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Le blog politique de Thomas JOLY

Rediffusion du Forum du Parti de la France du 15/12/23

18 Décembre 2023, 07:49am

Publié par Thomas Joly

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Guy Marchand (1937-2023), l’honnête homme

18 Décembre 2023, 07:39am

Publié par Thomas Joly

Il était né à Belleville et fils de ferrailleur. Il aurait pu rester toute sa vie dans le coin et s'en satisfaire. Mais, parce qu'il avait tous les talents et parce que l'époque se prêtait aux belles histoires, Guy Marchand, après avoir joué de la clarinette dans les clubs de jazz dès le lycée, partit à l'aventure. Et en grand, hein, bien sûr. Au lieu de faire son service militaire comme deuxième pompe dans une quelconque caserne, il fit les EOR et en sortit lieutenant dans un régiment du train parachutiste. Pendant la guerre d'Algérie, il est officier de liaison auprès du 3e régiment étranger d'infanterie.

Et puis, tout en étant consultant (parce que para) sur le tournage du Jour le plus long, et parce que la scène est une maîtresse insatiable et que son parfum est capiteux, il ne peut s'y soustraire longtemps. Il chante alors des tangos, puis du jazz, styles dans lesquels sa voix de crooner fait merveille. On se souvient de la Passionata, évidemment, et puis, plus tard (1982), du langoureux Destinée (musique de Cosma), utilisé pour Les Sous-doués mais aussi pour le célébrissime slow du Père Noël est une ordure, entre Thierry Lhermitte (en permanent de SOS Amitié très mal à l'aise) et Christian Clavier (en travesti entreprenant). Arrivé au soir de sa vie, en 2020 exactement, il enregistra un bel album assez émouvant, Né à Belleville. Il était par ailleurs, en plus de la clarinette, saxophoniste et pianiste de jazz.

Comme acteur ? C'est pareil, il est très bon. César du meilleur second rôle pour Garde à vue (avec Ventura et Serrault), éternel Nestor Burma de télévision, revisité à l'époque moderne, il donne la réplique à Noiret dans Coup de torchon et Noyade interdite, notamment. Il a successivement joué les play-boys de plage, en Aldo Maccione mince, puis les salauds violents. L'âge avait fini par lui donner, ces dernières années, un regard touchant de vieux monsieur sans artifices. Et puis, les joueurs de courses s'en souviennent aussi en tant que visage de la publicité PMU.

Il s'en foutait bien, d'être ringard : le PMU, les slows de camping, les rôles de pourriture, c'était pour le boulot. Il avait trop d'autodérision pour être vaniteux. Ses jardins secrets étaient bien plus chics : la boxe, le polo, la course automobile, les vieux cabriolets et... l'élégance vestimentaire.

Guy Marchand pensait ne rien laisser, à part Destinée et la pub du PMU. Il laisse au contraire un vide dans le paysage culturel français, avec ce regard asymétrique, un œil qui toise et un qui s'étonne, et cette gouaille nasillarde qu'on n'entend plus beaucoup.

Le jazz, le service de son pays, les sports de gentilhomme, la sape, l'humour et une conscience aiguë du ridicule des choses pour éviter de se prendre au tragique : décidément, un honnête homme s'en va. Laissons-le disparaître, dans la brume d'un quelconque polar français, son fedora brun sur la tête, un air de saxophone alto en fond sonore...

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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Le nouveau délire des climato-tarés : interdire les animaux domestiques

15 Décembre 2023, 07:10am

Publié par Thomas Joly

On n’arrête décidément pas le progrès. Les animaux domestiques sont devenus les enfants d’un monde sans enfants, mais c’est encore trop pour le GIEC, ce groupe d’experts du climat qui veut rendre notre monde invivable pour qu’il soit meilleur. La solitude, l’atomisation des relations sociales, le désespoir amoureux, la démission familiale, la banalisation du divorce - et tant d’autres choses du même ordre - ont déjà tendance à faire de l’« ultra-moderne solitude » une sorte de nouvelle norme. Dans ce monde laid, triste et dangereux, on ne fait plus confiance à personne. Nombreuses sont les femmes « fortes et indépendantes » qui pensent que malaxer un chaton devant Netflix remplace un foyer. Nombreux sont les hommes « red pill » qui trouvent dans la compagnie d’un bon chien fidèle la confiance qu’ils n’accordent plus aux femmes. Et pourtant, ce serait encore trop.

On savait que les experts climatologues n’aimaient pas les familles nombreuses. Ils n’osaient cependant le dire qu’aux parents occidentaux, bien sûr, responsables de tous les maux. Leur pensée a essaimé, d’ailleurs, les parents concernés le savent bien pour s’être presque tous fait insulter dans la rue par des citoyens écoresponsables. Ce que l’on ne savait moins, c’est que le chat était « une catastrophe pour la biodiversité, et le chien une catastrophe pour le climat ».

