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Le blog politique de Thomas JOLY

Harry et Meghan : une cérémonie afro-centrée propagandiste

22 Mai 2018, 06:34am

Publié par Thomas Joly

A part  quelques tranquilles cénobites ou quelques ermites d’un improbable désert, peu de gens ignorent que Harry et Meghan se sont dit oui. Des milliards, nous dit-on, de téléspectateurs, et une foule heureuse en communion, qui pique-nique à l’ombre des murs centenaires de Windsor.

Joli mariage, cela dit. Mariage royal, même pour un cadet, avec toute la pompe, chevaux, trompettes et  oriflammes, de circonstance. Mariage printanier dans un cadre bucolique d’avant la Révolution industrielle, une touche de campagnarde  simplicité dans le bouquet de la mariée, fait de muguets et de myosotis provenant du jardin de Harry, en hommage à sa mère dont ils étaient la fleur préférée.

Tout s’est déroulé selon un protocole réglé comme du papier à musique alliant une tradition certaine et une certaine simplicité.

Seulement voilà, il se trouve que la mariée a du sang noir et même du sang d’esclave. L’un des aïeux de la mariée Meghan travaillait dans les champs de coton de Géorgie. Belle promotion sociale.

Nul n’a cru bon de mentionner à un quelconque moment ce que faisaient les autres arrières-grands-pères néerlandais et irlandais  de la mariée, sa branche paternelle  étant totalement absente de la cérémonie, laquelle était faite pour rappeler la part noire de l’identité génétique et culturelle de Meghan, voire la marteler, afin que nul ne l’ignore. La chroniqueuse du journal britannique The Guardian, Afua Hirsch, ne s’y est pas trompée et titre son article :  Meghan Markle’s wedding was a rousing celebration of blackness. (Le mariage de Meghan Markle était une ode passionnée à l’identité noire).

En voici les principaux points forts :

Chœur de gospel qui interprète magnifiquement Stand by me, inspiré par le negro spiritual, Lord Stand by me.

Le très prometteur lauréat du concours Young Musician of the Year 2016, le violoncelliste noir de Nottingham, Sheku Kanneh-Mason qui interprète l’Ave maria de Schubert,  Après un Rêve de Fauré et Sicilienne de Maria Teresa von Paradis.

Mais surtout et avant tout, le prêche prononcé par le premier évêque noir de l’Église épiscopale américaine Michael Curry.

Le thème choisi par celui-ci s’inscrit dans la plus pure tradition des prêches de mariages, le thème de  l’amour. Rien de nouveau.

Mais l’homélie est  prononcée, jouée, surjouée même, à la manière exaltée et théâtrale des télévangélistes des chaines religieuses américaines, ce qui ne manque pas de surprendre dans le décor centenaire de Windsor. Les réactions même discrètes de l’auditoire – coup d’œil de Kate à Camilla, ébahissement de Zara, la fille de la princesse Anne, sourires réprimés ça et là ou sourcils interrogateurs de l’assistance – n’échappent pas aux caméras.

Le discours mêle les citations bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testaments – Cantique des Cantiques de Salomon et Evangile de Saint Mathieu – et les allusions à la culture afro-américaine : Martin Luther King, negro spiritual, le baume de Gilead, esclavage.

Ce dernier point, l’esclavage, est la partie de l’homélie qui est la plus commentée par nos journalistes qui se réjouissent de cette allusion, y voyant la marque de la modernité de la famille royale et l’entrée de la diversité dans la tradition.

Bof ! Prédicateur noir, Martin Luther King, esclavage, j’aurais plutôt tendance à n’y voir rien de bien nouveau, plutôt du convenu, et à réprimer un bâillement poli comme devant une histoire que le grand-père a raconté cent fois. Jusque-là c’est plutôt la forme  – Harlem dans la Chapelle Saint Georges – qui attire l’attention que le fond.

Enfin, le discours de l’évêque délaisse le thème de l’amour pour filer la métaphore du feu. Feu et amour, après tout, la métaphore est connue, voire usée. Oui, sauf que là, le discours  enchaîne les exemples d’utilisation du feu qui ne semblent plus rien avoir de métaphoriques. Le feu est la mère de toutes les inventions dit en quelque sorte le prédicateur :

« Vous êtes venus à cette cérémonie en voiture », interpelle-t-il l’auditoire. « C’est grâce au feu.

Je suis venu en avion. C’est grâce au feu.

C’est grâce au feu que nous pouvons envoyer des textos, des e-mails, twitter et utiliser Instagram et les réseaux sociaux », enchaîne-t-il devant l’auditoire de plus en plus médusé.

