Le blog politique de Thomas JOLY
Président du Parti de la France
Fusillade à Rennes : la France en état de guerre
Ce 17 avril, à Rennes, s'est déroulée - en plein jour - une véritable scène de guerre : des tirs nourris à l’arme automatique sur un point de deal. Le genre d’image que l’on croyait réservée à Medellín ou à Rio de Janeiro. Mais non, c’est en Bretagne, au cœur de la France, que la barbarie s’installe. Car soyons clairs : ce n’est plus une insécurité diffuse, c’est une guerre de territoire. Et cette guerre, nous la perdons.
Nous la perdons parce que depuis quarante ans, les gouvernements se succèdent et se ressemblent : faibles avec les forts, forts avec les faibles. Le narcotrafic prospère, porté par une immigration massive, incontrôlée, qui a importé avec elle ses réseaux, ses mœurs et sa violence. Le juge relâche quand le policier arrête. Le délinquant rit, le citoyen pleure.
La République a déserté. L’État s’efface. Le laxisme judiciaire est devenu une norme. Les peines sont symboliques, la prison est devenue un centre de vacances pour la racaille et l’on s’étonne que les Kalachnikovs parlent ?
Il faut un sursaut. Il faut frapper fort. Rétablir la peine de mort pour les trafiquants les plus dangereux, ceux qui tuent notre jeunesse à petit feu. Il faut des peines exemplaires, dissuasives, sans remise, sans excuse.
Il faut expulser tous les délinquants étrangers et, avec eux, leurs familles complices ou complaisantes. La nationalité française ne peut être un bouclier pour ceux qui haïssent la France, les binationaux (très nombreux) en seront déchus.
Il faut redonner à la police les moyens d’agir, des consignes claires de reconquête et la protection judiciaire qui va avec. Qu’ils n’aient plus peur d’intervenir. Qu’ils n’aient plus peur de faire leur travail.
Et s’il le faut, créons une force d’élite, un « BOPE » à la française, une troupe formée, surarmée, déterminée à éradiquer la racaille et reprendre chaque mètre carré de notre territoire abandonné.
Car sans ordre, il n’y a pas de liberté. Sans autorité, il n’y a pas de France.
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Retailleau, Wauquiez : le duel des imposteurs
Ah ! La grande épopée des Républicains… La course à la présidence de ce qu’il reste d’un parti moribond. Voilà donc le feuilleton palpitant que l’on nous propose : qui, de Retailleau ou Wauquiez, parviendra à récupérer le volant d’une voiture qui roule depuis des années les phares éteints et sur la voie de gauche ? Franchement, qui cela peut-il encore passionner, hormis trois journalistes politiques et les éternels losers du centrisme droitard ?
Retailleau, ce faux dur qui joue au Ministre de l’Intérieur pendant que l’Algérie l’humilie, pendant que la racaille attaque nos prisons et que Macron le traite comme un huissier de l’Élysée. Son autorité est aussi crédible que son attachement à la souveraineté nationale.
Et que dire de Laurent Wauquiez, ce Tartuffe au gilet rouge ? Il alterne les clins d’œil appuyés à la droite conservatrice et les petits arrangements électoraux avec la gauche la plus extrême (sauvé en 2024 par la candidate LFI qui s'est retirée au second tour pour qu'il puisse battre le RN sur sa circonscription) ! On croit rêver ! Il parait que le diable se cache dans les détails. Chez Wauquiez, c’est plutôt dans les compromissions.
LR, c’est le parti de la droite qui s’excuse d’être de droite. Toujours en train de quémander un brevet de respectabilité à des médias qui les méprisent, à une gauche qui les hait, à un peuple qu’ils ont trompé. Ils ont tout trahi : la Nation, l’autorité, l’identité. Ils ont abandonné leurs électeurs sur le bord de la route, pour se faire applaudir dans les dîners du 7e arrondissement.
Ils avaient une chance, une seule, de ne pas sombrer : l’alliance avec le RN, tentée par Ciotti. Et qu’ont-ils fait ? Ils l’ont crucifié en place publique pour avoir osé envisager ce que leurs électeurs réclament depuis des années.
Alors qu’ils se battent entre eux pour savoir qui sera le capitaine du Titanic, les Français de droite, eux, n’attendent plus rien de ces guignols. Ils cherchent une vraie droite. Une droite qui ne tremble pas. Une droite qui ne s’agenouille pas.
