pour vocation d’encourager ces engagements, voire de les prendre en compte dans l’évaluation. Cette idée n’est pas nouvelle et continue de germer rue de Grenelle. Elle constituerait une intrusion intolérable de l’État dans la vie personnelle de l’élève. Ses activités en dehors de sa classe et de son établissement ne concernent que lui-même et sa famille. D’autant plus que le ministère précise que ces semaines de l’engagement sont aussi « l’occasion pour les associations partenaires de l’école de se faire connaître des lycéen-ne-s et de les inviter à l’engagement, dans et hors du lycée ». Quand on connaît l’orientation de certaines de ces associations, on peut légitimement s’inquiéter. Sans compter que ces engagements seraient diversement appréciés en fonction de leur profil.
Jean-Michel Blanquer bénéficie, dans l’opinion, d’un préjugé favorable. Il faut dire qu’après Najat Vallaud-Belkacem, tantôt charmante, tantôt teigneuse, tantôt veule, comme devant ce « musulman normal » qui refusait de serrer la main à une femme, un ministre qui met l’accent sur l’acquisition du savoir est une perle rare ! Mais qu’il prenne garde à ne pas altérer ce capital de sympathie en acceptant des pratiques qui, entre des mains intéressées, peuvent faire le lit de la normalisation des esprits et du totalitarisme, fût-il à visage humain. Entre l’engagement et l’embrigadement de la jeunesse, la marge est étroite.
Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, apporte son soutien aux jeunes patriotes qui s'étaient défendus, le 5 juin 2013 à Paris, face à des voyous dits « antifascistes », provoquant accidentellement le décès de Clément Méric, l'un de leurs agresseurs.
Souhaitons un juste procès et la relaxe pour Esteban Morillo et ses camarades qui n'ont fait qu'utiliser leur droit à la légitime défense face à leurs agresseurs d'extrême-gauche
Croissance en berne, inflation en hausse, reprise des mouvements sociaux, menace de bugs multiples sur la mise en œuvre de l’impôt à la source, cacophonie gouvernementale, couacs en série, démission de Nicolas Hulot, investigations judiciaires à l’encontre du Secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler et de l’encore, au moment où nous écrivons, ministre de la Culture, Françoise Nyssen, suite de l'affaire Benalla, montée de l’insécurité et des actes de barbarie, crise européenne sur fond de submersion migratoire… Rien ne va plus pour Emmanuel Macron qui en un an, aura épuisé toutes les ressources des Institutions de la Ve République pour tenter de donner corps à une Présidence acquise par une arnaque électorale.
On ne s’improvise pas Président de la République. Macron qui se voulait Jupiter n’était en vérité que Dolos, esprit mineur de l'illusion et de la duperie.
Le macronisme, nous l'avons dit est bien une escroquerie. C'est aussi une inaptitude.
Inaptitude au pouvoir comme le montre son incapacité à prendre à bras-le-corps les grands problèmes du pays.
Inaptitude à l'autorité comme le montre son impuissance face aux désordres répétés de sa majorité.
Inaptitude à incarner la fonction présidentielle comme le montrent ses dérapages verbaux (« Ceux qui ne sont rien », « Lèpre populiste », « Ces fainéants », « Les illettrés ») et son inclinaison vers l'abaissement national (l’Élysée transformée en boîte de nuit techno-racaille).
Inaptitude à comprendre les Français et à aimer la France comme en témoigne sa sortie méprisante envers les « Gaulois réfractaires ».
Inaptitude surtout à entrevoir la réalité douloureuse de la France et à prendre les solutions qui s'imposeraient pour l'en extraire.
Il est vrai qu'à l’inaptitude s'ajoute pour lui comme pour tous ses prédécesseurs l’appartenance fondatrice et inaliénable au Système et la reconnaissance due à ceux qui l'ont fait élire, puissances d’argent et de l'ordre mondial.
Face aux menaces extrêmes qui pèsent sur notre pays et sur notre civilisation, l'impuissance et l'inaptitude d'un Président sont des éléments constitutifs de crimes contre la Nation et contre l’État.