Enfin, il conclut en citant Teilhard de Chardin : « le feu a été l’une des plus grandes inventions de l’humanité », et, rattachant l’invention du feu au thème premier de son discours, il poursuit : « si l’homme s’approprie l’énergie de l’amour, il aura inventé le feu une seconde fois. »

La dernière partie du prêche semble bien  tirée par les cheveux : que viennent faire là l’avion et la voiture, quel rapport entre le feu et les réseaux sociaux ? A la limite même du hors sujet, comme en témoignent les mimiques et le langage gestuel de l’assemblée.

Une manière de minimiser les découvertes essentielles de l’homme blanc dont aucune ne surpasse l’invention originelle ? Un retour aux origines ?  L’auditoire semble avoir renoncé à comprendre.

La presse a salué un discours politique. Est-il permis de penser qu’utiliser l’occasion d’un mariage pour transformer ainsi une homélie de son but premier, est un abus de la situation ? Plus encore quand le discours n’est pas tant politique que propagandiste. Aurait-on apprécié qu’en honneur des ancêtres irlandais de la mariée, on danse une gigue ou qu’on rappelle les revendications somme toute légitimes de l’IRA ?

Florence Labbé

Source : http://ripostelaique.com

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Les militants du PdF étaient à Sainte-Terre (33) pour demander la démission du maire socialiste qui veut interdire les drapeaux français dans sa commune

22 Mai 2018, 06:32am

Publié par Thomas Joly

Les militants du PdF étaient à Sainte-Terre (33) pour demander la démission du maire socialiste qui veut interdire les drapeaux français dans sa communeLes militants du PdF étaient à Sainte-Terre (33) pour demander la démission du maire socialiste qui veut interdire les drapeaux français dans sa commune
Les militants du PdF étaient à Sainte-Terre (33) pour demander la démission du maire socialiste qui veut interdire les drapeaux français dans sa communeLes militants du PdF étaient à Sainte-Terre (33) pour demander la démission du maire socialiste qui veut interdire les drapeaux français dans sa commune

Les militants girondins du Parti de la France étaient présents dimanche à Sainte-Terre pour demander la démission du maire socialiste Guy Marty qui veut interdire les drapeaux français dans les rues de sa ville (voir ici).

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Le cannabidiol (CBD) tente de voler au secours du cannabis

22 Mai 2018, 06:03am

Publié par Thomas Joly

Après des années de déni, la nocivité du tétrahydrocannabinol (THC), principe actif majeur du cannabis, est enfin bien démontrée. Cela justifie pleinement que, dans une démarche sanitaire, soit maintenue sa prohibition, dont le législateur avait perçu les dangers dès les années 1970.

Les consommateurs ne voulant pas être privés de leur drogue ont usé de stratagèmes variés pour obtenir sa légalisation. Ils ont mis en exergue quelques activités pharmacologiques pour l’ériger en médicament. Le libéralisme américain a, sur un temps très court, autorisé le « cannabis médical », dans lequel se sont engouffrés nombre d’utilisateurs physiquement bien portants, qui ont bientôt appuyé la revendication d’une autorisation du « cannabis récréatif » (oubliant que la « récré » peut tourner au drame). As expected, les premiers constats font apparaître un accroissement du nombre des consommateurs et des accidents sous l’empire de cette drogue.

Outre les intoxiqués par cette drogue, on trouve à la manœuvre des investisseurs, sans autre morale que l’espoir de revenus considérables. Un de leurs récents subterfuges met en exergue des propriétés pharmacologiques du cannabidiol (CBD) qui coexiste, en des proportions très variables, avec le THC dans le cannabis.

Miracle de la phytothérapie à destination des gens crédules, ce CBD non seulement corrigerait les méfaits redoutés du THC, mais même en accroîtrait les effets bienfaisants. Aussi-a-t-il été proposé d’associer les deux molécules dans un médicament : le Sativex®. Les miracles thérapeutiques annoncés par des médias et la pression de lobbies cannabinophiles avaient convaincu un ministre de la Santé (Marisol Touraine) d’autoriser, d’une façon accélérée, sa mise sur le marché. Quatre ans plus tard, le médicament n’est toujours pas disponible dans les officines nationales ; cherchez l’erreur. Le prix demandé par le laboratoire espagnol a été jugé beaucoup trop élevé (s’il était effectivement « irremplaçable », il n’aurait pas de prix). Son remboursement ne serait, de surcroît, que d’un très bas niveau, parce que la commission de transparence a jugé « très faible » le service médical rendu (SMR) et « insignifiant » l’amélioration du service médical rendu (ASMR, de niveau V).

On méconnaît les cibles biologiques du CBD qui déterminent ses actions.