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Souk carcéral : la honte des prisons françaises
Il fut un temps où la prison était le lieu redouté de ceux qui défiaient l’ordre. Aujourd’hui, elle est devenue le théâtre de la décadence républicaine, un véritable souk où l’indiscipline, la luxure et l’insolence règnent en maîtresses. Les vidéos honteuses qui pullulent sur les réseaux sociaux — téléphones portables en main, drogue, femmes, festins — prouvent que nos établissements pénitentiaires ne sont plus que des passoires où le désordre s’épanouit en toute impunité.
Depuis des décennies, nos gouvernants — ou ce qu’il en reste — rivalisent d’incompétence et de lâcheté. Ils promettent des murs, livrent du vent. Ils annoncent des réformes, accouchent du néant. Aveugles, sourds, et surtout déconnectés du peuple, ils laissent pourrir la situation, quand ils ne pactisent pas avec le chaos.
Aujourd’hui, l’on franchit un cap : les prisons de France sont devenues des cibles. Des kalachnikovs crachent leur feu contre les murs de l’État. Des véhicules de surveillants partent en fumée, victimes d’une haine qui ne se cache même plus.
Avec le Parti de la France, jamais un tel déshonneur ne serait toléré. Car la prison doit redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : un lieu de rigueur, de sanction et d’expiation. Pas un club de vacances pour délinquants multirécidivistes !
Nous exigeons un enfermement véritable : cellules fouillées quotidiennement, visites strictement limitées, communications surveillées. Qu’importe les jérémiades des élus locaux — il faut construire des prisons modernes, infranchissables, sans se soucier des caprices électoralistes.
Nous réclamons un corps pénitentiaire renforcé, formé, armé et respecté. Mieux payé, mieux protégé, il sera le rempart contre l’anarchie que nos élites consentantes laissent se répandre.
La France mérite mieux. Elle mérite l’ordre, la justice, l’autorité. Elle mérite le Parti de la France.
Gilles Le Tallec - Membre du Bureau politique du Parti de la France
Hommage à Jeanne d'Arc et à Jean-Marie Le Pen jeudi 1er mai 2025
Jeudi 1er mai à 11h, à Paris, Place Saint Augustin, le Parti de la France rendra son traditionnel hommage à Sainte Jeanne d'Arc mais aussi à Jean-Marie Le Pen, rappelé à Dieu le 7 janvier dernier.
Plusieurs orateurs prendront la parole au cours de ce rassemblement qui célébrera également la Fête du Travail.
Venez nombreux !
François Bayrou : le crépuscule d’un pantin d’État
Il y a quelque chose de pathétique, presque crépusculaire, dans la conférence de presse de ce 15 avril du Premier ministre François Bayrou. Un spectacle d'impuissance tranquille, de résignation molle, de fatalisme brumeux. Une sorte de grand-père grognon qui, face à l’incendie qui ravage la maison, se contente de marmonner qu’il fait chaud et que c’est sans doute la faute du voisin.
La France vit une crise budgétaire majeure, une hémorragie financière, une dette abyssale qui menace jusqu’à la souveraineté nationale. Et que fait François Bayrou ? Il découvre. Il réalise, presque avec candeur, que les dépenses publiques pèsent. Il nous apprend, entre deux soupirs et trois truismes, que l’argent magique n’existe pas. On aurait dit un étudiant découvrant les bases de l’économie publique à la veille de son partiel. Ce n’est plus un Premier ministre, c’est un promeneur du dimanche perdu sur un champ de bataille.
Il annonce 40 milliards d’économies. Très bien. Où ? Comment ? Sur quoi ? Silence. Le brouillard. Pas un chiffre. Pas une piste. Pas une stratégie. C’est de la prestidigitation comptable, un tour de passe-passe verbal, sans le moindre contenu. De l’économie incantatoire. Le mot « économies » a été prononcé, c’est tout ce qui compte. La réalité, elle, attendra. Ou l’élection suivante.
Et comme tous les incapables, il trouve des excuses. La guerre en Ukraine. Donald Trump et ses droits de douane. La météo bientôt ? L’alignement des planètes ? Le Premier ministre de la cinquième puissance mondiale se lamente comme un élève pris en défaut. Il se cherche des boucs émissaires, externalise la responsabilité, fuit la vérité.
