Le ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher est lié à une société familiale créée par son père, en 2016, pour le compte de ses enfants mineurs. Baptisée Arjunem, elle a plus de 1 million d’euros dans des paradis fiscaux et partage des intérêts avec le n°2 du pétrole en France, Perenco.
Malgré le risque de conflit d’intérêts, le ministre de la transition énergétique n’a jamais rendu publique son existence. Elle a pourtant eu par deux fois l’occasion d’en informer la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), lors de son arrivée au ministère de l’économie en 2018, puis à celui de l’industrie en 2020. Or, ses déclarations d’intérêts et de patrimoine ne font aucune mention de cette affaire d’héritage.
La loi sur la transparence de la vie publique l’oblige seulement à déclarer ses participations directes dans des sociétés, ainsi que celles de son conjoint. Les biens des enfants mineurs n’ont pas à être communiqués. Une aubaine. Car, selon les statuts constitutifs de la société, ce sont ses trois enfants – âgés de 13 ans, 10 ans et 5 ans en 2016 – et un de leurs cousins qui sont actionnaires aux côtés de leur grand-père, Jean-Michel Runacher.
Béatrice Guillemont, directrice générale d’anticor, estime : « Cela ne fait aucun doute que la ministre est dans une situation de conflit d’intérêts ». « Elle aurait dû déclarer la société préventivement dans la catégorie observations dès sa nomination en 2018 »
Une fois de plus, une fois de trop, le pape François 1er – qui n’a rien à voir avec notre gaillard souverain de la Renaissance ! – marche à côté de ses mules si je puis dire… Les norias de bateaux chargées de « migrants » qui vont volontairement chercher les candidats africains à l’exil - aux limites des eaux territoriales libyennes - recueillent toute sa sollicitude, toute son attention. Le souverain pontife vient de déclarer, encore et encore, qu’il faut recevoir ces personnes en difficultés et les répartir entre « riches » pays européens.
François 1er et Darmanin, même combat ?
Un « rigolo », au moins l’a entendu. C’est l’inénarrable Darmanin, ministre français de l’intérieur – lequel fait sans cesse référence à la mémoires de son grand-père maghrébin – qui, tout en reconnaissant qu’il faut exécuter les OQTF, déclare tout de go qu’il faut non seulement recevoir ces gens-là, et prendre sa charge du « fardeau » selon les vœux du pape, mais pourvoir les emplois désertés par la main d’œuvre française. On pourrait d’ailleurs, se poser la question : pourquoi nombre de postes de travail ne trouvent-ils pas preneurs ? Les salaires et les conditions de travail ? Sans aucun doute. En allant dans cette direction, il entend répondre à l’appel d’un certain patronat - plus « négrier » que capitaliste ! - en ouvrant la porte à une immigration légale pour certaines professions en déshérence… En fait, Monsieur Darmanin veut, sans le dire, ajouter de l’immigration légale à une immigration illégale, laquelle encombre nos villes, avant que son patron ne la vaporise dans nos bourgs et villages.
Le cardinal Sarah, la voix qui exprime la juste voie
Un homme d’Église dans la haute hiérarchie vaticane, n’est pas sur la même ligne que François. Il s’agit du cardinal guinéen Sarah qui, en toute bonne foi et à l’évidence, a reconnu que l’arrachement des Africains à leur continent n’était pas une bonne solution. Et que mieux vaudrait réussir à fixer les populations sur leur sol natal, que les encourager à de scabreuses aventures où ils risquent leurs vies. L’électrification des villages et des points d’eau accessibles aux populations, voilà une mise de fonds intéressante pour l’Europe, avec retour sur investissement, au lieu de nourrir des potentats à fonds perdus !
Un seul slogan, « No Way » !
Hier et jadis, dans la brousse, le tam-tam servait de moyen de communication. Aujourd’hui, les Africains ont à leur disposition la radio, la télévision, internet et les portables… Ils voient comment vivent les Européens et s’imaginent que, sans efforts, ils pourront atteindre le même niveau de vie. Il faut obscurcir et étouffer ce leurre, remettre les pendules à l’heure : les clandestins n’ont pas d’avenir chez nous. « No Way », comme disent, à juste titre, les Australiens. À moins de survivre en commettant, ici ou là, de menus larcins, comme l’ancien préfet de police Didier Lallement lui-même, le reconnaissait dans son dernier ouvrage « L’ordre nécessaire », chez Robert Laffont.