Aucune force politique n'est pourtant aujourd'hui en capacité de s'opposer au processus de décomposition organique qui est à l'œuvre.
Cette force nouvelle, puissante et radicale, il nous appartient de la déclencher.
Le Parti de la France est encore électoralement faible ? C'est vrai. Il ne dispose que de structures modestes ? C'est vrai. Ses moyens sont limités ? C'est vrai. Les médias ne le « calculent » pas ? C'est vrai.
Mais nous sommes quelques-uns à nous souvenir que, un an avant son émergence, le Front National ne dépassait guère les 1 % lors des scrutins auxquels il participait, que moins de cinq cents adhérents étaient à jour de cotisation et que son accès aux médias était quasiment nul.
Mais le Front avait sa foi militante. Sa ligne droite et juste. Son chef, Jean-Marie Le Pen.
Nous avons, intacte, notre foi politique. Intacte la détermination de nos militants. Intactes la lucidité et la clarté d'analyse qui a toujours été la marque sigillaire de la Droite nationale. Intacte notre volonté française et européenne.
Et nous avons Carl Lang.
Ce qui fut sera… Mais cette fois pour l’emporter.
Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire
Il fallait trouver un remplaçant à Nicolas Hulot, ce grand dépressif qui était un jour au gouvernement et l’autre pas, au gré de ses humeurs changeantes. Emmanuel Macron voulait Daniel Cohn-Bendit. Lequel se tâtait. Y aller où ne pas y aller ? Finalement, il n’y va pas. « Sans états d’âme », croit-il bon de préciser. Le sacrifice, c’est beau.
Il est vrai que le Président l’avait mis en garde : « Si tu es ministre, tu perds ta liberté. » C’est qu’avec Macron, on en apprend, des choses : la solidarité gouvernementale, la fidélité au premier des ministres ; les aléas de la fonction, en quelque sorte. Bref, le genre de poste où il n’est pas exactement réaliste de demander l’impossible.
À l’instar de Séraphin Lampion, l’assureur qui persécute le capitaine Haddock, Emmanuel Macron n’a pourtant pas dit son dernier mot et conserve le pied coincé dans la porte. C’est donc par la voix de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, qu’il fait savoir : « Daniel Cohn-Bendit est une voix importante dans le débat public, c’est une voix connue. Il est une conscience libre de l’écologie politique et de l’Europe. »
L’ineffable Dany, tête de liste aux prochaines élections européennes, sous l’étiquette LREM ? Toute la ville en parle, le principal intéressé promet d’y réfléchir. Et Benjamin Griveaux de se faire encore l’écho de la voix de son maître : « Il a cet engagement [européen, NDLR] viscéralement ancré en lui dans les combats qu’il a menés, c’est un engagement constant. À lui de nous dire ce qu’il veut faire. »
Quelle que soit la réponse, on reconnaîtra au plus pétulant des rouquemouttes franco-allemands qu’il a plutôt bien cerné la nature des enjeux à venir : « Le débat, aujourd’hui, c’est le repli national ou l’explication de ce qu’est la souveraineté nationale. […] Et ça, ça s’organise pas seulement en France, mais dans toute l’Europe, sinon, c’est Viktor Orbán et tout ça qui vont prendre le pouvoir. » Daniel Cohn-Bendit ou le déluge populiste, donc. Voilà qui a le mérite de la clarté.
De fait, les deux hommes sont faits pour s’entendre. Le libertaire Daniel Cohn-Bendit, au même titre que son alter ego libéral Alain Madelin, n’était-il pas des premiers soutiens d’Emmanuel Macron ? Entre l’un qui entend toujours « jouir sans entraves » et l’autre qui n’en peut plus de se faire plaisir tout seul à grands coups de « mon projet », le courant ne pouvait que passer.