Précédant les démonstrations scientifiques, indispensables en matière de pharmacologie et de thérapeutique, une campagne bien orchestrée, relayée par une presse complaisante et des publicités largement diffusées, vante les effets mirobolants du CBD ; une thériaque à lui seul, une véritable panacée.

Alors que certains insistent sur l’absence d’effets psychotropes (pour bien le distinguer du THC), d’autres lui décrivent des effets antistress, anxiolytiques, antipsychotiques, antidépresseurs. Ne sont-ce là (si les mots veulent encore dire quelque chose) autant d’effets psychotropes ? Mais l’énumération ne s’arrête pas là, nécessitant une profonde respiration pour les lire d’un seul tenant. On lui prête des effets : analgésiques (modestes), anti-épileptiques (dans le syndrome de Dravet, forme grave d’épilepsie infantile), anxiolytiques, antidépresseurs, et même antipsychotiques (cf. supra). Avec enthousiasme et à partir de données expérimentales encore plus ténues, il lui est attribué des effets : contre l’insomnie (sans en faire un hypnotique), anti-émétiques, anti-inflammatoires, anti-oxydants, anti-athéroscléreux, neuroprotecteurs, anticancéreux (sein), antipsoriasiques, stimulateurs du développement osseux. De cette énumération, qui n’est pas exhaustive, émerge un vrai problème pour le pharmacologue et pour le thérapeute : « beaucoup, c’est beaucoup trop ».

Telles des mouches attirées par le miel, des laboratoires se sont jetés à publicité déployée dans la commercialisation d’huiles à hautes teneurs en CBD. Des cultivars ont été développés pour produire des taux élevés de CBD et très peu de THC.

Ainsi, ceux qui avaient misé pour faire fortune sur le THC, désormais très dévalorisé par son rapport bénéfices/risques (bénéfices thérapeutiques que pourrait en retirer le patient mis en relation avec les risques qu’on lui ferait encourir en le lui prescrivant), pourraient, à partir des mêmes types de cultures sous serre ou dans les champs, mais en recourant à d’autres cultivars, empocher quand même la mise qu’ils avaient escomptée. C’est le type même du recyclage d’un concept à haute valeur ajoutée.

Voilà les derniers enfumages/entourloupes/manips/roulages dans la farine… dans la longue histoire du cannabis. L’enthousiasme des crédules est inusable, tout comme est intacte leur véhémence à fustiger ceux qui (comme l’auteur de ce billet) s’appliquent à leur ouvrir les yeux.

Pr Jean Constantin

Source : http://bvoltaire.com

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La vieille dame de 87 ans s’échappe de sa maison de retraite. Et vous savez pourquoi ?

20 Mai 2018, 10:08am

Publié par Thomas Joly

Cela s’est passé à côté de chez moi, jeudi, cette semaine. Une vieille dame de 87 ans, pensionnaire à la maison de retraite de Tournon d’Agenais, a tranquillement quitté son Ehpad en indiquant qu’elle allait chez le dentiste. Mais elle a en fait pris un taxi pour se rendre… chez elle, dans sa maison, dans son village, à 20 kilomètres de là. La directrice de l’établissement a donné l’alerte le soir après avoir cherché sa pensionnaire au cas où elle aurait préféré la chambre d’un voisin à la sienne. Les recherches n’ont pas permis de retrouver l’octogénaire mais ont quand même fourni un précieux indice aux gendarmes : une lettre. Une lettre dans laquelle la vieille dame exprime son désir de finir sa vie chez elle, dans sa maison.

Et qu’ont découvert les gendarmes en arrivant au domicile de la vieille dame, rue de la gare, à Monsempron-Libos ? La vieille dame dormant paisiblement dans son lit. Je vois la scène – que les gendarmes me pardonnent – : les sept nains penchés sur Blanche neige, les yeux écarquillés par cette épiphanie.

Beh oui car la vieille dame dans « son » lit, dans « sa » maison, c’est comme l’oiseau dans son nid, le bébé dans son berceau, l’enfant Jésus dans sa crèche. Et je ne plaisante pas car je crois que nous sommes à une époque tellement étrange qu’il faut convoquer l’autorité des petits oiseaux, des nains des contes et de la théologie la plus basique pour redécouvrir des vérités humaines fondamentales. Comme celle qu’a écrite cette vieille dame. Je veux finir ma vie dans ma maison.

Alors peut-être qu’une autre aurait pu ajouter : avec « les miens ». Et l’on sait que si l’on se retrouve en maison de retraite c’est que, justement, « les miens » ne sont plus là, ou plus disponibles. D’ailleurs, quand son fils a voulu la reconduire dans « sa » maison de retraite, la vieille dame a protesté, refusé – preuve que ce n’était pas un moment d’égarement, cette évasion vers la liberté et le « chez moi » – et il a donc été obligé de l’emmener « chez lui ».