Il promet des « orientations » pour le budget 2026… d’ici le 14 juillet. Autrement dit : plus tard. Demain. Après-demain. Le jour où il fera beau. C’est-à-dire jamais. Car ce gouvernement n’a ni boussole, ni énergie, ni courage. Il est paralysé par sa propre médiocrité.
François Bayrou est dépassé. Éreinté. Usé. Trop vieux pour l’époque, trop lent pour l’urgence, trop tiède pour le défi. Ce n’est plus un chef de gouvernement, c’est un retraité de la politique à qui l’on a redonné les clés par nostalgie mal placée. Il n’a plus la flamme, plus la force, plus l’intelligence stratégique que requiert la situation dramatique du pays.
Il faut le dire clairement : la France ne peut plus se permettre ce genre de simulacre au sommet de l’État. Ce n’est pas seulement une erreur politique, c’est une faute grave. Il en va de notre avenir, de notre indépendance, de notre survie.
Il faut censurer ce gouvernement. Il faut renvoyer François Bayrou. Et vite. Avant que le naufrage ne devienne irréversible. La France mérite mieux que cette procession de technocrates à bout de souffle.
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Le vrai visage de l’austérité : punir les Français, préserver les parasites
Dimanche 13 avril, Éric Lombard, ministre de l’Économie issu des rangs de la haute fonction publique socialiste, a une fois de plus dévoilé le vrai visage de ce gouvernement : celui d’un gestionnaire comptable d’un pays en ruine, incapable de remettre en question les causes profondes de la faillite française. Le budget 2026, déjà annoncé comme un plan d’austérité, ne sera qu’un cautère sur une jambe de bois.
Car les vrais postes de dépense — l’immigration massive, la bureaucratie tentaculaire, les milliards engloutis dans des politiques d’assistanat inefficaces — ne seront, comme toujours, pas touchés. Ce ne sont pas les fraudeurs au RSA qui trembleront. Ce ne sont pas les clandestins logés, soignés et entretenus aux frais du contribuable qui verront leur train de vie diminuer. Non, ce sont encore les classes moyennes, les familles françaises, les retraités modestes et les artisans étranglés par les charges qui paieront la facture.
Lombard annonce des coupes mais refuse de nommer les vrais parasites du système. Il protège un modèle néo-soviétique où l’État continue d’acheter la paix sociale à crédit, pendant que la France laborieuse est pressée jusqu’à l’os. Tout cela pour prolonger artificiellement un régime à bout de souffle, dont l’unique ambition est de survivre jusqu’à la prochaine échéance électorale.
Le Parti de la France dénonce avec force cette mascarade. Il est grand temps de remettre la France sur ses pieds : stopper net l’immigration, démanteler l’administration paralysante et redonner à ceux qui travaillent la juste récompense de leurs efforts. Nous refusons que les Français soient les vaches à lait d’un État-providence devenu État-pompier, éteignant ses propres incendies à coups de milliards.
Il faut censurer ce gouvernement, et vite. Car derrière l’austérité, c’est la soumission qui se profile : soumission à Bruxelles, à l’idéologie mondialiste, au multiculturalisme forcené, à l’effondrement de notre modèle civilisationnel.
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Thomas Joly répond à vos questions - Avril 2025
Rediffusion du Forum du Parti de la France du 11/04/25
Le dernier numéro de Synthèse Nationale est sorti !
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L’Assemblée aux mains de l’extrême gauche, la presse de droite muselée
Mercredi, des journalistes ont été pris à partie, bousculés, intimidés dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale. Leur crime ? Avoir enquêté sur les zones d’ombre de La France Insoumise. Leur tort ? Être des journalistes de droite et non les habituels chiens de garde du progressisme.
Imaginez une seconde que ces violences aient été commises par des députés de droite contre des journalistes de gauche. La machine médiatique se serait emballée en un instant. Tous les éditorialistes, les chaînes d’info, les syndicats de journalistes auraient hurlé au fascisme rampant, à l’heure sombre qui plane sur notre République. Les tribunes se seraient multipliées. Les marches blanches aussi. Et bien sûr, Yaël Braun-Pivet aurait organisé une conférence de presse, la larme à l’œil, pour défendre la liberté de la presse...