L’auteur de ces propos, tenus sur LCI le 13 décembre, est François Gemenne, politologue belge et membre du GIEC, qui revenait tout juste de la COP28 à Dubaï. On le connaît déjà pour d’autres moments de télé : c’est lui qui a déclaré que Marion Maréchal allait « faire sa pin-up à Lampedusa » (quand on est dans le bon camp, on peut traiter les femmes comme des gourdes aguicheuses) ; c’est également lui qu’un problème de caméra a surpris en slip lors d’une interview à distance. Ah, ces Belges… Ainsi donc, les chiens (surtout les gros) doivent être nourris, ce qui oblige à cultiver des céréales, donc à déforester. Quant aux chats, ils menacent, parce qu’ils les chassent, une trentaine d’espèces protégées. Ce sujet serait un impensé parce que les animaux domestiques ont une « fonction sociale », mais la question de la régulation serait néanmoins à mettre sur la table sans attendre.

À ce niveau de compétition, on s’incline. Alors, que faire ? Des euthanasies massives de compagnons fidèles, tandis que les Parisiens, eux, doivent trouver un moyen de cohabiter avec les rats ? Des pièges à chats qui les feraient tomber dans des cloaques de rongeurs qui les dévoreraient ? Des chasses pour tuer les chiens, dans lesquelles des meutes de renards courraient après un golden retriever, suivies par des équipages en habit rouge au son de la trompe ? Ce seraient trois belles allégories de la « vengeance des opprimés ». Ce serait aussi une belle manière de montrer la répugnante inversion contemporaine de toutes les valeurs, que constatait déjà Nietzsche, et dont François Gemenne n’est que le mégaphone grotesque.

On a déjà dit que les familles nombreuses européennes étaient mal vues, mais ce n’est pas le cas des familles nombreuses du continent africain (« c’est trop beau, et c’est leur culture »). On sait que l’élevage de bovins pollue beaucoup trop, mais pas les matériaux des éoliennes. Il n’y a pas si longtemps, les gauchistes de France Culture critiquaient Radio Classique mais pas Skyrock ; aujourd’hui, les gauchistes veulent réguler les animaux domestiques, mais critiqueront les chasseurs qui régulent les animaux sauvages. Bref, tout se passe comme si le combat entre la gauche morale et les gens normaux était moins éthique qu’esthétique. On ne serait donc pas surpris d’apprendre bientôt que le vin rouge est mauvais pour la santé (mais pas le Coca™), que la cigarette est un fléau (mais pas la chicha), que les mocassins sont cousus par des enfants (mais pas les baskets). Une fois encore : arrêtez de nous emmerder.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

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COP28 : les non-dits du grand cirque

14 Décembre 2023, 07:14am

Publié par Thomas Joly

Mêmes causes, mêmes effets. Huit ans après Paris, on a assisté à Dubaï à un copier-coller de la COP21. Coup de marteau suivi de scènes de liesse, à une différence près : Laurent Fabius était remplacé par le sultan Al-Jaber.

Lors de la COP21, les grands de ce monde s’étaient engagés à « maintenir l'augmentation de la température en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et de préférence la limiter à 1,5 °C ». Accord qualifié, à l’époque, d’« historique ». Et pourtant… 2023 aura été l’année la plus chaude depuis l'ère préindustrielle, mais aussi celle des records de consommation de charbon, de pétrole et de gaz. Tout le monde sait, aujourd’hui, que les accords de Paris sont inaccessibles et que la trajectoire actuelle nous conduit vers un monde où l'augmentation de la température atteindra +2,7 C° : il faudra s’adapter.

Un réchauffement inéluctable

Cependant, huit ans après et avec la même hargne, on continue d’enfoncer le clou plié en appelant, cette fois, les États à « opérer une transition hors des combustibles fossiles d’une manière juste, ordonnée et équitable… afin d’atteindre le niveau zéro d’ici 2050 ». Après avoir établi, il y a près d’une décennie, que la Terre se réchauffait à cause des gaz à effet de serre, on s’accorde maintenant sur le fait qu’il faut réduire la consommation des énergies fossiles. Une grande découverte… qui n’avait échappé à personne. Mais, comme il y a dix ans, il n’y a pas d’échéancier et la résolution n’est pas juridiquement contraignante. De retour à la maison, chacun reviendra au réel, interprétera la résolution à sa guise et oubliera vite promesses et engagements. Tous les scénarios sérieux prédisent qu’en 2050, il y aura encore entre 40 % et 60 % de fossiles (contre 83 % en 2022).

Huit ans après les accords de Paris, l’humanité persiste ainsi dans sa schizophrénie climato-fossile. Nous sommes conscients de la menace, mais nous restons fidèles aux hydrocarbures. Il suffit que le prix de l’essence augmente de dix centimes pour que les gilets jaunes descendent dans la rue et qu’en réponse, l’État distribue en un clic plusieurs dizaines de milliards d’euros. À qui la faute ?

