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Le blog politique de Thomas JOLY

Alexandre Benalla : il est passé par ici, il repassera par là…

1 Février 2019, 07:23am

Publié par Thomas Joly

Alexandre Bena(encore)lla. On pourrait l’appeler Le Furet. Il est passé par ici, il repassera par là, il court, il court… et c’est toujours dans le dos d’Emmanuel Macron, au moment où ce-dernier s’y attend le moins, qu’il (ou l’un de ses comparses, qu’il en soit complice ou pas), pose le petit bâton de dynamite avant de partir en courant. Rattrape-moi si tu peux. Comme l’indique le dictionnaire, il est aussi « un petit carnivore » : selon les enregistrement qu’a publiés Mediapart – jurant les avoir authentifiés -, Emmanuel Macron lui aurait prédit qu’il « [allait] tous les bouffer ». Et puis il est aussi, sans doute, une personne « curieuse qui fouille partout ». À tort ou à raison, on suppute qu’il a dû fureter, et surtout trouver, pour être devenu si compliqué à gérer. Qui craint qui ?

L’enregistrement de Mediapart nous le montre exactement comme on l’imagine : fanfaron, blagueur, gonflant le biceps, sûr de lui et aussi du soutien du « patron », comme si rien ne pouvait l’atteindre. Caricatural à l’excès, la réalité dépasse la fiction, Jean Dujardin peut aller se rhabiller.

Va-t-il ainsi, jusqu’au bout, empoisonner ce quinquennat à dose filée ? Que reste-t-il dans la besace ? Quel autre synonyme édulcoré du mot mensonge – ambiguïté, inexactitude ? La dernière fois c’était l’expression « tout un faisceau de contre-vérités et d’approximations » – va-t-on lui opposer pour discréditer ses propos sans complètement les nier ?

« Le Furet est bien caché, Le Furet du bois mesdames, Pourras-tu le retrouver ? Le Furet du bois joli ».

Alexandre Bena(çasuffit)lla. Tout le monde est lassé. Ce feuilleton à rallonges est pire que Les feux de l’amour, même les Ehpad ont décroché. Et pourtant il faudra bien crever l’abcès ? Qui pourrait jurer qu’il n’a pas fait chauffer, monter, mijoter tout l’été, sans même qu’ils en aient conscience, l’exaspération des Gilets jaunes.

Alexandre Bena(toujours)lla. Il est finalement pire que Léonarda pour Hollande, car la pauvre fille n’avait fait que trois petits tours et puis voilà. Avec moins de dégâts. « Le patron est comme un fou », déclare encore Alexandre Benalla, sur ces enregistrements qui dateraient de juillet. Ce doit être à nouveau son état aujourd’hui.

Elisabeth Guillaume

Source : http://bvoltaire.fr

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Assises de la France des Gilets jaunes dimanche 17 mars à Rungis

1 Février 2019, 07:13am

Publié par Thomas Joly

Pour plus de renseignements, cliquez ici

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Retour et libération des djihadistes français : vers une période de tous les dangers

1 Février 2019, 07:07am

Publié par Thomas Joly

Suite à l’annonce, par Donald Trump, du retrait des troupes américaines de Syrie, la France se trouve confrontée, plus tôt qu’elle ne l’avait prévu, au retour programmé de 130 prisonniers djihadistes, jusque-là enfermés dans les prisons syriennes. Et, dans le même temps, le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, confirme qu’une trentaine d’islamistes radicalisés qui purgeaient leur peine de prison en France vont sortir au cours des prochains mois. Tragique coïncidence de calendrier, qui va ainsi permettre à plusieurs dizaines d’individus particulièrement dangereux de se retrouver sur notre sol à un moment où les Français se remettent à peine du dernier attentat, celui de Strasbourg, survenu il y a à peine quelques semaines, et qui avait fait cinq victimes innocentes.

Car le risque est bien présent. Il ne faut pas oublier, en effet, les attentats commis par Mehdi Nemmouche (un quadruple assassinat au Musée juif de Bruxelles en 2014) lors de son retour de Syrie. Ou de Mohammed Merah (sept morts en 2012), après son séjour dans les zones tribales du Pakistan.