Meloni a-t-elle capitulé ?
La Première ministre italienne, étiquetée « d’extrême-droite » par toute la bien-pensance européenne, dame Georgia Meloni de Fratteli d’Italia, a déjà cédé partiellement aux pressions. Elle a accepté, elle et Salvini, le débarquement à Catane en Sicile, depuis les navires affrétés notamment, par Soros, de femmes et d’enfants africains, laissant à bord les seuls demandeurs d’asile masculins. Pour combien de temps ? Afin de complaire à la Commission européenne ou, plus sûrement, pour bien recevoir un « pognon de dingue » que « notre sœur latine » espère engranger en provenance de l’Union européenne ?
Des Callac à la puissance dix ?
Peut-on espérer encore quelque chose du futur débat parlementaire sur ce sujet, promis par l’exécutif ? Les oppositions- à front renversé, bien sûr - mêleront-elles leurs bulletins de vote, pour repousser les ineptes projets de lois de Darmanin ? Réponse dans un futur proche. D’ici là, ne baissons pas les bras car, devant nous, nous allons avoir un, cent, mille Callac ! Plus que jamais, résistance !
Jean-Claude ROLINAT - Membre du Bureau politique du Parti de la France
Sujets abordés : le recours à des clandestins pour certains emplois, la connivence RN-NUPES, la violence des écolo-tarés, l'élection du nouveau président du RN, conseil de lecture.
Jusqu’à présent, on avait peu – pour ne pas dire plus – entendu parler d’elle : Sonia Backès, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté auprès du ministre de l’Intérieur. Il faut avouer qu’elle fait preuve de plus de discrétion que son prédécesseur à ce poste, Marlène Schiappa, qui, elle aussi, depuis qu’elle a été recasée à l’Économie sociale et solidaire, semble s’être enfermée dans un silence d'huître. La marque, sans doute, des grands serviteurs de l’État, plus faiseux que diseux.
Sonia Backès, donc. Première personnalité politique néo-calédonienne à accéder au gouvernement, si l’on en croit sa fiche Wikipédia, longue comme un jour sans pain. Autre particularité concernant ce ministre, elle a conservé ses fonctions de présidente de l’Assemblée de la province Sud de Nouvelle-Calédonie. Ce cumul de fonctions à près de 17.000 kilomètres de distance ne pose pas de problème ? Pas du tout. « Sur le sujet calédonien, l’État est représenté par le ministre de l’Intérieur et par le ministre délégué aux Outre-mer, pas par moi. Le portefeuille que j’ai n’a strictement rien à voir avec la Nouvelle-Calédonie. Les représentants de l’État seront ceux que je viens de citer et pas moi », avait-elle déclaré lors de son entrée au gouvernement, en juillet dernier. Cette ancienne RPR-UMP-LR calédonienne possède tous les codes du macronisme.
Quatre mois qu’elle est au gouvernement, il était donc temps qu’elle fasse son épiphanie, si elle veut éviter de basculer dans la catégorie des ministres qui n’impriment pas. Et donc, ce 2 novembre, invitée de BFM TV, elle annonce que le gouvernement va organiser des « assises des dérives sectaires et du complotisme », sous le regard approbateur de Roselyne Bachelot qui avait troqué sa casquette de grosse tête pour celle d’interwieveuse. « Pas des assises pour faire un groupe de travail, etc. », nous rassure d’emblée l ministre. Non, « l’idée, c’est de mettre en place un plan d’action concret ». « Qu’est-ce qu’on fait quand on voit son collègue de travail, son voisin touché par ça ? »« Ça » : c’est-à-dire ?
