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Le blog politique de Thomas JOLY

Crépol, Stade de France, Lampedusa, Collomb : l’empire du mensonge

28 Novembre 2023, 06:22am

Publié par Thomas Joly

« On ne sort de l’ambigüité qu’à son détriment », se répètent les mauvais décideurs. Mais l’ambigüité, comme certains mélanges gazeux, n’est pas un état stable. Le gouvernement est ainsi passé bien au-delà. On nage dans le mensonge franc, massif, total, brutal, vertical et répété. Car un mensonge en entraine un autre, puis dix autres, jusqu’à ce que la tromperie devienne la règle.

Sous Emmanuel Macron, chaque page de la vie politique, notamment concernant l’immigration, s’accompagne de son lot de tromperies. Le drame de Crépol a nécessité un emblématique mensonge par omission. En plein débat sur l’immigration, la gendarmerie omet de donner les prénoms et les noms des suspects : l’ordre est venu de haut, puisque les fonctionnaires de police n’avaient pas l’information. Elle n’est toujours pas publique.

Mensonge par omission

Le procureur commence par parler d’une rixe avant de revenir sur ses propos. Finalement, quand de nombreux témoins attestent que les habitants de la cité de Romans venaient tuer des Français, ou « planter des blancs », le mobile raciste n’est pas retenu. On a tenté de mettre l’affaire sous l’édredon. En vain, cette fois. Mais combien de fois l’a-t-on fait avec succès auparavant ? Même mensonge par omission lorsque Darmanin joue les gendarmes du théâtre de Guignol face à l’immigration illégale : dans ses messages répétés sur le réseau X pour donner les profils des condamnés expulsés du territoire national, il « oublie » le nom et le pays d’origine.

Pour le mensonge direct, sans chichi, on se souvient du désastre du Stade de France et des spectateurs anglais brutalisés, pillés et molestés par nos « chances » nationales. Gérald Darmanin avait obstinément nié, sous serment, devant la représentation nationale. Un acte gravissime, passé avec l’eau du bain. Début juillet, après émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel, le même Darmanin, soudain bavard sur les profils, assurait qu’il avait vu beaucoup de Kevin et de Matteo… Quelques heures après l’arrivée en masse de migrants sur l’ile de Lampedusa, Darmanin (encore lui) dément toute intention d'accueil de la France, au micro de Sonia Mabrouk. « Non, la France ne s’apprête pas à le faire ». Immédiatement, un terrain est réquisitionné à Menton et on retrouve à Paris quelques jours plus tard des migrants tout frais arrivés de Lampedusa. « Il ment celui qui pense une chose en son âme et en exprime une autre par des paroles ou par des signes », disait la grande silhouette de saint Augustin.

On passera sur les mensonges de Macron liés au Covid ou simplement à la volonté de se faire élire. Des énormités désossées à l’époque par BV. De temps à autres, le mensonge perce l’omerta, comme ce propos d’un ministre anonyme : « Ils sont français mais pas un seul n’a un nom à consonance française. Vous verrez ce que ça suscitera dans le pays », comme l’écrivait Georges Michel ce week-end.

Le contrat avec le peuple est rompu

De même, perce la raison du mensonge. Le même Gérard Colomb assumait le rôle de Pilate dans Le Point : « Si j'avais dit cela à l'époque, j'aurais gravement nui à Emmanuel Macron. Si je m'étais exprimé avant la présidentielle, mon intervention aurait pu inverser le résultat de cette élection, et Marine Le Pen être élue. C'est pourquoi je me suis tu ».

Le mensonge, comme la mérule dans la maison, a fragilisé tout l’édifice institutionnel. Une démocratie repose sur la délégation des pouvoirs du peuple à ses élus. Elle suppose, pour l’électeur, la confiance que lesdits élus gèreront la cité dans le sens de l’intérêt commun. Lorsque les élus importent des tueurs parmi ceux qui leur ont fait confiance, votent à Bruxelles en faveur de l’Allemagne, de l’Europe ou de la Nouvelle Zélande au détriment de la France, le contrat est rompu. Ces Français devinent que, comme un chien de berger qui a attaqué le troupeau, « quiconque s’est une fois écarté de la vérité, ne se fait pas plus de scrupule d’un parjure que d’un mensonge », selon la formule de Cicéron.