Cela m’a fait repenser à la phrase du président Macron face à Bourdin sur la dépendance : «  On rentre en moyenne à 87 ans dans les Ehpad, on y reste deux ans pendant lesquels parfois la seule famille c’est les personnels soignants. » Et puis j’ai relu Gabrielle Cluzel : « Personnes âgées en danger : et si on investissait dans les familles ? »

J’avoue avoir éprouvé une vive sympathie pour cette évasion héroïque d’un Ehpad et cette lettre. Cela en dit tellement long.

Dominique Monthus

Source : http://bvoltaire.com

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La crise du recrutement des professeurs : le symptôme d’un mal plus profond

20 Mai 2018, 10:03am

Publié par Thomas Joly

Jean-Michel Blanquer n’aura guère de mal à répondre à l’engagement du président de la République de réduire le nombre des fonctionnaires. Il avait déjà, pour la session 2018, diminué le nombre de postes offerts aux concours. Les résultats des écrits au CRPE (écoles) et au CAPES (collèges et lycées), qui viennent d’être publiés, laissent présager que tous les postes ne seront pas pourvus lors des épreuves d’admission, faute d’admissibles suffisants. La crise du recrutement se perpétue. Seule l’agrégation pourrait y échapper, sauf en mathématiques.

Il est déjà certain qu’on manquera d’enseignants dans le premier degré, notamment dans les académies de Créteil et Versailles. Dans le second degré, près de 400 postes ne seraient pas pourvus en mathématiques, allemand, lettres modernes, lettres classiques et, sans doute, anglais. En lettres classiques (français, latin et grec), on compte 105 admissibles pour 183 postes offerts : près de 50 % des postes ne seront pas attribués.

Voilà qui ne va pas faciliter le dédoublement des classes de CP et de CE1, en réseau d’éducation prioritaire, ni la généralisation de la scolarisation dès l’âge de trois ans.

Dans le second degré, la mise en œuvre de la politique ministérielle, notamment la prochaine réforme du lycée, ne pourra s’effectuer sans surcharger les classes pour les enseignements communs. Quant au latin, déjà moribond, il risque de disparaître dans de nombreux établissements, faute de personnels compétents pour l’enseigner.

Cette crise du recrutement, récurrente depuis plusieurs années, est grave de conséquences. Les jurys de concours ne peuvent pas décemment pourvoir tous les postes, sans considération de niveau. Les adversaires des concours ne manqueront pas de souligner que cette sélection est désuète et inappropriée, ou de soutenir que la pédagogie prime sur les connaissances, voire que le meilleur enseignant est celui qui accompagne les « apprenants » sans en savoir plus qu’eux : les préjugés idéologiques sont tenaces !

On relancera l’idée d’un prérecrutement, ce qui ne pourrait être une bonne solution qu’à certaines conditions : qu’il se fasse par concours dans chaque académie, comme autrefois dans les instituts de préparation aux enseignements de second degré (IPES), ouverts à tous les étudiants motivés pour sélectionner les meilleurs ; non pas sur des critères comme la diversité ou la « discrimination positive ». Mais le coût de cette mesure (on recrutait ainsi des élèves-professeurs rémunérés durant leurs études) sera probablement dissuasif pour les technocrates de Bercy.

La crise du recrutement provient d’abord du manque d’attractivité du métier, qui détourne de l’enseignement les étudiants, notamment les plus brillants. Une gestion des ressources humaines mécanique et, trop souvent, sans humanité ; des affectations qui ne tiennent aucun compte des compétences ; le manque de perspectives de carrière ; un métier où les tâches subalternes et les réunions incessantes mangent le temps ; plus généralement, l’absence de reconnaissance matérielle et morale : tout cela explique qu’il y ait de moins en moins de candidats de qualité à vouloir exercer cette profession.

Sans compter que se répand parmi les étudiants la triste renommée des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), bastions des prétendues sciences de l’éducation, qui contribuent surtout à faire rentrer dans un moule et à infantiliser les professeurs stagiaires au lieu de développer leur esprit d’initiative et de responsabilité.

Pour pallier la crise du recrutement, c’est à cette réalité multiforme que Jean-Michel Blanquer doit s’attaquer ! Tâche insurmontable, si l’on ne décide pas de rompre avec des décennies de mauvaises habitudes.

Philippe Kerlouan

Source : http://bvoltaire.com

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Sauvons le camembert français !