Dans un monde où, semble-t-il, il y a de plus en plus de zinzins, on ne peut que se réjouir que les pouvoirs publics réfléchissent à ce que l’on peut faire pour éviter que des personnes fragiles se laissent embarquer dans une dérive sectaire. Mme Backès sait, d'ailleurs, de quoi elle parle, sa mère l'ayant embrigadée dans l'Église de Scientologie lorsqu'elle était enfant. Il existe des indices relativement objectifs qui permettent de déceler chez une personne ce risque. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) les a établis : déstabilisation mentale, caractère exorbitant des exigences financières, rupture avec l’environnement d’origine, embrigadement des enfants, discours antisocial, troubles à l’ordre public, importance des démêlés judiciaires, éventuel détournement des circuits économiques traditionnels, tentatives d’infiltration des pouvoirs publics. Cependant, la MIVILUDES précise qu’« un seul critère ne suffit pas pour établir l’existence d’une dérive sectaire et tous les critères n’ont pas la même valeur ».
En revanche, on ne peut que s’interroger sur cette volonté gouvernementale de lutter contre le « complotisme » en l’associant, pour ne pas dire l’amalgamant, aux dérives sectaires. Je sais qu’en posant cette interrogation, je prends le risque d’être taxé de complotiste – dans ce monde zinzin, on se mord vite la queue ! -, mais lorsqu’on parcourt le Guide des théories du complot, édité en 2020, lors de la pandémie de Covid, sous l’égide de la Commission européenne, on ne peut pas ne pas se poser quelques questions.
On découvre ainsi dans ce guide que « la plupart des études ne constatent pas de différence significative entre les hommes et les femmes. Cependant, les adeptes masculins des théories du complot sont souvent plus visibles et plus directs. » Le mâle blanc de plus de 50 ans, on suppose. Explication : « La raison en est peut-être que les théories du complot sont un moyen de faire face à la crise généralisée de la masculinité dans le monde occidental. » Plus intéressant encore, ce chapitre intitulé « Comment les théories du complot et le populisme sont-ils liés ? » Nous y voilà. Explications. « Les supporters des partis et mouvements populistes semblent être particulièrement réceptifs aux théories du complot, et les politiciens populistes emploient souvent une rhétorique conspirationniste. En effet, le populisme et la théorie du complot réduisent tous deux le champ politique complexe à une simple opposition : le peuple contre l'élite, dans le cas du populisme, et les victimes de la conspiration contre les conspirateurs, dans le cas du conspirationnisme. » On comprend mieux. Ne pas oublier que Mme Backès est secrétaire d’État à la Citoyenneté.
Dans le Forum du PdF du jeudi 3 novembre, Alexandre Hinger reçoit Pierre-Nicolas Nups, Délégué régional du Parti de la France pour la Lorraine, et Irène de Lorraine, double championne d'Europe de krav-maga.
L'émission sera consacrée à l'autodéfense face à la racaille ainsi qu'à l'actualité politique.
Il est vrai que le propriétaire est un présumé nanti. Je parle du propriétaire foncier, pas celui d’actions ou d’œuvres d’art. Selon l’INSEE, en 2021, 57,5 % des ménages étaient propriétaires de leur logement principal. L’INSEE ne précise pas la proportion de ceux qui « payent un loyer » à leur banque, sous la forme d’un remboursement de crédit, intérêts et principal. Le propriétaire foncier, un nanti qui ne semble pas avoir la cote en Macronie. N’oublions pas que c’est Emmanuel Macron qui a supprimé l’impôt sur la fortune, sauf sur l’immobilier. Certes, peu de Français acquittent cet IFI : en 2021, 153.000 foyers ont reçu un avis d’imposition sur la fortune immobilière, soit 0,37 % des foyers imposables dans notre pays. C’est peu, vous me direz, mais cet IFI symbolise la philosophie politique de la Macronie en matière patrimoniale. C’est, du reste, celle de l’Union européenne : personnes, marchandises, capitaux doivent pouvoir circuler en toute liberté. Le bien immobilier, par définition, ne circule pas. Ce qu’ont bien compris, d’ailleurs, certains étrangers richissimes qui achètent châteaux, hôtels particuliers ou terres agricoles par milliers d’hectares. Mais ça, c’est une autre histoire…
Donc, les propriétaires fonciers paieront. Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner qu’avec la suppression progressive de la taxe d’habitation, grand coup de démagogie politique de la campagne de Macron en 2017, il faudrait bien trouver l’argent ailleurs pour que les communes puissent continuer à fonctionner et investir, bref, rendre ce service de proximité aux Français. Certes, grosso modo, l’État compense la perte de la taxe d’habitation par le biais d’un système complexe qui fait des « gagnants » et des « perdants » et par le transfert de la part de l’impôt foncier qui revenait naguère aux départements. In fine, l’argent ne tombe pas du ciel mais de la poche du contribuable et… des marchés financiers auprès desquels l’État emprunte pour boucler son budget.