Contrairement aux explications simplistes de ceux qui pointent du doigt la responsabilité de quelques lobbies industriels dont l’OPEP, le blocage réside dans la forte corrélation entre énergies fossiles et le développement humain auquel, légitimement, nous tenons au plus haut point.

Aucun renoncement en vue

Le citoyen des pays de l'OCDE est prêt à s’impliquer pour le climat, mais sans pour autant renoncer à son niveau de vie. Le citoyen des pays émergents est prêt à s’impliquer pour le climat, mais souhaite d’abord accroître son niveau de vie. En dehors de l’autorité (incompatible avec nos régimes démocratiques), il y a deux moyens de sortir des énergies fossiles : l’offre ou la demande.

Arrêter tout investissement dans le développement de nouveaux champs, comme le réclament certaines ONG, assécherait rapidement l’offre (la production des champs existants décline de 4 à 6 % par an) et conduirait à des prix stratosphériques. Quand on connaît la réaction épidermique de nos concitoyens aux augmentations des prix à la pompe, on ose à peine imaginer les troubles sociaux qu’une telle situation engendrerait. Face à une population révoltée, quel gouvernement assumerait un litre d’essence à 4 ou 5 euros ? Sans parler des instabilités géopolitiques sous-jacentes dans un monde qui n’a jamais été aussi fracturé.

La baisse de la consommation ne pourra se faire que par la demande, c’est-à-dire par le changement de comportement du consommateur. Et celui-ci changera quand on lui fournira un substitut énergétique crédible, abondant et suffisamment économique. Pour l’instant, tel n’est pas le cas. Historiques ou pas, les accords de Dubaï ne conduiront pas à moyen terme à une réduction de la consommation d’hydrocarbures, particulièrement dans les pays émergents dont le principal objectif reste le développement.

Dans un an, les militants écologistes se désoleront de l’impuissance des politiques, de l’égoïsme des industriels, et larmoieront autour d’objectifs irréalisés car irréalisables. Les compagnies du pétrole et les pays pétroliers seront montrés du doigt et assignés comme responsables climaticides d’un échec annoncé.

Déjà complexe dans le monde multilatéral qui prévalait lors de la COP21, l’équation climato-énergétique devient pratiquement insoluble dans une nouvelle logique de blocs. Les récentes victoires électorales de Javier Milei en Argentine et de Geert Wilders aux Pays-Bas, tous deux réputés climato-sceptiques, confirment cet effondrement du multilatéralisme au sein des démocraties occidentales. Comme Milei, Wilders appelle à davantage d’extraction de pétrole et de gaz en mer du Nord et souhaite le maintien des centrales au charbon.

Pour qui sonne le glas pour la prochaine COP29

Les élections européennes et américaines de juin et novembre 2024 représentent à cet égard deux rendez-vous clés pour le climat. Une victoire des nationalistes en Europe et des républicains aux Etats-Unis sonnerait le glas de la COP29 prévue en Azerbaïdjan. Un pied de nez à l’Histoire, sur le lieu même du premier forfait. Bakou n’est-il pas le berceau de l’industrie pétrolière dont Marco Polo avait, dès le XIVe siècle, vanté les abondants gisements ?

Philippe Charlez

Source : http://bvoltaire.fr

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Faudra-t-il repasser son permis de conduire tous les 15 ans ?

13 Décembre 2023, 07:40am

Publié par Thomas Joly

L’automobiliste serait-il en passe de devenir l’ennemi public numéro un ? C’est à croire. Ainsi, ce 7 décembre, les eurodéputés ont-ils décidé « d’introduire une période probatoire de deux ans, puis une visite médicale, avec un test de vision, pour prolonger la validité de son document au moins tous les 15 ans », rapporte La Croix. De nouvelles règles durcies pour rouler dans l'Union européenne, votées de justesse en commission Transports (22 voix contre 21) et qui concerneront tout le monde. Ouest-France se veut toutefois rassurant, expliquant que « le vote au Parlement est annoncé en janvier ou février et il faudra accorder le texte avec celui des États. Aucune chance que cela aboutisse avant les élections européennes du 9 juin. »

Ainsi faut-il savoir que le renouvellement du permis de conduire devrait donc être soumis à une batterie d’examens médicaux, de plus en plus délicats à affronter, au fur et à mesure de l’âge. Bref, les bien-portants sont des malades qui s’ignorent et la loi des suspects devient la règle ; ce, dans l’indifférence générale et au nom de la sacro-sainte sécurité routière.

