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Le blog politique de Thomas JOLY

Bellamy, Bella Ciao !

29 Mai 2019, 06:03am

Publié par Thomas Joly

L’heure de vérité pour LR est enfin arrivée. Et c’est M. Bellamy qui a incarné cet événement historique. Jordan Bardella parlait de « façade », d’autres de « tête de gondole ». En tout cas, la mayonnaise que l’on nous servait n’a pas pris. Cette mayonnaise a, d’ailleurs, curieusement été favorisée par les médias qui se sont bien gardés de le diaboliser : si Bellamy pouvait mordre un peu sur l’électorat RN et rabattre les derniers centristes vers LREM, il pouvait être utile. L’opération a été en partie déjouée. Si les sondages montrent que les centristes et les libéraux LR ont bien rejoint LREM, qui se vidait du côté Verts (c’est dire la liquidité et la plasticité du mouvement macroniste, et sa force future), les électeurs de droite n’ont guère cru au leurre Bellamy. LR est un astre mort dont M. Bellamy fut certainement la dernière riante lumière. Ce parti, miné par des tendances irréconciliables, s’est peu à peu vidé au fil des ans, vers le RN pour sa frange gaulliste, patriote et populaire, vers le centrisme macronien pour l’autre tendance.

Cette déroute historique (LR faisait 20 %, il y a cinq ans et il y a encore deux ans, malgré les affaires que l’on sait) sera lourde de conséquences.

On peut s’attendre à de nouveaux règlements de comptes comme ce parti nous en a souvent servi : les Pécresse et Larcher voudront la peau de Bellamy et de son mentor Wauquiez. Pour M. Bellamy, ce sera « Bella Ciao! » Dès lundi, son propre directeur de campagne, Geoffroy Didier, a lancé les premières flèches. Laissons-les finir de s’autodétruire. Leur électorat, âgé, meurt lui aussi à petit feu. Trop d’abandons, trop de trahisons. Quant à M. Bellamy, l’épreuve devrait lui déciller les yeux sur son propre parti. On verra jusqu’où sa cohérence le conduira ou s’il n’était, en fait, aussi, qu’une façade pour lui-même.

Pour Emmanuel Macron, cet anéantissement assez radical de LR n’est pas forcément une bonne nouvelle : il n’a plus rien à gagner de ce côté et désormais, à droite, il n’y a plus qu’un seul pôle attractif, le RN. Pour asseoir une domination et contenir l’ennemi, rien de mieux qu’un État-tampon vassalisé : cet État LR bien commode est mort. Quant aux électeurs de droite, lents à le comprendre, ils devront intégrer cette nouvelle donne. Par ailleurs, si une droite Pécresse reprend la maison en faillite, elle pourrait grignoter l’électorat parti chez LREM. C’est tout le problème des formations liquides : ça va, ça vient, ça coule. Vivement Pécresse, donc ! À moins que tout ce beau monde – carrière oblige – ne rejoigne d’une façon ou d’une autre leurs amis Darmanin, Philippe et Le Maire, qui leur ont ouvert la voie. La clarification à droite est en voie d’achèvement et les électeurs qui ont eu la lucidité de saborder le vieux rafiot ont été plus courageux et plus rapides que les dirigeants.

Mais la recomposition à droite n’est pas terminée et il y a, visiblement, un problème d’offre, autant dans les personnalités que dans les programmes : jamais le total des voix de droite n’a été aussi bas : 24 + 8 + 3 = 35 %, alors qu’il dépassait les 45 % à la présidentielle, il y a deux ans ! La question s’adresse, d’ailleurs, à ces trois formations, RN compris, avec la responsabilité supplémentaire qui échoit au premier de cordée qui ne peut se contenter de camper sur ses 23 % sans réserve ni allié. Avec un score aussi bas du total des droites, la perspective de l’alternance n’est qu’un rêve.

2019 : droite, année zéro.