Mais là, silence. Pire : le communiqué de la présidente de l’Assemblée menace les journalistes, pas leurs agresseurs. Elle ose parler de « mise en scène » et de « provocations » — comme si filmer l’intimidation de députés d’extrême gauche devenait une provocation. Où est la neutralité des institutions ? Où est le respect de la démocratie ?
La réalité est simple : la Macronie est complice. Complice par calcul politique, complice par lâcheté, complice parce que ses élus préfèrent les voyous d’extrême gauche aux journalistes qui les dérangent.
Soutien total à la rédaction de Frontières. Soutien à cette presse de droite qu’on voudrait faire taire. Honte à ceux qui, au sommet de l’État, courbent l’échine face aux nervis de LFI.
Il est temps de rétablir l’ordre, la vérité et le respect dans les murs mêmes de nos institutions.
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Saint-Pierre-et-Miquelon : nouvelle décharge à absurdités pour Les Républicains
La dernière trouvaille de Laurent Wauquiez : envoyer les personnes sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) à… Saint-Pierre-et-Miquelon. Voilà donc le nouveau coup d’éclat d’un homme politique qui confond virilité républicaine et géographie élémentaire. Une idée grotesque, dispendieuse, juridiquement absurde, logistiquement kafkaïenne, et surtout… parfaitement inapplicable avant, disons, le prochain passage de la comète de Halley.
Envoyer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon ? Et pourquoi pas sur la Lune, tant qu’on y est ? On imagine déjà les convois militaires traversant l’Atlantique, les dizaines de millions d’euros pour construire des centres de rétention sur un confetti français battu par les vents, à 25 km des côtes canadiennes mais à 5.000 km de Paris. Et pour quoi faire ? Pour éloigner les clandestins… de leurs pays d’origine ! Un génie logistique, Wauquiez : plus on est loin, moins on rentre. Bel esprit.
Car enfin, de quoi parle-t-on ? Le but d’une OQTF est de permettre un retour rapide, efficace, vers le pays d’origine. Et voilà qu’au lieu de faire pression diplomatique, de couper les aides aux pays qui refusent les laissez-passer consulaires, de suspendre le droit au séjour aux fraudeurs, M. Wauquiez nous sort une fantaisie tropicale (ou plutôt subarctique). Ce n’est pas une politique, c’est une carte postale.
Mais faut-il vraiment s’étonner ? Laurent Wauquiez, c’est l’archétype du politicien LR : grande gueule en campagne, petit bras au pouvoir. L’homme qui cite Bainville pour séduire les électeurs de droite et qui applique les préceptes de Terra Nova une fois élu. Une baudruche gonflée à l’hélium de la communication, qui plane au-dessus du réel avec des idées clinquantes mais creuses. Comme tout bon héritier de la ligne molle de la droite, il s’agite, parle d'autorité, mais finit toujours par faire allégeance aux dogmes européistes, aux diktats juridiques, à la bien-pensance médiatique.
Ce n’est pas pour rien que Les Républicains sont aujourd’hui la béquille du macronisme à l’Assemblée nationale : incapables d’incarner une alternative, trop contents d’exister encore par procuration. Une droite qui ne propose rien, ou pire, qui propose l’absurde. Saint-Pierre-et-Miquelon pour les OQTF ? Non. Saint-Pierre-et-Miquelon pour les idées débiles de Wauquiez, peut-être. Et en aller simple.
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Protectionnisme à l’américaine : entre panique et pragmatisme
L’annonce par Donald Trump d’une série de taxes douanières a précipité les marchés financiers américains et européens, prompts à l’affolement au moindre remous de l’actualité, dans la tourmente.
Il n’en fallait pas plus pour qu’on voie se succéder sur les plateaux de télévision divers intervenants au parti pris évident, pour fustiger une prétendue incompétence ou irresponsabilité de Trump, comme à chaque fois que l’intéressé agit de façon radicale dans le but d’apporter de réels changements et d’appliquer ses promesses de campagne.
Tempête boursière, tempête dans un verre d’eau au final, puisque depuis ce matin, les différentes courbes semblent petit à petit revenir à la normale…
Priorité a été donnée à l’économie réelle et à l’industrie américaine par Trump, trop longtemps victimes de spéculateurs hors sol, et de la prédation économique notamment chinoise. Une situation profondément déséquilibrée, quand on sait que les consommateurs américains représentent le premier marché en valeur et en pouvoir d’achat, et permettent à de nombreux États d’en retirer un solde commercial positif à l’export.