Il passe d’autant mieux que les deux hommes estiment, pour des raisons économiques et sociétales, que les nations sont dépassées, au même titre que la famille et autres structures traditionnelles, alors que le monde de demain aurait vocation à être en permanence réinventé. Quant à l’homme, s’il n’est que simple variable d’ajustement, dans la vision utilitariste du locataire élyséen, il demeure, pour le vieux trublion, une scorie sans laquelle Mère Nature n’en finirait plus de couler des jours heureux.
C’est, d’ailleurs, là que réside toute l’incongruité de cette fameuse « écologie politique », qui se meurt en France, à coups de grandes combinaisons politiques et de petits arrangements électoralistes, de démissions pleurnichardes et de spleen existentiel. À tel point que ministre Vert pourrait désormais tenir de l’oxymore.
En effet, pour en finir avec l’industrialisation de masse, le saccage de nos campagnes, l’empoisonnement de nos terres par des aigrefins internationaux, encore faudrait-il changer de logiciel et, surtout, se souvenir que, par nature, l’écologie, née à droite, voire à la droite de la droite, est une philosophie qui, par essence, est fondamentalement réactionnaire et conservatrice.
Cela, Daniel Cohn-Bendit doit le savoir mieux que personne. Ce qui explique, peut-être, pourquoi il a eu tôt fait de l’oublier, lui et ses amis n’ayant eu de cesse d’épurer le mouvement vert de tous les écologistes véritables, généralement de droite – Antoine Waechter au premier chef.
« Écologie politique » ? Le terme de politique sans écologie serait probablement plus adéquat.
Comme chaque année, la rentrée des classes sera, cette semaine, l'occasion pour le ministre en place de vanter ses réformes et de laisser entrevoir aux parents et aux élèves la perspective d'un avenir radieux de l’Instruction publique indûment appelée Éducation nationale.
L'actuel ministre, Jean-Michel Blanquer jouit, certes, d’un préjugé favorable même s’il évite soigneusement de rompre avec les pratiques de « discrimination positive » chères à ses prédécesseurs, comme en témoigne sa décision de dédoubler les classes de CP uniquement en « réseaux d'éducation prioritaires », même s’il accepte les folies de Madame Schiappa concernant l’éducation sexuelle à l'école et même s'il donne raison aux syndicats d’enseignants contre l'avis des familles en rétablissant la semaine de quatre jours. Le « détricotage » de la loi Vallaud Blekacem dans les collèges, la réintroduction de la méthode syllabique pour l’enseignement de la lecture, le renforcement de l’apprentissage des fondamentaux dans le primaire, une meilleure évaluation des élèves et des professeurs, et l’interdiction des portables dans les établissements vont bien sur dans le bon sens.
Mais, tout comme repeindre une maison en train de brûler ne l'a jamais empêché de finir en ruines calcinées, des réformes, même justes, ne peuvent entraver la marche d’un mal profond qui progressera d’autant plus aisément qu’il sera mieux dissimulé.
Une école minée par l'immigration, dominée par la culture égalitariste, habitée de l'esprit de repentance et de désidentification historique, ouverte aux mille vents des modes sociétales et aux mains des marxistes ne sera véritablement relevée que dans le changement global et radical d’un État national. Tout le reste relève de la segmentation technique et de la parcellisation progressiste version « citoyenne ».
Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire
Après le meurtre d’un citoyen allemand par deux migrants musulmans d’Irak et de Syrie à Chemnitz, en Saxe, de nombreuses manifestations ont lieu contre l’immigration promue par le gouvernement d’Angela Merkel.
Qualifiés par les médias du système de militants « nazis » et « racistes », la population saxonne est particulièrement remontée contre la propagande promue par les médias d’État. Le magazine très connu Der Spiegel a ainsi été boycotté par les kiosques à journaux de ce Land, lesquels considèrent sa couverture comme relevant de la pure propagande.
Allemagne. Les kiosques de Saxe refusent de vendre le numéro actuel de l’hebdomadaire « der Spiegel » qui présente la Saxe comme extrémiste : « Saxe, quand l’[extrême-]droite se rapproche du pouvoir » (les 3 dernières lettres de Saxe étant écrites en gothique). pic.twitter.com/5FngTmPrFT
Les médias allemands, essentiellement créés par les Alliés anglo-américains en 1945, sont chargés depuis 73 ans par les puissances occupant militairement l’Allemagne de veiller à la rééducation idéologique de la population.