Dominique Monthus

Source : http://bvoltaire.fr

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« L’écologisme de gauche est une escroquerie, l’écologie est une valeur conservatrice, donc de droite »

28 Mai 2019, 06:19am

Publié par Thomas Joly

Jean-Marie Le Pen remet à leur place les pseudo-écolos mais vrais gauchistes.

 

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« Après son fiasco à Barcelone, souhaitons que Manuel Valls n'ait pas la mauvaise idée de vouloir revenir faire de la politique en France »

28 Mai 2019, 06:06am

Publié par Thomas Joly

Carl Lang, Président du Parti de la France, réagit à la large défaite de l'ancien Premier ministre de François Hollande aux Municipales de Barcelone.

 

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Dans certains quartiers afro-musulmans, la liste islamiste aux Européennes a fait le plein

28 Mai 2019, 06:04am

Publié par Thomas Joly

A Mantes-la-Jolie, Trappes ou Chanteloup, Najib Azergui, tête de liste de l'Union des Démocrates Musulmans Français, a titillé les partis traditionnels.

Les journalistes du Parisien sont allés étudier le phénomène.

Avec 16,74 % de voix dans le quartier du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie, la liste de l’Union des Démocrates Musulmans menée par Nagib Azergui fait quasiment jeu égal avec la France insoumise. Il totalise 6,77 % sur l’ensemble de la ville.

Le candidat de 46 ans, qui a fait de l’islamophobie l’un de ses thèmes de campagne, a manifestement séduit, dans cette cité de 20.000 habitants où les Français musulmans d’origine maghrébine sont très nombreux. 

« C’est un peu surprenant, confie un bon connaisseur du Val-Fourré. Mais à y regarder de près, il y a une défiance vis-à-vis des partis traditionnels qui ne sont pas représentatifs de la pluralité de la société française. Il existe, de plus, une volonté de s’organiser pour défendre les droits des musulmans dans un contexte d’islamophobie rampant. C’est un vote en réaction. On peut le traduire comme un repli identitaire… mais comme chez les Français de souche qui votent RN en réaction aux menaces qui pèseraient sur leur culture. »

Source : http://lalettrepatriote.com

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« Macron est parvenu à réduire le spectre électoral à la bande des 2, LREM et RN »

27 Mai 2019, 06:41am

Publié par Thomas Joly

Carl Lang, Président du Parti de la France, constate que le chef de l'État est parvenu à ses fins lors de ces élections européennes.

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Attentat au colis piégé à Lyon : deux Algériens interpellés

27 Mai 2019, 06:34am

Publié par Thomas Joly

Le premier suspect est un homme de 24 ans. Il a été interpellé lundi à 9h55, à la descente d’un bus, dans le 7e arrondissement de Lyon. Il était sous surveillance depuis dimanche. Il a été placé en garde à vue à Lyon, et sera transféré à Paris à l’issue d’une première audition. Cet homme prénommé Hichem serait un étudiant en informatique, de nationalité algérienne, inconnu des services de police ou de gendarmerie. Il n’est jamais apparu dans le scope du renseignement.

Un deuxième suspect a également été interpellé par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) et la sous-direction antiterroriste (SDAT). Il s’agirait d’un mineur scolarisé au lycée Ampère de Lyon, lui aussi serait de nationalité algérienne.

Source : http://fdesouche.com

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Fin du monopole bipartiste au sein du Parlement européen

27 Mai 2019, 06:05am

Publié par Thomas Joly

Les Verts et les libéraux seront les groupes charnières de cette mandature qui commence en se faisant arbitres des élégances du Système entre PPE et sociaux-démocrates.

Les élus « nationalistes » - les vrais et les faux - sortent renforcés du scrutin mais ne seront pas en nombre suffisant pour peser de manière déterminante sur les orientations et sur les décisions.

La construction de l'Europe nouvelle ne passera jamais par les élections européennes, mais par l'accession au pouvoir de la droite nationale à la tête des États européens.

Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire

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Élections européennes : premier bilan et quelques perspectives

26 Mai 2019, 22:01pm

Publié par Thomas Joly

Au terme d'une campagne atone, terne, et aux enjeux détournés tant il est vrai que, par un accord tacite entre les deux principaux protagonistes, parrains des listes que les sondages donnaient gagnantes, ce n'est pas d'Europe que l'on a parlé mais de stratégies nationales en vue de 2022.