Un mot, au passage, sur les conséquences délétères de cette suppression de la taxe d’habitation, au-delà du strict aspect financier. En rompant le lien fiscal entre les habitants et le fonctionnement d’une commune, Macron a porté un coup mortel à la démocratie municipale et, pour tout dire, à la démocratie tout court, la commune étant le cœur battant de notre démocratie représentative. J’habite, je vis dans une commune, alors, je contribue, dans la mesure de mes moyens, à son fonctionnement ; je ne suis pas un client mais un citoyen au sens le plus noble du terme. Avant la Révolution, on payait des droits de bourgeoisie ! Et puis, qu’en est-il du principe constitutionnel de libre administration et d’autonomie fiscale des collectivités territoriales ? En supprimant la taxe d’habitation, Macron a fait plaisir à tout le monde mais a tué la citoyenneté municipale. Fallait-il attendre autre chose d’un mondialiste ?
Mais revenons à la taxe foncière. La loi de finances pour 2023 a été votée dans les conditions que l’on sait. Et cette loi prévoit une hausse des bases locatives cadastrales de 7 % pour tenir compte de l’inflation. En 2022, la hausse avait déjà été de 3,4 %. En deux ans, la hausse dépasse donc 10 %. Une hausse sans précédent. Mais « en bas, à droite » de la feuille de l’impôt foncier, cette hausse pourra être (bien) supérieure… ou (un peu) inférieure. En effet, les communes ont la possibilité de voter, avant le 15 avril 2023, la baisse ou la hausse du taux communal. Le rapporteur général du budget, le macroniste Jean-René Cazeneuve, s’est justifié auprès des Échos en jouant les Ponce Pilate : « Nous pensons qu’il vaut mieux laisser la main aux élus ; ils gardent la possibilité de limiter la hausse à 3,5 %, mais c’est leur responsabilité. » Bah voyons… Le député LR des Côtes-d’Armor Marc Le Fur a bien résumé la situation : « Nos concitoyens sont en train de comprendre une chose : on leur a vendu la disparition de la taxe d’habitation et, en contrepartie, on augmente le foncier. » Dans le monde liquide d’Emmanuel Macron, le propriétaire, d'un pavillon de banlieue comme d'un château, a du souci à se faire.
« C’est un chiffre qui m’a fait sursauter. » En commission des lois à l’Assemblée nationale, Dominique Simonnot, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, n'a pas caché sa surprise en dévoilant, ce 26 octobre, le coût d’une journée en centre de rétention administrative (CRA) pour un clandestin. À partir d'un rapport de la Cour des comptes qu'elle a pu consulter, elle affirme devant les députés qu’un retenu, c’est-à-dire un étranger en situation irrégulière placé en CRA, coûte en moyenne à l’État 690 euros par jour ! Un montant effarant qui rappelle que la France dépense des millions d’euros dans la gestion de l’immigration clandestine.
Un minimum de 14.000 euros par clandestin
Elle répondait à une question de Timothée Houssin, député RN de l’Eure, et acceptait pour « la première fois » de révéler le montant d’une journée de rétention.