À force de solliciter les voix des Français pour travailler contre leurs intérêts, la classe politique au pouvoir depuis les années 1960 n’a pas seulement brisé l’unité du peuple, elle s’est elle-même condamnée. La macronie s’enferre dans le mensonge.
Les successeurs de ces démolisseurs menteurs devront avoir l’intérêt général en obsession. Et se souvenir du conseil du même Cicéron, toujours lui : « Que ton utilité soit l’utilité commune et, réciproquement, que l’intérêt de tous soit le tien ».

Marc Baudriller

Source : http://bvoltaire.fr

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Repas de la Saint-Nicolas du Parti de la France samedi 9 décembre à Amiens

27 Novembre 2023, 20:09pm

Publié par Thomas Joly

Repas de la Saint-Nicolas du Parti de la France samedi 9 décembre à Amiens

Venez partager un grand moment d'amitié française avec Thomas Joly, Bruno Hirout et une bonne partie du Bureau politique du Parti de la France, samedi 9 décembre à Amiens, à l'occasion de la Saint-Nicolas.

Le politiquement correct ne sera pas à l'ordre du jour lors des prises de parole !

PAF : 40 € (repas et boissons comprises)

Réservation obligatoire au 07 66 51 27 24 ou partidelafrancesomme@gmail.com

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Le nouvel ouvrage de Jean-Claude Rolinat est sorti !

27 Novembre 2023, 06:37am

Publié par Thomas Joly

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Roland Lescure, ce ministre de Macron qui veut davantage d’immigration !

27 Novembre 2023, 06:06am

Publié par Thomas Joly

Dans ces colonnes, Georges Michel a dénoncé l'entêtement inquiétant de nos gouvernants, en France et dans l'Union européenne, à vouloir toujours plus d'immigration et à vouloir nous l'imposer, en dépit du ras-le-bol des peuples. Eh bien, au lendemain de l'enterrement du jeune Thomas, au lendemain des émeutes anti-migrants en Irlande, au lendemain de la victoire aux Pays-Bas du parti anti-immigration, il s'est trouvé un ministre d'Emmanuel Macron et d'Élisabeth Borne pour venir tranquillement réclamer à la radio 100.000 ou 200.000 immigrés de plus, pour les dix ans qui viennent.

C'est le ministre de l'Industrie, et il s'appelle Roland Lescure. Peu connu, c'est pourtant un homme clef de la Macronie depuis le début. Sa fiche Wikipédia nous apprend que, diplômé de Polytechnique, il prit sa carte au Parti socialiste pour soutenir DSK avant de devenir l'un des premiers contributeurs financiers pour la campagne d'Emmanuel Macron en 2017. Il avait auparavant bien gagné sa vie à la tête d'un des plus gros fonds de pension nord-américain (Caisse de dépôt et placement du Québec, CDPQ). Nous avons parfois du mal à traverser la rue, nous y sommes parfois importunés par l'immigration qu'il veut encore augmenter, mais lui navigue aisément entre ancien et nouveau monde, secteur privé étranger et gouvernement français. Il fut aussi le principal artisan de la loi Pacte sur la privatisation d'Aéroports de Paris pour laquelle l'association Anticor avait alors évoqué un risque de conflit d'intérêts potentiel, la CDPQ faisant partie des potentiels repreneurs d'ADP. Voilà pour le CV de M. Lescure. Celui d'un mondialiste accompli, assumé. C'est le mot qu'il employait quand Mediapart lui faisait remarquer qu'à la tête de ce fonds de pension, il avait doublé les investissements dans les paradis fiscaux.

Notre économiste voit donc les choses de haut, en investisseur mondialiste, en comptable de flux. Il a donc fait ses petits calculs, constaté que la vieille Europe ne faisait plus d'enfants (tiens, à qui la faute ?) et que l'industrie française aurait donc besoin de centaines de milliers d'immigrés supplémentaires pour occuper des postes bien précis. Pas seulement des docteurs ou des ingénieurs, mais des soudeurs et des métalliers.