Même si la lutte antiterroriste s’est notablement améliorée au fil des ans, les services de renseignement craignent toujours le retour de ces djihadistes, ainsi que la libération de ceux actuellement détenus. Ils n’excluent pas, en effet, que ceux-ci ne préparent des attentats, qu’ils contribuent à mettre en place de la logistique pour de futures opérations terroristes, ou bien encore installent des filières d’acheminement des combattants de Daech désormais rendus disponibles par la fin des combats sur zone.

Les raisons de ces craintes sont de deux ordres. D’abord, purement matérielles. Les services de renseignement, déjà fortement engagés sur des missions visant à prévenir et à réagir aussi efficacement que possible aux possibles attentats, ne disposent pas des effectifs nécessaires pour surveiller des dizaines de suspects supplémentaires. Ensuite, les moyens juridiques qui permettraient d’anticiper les actions terroristes sont trop limités, pour neutraliser efficacement des individus qui, profitant de ces vides institutionnels, seront en mesure de reprendre leurs activités terroristes sur notre sol.

Alors, bien entendu, les combattants de l’État islamique de retour en France seront interpellés. Ils seront, pour certains d’entre eux, placés en détention dans l’attente d’un « diagnostic » sur leur cas. Mais nous savons déjà que les preuves indispensables pour les maintenir suffisamment longtemps hors d’état de nuire risquent de manquer et que cela conduira inévitablement à une libération relativement rapide.

Dans les mois et les années à venir, la France et les Français vont donc devoir vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Comme cela était prévisible dès le début de ce conflit, et après avoir mené des combats contre l’État islamique sur des régions entières du Sahara et du Moyen-Orient, c’est maintenant un front intérieur qui se dessine. Depuis plusieurs années, nos services de sécurité intérieure s’y préparent. Ils ont enregistré de nombreux succès mais restent à la merci d’une forme de combat souvent imprévisible et indétectable.

C’est, désormais, à nos responsables politiques de trouver les outils juridiques et opérationnels indispensables pour que la longue liste des victimes (plus de 250 morts et plus de 1.000 blessés depuis 2012) ne s’allonge encore. Car, n’en déplaise à Castaner, ces individus aux mains couvertes de sang sont des terroristes avant d’être des Français. Et ils doivent être considérés et traités comme tels.

Olivier Damien

Source : http://bvoltaire.fr

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La police politique de Macron a tiré 10 000 fois au flashball sur les Gilets jaunes depuis deux mois !

31 Janvier 2019, 07:38am

Publié par Thomas Joly

Alors qu’une procédure est en cours au niveau du Conseil d’État français pour faire interdire l’usage du flashball, on a appris que près de 10.000 tirs avaient été effectués contre le mouvement des Gilets Jaunes en seulement deux mois. Soit le triple de ce qu’utilise le gouvernement annuellement.

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France occupée : des pickpockets bosniaques rackettés par un « mineur isolé » marocain à Montpellier

31 Janvier 2019, 07:28am

Publié par Thomas Joly

Chaque jour, la colonisation migratoire de notre pays apporte son lot de « faits divers » et d'anecdotes improbables, toujours sur fond de délinquance et de criminalité...

Lundi, les agents de la Ville de Montpellier en poste au Centre de supervision urbaine (CSU) ont repéré le manège suspect de trois adolescents bosniaques - deux filles et un garçon - affairés autour de touristes, à l’automate de la station de tramway de la gare SNCF Saint-Roch, rue de la République.

Le trio a ensuite embarqué dans une rame jusqu’à l’arrêt Rondelet, où après être descendu s’est rendu au distributeur automatique de billets - DAB - d’une agence bancaire pour retirer des fonds. C’est là que les trois pickpockets ont été interpellés par un équipage de la brigade anticriminalité (BAC), alertés par le CSU.

Quand les policiers de la BAC ont procédé à l’arrestation des trois jeunes bosniaques, ils étaient en compagnie d’un mineur étranger non accompagné - anciennement mineur isolé -, défavorablement connu de leur service et du parquet des mineurs, notamment pour des vols de téléphones portables et de cartes bleues avec violences, des agressions commises avec des complices dans des rues de l’Écusson.

Les voleurs Bosniaques ont expliqué aux policiers qu’ils étaient rackettés par cet adolescent, un Marocain de 17 ans qui fait partie des mineurs non accompagnés hébergés dans des foyers ou des hôtels à Montpellier et alentour.