Les électeurs se sont exprimés. Comme ce fut le cas lors des précédentes Européennes, ils l'ont fait sans grand enthousiasme, malgré une participation en très forte hausse (52 % de votants) par rapport à 2014, 2009 et 2004 (en moyenne 40 %), hausse sans doute induite par le retour à un scrutin national dans une circonscription unique. Les abstentionnistes, pour autant, constituent toujours le premier parti de France, plus par dégoût, rejet et mépris de la classe politicienne et du Système, que par désintéressement de la chose publique.

En obtenant moins de 24 % des suffrages et en finissant la course en tête comme ce fut déjà le cas en 2014 avec 24,86 % (aucune progression donc), la liste du Rassemblement national, favorisée pourtant par le vote utile anti Macron et servie par l’idée que quelque chose pourrait peut être changer dans les rapports de force au sein du Parlement européen, confirme sans plus son audience, d'autant que celle-ci demeure de circonstance et correspond essentiellement à un vote par défaut. On notera à cet égard que, compte tenu du taux d’abstention, le score réel de la liste conduite par Jordan Bardella ne représente qu'un peu plus de 10 % des inscrits ce qui, dans un contexte de rejet du gouvernement et d’accélération des menaces migratoires, économiques, sociales et sécuritaires, ne saurait être considéré comme un succès.

Avec plus de 22,5 % la liste de la République en marche, malgré l’hystérie de la propagande européiste de ces derniers jours, se situe très nettement en deçà du résultat obtenu par Emmanuel Macron lors du premier tour de la Présidentielle de 2017 (24,1%). Il s'agit donc clairement d'un revers pour le parti présidentiel qui réussit néanmoins à maintenir l'essentiel de son électorat et conserve donc un socle fort pour les prochaines échéances. Là encore, le vote utile de la droite molle et de la gauche bobo contre le totem brandi du « risque d’extrême droite » a joué en faveur de la liste gouvernementale et a permis de limiter les dégâts. Macron conforte ainsi sa stratégie confiscatoire du choix des électeurs en imposant l'idée du seul duel possible à la future Présidentielle entre Marine le Pen et lui.

Les Républicains, quant à eux, malgré la nouveauté talentueuse et l’image « droitière » de leur tête de liste François-Xavier Bellamy essuie, en n’arrivant, avec moins de 9 % qu'en quatrième position derrière les Verts, un échec cuisant qui ne sera pas sans conséquences et sont loin, très loin, de retrouver leurs électeurs perdus après le naufrage Fillon. Le « centre droit républicain » paye ainsi des décennies de mensonges, d’ambiguïté, de laxisme, de faux semblants, de renoncements, d’aveuglement et d'erreurs tactiques. Ce n'est que justice.

La gauche, toute tendance confondue, Verts mis a part qui bénéficiaient de la mobilisation bobo sur le climat, est en pleine déroute et aujourd’hui en pleine atomisation. La France insoumise est au point mort, le PS sombre même si il sauve les meubles en dépassant la barre des 5%, et Hamon disparait corps et bien… Mais attention ! Que personne ne se réjouisse pour autant. Un jour où l’autre et peut être plus tôt qu'on ne le croit, la gauche saura se retrouver au-delà de ses différences et redevenir une force d'autant plus redoutable quelle n'aura rien appris de ses échecs, quelle saura s’appuyer sur les mouvements sociaux et que son regroupement se fera nécessairement autour de la radicalité.

Les souverainistes... Nicolas Dupont Aignan n’enverra aucun député à Strasbourg et perd, à l'issue d'une campagne brouillonne, son pari, à vrai dire bien hasardeux, d'incarner une union des droites dont, à aucun moment, il ne s'est donné les moyens de la réaliser, multipliant les erreurs, les signes de faiblesse à l’égard du Système et faisant parfois preuve d'égotisme et de déloyauté à l’égard de ceux qui l'avaient soutenu. En politique, on est jamais mort. Mais il arrive que l'on soit très durablement blessé.