En tout cas, le pari semble déjà payer, nombreux sont les États souhaitant venir s’asseoir à la table des négociations pour obtenir un allègement desdites mesures.
Mais comme pour les effets d’annonce de l’annexion du Groenland ou du Canada, les observateurs extérieurs n’y ont rien compris, manquant pour l’essentiel de recul et de culture commerciale. Trump, en fin homme d’affaires, sait bluffer quand il le faut et se présenter en position de force pour négocier.
Nul doute que l’économie américaine ressortira considérablement renforcée de sa deuxième mandature, avec une préférence nationale assumée, une protection de l’économie domestique et une volonté de réindustrialiser massivement pour rendre aux américains emplois et vie abordable.
Autant d’idées et d’actes salutaires qui nous font défaut de ce côté de l’Atlantique.
Victor Jan de Lagillardaie – Délégué général adjoint du Parti de la France
La parité imposée, une absurdité républicaine de plus !
Le Parti de la France prend acte avec consternation de l’adoption, ce lundi 7 avril, par l’Assemblée nationale, d’une proposition de loi élargissant le scrutin de liste paritaire à plus de 25.000 communes rurales de notre pays. Une nouvelle atteinte à la liberté locale, une de plus, imposée depuis Paris par une élite déconnectée des réalités de la France des clochers.
Ce changement de mode de scrutin, présenté comme un progrès démocratique, est en réalité une manœuvre de technocrates qui va profondément bouleverser la vie municipale dans nos villages. Dans des milliers de communes, il sera désormais extrêmement difficile de constituer des listes complètes. Faudra-t-il aller chercher des candidates à contre-cœur, uniquement pour satisfaire une norme idéologique ? Forcer des femmes qui n’en ont ni l’envie, ni le temps, ni parfois même la disponibilité à se présenter sur des listes municipales, est-ce cela l’égalité ?
Cette parité obligatoire, loin de valoriser les femmes, les humilie. Elle les traite non comme des citoyennes à part entière, mais comme des quotas à remplir. Comme s’il leur fallait une béquille légale pour participer à la vie politique, comme si leur légitimité devait découler non du mérite, mais du sexe. Quelle vision misérable de la femme française ! C’est une insulte à toutes celles qui, par leur engagement sincère, ont su se faire une place sans jamais réclamer de privilèges.
Le Parti de la France s’oppose farouchement à cette politique de discrimination positive, aussi absurde que contre-productive. Si nous avons l’honneur de servir demain la France, nous abrogerons toutes les lois imposant la parité, dans toutes les institutions, à tous les niveaux. Nous voulons une Nation du mérite, pas une République de l’égalitarisme artificiel.
Sylvie Lambotte - Trésorière du Parti de la France
Gabriel Attal ou le théâtre creux du macronisme
Le meeting de Gabriel Attal, dimanche 6 avril à la Cité du Cinéma de Saint-Denis, avait tout du naufrage annoncé. Salle loin d'être pleine malgré la propagande en amont, ambiance de salle des fêtes un lendemain d’élections perdues et un public plus proche du figurant subventionné que du militant convaincu. Attal, fidèle à lui-même, débite ses punchlines préparées, les intonations forcées, presque ridicules, comme s’il jouait au tribun sans jamais en avoir ni le charisme ni la carrure, avec la voix et la posture d’un conseiller beauté chez Sephora.
Il tape sur le Rassemblement National en espérant se donner une consistance morale, puis il se tourne vers LFI, les traitant de complices du chaos — alors que son propre parti a pactisé avec eux l’année dernière dans un « front républicain » honteux, preuve que la seule boussole d’Attal et de Renaissance, c’est la préservation de leurs postes. Zéro colonne vertébrale. Zéro cohérence.
Mais le plus indécent, c’est ce ton de sauveur qu’il adopte, comme s’il venait réparer une France qu’il a pourtant lui-même contribué à saborder, pièce par pièce. C’est lui, avec Macron, qui a précipité le pays dans l’insécurité, la paupérisation, la colonisation migratoire. Et il ose encore monter sur scène pour faire la leçon ? Ce meeting, c’était le miroir du macronisme : creux, factice, hors-sol. Un numéro de claquettes devant une salle qui n’applaudit plus.
Thomas Joly - Président du Parti de la France