Source : e-Metropolitain  via Fdesouche

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Hitler ou rien ! Élections européennes : l’impossible débat

31 Janvier 2019, 07:16am

Publié par Thomas Joly

Certes, ce n’est pas une nouveauté. Il y a même un bon moment que ça dure. Trente, quarante ans peut-être… Chez nous, Français, on peut globalement dater cela des premiers succès du Front national de papa Le Pen. Je parle, ici, de la « reductio ad hitlerum ».

Pas une question, pas un sujet qui ne soient désormais envisagés sous cet angle. Éducation, immigration, mariage gay, homoparentalité, enseignement, gilets jaunes… toutes les questions sociétales passent dans cette moulinette. Facho vs. pas facho, le camp du bien contre celui du mal. Blanc-noir, pensée binaire (c’est-à-dire pas de pensée du tout), voilà notre pendule à coucou.

Monsieur Mike Godwin a fort bien théorisé la chose, appelée, depuis, loi de Godwin. C’est la reductio ad hitlerum à l’heure d’Internet. Voici la définition qu’en offre Wikipédia :

« L’un des interlocuteurs atteint le point Godwin lorsqu’il fait référence à un fait en lien avec la Shoah ou le nazisme alors que le sujet de départ ne s’y prêtait pas. Godwin distingue la loi de Godwin de l’erreur logique désignée par la pseudo-locution latine reductio ad hitlerum, attestée depuis les années 1950, qui est une spécialisation de l’argumentum ad hominem et surtout de l’argumentum ad personam déjà décrits et attestés depuis plus longtemps encore. La loi de Godwin introduit l’idée selon laquelle un tel argument est inévitable dans un débat qui s’éternise. »

Il s’agit là de la tactique favorite des politiques en mal d’argumentation : il faut agiter le spectre du retour « aux heures les plus sombres de notre histoire ». Les proches élections européennes esquissent un scénario qui ne va pas dans le sens espéré par « les belles personnes » qui nous gouvernent, c’est pourquoi madame Nathalie Loiseau, notre ministre chargée des Affaires européennes, a abattu ce dimanche son point Godwin comme ultime coup de poker.

Ce 27 janvier, 74e anniversaire de la libération d’Auschwitz, madame Loiseau (dont Marianne nous rappelle qu’elle fut directrice de l’ENA, ce qui en dit long sur les méthodes enseignées à nos « élites ») n’a pas hésité à balancer deux tweets renvoyant dans les rangs des tortionnaires nazis ceux qui oseraient remettre en cause le modèle de l’Union européenne.

Le premier, illustré d’une photo de Simone Veil assortie de cette citation : « Le fait d’avoir fait l’Europe m’a réconciliée avec le XXe siècle. » Commentaire du ministre : « La construction européenne est née en réaction à la barbarie du XXe siècle. Qu’ont donc en tête ceux qui aujourd’hui veulent affaiblir l’UE ? En ce jour de commémoration de la libération d’Auschwitz, n’ayons pas la mémoire courte. » C’est simple comme l’ENA : toute personne qui trouve à redire sur la façon dont notre continent se déconstruit, critique l’élargissement à marche forcée ou les traités fumeux est un nazi en herbe.

Au cas où l’on aurait mal compris, Nathalie Loiseau en remet une dose trois heures plus tard. Sous la photo d’un texte rédigé d’une écriture enfantine, disant « Ma grand-mère devait porter une étoile jaune sur son manteau. Moi j’ai la chance d’avoir douze étoiles sur mon drapeau ! », assorti, bien sûr, du dessin de l’étoile jaune et du drapeau, elle écrit : « 74e anniversaire de la libération d’Auschwitz. L’étoile jaune fut la honte de l’Europe. Les douze étoiles du drapeau européen nous le rappellent : plus jamais ça. »

Bel exemple de manichéisme inepte et frisant scandaleusement la malhonnêteté intellectuelle. Formatage hélas répandu chez nos crânes d’œuf, tel Emmanuel Macron, en octobre dernier, qui nous disait déjà être « frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres », ayant dans ses cauchemars la vision de l’Europe en train de « se démembrer par la lèpre nationaliste et d’être bousculée par des puissances extérieures ».