18 Mai 2018, 06:39am

Publié par Thomas Joly

Notre société, un brin vieillissante et un peu patraque, doit aujourd’hui affronter deux périls majeurs. L’un est frontal – immigration de masse, évidemment –, dont découlent d’autres dangers ayant au moins le mérite de la visibilité, tels l’islamisation du paysage et le terrorisme qu’on sait. L’autre est finalement plus dangereux à long terme, car d’insidieuse nature. Un peu comme la grenouille plongée dans l’eau froide et qui ne finit par se rendre compte qu’elle est cuite à point que lorsque le liquide, agréable au premier abord, est porté à ébullition finale.

Et c’est ainsi que notre cher pays donné pour ingouvernable – à cause de ses centaines de fromages, peut-être – n’en finit plus de céder à la tentation d’un monde pasteurisé. La preuve en est cette pétition, publiée dans les pages de Libération – quotidien portant de plus en plus mal son nom – et qui nous alerte sur la disparition programmée de l’un de nos plus chers trésors nationaux, forte de cet intitulé ayant le mérite de l’éloquence : « C’est le camembert de Normandie AOP au lait cru qu’on assassine. »

Comment ? Tout simplement en permettant aux aigrefins de l’agriculture industrielle et de la grande distribution de produire un machin censé arborer le beau nom de camembert alors qu’il n’aura pas été fabriqué avec du lait cru. Explications : « Chauffé à des températures élevées, le lait devient une matière inerte et “infromageable” en tant que telle sans le recours à la technologie car on détruit des flores aromatiques et des ferments indigènes. Ce n’est plus du camembert. » Il y a donc péril dans le garde-manger.

Et comme derrière chaque prétendue bonne intention se dissimule une entourloupe, la dernière en date consiste à faire semblant de venir en aide à la filière laitière. Hormis le fait qu’il n’est nullement question, pour les grands groupes, d’acheter le lait plus cher aux paysans, cette nouvelle mesure devrait, au contraire, aboutir à ceci : « Dans cinq ans à peine, le “véritable camembert de Normandie” sera un produit de luxe, réservé aux initiés, tandis que la masse de consommateurs devra se contenter d’un ersatz fabriqué selon les méthodes industrielles. »

Péril insidieux, disions-nous. Effectivement, puisque jour après jour, la société française s’aligne sur les normes hygiénistes américaines, que ce soit en matière de rapports entre les sexes, de perversion du langage – les délires de l’écriture inclusive, des transgenres et des racisés nous viennent d’outre-Atlantique – et, désormais, en celle consistant à dignement garnir nos assiettes. Pis : non contents d’adopter ces mœurs aseptisées avec généralisation de la malbouffe et invasion d’obèses à l’appui, de nous plier à des directives européennes ayant fermenté dans les cervelles à pâte molle de la technocratie, voilà encore que nous nous acharnons à persécuter les derniers Français pour lesquels les arts de la table demeurent art à part entière.

Et voilà la nouvelle société qui se profile à l’horizon. Dans laquelle une hyperclasse mondialisée se réservera le plaisir de déguster tandis qu’une masse indifférenciée se contentera de s’alimenter.

En attendant, et tant que cela nous est encore permis, vous reprendrez bien un peu de fromage pour accompagner ce bon vin ?

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.com

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« La composition de l'équipe de France est une honte en plus d'être une aberration : 18 extra-européens sur 23 ! »

18 Mai 2018, 06:28am

Publié par Thomas Joly

Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, a réagi à la composition de l'équipe dite « de France » qui représentera notre pays lors de la coupe du monde qui se déroulera en Russie et qui débutera en juin.

« La composition de l'équipe de France est une honte en plus d'être une aberration : 18 extra-européens sur 23 ! »

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Affligeant, Marine Le Pen cite le terroriste communiste Mandela en direct sur France 2

18 Mai 2018, 06:23am

Publié par Thomas Joly

Marine Le Pen a de nouveau été très fade hier lors de L'Émission politique. L'instant le plus pathétique de son intervention a été sa citation du terroriste communiste Nelson Mandela (« Je ne perds jamais, je gagne ou j’apprends »), en référence à son débat calamiteux du 2nd tour de la Présidentielle.

Même si son manque de culture politique n'est plus à démontrer, c'est une récidiviste puisqu'elle avait rendu hommage à « Madiba » en 2013 en le qualifiant, sans rire, d'homme de « réconciliation ».

Pour en savoir plus sur le fossoyeur de l'Afrique du Sud, cliquez ici.

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Le maire qui exige d’un habitant qu’il retire le drapeau français de sa maison s'appelle Guy Marty et il est socialiste

17 Mai 2018, 06:54am

Publié par Thomas Joly

Le maire qui a exigé d’un de ses administrés qu’il retire le drapeau français figurant sur son domicile est Guy Marty, maire socialiste de la commune de Sainte-Terre, en Gironde (Aquitaine). C’est l’habitant concerné qui l’a indiqué à Alertesinfo.fr.

