Notre gouvernement de lâches dissout le Bastion Social

Après la révélation du passé politique d’extrême droite de Nathalie Loiseau, tête de liste LREM aux européennes, l’information selon laquelle le groupe nationaliste Bastion social, qui a pris la relève du GUD (Groupe union défense) en 2017, a été dissout, peut faire grincer des dents. Selon franceinfo, le ministère de l’Intérieur a annoncé avoir réglé cette question lors du Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril. Un coup de force qui laisse songeur quant à l’avenir de l’organisation Génération identitaire, à qui le gouvernement réserve le même sort.
ℹ️ Le Conseil des ministres a prononcé ce jour la dissolution des sept associations du "Bastion social" afin de mettre un terme à leurs actions discriminatoires et à leurs incitations à la violence raciste et antisémite. pic.twitter.com/f04havYRgl
— Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) 24 avril 2019
Accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes, le mouvement d'entraide attaché à la préférence nationale né à Lyon (Rhône), qui avait essaimé dans plusieurs villes comme Strasbourg (Bas-Rhin), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ou Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), est donc désormais illégal. « Engagement tenu », a salué Christophe Castaner sur Twitter, appelant à rester « vigilants, unis et mobilisés » face « à toutes les haines ». Paradoxalement, le premier flic de France a été nommé au début du mois « adhérent d’honneur » de Génération identitaire après ses propos sur les ONG d’aide aux migrants « complices des passeurs ».
Engagement tenu.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 24 avril 2019
Le Conseil des ministres a prononcé ce jour la dissolution de l’association « Bastion social » qui incitait à la violence raciste et antisémite.
Contre les discriminations, face à toutes les haines, restons vigilants, unis et mobilisés. pic.twitter.com/msCqnmB0zB
Le 20 février dernier, lors du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) et au lendemain de la profanation de 96 tombes dans un cimetière juif alsacien, le chef de l’État s’était engagé à dissoudre trois associations d’extrême droite pour assouvir les pulsions de ses hôtes.
Pendant ce temps, les groupes ultraviolents d'extrême-gauche et les organisations islamistes radicales ne sont pas inquiétées...
Source : http://valeursactuelles.com
Commenter cet article