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

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Les incroyables consignes du Parquet sur les gilets jaunes

31 Janvier 2019, 07:11am

Publié par Thomas Joly

Le Canard Enchaîné révèle les pratiques du Parquet qui relèvent clairement de méthodes dignes de l'URSS.

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Après le tournedos de Cholet, les pompiers auront encore moins de moyens

31 Janvier 2019, 07:05am

Publié par Thomas Joly

Depuis leur coup d’éclat où ils tournèrent le dos aux autorités lors d’une cérémonie, les pompiers de Cholet ne parviennent pas à éteindre la colère du maire. La rébellion date du 1er décembre et, depuis cette date, Gilles Bourdouleix est en éruption. Outragé, scandalisé, il avait quitté les festivités de la Sainte-Barbe, plantant là les autres notables qui hésitaient entre rester pour faire un barbecue ou suivre l’élu. Après quelques tergiversations, une voix officielle annonça dans les haut-parleurs que tout était fini. Terminé. Plus de barbe, plus de sainte, plus rien. Un peu plus loin, les pompiers regroupés déroulaient une banderole dénonçant le manque de moyens dont ils s’estimaient victimes. Le temps était maussade. Il pleuvait. La totale. Certains ont supposé que le maire était allé se recoucher. Il y a des jours, comme ça, où il est préférable de ne pas insister…

De retour à son bureau après douze heures de sommeil, l’heureux élu de Cholet ferma les volets et se mit à réfléchir à sa riposte. Il griffonnait des formules mathématiques, remplissait des éprouvettes, ouvrait des robinets. Ah, ils allaient voir ce qu’ils allaient voir. Après quelques semaines de recherches harassantes, Gilles Bourdouleix sortit de son bureau le visage noirci par quelques explosions intempestives et réunit l’intégralité du conseil municipal pour délivrer le fruit de ses travaux : les pompiers allaient être interdits de piscine et de stade. La sanction était inventive, limite art contemporain.

Indésirables au centre aquatique, tricards au stade omnisports. Manque de moyens ? Eh bien, ils en auront encore moins ! Et qu’ils n’y reviennent pas, sinon, plus de lances à incendie et plus de grande échelle : ah ! ah ! ah ! Cholet serait réduite en cendres s’il le fallait, mais les insolents devaient payer. On ne tourne pas le dos à Dieu le maire.

À ses punitions, les pompiers ont répondu laconiquement : « On ne va pas gaspiller notre énergie sur des choses qui nous paraissent tellement invraisemblables ! » Puis ils ont repris deux fois du tournedos…

Jany Leroy

Source : http://bvoltaire.fr

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Grosse hausse des prix des produits alimentaires décidée par le gouvernement

30 Janvier 2019, 20:38pm

Publié par Thomas Joly

La hausse des prix dans l’alimentation, qui entre en vigueur ce vendredi 1er février, s’établit à 6,3% en moyenne. Nous vous expliquons pourquoi et quels sont les produits concernés.

A partir du 1er février, la loi Alimentation relève le « seuil de revente à perte » de 10 %. De quoi s’agit-il ? Le « SRP » est le prix en dessous duquel un distributeur ne peut revendre un produit, sous peine de sanctions. Il est calculé en tenant compte de ce que coûte réellement l’achat au distributeur : prix indiqué sur la facture, coût de transport, taxes… Si ce SRP est relevé de 10 %, cela signifie qu’un distributeur qui achète un produit 100 doit le revendre aux clients au moins à 110.

Certains produits subissent de très fortes hausses : ce sont ceux dont les prix étaient auparavant au plancher, du fait d’une intense bataille commerciale entre les enseignes. De fait, ce sont des produits dont les consommateurs connaissaient souvent le prix exact, car ils en achètent régulièrement, voire à chaque fois qu’ils font leurs courses (Evian, petits pois-carottes, Danette, yaourts nature, etc.) Pour ces produits-là, les hausses seront fortes. Ainsi, un litre de Ricard passera de 18,75 à 20,61 €, soit + 9,9 %. Le lait Guigoz pour nourrissons sera à + 8,1 %, l’huile Isio Lesieur à + 6,7 %, la boîte de Chocapic à + 9,3 %. Et ce ne sont que quelques exemples.