Florian Philippot, quant à lui tout comme son concurrent en frexit, François Asselineau conserveront sans doute, malgré leurs résultats dérisoires, l'espoir d'entretenir le dernier pré carré de leurs amis et l’illusion d'une gauche chevènementiste sans avenir, sans base militante ni réalité politique. Nous sommes là, il est vrai, dans l'infinitésimal…

Jean Christophe Lagarde et l'UDI, enfin, se ridiculisent.

Les listes virtuelles obtiennent pour ce qui les concerne - et très naturellement - les résultats qui leur étaient promis.

Au lendemain de ces élections, rien, absolument rien ne changera ni d'un point de vue national où les vrais combats politiques sont à venir, ni de celui de l'Europe ou, quels que soient les rapports de force nouvellement créés au sein des futurs groupes parlementaires, la Commission et le Conseil continueront de régner en maîtres au nom de l'immigrationnisme, du mondialisme et de la financiarisation de la planète.

Le Parti de la France, pour des raisons financières aisément compréhensibles, n'avait pas souhaité concourir. Il n'en ira pas de même lors des prochaines consultations électorales de ces trois prochaines années.

Plus que jamais notre pays a besoin d'un parti de convictions, national et identitaire, patriote et européen, structuré, inscrivant son action dans la durée avec le recul que donnent expérience et maturation, mais habité de l’ambition de parvenir aux responsabilités.

Les mois qui viennent seront ceux de l’organisation du Parti et de l’affirmation de ce que nous sommes avec la tenue d'un Congrès décisif à la fin de l'automne.

Dans une semaine, personne ne parlera plus de ces élections européennes, sinon pour s’intéresser à la constitution des groupes parlementaires, à l’élection du Président du Parlement, celui surtout de la Commission et au choix du directeur de la Banque centrale européenne.

Le combat politique, lui, continue. Le Parti de la France doit devenir le pôle de rassemblement de la vraie droite nationale.

Alors, forçons le pas sur notre pente de Sisyphe et poussons encore et encore notre rocher : c'est le bon.

Jean-Francois Touzé - Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

Retrouvez les résultats des élections européennes commune par commune ici : https://elections.interieur.gouv.fr/europeennes-2019/index.html

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Les élections européennes ne vont strictement rien changer, dimanche soir tout sera identique

25 Mai 2019, 17:05pm

Publié par Thomas Joly

Il faut que chacun soit bien conscient que dimanche soir, après ces élections, rien, rien de rien, absolument rien n'aura changé.

Ni du point de vue européen où la Commission et le Conseil continueront de régner et de faire souffler sur le continent les vents mauvais de l'immigrationnisme et du mondialisme.

Ni du point de vue national où les rapports de force seront d'autant plus inchangés que les Européennes ne sont en rien structurantes de la vie politique française.

Le combat national continue donc.

Avec en perspective les vraies échéances qui, elles, peuvent tout transformer.

Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire

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« Cette semaine, la propagande européiste est proprement stupéfiante »

24 Mai 2019, 06:33am

Publié par Thomas Joly

Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, dénonce la manipulation politique des médias français et européens quelques jours avant les élections européennes.

 

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Linas (91) : le maire centriste placé en garde à vue après des accusations de viol sur un clandestin tunisien

24 Mai 2019, 06:31am

Publié par Thomas Joly

François Pelletant, le maire (centriste) de Linas a été interpellé mercredi par la police judiciaire, dans une affaire de viol présumé sur un jeune clandestin tunisien. Il a été relâché ce jeudi soir. Un juge d’instruction de Créteil (Val-de-Marne) est en charge de ce dossier.