Les attaques au couteau, les zones de non-droit, les banlieues islamisées, les enseignants égorgés, non, M. Lescure ne connaît visiblement pas : il reste sagement dans son couloir de l'industrie. Je croyais qu'à Polytechnique, on apprenait à mesurer la complexité d'un problème, à ne pas le regarder sous son seul angle économique, par exemple. Roland Lescure a cependant un noble dessein : « réindustrialiser le pays » (tiens, mais là encore, qui l'a désindustrialisé ?).

Il prend même beaucoup de précautions oratoires pour faire passer la pilule des 100.000 ou 200 000 de plus : « Je n’ai pas dit qu’il fallait ouvrir grandes les vannes de l’immigration économique. » Il essaie de minimiser comme il peut : « Ce n’est pas le tsunami. Ce n'est pas le Grand Remplacement. » Non, juste quelques gouttes d'eau supplémentaires dans un verre qui déborde déjà. En ce 25 novembre où la France est sidérée par la tuerie de Crépol et se remémore avec colère toutes celles qui l'ont précédée, M. Lescure est venu nous prévenir que la loi de Darmanin allait voir s'allonger la liste des métiers dits « en tension » qui sont le nouveau prétexte pour faciliter davantage encore l'immigration.

M. Lescure n'a-t-il donc pas compris que ce ne sont pas les métiers qui sont en tension, mais les Français, ulcérés par ce gouvernement qui manque totalement de décence et de retenue ?

Frédéric Sirgant

Source : http://bvoltaire.fr

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Après la mort de Thomas, le lâche silence de l’Ovalie

24 Novembre 2023, 06:29am

Publié par Thomas Joly

Thomas, 16 ans, tué à Crépol par des racailles venues planter du Blanc, restera pour les Français ce gamin souriant et fier de son maillot de rugby. Licencié de la Fédération française de rugby (FFR), il était capitaine de son équipe junior. Cinq jours après le meurtre, on attend toujours de la FFR un mot d’hommage, un témoignage de compassion pour sa famille.

Idem du côté de son président, Florian Grill. Sur X, on le voit très actif dans les « quartiers prioritaires ». À Anthony, à Athis-Mons, à Pantin : « Une pépinière pour les jeunes talents du rugby à Pantin dans le 93 une terre de développement pour le rugby. »

Florian Grill a choisi son camp

Le jeune talent qu’était Thomas, lui, est passé par pertes et profits. Si, encore, il avait habité un de ces quartiers qu’affectionne le président de la FFR ! Vous savez, ce genre de quartiers dont venaient, justement, ceux qui ont attaqué, façon Hamas, en fondant sur des innocents, la fête de Crépol… Florian Grill n’a d’yeux que pour eux : « On a déjà 270 clubs qui mènent des actions dans les quartiers prioritaires (QPV), avec des moyens dérisoires. Il faut monter à 400. » Il cherche dans les banlieues ses prochains licenciés, comme LFI ses futurs électeurs.

Autre autorité du milieu, le capitaine de l’équipe de France de rugby, Antoine Dupont. Il a reçu, le 20 novembre, le trophée du meilleur joueur international français lors de la « Nuit du Rugby ». Il aurait pu dédier son prix à Thomas. Mais non. Avoir un mot pour lui. Non plus. (Mise à jour: Antoine Dupont a finalement reposté le 23 novembre, sur Instagram, l'hommage rendu à Thomas par son club; de même, Grégory Alldritt et Charles Ollivon: il n'est pas trop tard pour bien faire.)

Quel contraste avec la mort de Nahel et l’hommage, gravé dans le marbre, de Killian Mbappé au « petit ange ». Il paraît qu’ironiser sur l’angélisme de Nahel, c’est dévoiler son appartenance à « l’extrême droite » : soit ! Koundé, Tchouaméni, Pogba, Kimpembe, Maignan… eux aussi avaient « mal à leur France » après la mort de Nahel. Eux aussi restent muets après celle de Thomas.