Destinée à mieux rémunérer les producteurs, cette mesure va en fait voir les grandes surfaces seulement vendre plus cher les produits aux consommateurs, sans nécessairement augmenter leur prix d'achat aux producteurs. Il s'agit clairement d'une mesure antisociale en pleine période de crise du pouvoir d'achat des Français. D'autant plus que cette hausse va toucher des produits de première nécessité.

Source : http://breizatao.com

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L’Office de lutte contre la cybercriminalité exige le retrait d’un photomontage sur l’exécutif

29 Janvier 2019, 07:46am

Publié par Thomas Joly

L’office central de la lutte contre la criminalité informatique a réclamé le retrait sur Google+ d’un photomontage visant le président de la République à la place de Pinochet avec, derrière lui, Édouard Philippe, Premier ministre et Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Contacté, l’organisme s’est refusé à nous livrer la moindre explication.

Et c’est exactement cette « caricature » qui a été ciblée par l’OCLCTIC, comme on peut le constater sur Lumen DataBase. Ce site répertorie l’ensemble des demandes de retraits, qu’elles proviennent d’ayants droit, de personnes physiques ou d’institutions gouvernementales, notamment.

Source : NextInpact via Fdesouche

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Censuré en France par le gouvernement, le film-documentaire « Salafistes » sort aux États-Unis

29 Janvier 2019, 07:39am

Publié par Thomas Joly

À l'occasion de la sortie de son documentaire « Salafistes » aux États-Unis, le réalisateur François Margolin revient sur l'interdiction de celui-ci en France, et les raisons de ce qu'il considère comme une censure idéologique, symptomatique du déni gouvernemental sur la question de l'islamisme.

« Cette censure prouve juste qu’il y a une vraie volonté de vouloir nier que le salafisme est une tendance profonde et ancienne, très répandue dans l’histoire de l’Islam, de manière récurrente à travers les siècles, et qui perdure dans certains États, que certains adorent au plus haut niveau de l’État, comme l’Arabie Saoudite de Mohammed Ben Salman. C’est, je crois, là, qu’il faut chercher la vraie raison de la censure. » 

Et, plus loin : « Je crois qu’on est face à une forme fondamentale de déni français. On nie totalement ce qu’il se passe en banlieue, on nie que certaines cités sont interdites aux policiers, on nie que les jeunes filles musulmanes qui travaillent à Paris ou vont y faire du shopping, sont obligées d’avoir d’autres vêtements quand elles rentrent le soir en banlieue à cause des "grands frères", on nie que les enfants juifs du 9-3 doivent aller à l’école tous les matins dans d’autres départements, on nie que la défense du frère de Mohamed Merah a été payée par des gens qui se sont cotisés dans les cités de la banlieue toulousaine… Tout cela concourt à une forme d’acceptation globale de l’islamisme en général par les autorités. On accepte des choses inacceptables. C’est une honte par rapport à ce que sont les valeurs de la France. »

Source : Le Figaro via Riposte Laïque

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RT France, la nouvelle chaîne d'info qui taille déjà des croupières à ses concurrentes…

29 Janvier 2019, 07:32am

Publié par Thomas Joly

Emmanuel Macron lui avait refusé l’accès à sa campagne présidentielle, l’accusant, une fois élu, lors d’une visite de Vladimir Poutine en France, d’être un « organe d’influence » et de « propagande mensongère ». Voilà qui n’est pas pour me déplaire. Je dirais même au contraire, si elle déplaît autant à notre sémillant « résident de la République », comme chanterait le regretté Alain Bashung, voila une raison supplémentaire qui me stimulerait à la regarder davantage, avec un préjugé plutôt favorable, et même éminemment sympathique depuis que Frédéric Taddeï l’a rejointe.

Ça y est, ne cherchez plus ! Vous l’avez trouvée : il s’agit bien de la nouvelle chaîne d’information continue, RT France visible, pour l’instant, seulement en direct sur YouTube, le canal 359 du bouquet Free ainsi que sur son site Internet où elle est présente depuis 2015 sous le nom de Russia Today, la chaîne russe qui, par ailleurs, diffuse dans le monde entier en langues anglaise, arabe, espagnole et française.