C’est ce que rappelle le diplomate américano-croate Tomislav Sunic, professeur en linguistique.
Le hebdo allemand « Der Spiegel « fut lancé par les Alliées 1947 désigné ā rééduquer les Allemands. A l’instar de l’ Europe orientale ex- communiste, il doit se plier aux oukases des bienpensants occidentaux. C-à-d faire de l’autocensure langagière à outrance.
Face à une oligarchie de plus en plus coupée des réalités du peuple et qui continue d’imposer une politique de remplacement de population extrêmement agressive, les médias d’État systématisent la criminalisation du peuple. On peut voir ainsi des caricatures d’inspiration marxistes présenter les manifestants comme des skinheads quand, en réalité, il s’agit de simples citoyens en colère face à l’insécurité.
🆘‼😬🔥 #Germany: The way how the German media reports about #Chemnitz:
Picture 1 (top): that is according to German media the people of Chemnitz! Picture 2 (below): and that is the reality! pic.twitter.com/yJDCwmR1ia
Les médias ont été restructurés selon le même modèle par les auxiliaires gaullistes et communistes des Alliés en 1944 en France et en Bretagne. A l’instar du journal Ouest-France (lire l’histoire complète ici) dont le rôle est de maintenir le contrôle sur les masses au profit de l’élite contrôlant l’Etat Français depuis l’été 1944.
Une insécurité "à connotation culturelle" règne dans certains coins sauvages autour de Marseille et dans la zone des Calanques. Les gens qui témoignent, et qui sont contents d'avoir vendu leur bien ou déserté les lieux s'ils y travaillent, disent qu'on est très loin de La gloire de mon père et d'Escartefigue.
La christianophobie va bon train. Au rythme où les statues sont presque autant décapitées que les hommes, où les croix sont sciées, où les églises sont démolies comme ce mois-ci à Aslan, ou incendiées, l’Europe sera déchristianisée. Enfin, pas avant quelques années quand même, en tout cas, tant que nous veillerons au grain et si les journalistes sont un peu plus dynamiques pour dénoncer cette vague antichrétienne.
Car, effectivement, si le couteau semble avoir, dans nos rues, un bel avenir, les scies ou les allumettes sont devenues les accessoires préférés de ceux qui ont décidé que le Christ et sa mère Marie ne méritaient qu’une bonne raclée.
Pour tout savoir sur ces actes, ne comptez pas sur un ministère quelconque, sur vos députés, ni sur les médias parlés, télévisés ou imprimés. Mais sur les réseaux qui sont, bien sûr, des réseaux de désinformation selon nos gouvernants, dont le premier d’entre eux. Pourtant, sans ces réseaux, sans un certain nombre de sites et de blogs, vous apprendriez peu puisque, quelle que soit la chaîne que vous regardez, les informations sont réduites au minimum et toujours présentées via les dépêches de l’AFP, dont plus personne n’ignore la tendance politique et la soumission à ceux qui ont le pouvoir.
Le mois d’août a été particulièrement chargé, en France. Mais pas seulement, puisqu’il y a quelques jours, en Allemagne, des « jeunes » ont scié une croix et détaché le Christ pour lui briser les membres, lui écraser la tête et réduire ainsi la religion catholique à un tas de débris. Et à Mayence, c’est un très beau calvaire qui a vu son Christ coupé en deux. Sur notre sol, ce furent deux croix qui ont été abattues et précipitées dans le vide d’une vallée des Pyrénées. À Noirmoutier, sans doute un déséquilibré, enfin, plusieurs, vu la hauteur de 3,50 m de la statue, ont décapité la Vierge Marie et son fils, dont les têtes n’ont pas été retrouvées.