 

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À l’heure de la prolifération des droits, exiger le droit à l’identité

17 Mai 2018, 06:39am

Publié par Thomas Joly

Le Système, qui repose sur l’idéologie des droits de l’homme, ne cesse de créer de nouveaux « droits » individuels. Mais, rompant avec la tradition européenne, il ignore totalement les droits collectifs. Or, l’homme n’existe pas sans appartenir à des groupes comme la famille ou la nation. Dès lors, les droits de l’homme conçus sans référence à la citoyenneté s’avèrent être une machine de guerre contre l’identité des peuples. Ligne droite dénonce cette grave dérive et se prononce pour le rétablissement des droits collectifs, à commencer par le droit à l’identité des nations européennes.

L’idéologie des droits de l’homme, individualiste et a-sociale

L’idéologie des droits de l’homme repose en effet sur un individualisme radical qui postule que les hommes disposeraient de droits, « naturellement » et indépendamment de tout ordre politique, social ou culturel. Les droits que le Système ne cesse de fabriquer sont pour cette raison avant tout des droits a-sociaux, c’est-à-dire des droits que l’on revendique contre la société, contre l’État, et finalement contre ses semblables. Ce sont en réalité des créances que le Système établit au bénéfice de certains groupes, aux dépens des autres hommes. Ainsi en est-il du prétendu « droit à l’enfant » qui ignore complètement les intérêts de ce dernier et qui conduit à sa marchandisation au profit de certains lobbies influents. Ces droits-créances introduisent en outre l’État et le pouvoir judiciaire dans la vie des gens.

L’idéologie des droits de l’homme contre l’identité des peuples européens

La Révolution française, autant pétrie de références à l’Antiquité européenne qu’à la philosophie des Lumières, équilibrait les droits de l’homme par les devoirs du citoyen. Mais la nouvelle idéologie des droits de l’homme a supprimé toute référence communautaire et holiste. Elle affirme même que les droits de l’homme seraient supérieurs à ceux du citoyen, ce qui permet, par exemple, aux magistrats de reconnaître aux immigrants, même irréguliers, des droits équivalents, voire supérieurs à ceux des nationaux. C’est en tout cas ce qu’ils font en matière de protection sociale ou d’hébergement et c’est par référence à ce principe qu’a été créée l’Aide médicale d’État qui assure aux clandestins une protection médicale gratuite et intégrale, ce dont ne disposent évidemment pas les nationaux.

L’idéologie des droits de l’homme, et en particulier le principe de « non-discrimination », devient ainsi une machine de guerre contre l’identité des peuples européens. Elle fabrique en effet un homme abstrait, aux semelles de vent, qui aurait le « droit » de s’installer où il veut quand il veut, même sur la terre des autres. C’est pourquoi l’idéologie des droits de l’homme est l’une des causes du chaos migratoire en Europe occidentale.

Des droits collectifs à côté des droits individuels

Ligne droite ne se satisfait pas de cette évolution qui constitue en réalité une trahison à l’égard de tous ceux qui, bien avant les théoriciens des Lumières, ont fait de l’Europe la terre du respect de la personne humaine. Sous l’influence conjuguée du christianisme et des philosophes grecs, c’est en effet très tôt que notre civilisation a pris en compte la notion de droits comme le montre la grande charte britannique de 1215 qui reprend de nombreux « droits » déjà présents dans les chartes plus anciennes.

Mais avec son approche purement individualiste et abstraite des droits humains, l’idéologie des droits de l’homme a rompu avec cette tradition multiséculaire. Et en niant la nature sociale et politique des hommes, elle ne peut que faire éclater les sociétés. Car l’anthropologie naïve du XVIIIe siècle (le bon sauvage et Robinson Crusoé) sur laquelle elle repose ne correspond à aucune réalité : l’homme n’existe pas en dehors d’une famille, d’un clan, d’une société et d’une culture donnés. La paléontologie nous montre que la société est aussi vieille que l’hominisation, y compris dans sa dimension religieuse.

Pour cette raison, la société d’individus interchangeables que le Système veut promouvoir n’a aucun sens et constitue d’ailleurs une contradiction dans les termes.

Le droit à l’identité, un impératif d’existence

La droite nouvelle doit donc retrouver le sens des droits et des libertés collectives sans lesquelles l’humanité ne serait qu’une chimère. Les droits individuels ne sont pas à remettre en cause, mais ils doivent être complétés et équilibrés par l’affirmation des droits communautaires et civilisationnels de l’homme, ceux-là même que le Système a injustement abolis. Aussi faut-il, comme l’on reconnaît « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », reconnaître et garantir le droit des peuples à préserver leur identité. Le premier des droits de l’homme n’est-il pas de pouvoir vivre dans la société de ses semblables, hors de laquelle il ne pourrait survivre ?