Mais que nous disent les statistiques en la matière, méticuleusement compilées par la Ligue de défense des conducteurs ? Tout simplement que les seniors « causent deux fois moins d’accidents » que les juniors, pourtant en évidente meilleure santé. Aurélie Troussard, secrétaire générale de cette association ramant à contre-courant de la « bagnolophobie » ambiante, a ainsi beau jeu de rappeler : « Tout porte à croire que cette mesure fera peser de nouvelles contraintes, aussi humiliantes qu’inutiles et coûteuses. » Et la même de poursuivre : « Les coûts administratifs et d’examens médicaux représentent autant d’argent qui serait si utile, par exemple, pour améliorer les secours et la médecine d’urgence qui sauvent des vies. » Et la cerise sur le pompon : « Il ne faut pas oublier qu’avec les déserts médicaux, on va assister à un engorgement des demandes. Que feront les conducteurs dont le droit à la conduite aura expiré et qui devront attendre de longs mois pour le renouveler ? »

Et la France rurale ?

Ainsi vont ces lois, votées par des élus se déplaçant dans des berlines conduites par des chauffeurs payés aux frais du contribuable et souvent concoctées par des assistants parlementaires ne se déplaçant qu’à pied, bicyclette ou taxi ; lesquels ignorent tout de la réalité de cette France tentant d’exister en dehors des mégapoles.

Là, en ces campagnes abandonnées des pouvoirs publics, où les facteurs ne passent plus ou que peu, où il faut bien prendre sa voiture pour aller chercher de quoi se nourrir pour la semaine, ce projet de loi européen pourrait faire figure de cataclysme. Car pour ces Français devenus étrangers en leur propre pays, la voiture n’est pas qu’un mode de vie mais juste la dernière façon de survivre. D’ailleurs, si le but de ces manœuvres européistes consiste à sauver des vies, ne serait-il pas plus urgent de se pencher sur l’état avancé de délabrement de nos petites routes, responsables à elles seules de plus de 30 % des accidents mortels en France ?

Une pétition tentant de bloquer cette mesure, aussi arbitraire qu’inique, et issue de sphères ne pouvant exciper de la moindre onction démocratique, a déjà rassemblé près de 200.000 signatures de citoyens refusant qu’on vienne s’immiscer en leur existence quotidienne.

Comme toujours, il convient de se méfier de la colère de la France bien élevée. À force de l’oublier, le gouvernement pourrait bien, un jour ou l’autre, en payer le prix. Plus ce jour tardera et plus ce prix sera élevé, à n’en point douter.

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.fr

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Loi Immigration : Darmanin paye cash le « en même temps » de Macron

12 Décembre 2023, 07:16am

Publié par Thomas Joly

Darmanin jouait gros. Il a perdu. Des mois, qu’il nous vendait son projet de loi Immigration, chef-d’œuvre du « en même temps », « souple et ferme à la fois », pour reprendre le slogan du sketch des Inconnus sur la publicité. Le « en même temps », - véritable « escroquerie », comme l’a déclaré Marine Le Pen après l’adoption par l’Assemblée nationale de la motion de rejet du texte de loi porté par Darmanin -, subit donc aujourd’hui un échec cuisant. L’adoption de la motion de rejet par une majorité de députés est une première depuis que ce dispositif existe, soit depuis 2019. RN et LR, en apportant leurs voix à la motion soutenue par la gauche, ont donc fait basculer la majorité des députés dans le rejet préalable du projet de loi Darmanin.

Coup de théâtre

Un véritable coup de théâtre, notamment du côté des LR qu’on a souvent vus tergiverser depuis le début de cette législature. Une première, aussi, puisque la majorité relative de la Macronie, durant ce moment rare, se retrouve telle qu’elle est dans l’Hémicycle mais aussi telle qu’elle est, sans doute, dans le pays, c’est-à-dire une minorité présidentielle.

Échec, donc, du « en même temps ». Le « en même temps » est un concept, foireux sans doute, mais un concept. Or, la politique, ce n’est pas que des concepts. C’est aussi et surtout de l’incarnation. Les échecs, comme les victoires, doivent s’incarner. C’est donc l’échec de Gérald Darmanin qui, décidément, les accumule, ces temps-ci. Immigration débridée, insécurité grandissante, ensauvagement...

Rappelons que Darmanin est ministre de l’Intérieur depuis trois ans, cinq mois et cinq jours. Ce n’est pas rien. Mais il est vrai que Darmanin n’y est jamais pour rien. Après l’attentat du pont de Bir-Hakeim, on avait compris que c’était la faute de la psychiatrie. En Belgique, qu’on aime tant moquer, un ministre de la Justice a démissionné pour une raison similaire. On dit ça, on dit rien. Pas de responsabilité politique pour ce qui est de Darmanin. Donc, ceux qui imaginent qu’il va démissionner seront probablement déçus.

Mauvaise foi

En revanche, depuis plusieurs jours sur les plateaux télé et ce lundi après-midi à la tribune de l’Assemblée, Darmanin explique sans vergogne qu’en cas de nouveau drame comme celui du pont de Bir-Hakeim, ce serait la faute des députés qui auraient rejeté son texte. L’homme, paraît-il, a des ambitions présidentielles. À la réflexion, ça fiche un peu la trouille.