L’Observatoire de la christianophobie, dont je recommande à tous la lecture, nous apprend que la basilique du Bois-Chenu de Domrémy-la-Pucelle a été vandalisée en début d’année. Quatre départs de feu ont été signalés dans l’église Saint-Pierre de Neuilly. Oui, à Neuilly, dans cette église où se marie le gotha, aux portes de la capitale. C’était le 5 août, dans un silence assourdissant.
Daniel Hamiche nous rappelle aussi que des églises ont été incendiées en partie ou entièrement détruites, à Béthune, à Plapeville (en Moselle), à Revel (en Haute-Garonne), à Lyon, à Saint-Étienne. À Villeneuve-sur-Lot, à Naintré. Bref, la liste s’allonge aussi vite que le temps qui passe. Il y a aussi les vols, mais rien d’exceptionnel à cela : les cambrioleurs ont toujours ciblé les églises comme des lieux cachant des trésors.
Non, il semblerait que tous ces actes, dont d’ailleurs très peu voient leurs auteurs arrêtés, aient une cause religieuse. Personne n’est visé, bien entendu, mais comprenne qui voudra. C’est comme notre Président qui accuse sans accuser tout en accusant une religion, en particulier, qui ne sait pas toujours s’adapter aux lois de la République.
Imaginez une seule seconde que des mosquées ou des synagogues soient la cible d’actes de malveillance. Vous auriez à la même première minute du 20 heures, sur toutes les chaînes, des réactions outragées du gouvernement, des journalistes, des communautés visées.
Ici, rien… Jeanne d’Arc attaquée dans son fief : enfin, quand même, c’était une info, non ?
Eh bien, non. Le Christ n’a pas achevé son chemin de croix.
Dans le cadre des très grandes réformes qui changent la face du monde, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, va proposer la suppression de l’heure d’hiver au Parlement européen. On ne rigole plus. La consultation en ligne l’a montré sans équivoque : 80 % des Européens veulent en finir avec ce changement saisonnier qui les tourneboule depuis 1976. Jean-Claude s’incline. Et s’incline encore. Après quelques consommations désaltérantes, allez savoir si on est en heure d’hiver ou en heure d’été. Non, ça ne pouvait pas durer. Mettons que la montre indique 21 heures. Bon, d’accord. Mais si on est au mois de juillet, il est 20 heures, je pose trois, je retiens deux. Ah, non, il est 22 heures. Garçon, un demi-pression ! Alors, à propos de pression, le décalage était invivable. Tenir une réunion en plein jetlag éprouve son homme. On sort de là rincé, vidé. « Qui c’est, celui là ? Ah oui : Macron. On est toujours en heure d’été ? Parce que là, je sais plus comment régler ma montre. Faut mettre la petite aiguille sur combien, exactement ? »
Jean-Claude Juncker est un démocrate qui suit l’avis du peuple. La consultation Internet sur les migrants viendra plus tard. Dès qu’il en aura terminé avec cette satanée heure d’hiver. Au mois de décembre, il fait nuit tellement tôt que, migrant ou pas, dès seize heures trente, tout le monde est complètement noir. Que voulez-vous décider dans des conditions pareilles ? Quant au moment précis du changement d’heure. Alors là. C’est infernal. Se relever en pleine nuit pour bricoler les pendules, merci bien. L’année dernière, Jean-Claude Juncker a erré des heures dans son appartement pour trouver le coucou suisse qu’Angela Merkel lui avait offert. L’oiseau sort tellement vite qu’il est presque impossible de le localiser. Et le cadran solaire installé dans le jardin ? On fait quoi ? Tous les six mois, le président de la Commission tordait la barre de fer qui fait l’ombre. À force, elle allait se casser. « Et puis, à minuit, allez régler un cadran solaire. Avec une lampe de poche, on peut y arriver, mais faut trouver le bon angle. Ah, non ! Supprimez-moi cette heure d’hiver. Les gens sont d’accord. » Et l’avis des gens, pour Jean-Claude, c’est sacré. Surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet capital pour l’avenir de l’Europe.