La déclaration africaine des droits affirme d’ailleurs déjà ce principe, en particulier contre la prétention des Occidentaux à imposer leur modèle partout. L’Unesco reconnaît aussi ce principe en rangeant certaines traditions au rang de « patrimoine mondial de l’humanité ». Les Européens ont donc le droit d’invoquer ce principe tout comme les autres peuples et d’exiger que l’on régule les flux migratoires au même titre que les flux économiques.

Le respect du droit à l’identité, un facteur de paix

Ce principe se trouve aussi particulièrement en phase avec la multipolarité du monde actuel. Si l’on veut en effet éviter la guerre de tous contre tous, il faut respecter le droit à l’identité de chacun et préserver l’intégrité des grandes aires civilisationnelles. Une intégrité qui n’exclut pas l’échange et le dialogue, bien au contraire, car, si tout devient pareil partout, il n’y a plus d’intérêt à l’échange. Aussi cette exigence devrait-elle s’imposer à tous, y compris à l’Occident lui-même qui devra dès lors changer d’attitude. Car il ne pourra prétendre lutter contre le projet d’un califat mondial au nom du droit à l’identité s’il ne met pas un terme à sa prétention d’imposer son idéologie aux autres, que ce soit par la force ou par le marché.

La droite nouvelle est donc fondée à promouvoir le droit à l’identité, au même titre que les autres droits humains. Tout le monde, sauf les cosmopolites occidentaux, peut se reconnaître dans le droit des peuples à protéger leur identité, culturelle, religieuse ou ethnique. C’est un principe d’équilibre qui préserve la richesse de l’humanité, laquelle réside autant dans sa diversité que dans son unité.

Source : http://lignedroite.club

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Scipion de Salm invité de l'émission « Synthèse » sur Radio Libertés

17 Mai 2018, 06:39am

Publié par Thomas Joly

C'est aujourd'hui à 18h et c'est à écouter sur Radio Libertés

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Ouistreham : la présence massive de migrants soutenus par l’extrême-gauche fait s’effondrer l’activité touristique et commerciale

17 Mai 2018, 06:34am

Publié par Thomas Joly

À Ouistreham (Normandie) alors que la saison touristique a démarré, la présence des migrants clandestins musulmans – essentiellement soudanais – dans cette station balnéaire de 9.500 habitants menace les commerces d’une grave dépression économique. Les autorités n’ont pris aucune espèce de mesure, se contentant d’appeler à « accueillir » les clandestins.

Premier facteur, l’extrême-gauche qui se déchaîne pour fixer le plus grand nombre de migrants clandestins possible sur place à des fins d’agitation (lire ici).

Ils sont entre 120 et 150 migrants, en grande majorité des Soudanais, selon le Collectif de l’Aide aux Migrants de Ouistreham, organisation d’extrême-gauche en charge de l’agitation sur le secteur (Camo).

L’image de la Ville de Ouistreham est ternie et les conséquences pour la station balnéaire sont « dramatiques » , selon le maire. « Notamment pour les commerçants sur le port de Ouistreham, là où les clandestins stationnent pour pouvoir monter dans les camions, certains ont enregistré un chiffre d’affaires de moins 70 %. L’un d’eux m’a expliqué qu’il a l’habitude de doubler ses effectifs pour la saison, passant de quatre à huit. Cette année, il pense qu’ils ne resteront qu’à trois salariés ! » souligne-t-il. 

L’Union des Commerçants confirme : « Les mauvais retours ont démarré entre décembre et mars. Oui, certains commerçants sont menacés et Ouistreham ne tient que par l’équilibre de la diversité de ces commerces. Si certains ferment, d’autres seront impactés. »

Pour le secrétaire des commerçants, « entre décembre et février, j’ai compté dans la presse 103 articles sur le sujet des migrants à Ouistreham. La ville a été stigmatisée. Nous avons des retours de clients déclinant une réservation en disant qu’ils viennent à Ouistreham sur un lieu de vacances, ce qui ne correspond plus à l’image que l’on donne de notre station aujourd’hui ! »

Une réunion avec la préfecture et les commerçants a eu lieu lundi 14 mai compte tenu de la situation.

L’extrême-gauche organisera une manifestation contre « les rafles des migrants » à Ouistreham, samedi 19 mai. Objectif : empêcher toute action de nettoyage de la présence des clandestins musulmans.

Source : http://breizatao.com

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Faut-il se rouler par terre pour la Palestine ?