Car il faut bien reconnaître qu’il faisait peine à voir en se débattant à la tribune, alors qu’il devait déjà connaître la décision des LR et qu’il essayait de faire feu de tout bois. « Qui a peur du débat ? Pas la majorité. » On se pince, quand on pense aux rafales de 49.3. Voter la motion de rejet, c’est « désarmer nos policiers, nos gendarmes », ose même le ministre de l’Intérieur. Plus c’est gros, plus ça passe ? Visiblement, pas cette fois-ci. « Des députés RN et peut-être LR vont voter avec la NUPES » qui prône la régularisation des sans-papiers et se met hors du champ républicain, tente-t-il encore.

Un peu de mauvaise foi ne nuit pas à l’affaire. Car il est évident que chaque groupe d’opposition qui a voté la motion de rejet avait sa propre lecture du texte. Une gauche et une extrême gauche qui crient presque au fascisme et nient même qu’il y ait un problème d’immigration en France : « Il n’y a pas de crise migratoire », ose un député LFI. Une droite et une extrême droite qui voient dans ce texte un nouvel appel d’air à l’immigration illégale. « Votre texte est invotable », déclare la députée RN Edwige Diaz. Olivier Marleix, patron des députés LR, de son côté, dénonce le fait que Darmanin ait laissé le texte, qui avait été retravaillé par les sénateurs, se faire détricoter en commission par les députés de la majorité.

En même temps, une majorité de députés a mis en échec un gouvernement et une Macronie qui vont peut-être enfin apprendre la modestie. Sale journée, donc, pour Darmanin, puisqu'on apprenait, ce lundi soir, qu'il annulait son rendez-vous à l'émission L'Heure des Pros 2 sur CNews. Il aurait présenté sa démission à Emmanuel Macron qui l'aurait refusée. Bon...

Georges Michel

Source : http://bvoltaire.fr

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Rediffusion du Forum du Parti de la France du 07/12/23

11 Décembre 2023, 07:39am

Publié par Thomas Joly

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Soutien à Academia Christiana

11 Décembre 2023, 07:22am

Publié par Thomas Joly

Soutien à Academia Christiana

Dimanche soir, Gérald Darmanin a annoncé sa volonté de lancer la dissolution d’Academia Christiana, une association catholique qui organise des formations, des colloques et des universités d’été.

Rien, dans les objectifs et les événements de cette organisation, ne justifie cette initiative du Gouvernement.

Dans un pays en proie à des attaques quotidiennes de délinquants et de criminels d’origines étrangères, la réaction du ministre de l’Intérieur est de s’en prendre aux manifestations, aux rassemblements et aux mouvements patriotes. Voilà une belle démonstration du caractère fondamentalement antinational de ce régime aux abois.

Ce ne sont pas les organisations patriotiques qui sont responsables de l’état déplorable de la société, ce fruit pourri est le résultat de la politique désastreuse menée depuis des décennies par nos gouvernements successifs. Et face à ce désastre, l’existence et l’activisme des partis et associations patriotes, identitaires et enracinés sont une chance pour la France et un authentique espoir de renouvellement du visage politique français, ce qui effraie les dirigeants qui ne veulent rendre aucun compte des conséquences de leurs politiques et qui préfèrent multiplier les décisions abjectes et liberticides plutôt que d’être contestés par des citoyens sensés et responsables.

Le Parti de la France apporte évidemment son soutien à Academia Christiana et à ses cadres, qui ont d’ores et déjà communiqué à la presse leur intention de contester cette décision inique devant les tribunaux.

Être catholique et Français n’est pas un crime. Refuser d’être victime de la racaille et du Gouvernement est un signe de bonne santé mentale et l’honneur des organisations politiques de la mouvance nationale.

Bruno Hirout - Secrétaire général du Parti de la France

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Interdiction de la marche aux flambeaux des identitaires lyonnais : vive le pays réel ! A bas le pays légal !

8 Décembre 2023, 19:47pm

Publié par Thomas Joly

Interdiction de la marche aux flambeaux des identitaires lyonnais : vive le pays réel ! A bas le pays légal !

La traditionnelle marche aux flambeaux des identitaires lyonnais pour la fête des lumières, évènement ô combien symbolique pour les catholiques, a été interdite par la préfecture du Rhône, au nom d'hypothétiques risques de violences. Comment ne pas y voir un écran de fumée, après les sanglants et récents faits divers, bien réels ceux-ci, et n'impliquant pourtant pas de catholiques ni d'identitaires ?

Dans un pays aux 120 attaques au couteau quotidiennes (selon les derniers recensements en date), le pouvoir est manifestement prêt à tout pour ne rien voir, quitte à blâmer des coupables imaginaires, et à criminaliser l'expression de choses aussi banales qu'une tradition religieuse millénaire.