La rétention administrative coûte aux Français 690 €/jour et par clandestin. Chiffre effarant, présenté ce jour par la Controleuse générale des lieux de privation des liberté Dominique Simonnot à l'#AssembleeNationalepic.twitter.com/54KYPnFaD1
Loin d’être stable, ce chiffre connaît une perpétuelle augmentation. Un rapport de la Cour des comptes de mai 2020 estime ainsi, pour l’année 2018, « que chaque journée de retenue en métropole a représenté une dépense de 622 euros […] en progression de 30 % en un an ». Ce coût prend en compte notamment les frais de fonctionnement et d’entretien du centre de rétention, les salaires des policiers et gendarmes chargés de la gestion des CRA ou encore l’entretien des étrangers en situation irrégulière. À titre de comparaison, le minimum vieillesse pour les retraités de plus de 65 ans aux faibles ressources atteint en moyenne 953 euros par mois, soit... 31 euros par jour. De même, un élève du second degré coûte vingt-cinq fois moins cher par jour à l’État qu’un retenu en CRA.
Pourtant, les dépenses de gestion de l’immigration clandestine ne se limitent pas à la rétention administrative. Un rapport parlementaire, déposé en juin 2019 à l’Assemblée nationale, évalue à près de 500 millions le coût total des expulsions des clandestins. Tout d’abord, à lui seul, un étranger en situation irrégulière coûte environ 14.000 euros dans le cas d’un éloignement forcé. Outre la rétention administrative (5.710 euros), ce montant comprend également, selon Le Parisien : le contrôle et l’interpellation (environ 500 euros), la procédure administrative (800 euros), les frais de défense (1.104 euros), les frais de justice (3.429 euros) et les frais de transport (1.235 euros). Ensuite, le coût moyen « d’un retour aidé est estimé quant à lui entre 2.500 et 4.000 euros », ajoutent les parlementaires. Ces étrangers en situation irrégulière qui acceptent de leur propre chef de rentrer dans leur pays d’origine peuvent bénéficier, entre autres, d’une assistance administrative, d’une prise en charge des frais de transport, d’une aide technique ou encore d’un petit pécule pour le départ (d’une valeur moyenne de 898 euros). À cela s’ajoute, dans certains cas, une aide à la réinsertion dans leur propre pays. La somme versée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) peut aller jusqu’à plus de 10.000 euros. Il fait bon être immigré clandestin, en France…
À l’ensemble de ces chiffres, il convient d’ajouter les subventions publiques versées par millions d’euros aux associations pro-migrants qui viennent en aide aux clandestins et déploient tous leurs efforts pour leur permettre de rester sur le sol français. Alors que l’immigration irrégulière représente un coût non négligeable, les autorités devraient lutter efficacement contre ce phénomène. Mais, au vu du faible taux d’exécution des OQTF, il semble que la priorité du gouvernement soit ailleurs.
Le rachat de Twitter, après maintes tergiversations, par Elon Musk semble déclencher un torrent de larmes de gauchistes. Ce réseau social, véritable fosse septique woke à ciel ouvert, gagnerait en effet beaucoup à devenir un lieu où la liberté d'expression serait rétablie.
Elon Musk a déjà commencé la grande purge en licenciant les trois principaux dirigeants de Twitter, artisans de la censure partisane qui y règne depuis des années. Il compte d'ailleurs remercier 75 % des employés, pour la plupart de sales gauchistes dégénérés.
Peut-être vais-je retrouver mon compte définitivement suspendu parce que j'avais écrit que je ne souhaitais pas me faire égorger par des gens marrons dans la rue ? Qui sait !?
Pour la seconde fois – la dernière remonte au 12 octobre –, Emmanuel Macron s’adresse aux Français, sur France 2. L’occasion pour lui de confirmer que tout ne va pas au mieux dans notre pays, mais que dans les autres nations européennes, ce serait plutôt pire. Si l’on résume, les Français ne connaissent pas leur bonheur.
Heureusement, l’État est là. Qui dépense donc à tout va ; ce qui provoque l’inflation qu’on sait. Une fois encore, nos voisins européens sont encore plus mal lotis, paraît-il. Un discours vite noyé par une pluie de pourcentages et de statistiques auxquels le téléspectateur de base ne doit pas entraver grand-chose. D’ailleurs, même l’auteur de ces lignes est à la peine…
Bref, pour résumer, ce Président qu’on tenait pour libéral se révèle ce soir encore plus dirigiste que jamais. Il est vrai que l’heure est grave. Mais pourquoi une telle usine à gaz ? Surtout quand on apprend que pour se maintenir à flot, l’État français devra au moins emprunter, l’année prochaine, plusieurs centaines de milliards d’euros sur les marchés financiers alors que les taux d’emprunt ne sont plus négatifs depuis longtemps. Mais « tout en maîtrisant la dépense publique » et en « remboursant notre dette », affirme Emmanuel Macron. La quadrature du cercle, en quelque sorte : à cœur vaillant, rien d’impossible.