17 Mai 2018, 06:30am

Publié par Thomas Joly

Tiens c’est reparti la java à Gaza…

« Indignez-vous ! » qu’il disait. Salauds d’Israéliens ! Intifada ! Palestine vaincra ! Ouvrez les frontières ! Bien, bien, soyez « moraux » et « solidaires ». Et « citoyens du monde ». Et mangez 5 fruits et légumes par jour surtout.

Pourtant, gardez bien dans un petit coin de votre petite tête qu’un jour on sera bien content d’aller leur demander des conseils aux Israéliens quand ce sera l’Intifada à bloc chez nous. Les Palestiniens de la Seine Saint-Denis, les Hamas de Roubaix, les Djihad Islamique des Dervallières à Nantes. Tu vas voir le chantier quand ce sera la danse du scalp là-dedans et qu’il faudra aller les calmer ! Et ce coup-ci ce sera pas Notre-Dame des Landes avec des jolies filles à poil et en bottes. Non non. Donc avant de s’immoler d’amour pour Gaza, attendez un peu. Parce que franchement… Vu le dressing code genre barbe et compagnie moi j’aimerais franchement pas l’avoir au bout de mon jardin la Palestine.

En plus avec tous ces pneus brûlés, vois le bilan carbone à présenter à la prochaine COP 21 ! Après Tsahal c’est Hulot qu’ils vont avoir sur le dos les brigades suicide du Hamas s’ils continuent leur cirque !

Alors oui, je dois être un sacré salaud. Et bien cynique avec ça ! Mais faut quand même bien avouer que ces sacrés Palestiniens cumulent les désavantages d’avoir l’ennemi le plus implacable qui soit et le Dieu le plus miteux du marché. Bah oui, Israël quand il cogne c’est à balles réelles. Au lance-flamme intégral. C’est le GIGN à plein rouleau pour deux pierres dans la gueule. C’est sûr que ça change de l’ambiance de chez nous. Dans les sociétés occidentales ultra-dévirilisées, tu remercies le barbu qui a rafalé toute ta famille. Surtout « tu ne lui donnes pas ta haine » et tu lui apprends à trier ses déchets. Pffff ! Manque plus que le rouet et le rideau sur le dos comme Gandhi.

Eux, les Israéliens ils ne font pas dix pages d’introspection dans Libé pour savoir si c’est bien moral de vouloir plomber le cul de si gentils voisins. Ils cognent comme des gorets et ils ont bien raison. Et puis question Dieu, les Palestiniens quand tu les vois se lever à 5h du matin tous les jours le cul en l’air et ne pas bouffer pendant un mois pour lui rendre hommage. A lui le vrai miséricordieux ! Maître du temps et des lances-pierres, personnellement il y a longtemps que j’aurais bien été voir son service après-vente, moi au Allah akhbar.

Donc bref… Le seul petit truc sur lequel je suis d’accord avec les pro-Palestiniens c’est que le meilleur moyen d’avoir la paix avec ces apaches-là c’est de leur donner leur indépendance, d’élever leur niveau de vie de + 50.000 points de PIB et de leur filer la télé couleur avec Canal et Being Sport en prime. Là, tu peux être garanti 100 % Coran que le Hamas et ses bonnes œuvres ils l’ont direct dans le keffieh.

Quand la Palestine n’aura rien d’autre à foutre que de regarder Dr House et de jouer au tiercé de chameaux, croyez bien qu’Israël pourra jouer des frisettes peinard. Que même les Arabes israéliens et d’ailleurs voudront y aller au paradis sur terre. Vu que partout ailleurs dans le monde musulman c’est le bordel islamique et qu’en Europe on n’en veut plus, non merci. Et puis ça économisera du missile pour s’occuper tranquillou de l’Iran.

Pensez-y les gars !

L’Oncle Hô

Source : http://breizh-info.com

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La directrice des contenus sur Facebook : « Nous n’autorisons pas les critiques à l’égard des politiques d’immigration »

17 Mai 2018, 06:05am

Publié par Thomas Joly

Monika Bickert, directrice de la politique des contenus sur Facebook, détaille les moyens mis en place par le réseau social pour censurer les contenus partagés par les utilisateurs.

Le niveau 3 concerne « les appels visant à exclure ou à isoler une personne ou un groupe de personnes. Nous n’autorisons pas les critiques à l’égard des politiques d’immigration et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques ».

Facebook donne aussi des détails sur les équipes en charge de la modération censure. « 7.500 modérateurs travaillent pour nous dans le monde entier. Nous en avons aussi en France, ce qui permet de mieux cerner les mots et la culture du pays pour adapter notre politique de modération des contenus », conclut la commissaire politique.

Source : http://fdesouche.com

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