Rien de bien étonnant finalement, nous objecterait un connaisseur de l'histoire de ce régime mortifère et de ses tenanciers....

Au Parti de la France, nous ferons de la perpétuation de nos traditions nationales un droit inaliénable, et de leur rappel, un devoir des servants de l'État. Le corps préfectoral, devenu un véritable outil de répression des Français au service d'un pouvoir et d'une justice inique, sera réformé de fond en comble. Vive le pays réel ! A bas le pays légal !

Victor Jan de Lagillardaie - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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L’électrification du parc automobile, chronique d’un naufrage annoncé

8 Décembre 2023, 06:59am

Publié par Thomas Joly

L’électrification du parc automobile, chronique d’un naufrage annoncé

À entendre les députés européens, l’électrification du parc automobile va sauver la planète.

Sur le papier, certes, cela peut offrir des perspectives positives mais, comme dans de nombreux autres cas, la frontière entre le réel et l’imaginaire est immense.

En France, en 2023, le parc automobile représente environ 38 millions de véhicules en service (dont 880.000 électriques, soit 3 % du parc). Remplacer 97 % du parc pour atteindre l’objectif voulu par des députés européens déconnectés de la réalité relève de la chimère.

Un autre problème se pose, si cette situation devenait réelle, celui du parc de borne de recharge. En 2023, en France, on dénombre environ 14.500 bornes Haute Puissance (supérieure à 150 Kw/h), qui permettent une charge en 30 minutes. Vouloir un parc 100 % électrique, va impliquer des dépenses colossales.

La période de récession que nous traversons n’est pas idéale pour un projet aussi hasardeux. On demande aux Français de se serrer la ceinture et on veut dépenser des milliards pour des choses inutiles.

Cet argent serait mieux utiliser s'il servait vraiment la cause nationale, à savoir dans l’éducation, dans la santé, dans la défense nationale…

Un autre problème se pose : imaginons que le rêve des pseudo-écolos déjantés soit devenu réalité. Que se passera-t-il, lors des départs en congés, lorsque 10.000 véhicules se retrouveront en même temps à une station service sur l’autoroute du soleil, avec 1 borne sur 3 en état de fonctionner ?

Il faudra 2 jours pour rejoindre la Côte d’Azur. Exactement le temps que l’on mettait au début du XXe siècle. Quel retour en arrière.
Les Verts mettent en avant la soi-disant énergie propre, et les bienfaits de rouler électrique, ces mêmes Verts qui militent pour la fermeture du parc nucléaire français, qui représente, je le rappelle, 63 % de la production électrique.

Pour résumer, cette vision débile de vouloir imposer l’électrification de l’automobile, c’est simplement pour emmerder un peu plus les Français.

La voiture est un marqueur de passion et de liberté, la voiture représente son propriétaire. Pourquoi vouloir imposer à chacun de rouler comme son voisin.

Au Parti de la France, nous disons non à cette électrification qui ne sert à rien. Nous sommes pour le maintien et le développement du nucléaire.

L'État doit foutre la paix aux automobilistes et aux Français !

Laurent Spagnol - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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Et maintenant, voici le confinement olympique !

7 Décembre 2023, 16:38pm

Publié par Thomas Joly

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1993-2023 : les Verts, 30 ans d’imposture ! - Le Zoom - Eric Pinel - TVL

7 Décembre 2023, 07:46am

Publié par Thomas Joly

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Apprentissage des mineurs non accompagnés : la régularisation rampante

7 Décembre 2023, 07:23am

Publié par Thomas Joly

Après avoir visité, cette semaine, les centres de rétention administrative de Bordeaux, Paris et Calais, Edwige Diaz, députée RN et rapporteur de la loi Immigration, a confié à BV sa surprise de voir que beaucoup de migrants arguaient, contre leur expulsion, d'apprentissages menés en France. En marge de l'embauche des clandestins dans les métiers « en tension » et de la régularisation massive qu'associations et institutions désirent, il est intéressant de se pencher sur la place des mineurs non accompagnés (MNA) dans nos filières d'apprentissage.

Même clandestins, les mineurs non accompagnés (MNA) ne sont pas considérés comme étant en situation irrégulière, en raison de leur âge, et sont pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Un migrant a donc tout intérêt à se prétendre mineur : cela lui permet de gagner du temps jusqu’à ses 18 ans, moment où il deviendra irrégulier et donc, en théorie, expulsable. Les associations d’accueil anticipent ce risque en plaçant les MNA en apprentissage. Cela se fait sans difficulté puisque « l’autorisation de travail est accordée de droit aux mineurs isolés étrangers qui sont pris en charge par l’aide sociale à l’enfance ».