Il y a le silence des joueurs de foot, qui soutiennent la racaille exogène par communautarisme et ne soutiennent donc pas Thomas. Il n’est pas « des leurs », quel crédit garderaient-ils auprès de leurs fans en ayant une pensée pour lui ? Ils se déconsidéreraient plutôt.

L’épée de Damoclès

Et il y a le silence de l’Ovalie, rompu tardivement. Il est d’un autre ordre. Qu’un rugbyman s’engage pour Thomas, il s’exposera à une accusation glaçante : on insinuera que, peut-être, il est d’extrême droite. Prenez des sportifs courageux physiquement, qui n’ont pas peur, comme on dit, d’aller au contact - avec une telle épée de Damoclès, vous les transformez illico en flipettes.

Sous cette menace, on rentre hâtivement au vestiaire les « valeurs du rugby » - respect, solidarité, loyauté, énumérait Florian Grill. Ça fait joli, pendant la Coupe du monde, mais il serait imprudent de les arborer dans ce cas précis. Qui sait si on ne serait pas classé avec ceux qui « récupèrent » le drame ?

Au milieu de toute cette lâcheté émerge la réaction de Philippe Saint-André, ancien joueur du XV de France et sélectionneur des Bleus entre 2011 et 2015. Honneur à lui ! « Il y a beaucoup d’émotions car c’est un enfant. Un enfant du rugby aussi. […] Thomas, il faut savoir que c’était un enfant bien, un enfant éduqué, heureux de vivre, respectueux et fou de rugby. » Bref, Thomas était très différent de ses assassins. Cela, on l’avait compris. Tout le monde l’a compris. D’où le silence général.

Samuel Martin

Source : http://bvoltaire.fr

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Hommage à Thomas, le reportage de Boulevard Voltaire

24 Novembre 2023, 06:04am

Publié par Thomas Joly

Mercredi 22 novembre, plus de 6.000 personnes se sont rassemblées à Romans-sur-Isère pour rendre hommage à Thomas, ce jeune adolescent rugbyman de 16 ans, sauvagement agressé et tué lors d’une soirée à Crépol. Émouvant reportage de Boulevard Voltaire.

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Pays-Bas : une « victoire » très relative du parti de Geert Wilders

23 Novembre 2023, 06:37am

Publié par Thomas Joly

Pays-Bas : une « victoire » très relative du parti de Geert Wilders

Lors des élections législatives du mercredi 22 novembre, au scrutin proportionnel sur une liste nationale, le parti patriotique néerlandais PVV [Parti Pour la Liberté], mené par Geert Wilders, est devenu le premier parti des Pays-Bas avec 23,4 % des voix. Il n’en a pas fallu davantage aux médias aux ordres pour hurler au péril d’extrême droite, fasciste, raciste, islamophobe, aux portes du pouvoir, etc… Si au moins tout cela était, un minimum, vrai !

La réalité est qu’un parti patriotique en tête d’un scrutin, en nette progression certes, au milieu de l’hystérie hostile du reste de la classe politique, aura bien du mal à former un gouvernement de coalition. Sa performance relative risque même d’aider tous les autres à s’unir, au nom d’un péril imaginaire pour la démocratie. Le PVV ne dispose que de 37 sièges. Or, il en faudrait 76, seuil de majorité des 150 sièges de la chambre, pour former un gouvernement. Si les 3 petits partis patriotiques voulaient bien s’allier avec lui, ce qui n’est d’ailleurs pas si évident -le parti agrarien pourrait refuser en particulier, avec ses 7 sièges-, il ne disposerait que de 13 sièges supplémentaires, soit 50 sièges. En face, les libéraux, les socialistes, les écologistes, pourraient donc reconstituer une majorité alternative ; pour le pire, ils ne sont pas si éloignés les uns des autres, et nettement plus proches entre eux, européistes, mondialistes, que du PVV. Les 2/3 des Néerlandais ont toujours très mal voté, il faut bien le constater.