Après avoir visionné un reportage consacré à un couple de Français vivant avec un enfant et gagnant 4.000 euros mensuels (exemple pas véritablement emblématique, car ni trop riche ni trop pauvre), le Président se lance à nouveau dans une autre sarabande de chiffres tout en y mêlant dividendes d’actionnaires et gros bénéfices des industries pétrolières. À croire qu’il est en train de passer son diplôme d’expert-comptable. Que déduire de son discours ? Rien, concluront ceux qui ne se sont pas encore endormis.
Ce, d’autant plus que monsieur Trogneux affiche une grise mine, loin de la « dimension christique du pouvoir » qu’il évoquait durant la campagne présidentielle de 2017. À en croire Franz-Olivier Giesbert, dans son dernier éditorial du Point, évoquant « la dépression du Président », Emmanuel Macron serait même « dans le déni », « comme le jongleur qui a perdu ses boules et continue à faire le geste de les lancer en l’air ». Pas faux. Où est passée la rage de naguère ? Il est vrai que depuis, l’homme aura découvert que la France multimillénaire était un peu plus qu’une « start-up nation » et que l’Histoire, par nature, était tragique. Pourtant, les antidépresseurs doivent faire des miracles, Emmanuel redevenant peu à peu Macron lorsque parvenant enfin à s’enivrer de ses propres paroles.
La réforme des retraites ? Hormis le fait qu’il recycle volontiers le plus que vulgaire slogan de Nicolas Sarkozy, « travailler plus gagner plus », nous apprenons qu’il faudra travailler plus longtemps pour éviter de gagner moins plus tard. Et qu’en « concertation avec les partenaires sociaux », il faudra prendre en compte la pénibilité de certains métiers et éviter que les salariés se trouvent virés dès la cinquantaine passée, histoire d’être plus longtemps au chômage avant de faire valoir leurs droits à la retraite. Voilà qui n’a pas tout à fait la saveur de l’inédit.
Sans surprise, les groupes parlementaires ayant proposé une motion de censure contre son gouvernement sont renvoyés au rang des irresponsables. Ne manque plus qu’à stigmatiser ces fameux « extrêmes qui se rejoignent » ; mais nous n’en sommes pas loin. Surtout qu’une autre urgence s’invite dans ce vrai-faux débat, celle donnée pour être « climatique ». Mais qui se révèle tôt être « sino-sceptique », sachant que la majeure partie des voitures électriques et des batteries leur permettant de rouler nous viennent aujourd’hui de Chine. D’où une timide esquisse de « protectionnisme européen » à base de ce lithium dont nos sous-sols regorgeraient. Fort bien, mais seule question : d’où viendra l’électricité ? De cette industrie nucléaire que ses prédécesseurs ont sciemment massacrée pendant des décennies, on imagine, sans que réponse soit véritablement donnée à cette question.
Puis, le gros morceau, l’immigration… « 5,6 % de reconduites à la frontière appliquées, c’est peu », lui glisse son intervieweuse. Mais Emmanuel Macron voit haut : il veut « 100 % ». Mais à condition de poursuivre l’aide au développement des pays concernés. On disait déjà la même chose du temps de Valéry Giscard d’Estaing. Mais pas question, pour autant, de faire « le lien entre immigration et délinquance », prévient le premier des Français, même si c’est un peu vrai à Paris et dans les grandes villes, mais moins ailleurs bien au contraire, toutes choses étant égales par ailleurs.
En revanche, ce dernier admet que la société française « devient de plus en plus violente ». Au contraire de cette émission hypnotique et placée sous le signe de l’autosuggestion, soit dit en passant.