Prenons l’exemple du Pas-de-Calais, et particulièrement de Saint-Omer. L’association France terre d’asile y gère un centre d’accueil depuis 2012. « Chaque année, entre cinq et douze jeunes trouvent un apprentissage. » Les MNA sont placés au CFA agricole, chez des maraîchers trop heureux de « retrouver de la main-d’œuvre grâce à de jeunes migrants », ou dans un restaurant de Saint-Omer.

Edwige Diaz nous explique qu'elle a eu en main des documents prouvant que la mairie de Saint-Omer a, elle aussi, employé des MNA jusqu’en 2022, par exemple pour l’entretien des espaces verts. Il est probable qu’elle en emploie encore. Le cabinet du maire, François Decoster, n’a pas donné suite à notre demande de renseignements : sujet gênant ?

Faux réfugiés mais apprentis « modèles »

Pourtant, répétons-le, cela n’a rien d’illégal. Mais pourquoi favoriser des mineurs supposés, entrés illégalement et dont bien peu répondent à la définition du réfugié ? Il n’est que de lire les journaux. Garan, malien : « Depuis tout petit, je rêvais de venir en France. » Delwar, bengladais : « Des problèmes familiaux l’ont poussé à l’exil. » Non loin de Saint-Omer, l’usine Elanplast a embauché deux mineurs en apprentissage : Lassana « a quitté la Guinée dans l'espoir de mener une vie meilleure » et Ibrahima « fuyait des problèmes familiaux, au Mali ». On est loin de l’image du migrant fuyant les persécutions ou les catastrophes climatiques, et tout à fait en dehors de la définition officielle du « réfugié ».

De mémoire de patron, on n’a jamais vu des apprentis si compétents, de bonne volonté, intelligents, motivés, etc. Au point que la directrice de restaurant mentionné supra se sert directement chez France terre d’asile : « Maintenant, quand on a besoin d’apprentis, on passe directement par France terre d’asile car on est très satisfaits, c’est important de leur donner une chance dans ce contexte-là. » Mieux vaut être MNA que « de souche » ?

Cynisme associatif

La doxa migratoire veut que les migrants majeurs qui débarquent en Europe soient tous plus ou moins ingénieurs, chirurgiens, pianistes (et spécialistes de Victor Hugo, selon Yann Moix). Les MNA auront un autre destin. En 2021, la directrice de France terre d’asile, Mathilde Moutiez, expliquait : « Quand les jeunes arrivent, on travaille avec eux sur leur projet professionnel, certains rêvent de devenir footballeur, médecin. Notre rôle, c’est de les remettre dans une certaine réalité. »

Quel cynisme ! Cette professionnelle de l’accueil à tout crin n’est pas là pour aider les mineurs dans un projet personnel mais pour diriger cette main-d'œuvre bon marché vers les fameux « métiers en tension », qu’elle énumère : « le bâtiment, le maraîchage, la restauration ou l’industrie ». Les associations du genre France terre d’asile jouent sur deux tableaux. Ils sont les fourriers du patronat et jouent la carte de la régularisation d’un maximum de clandestins.

Des apprentis à foison

Nous avons pris l’exemple de Saint-Omer et de France terre d’asile, mais il en va de même partout en France. Il semble même qu’on se dirige vers une orientation systématique : le département du Finistère entend « prioriser » l’orientation vers l’apprentissage des MNA dont il a la charge, autrement dit aller au-delà des 40 % déjà présents dans cette filière en 2021. « Des partenariats ont déjà été noués avec des centres de formation des apprentis pour diriger les jeunes vers les filières sous tension », écrit Le Télégramme.

Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à discuter le projet de loi Immigration, il faut dénoncer ce mécanisme qui permet de transformer des mineurs clandestins en adultes légalisés qui n’ont rien à faire en France… au nom de l’insertion professionnelle.

Samuel Martin

Source : http://bvoltaire.fr

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Roland Hélie invité de Martial Bild sur TV Libertés

6 Décembre 2023, 18:21pm

Publié par Thomas Joly

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Terrorisme : face aux couteaux, Darmanin en appelle aux… psychiatres !

5 Décembre 2023, 07:28am

Publié par Thomas Joly

Un homme, un touriste allemand, est mort, samedi soir 2 décembre, à Paris, sous les coups de couteau d’un islamiste, « français », s’empressent de clamer les médias. Un Français naturalisé avec sa famille en provenance d’Iran en 2002. Un autre homme est mort à Nantes dans des circonstances troubles entourant un match. D’un coup de couteau, lui aussi. Signe d'une civilisation assassinée, pas moins de 120 coups de couteau s’abattent, chaque jour, au pays de Montaigne et La Boétie sur… n’importe qui.