Tout commence via un réseau de rencontres en 2014, alors que le jeune homme se trouve en Tunisie. A distance, cette relation est ponctuée de 18 transferts d’argent en ligne jusqu’au printemps 2015 pour un montant de plus de 5.000 €. « Pour un travail de standard délocalisé », selon le bénéficiaire. « C’était pour qu’il fasse ses papiers », a affirmé l’élu qui dénonçait ce mercredi « concomitance entre la médiatisation de cette affaire et les élections législatives » auxquelles il était candidat sur la 4e circonscription de l’Essonne.

Leur idylle démarre de manière réelle à l’arrivée en région parisienne du jeune homme, en avril 2015. H. est logé à Villejuif, dans un appartement appartenant à François Pelletant. Il travaille aussi pour le Carrefour des communes, fondé par le maire de Linas.

« Au bout de deux ou trois semaines, il m’a demandé d’entrer dans une relation sadomasochiste, je n’étais pas d’accord, mais j’ai voulu tenter, pour lui », reprend le garçon. « Dès qu’on a essayé je n’ai pas aimé, j’ai refusé que l’on continue. »

Ce Tunisien de 26 ans a quitté son pays pour rejoindre la France et son « amant, François Pelletant », au printemps 2015. « Il avait géré pour mes papiers, il me logeait et m’avait trouvé un travail dans une de ses associations », a indiqué H., qui préfère rester discret.

Source : http://fdesouche.com

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Jean-Claude Juncker : « Ces stupides nationalistes sont amoureux de leur pays et haïssent les étrangers »

24 Mai 2019, 06:21am

Publié par Thomas Joly

Mercredi, à la veille des élections européennes, le président alcoolique de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s’est rendu sur CNN pour partager sa conviction que les politiciens nationalistes représentent une menace distincte pour l’unité européenne en raison de leur position sur les migrants : « Ces populistes, nationalistes, stupides nationalistes, ils sont amoureux de leur propre pays », a-t-il dit, exhortant l’UE à faire preuve de « solidarité » avec les migrants. « Ils n’aiment pas ceux qui viennent de loin, j’aime ceux qui viennent de loin… nous devons agir en solidarité avec ceux qui sont dans une situation pire que la nôtre. »

Les partis populistes – ou souverainistes, qui critiquent ouvertement les politiques migratoires de l’UE, sont en pleine ascension et devraient obtenir une part non négligeable des votes lors du scrutin européen. M. Juncker, toujours dans le déni, soutient que cette tendance s’explique assez simplement, puisqu’il est « toujours plus facile de mobiliser des forces négatives » que de promouvoir des choses « positives »

Source : http://tvlibertes.com

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Abdallah Zekri (CFCM) grièvement blessé par une tranche de jambon

24 Mai 2019, 06:04am

Publié par Thomas Joly

L’information a été révélée le 22/05/2019 et largement relayée par la presse : Abdallah Zekri, secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM) aurait été victime de ce qu’il qualifie d’agression islamophobe après avoir découvert… une tranche de jambon dans sa boîte aux lettres !

Sur les réseaux sociaux, des personnalités comme Jean Messiha, membre du RN, en ont profité pour rappeler l’étrange emballement des médias sur cette affaire, alors que 870 églises et bâtiments religieux catholiques ont été dégradés et incendiés en France pour la seule année 2018 sans qu’aucun journaliste ne pipe mot :

Par ailleurs, Abdallah Zekri ayant annoncé son intention de déposer plainte, comme si les faits étaient d’une telle gravité qu’il faille mobiliser des enquêteurs et des juges, d’autres n’ont pas hésité à le railler :

Plus sérieusement, ce cas illustre parfaitement l’exaspération suscitée par ceux qui font du communautarisme un mode de vie et du prosélytisme islamiste un sacerdoce,  ce qui est le cas d’Abdallah Zekri dont voici l’occasion de rappeler les positions, lorsqu’il affirmait dans une interview accordée à la chaîne Al Janoubia qu’il n’était pas « assimilable », se comparant à un « poison musulman » :

Il convient donc de s’interroger sur ce qu’il y a de plus grave : l’acte « islamophobe » dont il se dit victime, ou le message qu’il véhicule ? À chacun de réfléchir à cette question, et de se demander s’il y a ou non un lien direct entre les deux.