C’est à l’occasion du mouvement des gilets jaunes que RT France s’est installée durablement dans le PAF en décidant de jouer à plein la carte des réseaux sociaux pour couvrir objectivement leur protestation, taillant ainsi quelques croupières à ses concurrentes, notamment à l’ineffable, du côté du manche, BFM TV… Mais on ne lui fait aucun cadeau, à la nouvelle venue, bien au contraire : dimanche dernier – on peut le retrouver sur le Net –, l’un de ses journalistes est tombé dans un traquenard tendu par un troll du forum 18-25 ans du site jeuxvidéo.com. Ce dernier s’était fait passer (volontairement ou… était-il téléguidé ?) pour l’un des organisateurs de la marche des foulards rouges pour tenir des propos ultra-européistes et violemment provocateurs à l’égard des gilets jaunes au micro du journaliste de RT et, ainsi, réussir à jeter le soupçon sur l’objectivité de la chaîne dont le prochain Télérama devrait se délecter…

On l’aura compris, RT France dérange et on ne lui pardonne pas d’être financé par l’État russe, l’accusant non sans un soupçon de mépris d’être la télévision de Poutine ou même « l’œil de Moscou », oubliant, au passage, que France Télévisions était « l’œil de Macron », financé par l’État français, ce qui ne semble guère déranger les zélés détracteurs de RT France.

C’est peut-être aussi le succès croissant de son audience – comme le rapporte Libération (édition du 4 janvier), RT France aurait cumulé 22 millions de vues sur Facebook entre le 17 novembre et le 16 décembre (durant la phase ascendante du mouvement des gilets jaunes), soit une augmentation de 283 % sur un an – qui doit attiser la jalousie de ses censeurs, surtout depuis que des « pointures » de la profession l’ont rejointe : Jean-Marc Sylvestre, ancien chroniqueur économique à TF1, y anime un débat hebdomadaire avec l’économiste Jacques Sapir, pourfendeur de l’euro. Un ancien journaliste de France 3 et LCI, Jean-Maurice Potier, assure le rôle de directeur adjoint de l’information, tandis que Jérôme Bonnet, ancien de Siné Hebdo, en est le rédacteur en chef.

Mais c’est surtout l’émission de Frédéric Taddeï « Interdit d’interdire » qui, sur RT France, rallie tous les suffrages, joli pied de nez au service public qui lui avait sucré son rendez-vous emblématique sur France 3 « Ce soir (ou jamais !) », qui dérangeait le « politiquement correct » de la nomenklatura du service public… « Ça nous montre une autre vision de l’actualité », commente l’un de ses téléspectateurs dans un récent dossier du journal L’Opinion, qui ajoute : « La chaîne se donne quelques mois pour prouver au monde francophone son indépendance. »

José Meidinger

Source : http://bvoltaire.fr

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Liste « Gilets jaunes » aux Européennes : la débandade

29 Janvier 2019, 07:23am

Publié par Thomas Joly

Après la défection de Marc Doyer, étrillé pour sa proximité avec LREM, c'est au tour de Hayk Shahinyan, le directeur de campagne, ancien (?) socialiste, de jeter l'éponge seulement 5 jours après le lancement de la liste européenne des « Gilets jaunes ».

Ingrid Levavasseur risque très vite de se retrouver bien seule... L'impréparation, l'amateurisme et la manipulation probable de cette liste n'ont, semble-t-il, pas échappé aux Français qui l'ont fait savoir sur les réseaux sociaux.

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Jany Le Pen violemment agressée dans la rue à La Celle-Saint-Cloud

28 Janvier 2019, 22:36pm

Publié par Thomas Joly

Jany, l'épouse de Jean-Marie Le Pen, a été agressée, samedi, à La Celle-Saint-Cloud, par un homme qui lui a dérobé son sac à main.

Il était près de 13 heures. Jany Le Pen, 86 ans, garait sa voiture pour aller au marché. A peine sortie du véhicule, elle a été attaquée par un homme qui l’a projetée au sol, lui donnant un coup de poing et un coup de casque, avant de s’emparer de son sac à main.

Le voleur a ensuite pris la fuite en montant sur un scooter conduit par un complice. Les voleurs sont parvenus à faire deux retraits frauduleux avec sa carte bancaire, pour un montant de 2 410 €, avant que la victime ne fasse opposition.

Conduite à l’hôpital, Jany Le Pen souffre d’une contusion au coude gauche et de douleurs aux cervicales. Les enquêteurs du commissariat de Versailles sont chargés de l’enquête pour retrouver ses agresseurs.