Mais c'est bientôt Noël. On peut compter sur le gouvernement particulièrement inefficace sur le plan sécuritaire d'Élisabeth Borne et Gérald Darmanin pour… enrober sa faillite d’un papier cadeau communicationnel. Ainsi, ce dimanche soir, à Matignon, une réunion au sommet réunissait le Président Macron, le Premier ministre Élisabeth Borne, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le garde des Sceaux qui vient d’échapper à une condamnation de la Cour de justice de la République, Éric Dupond-Moretti, et même le ministre de la Santé Aurélien Rousseau. On a aussi convoqué le directeur de la sécurité intérieure, pour faire bonne mesure. Il faut calmer les Français qui n’en peuvent plus et rejoignent les rangs de Le Pen, de Marion Maréchal et Éric Zemmour en gros bataillons, comme le montrent les sondages. Alors, on mobilise et on le fait savoir.

Des infirmiers costauds

Résultat ? Darmanin, sur le plateau de TF1, accouche d’une souris décisionnelle. Et d’une ligne de fuite grosse comme un asile d’aliénés. Pour lui, de nombreux terroristes cumulent en réalité des pathologies psychotiques avec une pratique de l’islam radical. Darmanin s’est donc entendu avec le Premier ministre, dit-il, pour travailler sur une obligation de soins psychiatriques. Face au couteau, le psy. On se pince. Et il accuse Marine Le Pen, coupable de n’avoir pas voté en 2021 une mesure qui prévoyait dans le cadre de la loi antiterroriste un suivi des sortants de prison sur une longue durée. Donc, vingt policiers pour une surveillance continue (le nombre nécessaire) plus une escouade de policiers supplémentaires ou d’infirmiers costauds pour contraindre l'islamiste fou à prendre ses médicaments. Et aussi un coach pour lui apprendre à remercier le contribuable ? Fallait-il réunir tant de ministres pour accoucher d’une mesure politicienne aussi bas de gamme ?

Dans cette affaire comme à chaque fois, il y a le vrai et le faux débat. Darmanin a choisi aussitôt le faux, celui qui envahit les ondes : le meurtrier était-il fou ? Quel était son degré de folie ? La folie a-t-elle précédé le coup de couteau ou le coup de couteau témoigne-t-il en lui-même de la folie de celui qui le tenait ? Que faire face aux fous ? Mais voilà. L’homme n’était pas assez fou pour oublier de hurler « Allah akhbar » et d'évoquer la Palestine. Ce profil, malheureusement, est bien connu des Français qui comptent les morts et les égorgements avec un rythme qui ne cesse plus désormais d’accélérer.

Autre débat, la prison. Ce charmant « Français » a passé quatre ans en prison pour projet terroriste, aux frais des Français : la prison ne l’a pas guéri, manifestement. Comment, pourquoi ? Mais la prison française est depuis longtemps l’école de l’islamisme. Elle n’a pas de pouvoir sur les convictions religieuses et n’est pas faite pour cela. Par ailleurs, les récidives sont légion.

Troisième faux débat, le suivi policier. A-t-il été suffisamment suivi à sa sortie de taule ? S’il l’avait été davantage, le touriste allemand poursuivrait ses vacances à Paris, estiment certains observateurs. Mais la France compte plus de 8.000 fichés S pour islamisme, selon les propos du ministre de l’Intérieur lui-même en 2020. Suivre chacun d’eux à la trace jour et nuit, samedi et week-end compris, nécessite 160.000 policiers dédiés à cette seule fonction. Par ailleurs, la porte reste largement ouverte à l'arrivée de nouveaux fous islamistes.

Le couteau fait la loi

« Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt », dit le proverbe chinois.

Le débat va donc rouler dans l'étroite gouttière des mesurettes, du cas par cas, de l’accompagnement et du suivi. On passera à côté du fleuve de l’évidence. La France n’intègre plus les populations musulmanes qui entrent chez elle dans des proportions et des quantités qui les rendent inintégrables. L’assimilation est confiée aux islamistes qui, eux, convainquent et gagnent du terrain dans l’aveuglement général. Égorgements, meurtres par balle, la France avance vers le chiffre de 300 victimes du terrorisme islamiste depuis 2012. Rien ne permet d'espérer que ce chiffre baisse, et sûrement pas l'arrivée des psychiatres, indépendamment du respect qu'on peut avoir envers la profession.

Le couteau fait la loi. Et pourtant, traditionnellement, en France, on ne tue pas au couteau. On use du coup de gueule, du coup de poing ou du coup de feu, pas du coup de couteau. Le couteau est l’arme du changement de population, c’est évident pour les Français : le gouvernement et les élites aveugles et sourdes font semblant de ne pas voir, comme les enfants se cachent sous une serviette. Au sommet de l’État, on décidera donc de multiplier les suivis et les soins psychiatriques. Et on ouvrira un peu plus largement encore les portes à une immigration incontrôlée, venue d’Afghanistan (le pays détenteur du record de demandes d’asile en 2022) ou d’ailleurs. Il faut sauver la doxa officielle qui vit des temps difficile. Coûte que coûte.

Marc Baudriller

Source : http://bvoltaire.fr

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