Dans l’intervalle, nul doute que des instructions seront données pour que les services de police et la Justice s’emparent de cette affaire comme s’il s’agissait effectivement d’une « agression », alors qu’il n’y a eu ni violences, ni dégradations, juste un relief alimentaire déposé dans une boîte aux lettres et dont on a parfaitement le droit de s’indigner qu’il n’eût pas été consommé à l’heure où tant de gens ne mangent pas à leur faim.

Sébastien Jallamion

Source : http://ripostelaique.com

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L’émergence de l’écolo-sociétalisme

24 Mai 2019, 06:03am

Publié par Thomas Joly

Dans la dernière ligne droite avant le vote des Français aux élections européennes, le 26 mai prochain, François Hollande a appelé à voter pour la liste PS/Place publique/Nouvelle donne/PRG conduite par Raphaël Glucksmann, au cours d’une entrevue accordée à Jean-Jacques Bourdin sur l’antenne de RMC BFM TV. Celui qui a toujours axé sa ligne de conduite sur « le rassemblement » (disait-il, avec un fort accent mitterrandien durant la campagne présidentielle de 2012) est, en réalité, le maître des combines électoralistes, notamment lorsqu’il lui fallait recomposer la fameuse « gauche plurielle » : un équilibre parfait pour représenter toutes les sensibilités de gauche sociétale, des Verts aux radicaux-socialistes.

Conformément aux directives du laboratoire d’idées Terra Nova (en 2011), la gauche a choisi, délibérément, de tourner le dos aux travailleurs – et, dans le même temps, aux propriétaires –, ceux-là mêmes étant en voie de disparition à cause de la financiarisation à outrance des échanges commerciaux et industriels. Il fallait trouver une autre ligne directrice, la plus consensuelle possible, afin de faire oublier la perte de tout contrôle sur l’économie (comment être puissant quand on ne produit pas sa propre monnaie ?). Toujours est-il qu’une cause devait voir le jour pour montrer que la politique pouvait encore sauver la veuve et l’orphelin, mais aussi faire pleurer dans les chaumières. Comment, en effet, rameuter la foule sans susciter des émotions ? Cette cause serait, inéluctablement, la protection de la nature, autrement dit de la faune et de la flore.

Justifiée ou pas, l’angoisse, lorsque celle-ci est savamment entretenue, est mobilisatrice, et permet de « distinguer l’ami de l’ennemi » (Carl Schmitt). Entre-temps, Europe Écologie Les Verts a mis un coup de pied dans la fourmilière politique française à l’issue des élections européennes de 2009, sous l’autorité de Daniel Cohn-Bendit, ex-Dany le rouge, et sous la direction de Cécile Duflot. En obtenant 16,3 % des voix, EELV commençait à prendre des parts de marché électoral au PS dirigé par Martine Aubry, celle-ci déjà soucieuse de relever « un cadavre à la renverse » (comme elle le dira en 2011, en pointant la léthargie de son prédécesseur, François Hollande). Donc, il est logique de voir, aujourd’hui, sur les listes de gauche autant de spécialistes de l’écologie et de la transition énergétique pour intégrer le Parlement de Strasbourg.

Ainsi, la liste du PS de Raphaël Glucksmann, celle d’EELV de Yannick Jadot, celle de Génération.s de Benoît Hamon, celle du PCF de Ian Brossat ainsi que celle de LFI de Manon Aubry défendent, en ordre dispersé, un seul et unique projet idéologique : humanisme, écologisme et sociétalisme. En définitive, spéculer au lieu de régner : noyer l’opinion dans l’abstrait pour mieux éluder son besoin de concret. Ou sauver l’Homme plutôt que les peuples, la Terre plutôt que sa terre et, enfin, la minorité (sexuelle, raciale ou culturelle) plutôt que sa nation. C’est l’aspect le plus pitoyable d’une époque où l’arrogance de l’individu ose s’opposer aux volontés divines : l’Homme se pensant comme (re)créateur de l’Univers.

Henri Feng

Source : http://bvoltaire.fr

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