Ce que propose le PVV va dans le bon sens. Cesser immédiatement toute immigration, légale ou non, aux Pays-Bas, et renvoyer les nombreux délinquants étrangers. Mais ceci resterait par hypothèse, insuffisant pour sauver les Pays-Bas. Comme le rappelle aussi la déception immense du gouvernement Meloni en Italie, il y a parfois très loin entre la fermeté radicale sur l’invasion migratoire promise durant les élections, et l’application pratique sur les mois suivants, nulle. Ce qui sauverait les Nations européennes de la destruction à court terme serait l’inversion massive des flux migratoires, et pas un simple arrêt et une politique sécuritaire ferme. Sur le long terme, il faudrait favoriser les familles autochtones authentiques, stables, seul cadre crédible pour une relance de la natalité. Or, le PVV est un champion de la culture LGBTQI+, ce qui ne va dans le bon sens sur ce plan. Le PVV est encore plus progressiste avancé que le RN décadent de Marine Le Pen, dont il est un modèle historique, pour le pire. Pour sauver vraiment les Pays-Bas, il faudrait plutôt un correspondant du Parti de la France, qui n’existe pas hélas, du moins à un niveau électoral significatif.

Scipion de Salm - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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Bistrot du PdF vendredi 24 novembre

22 Novembre 2023, 20:07pm

Publié par Thomas Joly

Bistrot du PdF vendredi 24 novembre

Dans le Bistrot du PdF du vendredi 24 novembre, Alexandre Hinger, dans le rôle du barman, reçoit autour du zinc plusieurs convives dans une ambiance détendue et décomplexée. Ils traiteront de l'actualité de manière légère et sans filtre. Il sera bien sûr question de l'attaque de Crépol par des Arabes enragés.

Les invités sont cette fois-ci : Thomas Joly, Pierre-Nicolas Nups, Maxime Morlon, Frédéric Avalli, Sophie Osseda et Vivien Gosset.

C'est vendredi à 21h et c'est sur Telegram : https://t.me/partidelafrance

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Thomas, Lola, même combat : l’extrême droite est sommée de se taire

22 Novembre 2023, 17:19pm

Publié par Thomas Joly

Trois jours, c’est le temps qu’il aura fallu à la presse mainstream pour oser décrire la barbarie du drame de Crépol. Ainsi Le Parisien de titrer, ce mardi : « Ils plantaient les gens à l’aveugle ». Un titre plus évocateur que la fameuse « rixe » évoquée par le procureur de Valence Laurent de Caigny auprès de l’AFP et, donc, reprise un peu partout. Sur France Info : « Un adolescent meurt dans une rixe après une fête de village » ; Ouest-France : « Rixe mortelle dans la Drôme », idem pour La Montagne, et la palme revient sans doute à La Dépêche qui écrit que « la fête de village dégénère ». Un traitement médiatique pour le moins euphémique, une rixe signifiant une querelle violente accompagnée de coups.

Parti pris des médias

Pourquoi les médias ont-ils peu ou pas repris cette autre expression utilisée par le procureur qui a évoqué « une expédition programmée » ? La réponse, évidemment, on la connaît. Elle donnerait raison aux voix de droite qui s’indignent bien légitimement depuis le début de cette razzia et dénoncent la décivilisation de la France devenue Orange mécanique. Spécialiste du discours des médias, Ingrid Riocreux soulignait, il y a cinq ans, que « le langage des médias est porteur de comportement totalitaire, d’une manière idéologiquement marquée et homogène de lire le monde ».

Ce ne sont pas les agresseurs sur le banc des accusés

Alors, pour minimiser les faits et ne pas sidérer l’électeur, c'est devenu usuel, on détourne le regard en accusant non pas les agresseurs mais ceux qui feraient de la récupération politique. Ainsi, sur le plateau de BFM TV, le juge Laurent Ruquier au visage faussement interrogateur feint d'écouter son invité pendant qu'un bandeau mentionne en bas de l'écran : « Crépol : du pain bénit pour l’extrême droite ? » Le député de Moselle et porte-parole du RN Laurent Jacobelli qui s'exprimait à ce moment-là n'avait pas connaissance de ce bandeau pendant qu'il dénonçait l'ensauvagement de la société. Sur CNews, ce mardi, il commentait cette pratique peu déontologique : « Ce n'est pas du journalisme, c'est un prisme politique. »

Même combat sur France Info qui titre sur « la surenchère de la récupération politique », expliquant doctement que « le but est toujours le même : attiser l'émotion, certes légitime, et tirer d’un fait divers des conclusions politiques pour stigmatiser l’immigration et les immigrés en général, avec toujours la prétention d’être les seuls à dire la vérité alors que les médias la cacheraient aux Français ». Sauf qu’avec 120 attaques au couteau par jour, le terme de fait divers est un peu léger, il serait plus approprié de parler de fait de société.