Source : http://leparisien.fr

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En 7 ans, Marine Le Pen a surendetté et ruiné son parti

28 Janvier 2019, 07:42am

Publié par Thomas Joly

Un ancien du FN dénonce la gestion du parti par Marine Le Pen. En sept ans, la dette a explosé de + 785% pour atteindre 24 millions d’euros, alors que la subvention publique grimpait dans le même temps de 1,8 à 5 millions d’euros par an.

Conseiller régional dans les Hauts-de-France, André Murawski a claqué la porte du Rassemblement national en septembre dernier. Cet intendant dans un collège déplore la dégradation des comptes du parti qui a conduit à "une spirale folle de l'endettement". "Si Marine Le Pen n'est même pas capable de gérer un parti, on la voit mal s'occuper du budget de la France", assène-t-il.  

Challenges - Vous avez ausculté l’évolution des comptes du Front national, devenu Rassemblement national, depuis que Marine Le Pen en a pris les rênes, quelle conclusion en tirez-vous ?

André Murawski : Il existe une véritable dérive de la gestion financière du FN depuis que Marine Le Pen en est la présidente. Depuis 2012, le parti est en effet en déficit permanent alors même que ses recettes ont sensiblement augmenté. En six ans, les recettes ont progressé de 26% et, si l’on retire des rentrées financières exceptionnelles de 2011, la hausse atteint même 136% ! Les financements publics payés par les contribuables sont par exemple passés de 1,8 million d’euros en 2011 à 5 millions d’euros en 2017. Les dons ont grimpé de 262.600 euros en 2011 à 960.000 euros en 2017 (+265%) et les contributions des élus de 577.760 euros en 2011 à un million en 2017.

Avec de telles augmentations de recettes, comment le parti de Marine Le Pen peut-il être en déficit permanent depuis six ans ?

Tout simplement parce que les dépenses ont progressé encore plus vite et de manière continue. Entre 2011 et 2017, leur montant a explosé de 284%, passant de 5,9 millions à près de 23 millions d’euros ! Marine Le Pen a laissé filer les dépenses sans mesure. Exemple : la masse salariale du FN représentait la moitié de la subvention publique annuelle en 2011 et en pèse plus de 90% aujourd’hui, alors même que cette subvention a été multipliée par 2,7… D’après mes calculs, les cinquante permanents du parti bénéficiaient en 2017 d’un salaire moyen de 7.693 euros par mois, charges sociales comprises [soit 3.900 euros net, NDLR]. La ligne budgétaire incluant les déplacements, voyages et frais de bouche a, elle, bondi de 230 % en six ans, de 2,2 millions d’euros à 7,3 millions d’euros.

Dès lors, le parti a été contraint d’emprunter…

Avec des dépenses qui progressent plus vite que les recettes, le Front national, devenu Rassemblement national, a en effet été obligé d’emprunter tous azimuts. En 2017, la dette du parti a ainsi atteint la somme record de 24 millions d’euros, soit le double de la dette de 2016. Outre le fameux emprunt de 9,4 millions à une banque tchéco-russe, le Rassemblement national avait emprunté un million d’euros auprès de Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, et pas moins de 12,6 millions d’euros auprès de particuliers, dont 7,7 millions auprès d’une seule personne. En comparaison, les prêts de particuliers représentaient à peine 1,8 million d’euros en 2016.

Le Rassemblement national ne risque-t-il pas la banqueroute ?

Le parti est pris dans une spirale folle de l’endettement. En sept ans, sa dette a explosé de + 785% ! Au vu des comptes du parti, je ne vois pas comment le prêt russe de 9,4 millions d’euros pourrait être remboursé dans sa totalité en septembre 2019 sans remettre en cause gravement le fonctionnement du parti. Le Rassemblement national paraît en situation de grande difficulté financière et la fermeture de ses comptes bancaires par la Société générale il y a un an semble presque logique. Quand on pense que Marine Le Pen promettait durant la campagne présidentielle de "remettre de l’ordre dans les finances publiques", cela prête à sourire. Si elle n’est même pas capable de gérer les comptes d’un parti, on la voit mal s’occuper du budget de la France.

Source : http://challenges.fr

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