Imaginons que les Européens souhaitent majoritairement que le groupe ABBA se reforme. Eh bien, Jean-Claude montera au créneau. Réunion, délibération, convocation de Brigitte Macron, ex-responsable du fan-club pour la région Nord-Pas-de-Calais, discussions enflammées. Un tel démocrate à la tête de la Commission européenne est une bénédiction. Comme il le déclarait encore, il y a quelques jours, au sortir d’une réunion harassante avec quelques députés d’un soir : « Si qu’on n’écoute pas les Européens quand ils seraient pas contents, alors à quoi bon faire 20 % sur la buvette du Parlement ? » Traduit du patois luxembourgeois que l’homme s’honore de parler couramment, sa détermination sans faille apparaît claire comme de l’eau de roche. Une belle transparence, hélas trop souvent troublée par des populistes marseillais. La famille Ricard, pour ne pas la nommer. Des bandits. Des nationalistes épouvantables qui entravent l’avancée de l’Europe à pas réguliers. Mais Jean-Claude avance. Ou recule. Fidèle aux réglages exigés par les changements d’heure. Il était temps d’en finir.
C’est une petite bonne femme sèche et nerveuse qu’on imagine autoritaire. C’est aussi un exemple de réussite à l’ancienne, de celles que la France offrait à ses immigrés venus du Maghreb à la fin des années 60.
Agnès Saal, nous dit sa fiche Wikipédia, est d’une famille juive séfarade venue de Tunisie après la guerre des Six Jours, en 1967. Elle avait alors dix ans. La petite fille jouera à fond la méritocratie puisqu’elle sort de l’ENA en 1983. Et la voilà sur les rails de la haute fonction publique, en route pour une belle carrière au sein des cabinets ministériels et des grands machins culturels.
La voilà patronne du CNC, le fameux Centre national de la cinématographie, qui octroie aux copains les avances sur recettes jamais remboursées ; elle travaille auprès des ministres de la Culture de Jospin, devient directrice générale de la BNF, puis directrice générale du Centre Pompidou. Elle fait carrière à gauche, là où se trouvent le cœur et la culture, comme chacun sait. En 2014, sa copine Aurélie Filippetti la nomme directrice de l’Institut national de l’audiovisuel (INA).
Mais patatras ! Un an plus tard, la voilà qui tombe méchamment d’un taxi. Ou plutôt, voilà 40.000 euros de notes de taxi qui lui tombent dessus.
C’est Le Figaro qui sort l’affaire, aimablement informé de l’envoi d’un courrier anonyme aux administrateurs de l’INA à la veille du conseil d’administration. On y découvre qu’en dix mois d’exercice, la dame a dépensé 40.915 euros de frais de taxi, soit 7.000 euros pour l’abonnement et 32.000 euros de déplacement. C’est que je n’ai pas le permis, dit-elle pour sa défense. Certes, mais elle a un chauffeur. Surtout, on va découvrir que, sur ce total, 6.700 euros concernent les déplacements de son fils.
La dame rembourse donc une partie des frais, soit 15.940 euros, mais le scandale persiste. Pourtant, croyez-le ou pas, la CGT Culture la soutient. Au nom des cadences infernales, sans doute…
La polémique enflant, Agnès Saal démissionne de l’INA le 28 avril 2015… et se trouve aussitôt recasée par sa copine Filippetti au ministère de la Culture, comme « chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ». Une planque, avec un titre aussi creux qu’il est ronflant.
Mais les « chiens galeux » sont à ses trousses et voilà la malheureuse qui, un mois plus tard, se retrouve de nouveau sous les feux : cette fois, c’est le parquet de Créteil qui révèle qu’Agnès Saal est suspectée d’avoir fait usage de taxis pour des motifs « non exclusivement professionnels » durant son mandat au Centre Pompidou. L’ardoise, cette fois, est colossale. L’Express avance le chiffre ahurissant de 400.000 euros en sept ans, ramené sans doute autour de 90.000 euros, « dont 38.000 euros pour la période allant de janvier 2013 à avril 2014 », écrit alors Le Figaro.
Devant le scandale qui enfle, François Hollande prend, en janvier 2016, une décision terrible : Agnès Saal est suspendue par décret de la fonction publique pour deux ans, dont six mois fermes (sic).