Enfin, saluons le courage de Florence Rouas, cette avocat pénaliste qui ne craint pas le ridicule en tentant d’excuser ce que la presse nomme benoîtement une « bande de jeunes », là encore sur le plateau de BFM TV. Clémente, la juriste minimise les faits à son tour : « On ne sait pas s’ils ont réagi comme ça parce qu’ils ont été refoulés comme un délit de sale gueule », et notre magnanime avocat de poursuivre, se demandant, comme si cela changeait quelque chose, s’ils étaient « tous venus avec des couteaux ? »

Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Une illusion lourde de répercussions pour Thomas, Lola, Enzo, Anthony, Laura, Mauranne, Alban Gervaise et ces centaines de victimes anonymes lâchement sacrifiées sur l’autel de la pusillanimité de notre société, bien trop pleutre pour dénoncer la réalité.

Iris Bridier

Source : http://bvoltaire.fr

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Napoléon de Ridley Scott : Hollywood fait le boulot du cinéma français

21 Novembre 2023, 06:18am

Publié par Thomas Joly

« Sauf pour la gloire, pour l’art, il eût probablement mieux valu que Napoléon n’eût jamais existé », écrivait Jacques Bainville, reprenant une formule de l’Empereur lui-même, en visite sur la tombe de Rousseau à Ermenonville : « L'avenir apprendra s'il n'eût pas mieux valu, pour le repos de la Terre, que ni Rousseau ni moi n'eussions jamais existé. » Tout droit sorti des légendes antiques avec ses impressionnantes victoires et son implacable domination du continent européen, l’illustre petit Caporal continue de faire rêver, et ce, 202 ans après sa mort.

Pour preuve, le nouveau blockbuster (en salles le 22 novembre) annoncé de Ridley Scott, dont l’avant-première mondiale, organisée en grande pompe à Paris, le 14 novembre dernier, a fait grand bruit. Après Rod Steiger, Pierre Mondy, Marlon Brando – et des centaines d’autres acteurs –, l’Empereur est, cette fois-ci, incarné par Joaquin Phoenix, comédien américain oscarisé. Ne promettant pas un film historiquement fiable, Ridley Scott a su mettre en œuvre ce que l’industrie cinématographique française rechigne à faire : s’intéresser aux grandes figures de notre Histoire.

« Ce n’est pas un biopic »

La bande-annonce lâchée sur les réseaux sociaux le 10 juillet dernier avait mis le monde en émoi. Promettant des scènes de batailles dantesques et un récit épique tourné autour de la passion amoureuse liant Joséphine au grand général, le film s’annonce comme une grande fresque de la vie du souverain.

Ayant participé à la grande avant-première, Pierre-Jean Chalençon, l’un des plus grands collectionneurs privés de l’Empire napoléonien et ancienne vedette de l’émission de ventes aux enchères Affaire conclue, sur France 2, nous délivre ses premières impressions tout en répondant aux critiques de certains : « Ce n’est pas un biopic, c’est la vision romancée de Ridley Scott de Napoléon. Évidemment, si l’on veut parler d’Histoire, on monte au créneau, mais ce n’est pas honnête car le film n’a pas la prétention d’être un documentaire historique. » Le passionné le sait, l’idée est parfois plus éloquente que la réalité. L’imaginaire l’emporte sur la véracité historique et « ce n’est pas un drame », nous dit Pierre-Jean Chalençon, avant de renchérir : « Ce qui est primordial c’est que la légende napoléonienne survive, peu importe si les faits historiques ne sont pas scrupuleusement respectés. »

L’industrie cinématographique française à la ramasse ?