En avril suivant, elle comparaît devant le tribunal correctionnel selon la nouvelle procédure de « plaider-coupable ». Elle est alors condamnée à 150 jours-amende, soit 4.500 euros, et 3.000 euros de dommages-intérêts au profit d’Anticor, l’association de lutte contre la corruption. À cela s’ajoutent trois mois de prison avec sursis pour les mêmes faits en tant que directrice du centre Pompidou.
Et alors ? direz-vous. Alors, retour au bercail.
Agnès Saal vient en effet de retrouver un poste prestigieux. Selon un arrêté publié hier au Journal officiel, la voici devenue « haut fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture ».
Comme quoi, haut fonctionnaire un jour, haut fonctionnaire toujours !
Le titre de ce texte peut surprendre, au premier abord, car nous, les nationalistes, sommes parfois submergés de réflexions et de commentaires négatifs, notamment sur les réseaux sociaux, cet égout à ciel ouvert où n’importe quel débile peut donner son avis avec comme seule légitimité d’avoir la possibilité technique de le faire.
On n’arrête pas de se plaindre, mais trop se plaindre c’est générer de la négativité et de l’impuissance.
Sommes-nous à plaindre ? Non. Nous avons un milieu nationaliste qui fonctionne.
Daniel Conversano est en train d’écrire son second roman, Christoff travaille sur son second album, Adrien Abauzit vient de sortir une enquête sur Dreyfus, Romain Guérin a sorti un bouquin et enregistre un disque, les catalogues de Synthèse Éditions et de Chiré sont remplis d’ouvrages sur tous les sujets qui peuvent nourrir un nationaliste chevronné ou débutant, les procures de nos chapelles traditionalistes fourmillent de livres qui sauront élever notre âme, les païens ont également de quoi faire avec leurs associations de jeunesse, les solstices entre camarades et leurs maîtres à penser (Jean Mabire, Dominique Venner, etc.), TV Libertés et la fondation Polémia organisent des événements et diffusent des émissions qui déclenchent des ulcères chez les gauchistes (et pour TV Libertés, un acharnement assez monumental de la part de Youtube), le site et l’émission Démocratie Participative sont des succès et repoussent les limites de la bienséance antiraciste si loin que des rappeurs (Rost sur CNews) et des magazines (Entrevue d’août 2018) en font la promotion en croyant les dénoncer, l’émission Vive l’Europe donne une fois par mois la parole à un artiste, un politique ou un penseur qui n’aurait presque aucune chance de passer sur un grand média et qui bénéficie d’un interlocuteur qui ne coupe pas la parole comme un roquet antifasciste de France2 ou BFM TV, les concerts de rock anticommuniste s’organisent toute l’année aux quatre coins de la France, les nationalistes de toutes les régions peuvent se retrouver, au pire, deux fois par an sur Rungis à la fête du pays réel (mars) et à Synthèse Nationale (octobre), ceux qui veulent faire de la politique, ceux qui veulent écrire, ceux qui veulent se former, ceux qui veulent s’élever spirituellement, ceux qui veulent se défouler, ceux qui veulent manifester, etc, tous ceux-là ont de quoi trouver l’organisation qui leur convient, ou même les organisations qui leur conviennent, tant beaucoup de ces groupes ne sont pas concurrents mais complémentaires.
Des critiques, bien-sûr qu’il y en a à faire, comme dans tout domaine, et elles aident toujours à s’améliorer, mais elles doivent être adressées avec bienveillance, et aux intéressés, pas déclamées comme des sentences aux yeux de tous, y compris aux yeux de nos ennemis qui s’en délectent.
Nous avons mille fois plus besoin de bienveillance, de solidarité et d’entraide que les autres familles politiques, car nous sommes mille fois plus haïs, traqués, censurés et condamnés par le Système. N’y trouvons pas un motif de résignation, mais une source de motivation. Alors cessons de chouiner et engageons-nous !
Haut les cœurs, vivent les nationalistes et vive la France !