Au fond, que le film plaise ou déplaise, cela importe peu. Cette incapacité à se saisir de notre Histoire pour en tirer de grands tableaux épiques illustre le désintérêt total de nos cinéastes pour celle-ci. Désormais, il est presque systématique de devoir attendre Hollywood et ses superproductions pour espérer un petit coup de projecteur (pas toujours juste) sur nos plus belles pages historiques. La France ne s’intéresse plus à ses héros, en tout cas pas suffisamment. Et lorsqu’une boîte de production tente de faire l’inverse, celle-ci est tout de suite associée à l’« extrême droite », à l’image du film Vaincre ou mourir (qui fut loin d’être un échec comme certains l’auraient voulu). « La France est incapable de se saisir de ses héros. Les seuls projets d’exposition que j’ai sont tous à l’étranger, nous sommes totalement à la ramasse. Quelle tristesse ! » déplore le grand collectionneur, dont nous ne pouvons que partager le constat, tant le fossé est grand entre les attentes du public et les films bien-pensants dont le nombre d’entrées est inversement proportionnel aux généreuses subventions du CNC.

Julien Tellier

Source : http://bvoltaire.fr

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Argentine : Javier Milei, un nouveau Trump ou un Bolsonaro danseur de Tango ?

21 Novembre 2023, 06:02am

Publié par Thomas Joly

L’heure serait-elle au « dégagisme » ? Après l’arrivée au pouvoir de Robert Fico en Slovaquie, allié stratégique de Victor Orban en Hongrie, la défaite au Libéria de l’ancien footballeur Georges Weah  - pourtant très populaire -, face à Joseph Boakai ancien vice-président , le succès incroyable du trouble-fête Javier Milei à Buenos-Aires, inaugure-t-elle une ère nouvelle ? Celle où les pachydermes des  clivages politiques traditionnels – gauche/droite -  les verrait  reconduits, les uns après les autres, dans leurs zoos respectifs ? La troisième voie empruntée par beaucoup de leurs outsiders n’est pas forcément la bonne, on le voit en France avec  le fameux «  en même temps »  de Macron, qui a ses limites. Le candidat  anti-système  argentin, se revendiquant même comme « anarcho-capitaliste », a pris la tronçonneuse comme emblème, tout un symbole ! Il est  considéré comme étant « climatoscpetique » - ce qui, à mes yeux,  est un compliment -, et a affirmé sa volonté de couper dans les dépenses publiques jugées inutiles. Mais l’Argentine n’est pas la France. Voici un pays au peuple très fier, qui fut la 5 ème économie mondiale au temps du Péronisme , quoiqu’on en pense et qu’on en  dise .

Un déclin irréversible ?

 Il  est sur la pente glissante du déclin, en train de dévisser, comme notre chère France macronienne  qui est, elle aussi, sur le toboggan…Ce grand pays d’Amérique latine , aux paysages immensément variés – des forêts du nord, aux terres gelées du Sud, en passant par les Andes  - hier infranchissables,  et l’immense océan  vert qu’est la Pampa -, a connu moult bouleversements politiques. Du péronisme - un nationalisme social très prononcé, coloré de césarisme -, aux rituels duels conservateurs/ sociaux-démocrates,  en passant par la dictature militaire, ce pays semble être arrivé au bout de toutes les expériences  politiques possibles. Aux années Kirchner – Nestor et sa femme, Cristina, une longue parenthèse d’une quinzaine d’années, marquée par une effrayante corruption –, a succédé la  sempiternelle alternative gauche/droite, avec Mauricio Macri, ancien maire de la capitale (conservateur), et Alberto Fernandez (social-démocrate) entrant chacun à leur tour, à  la Casa rosada.

Milei, le bulldozer

Javier Milei 53 ans, bien élu, apparait comme un véritable bulldozer, un « renverseur de tables », un empêcheur de tourner en rond. C’est dire si la nation de Perón, de Fangio et du tango, en a assez des jeux politiciens néfastes, conduisant le pays  au tombeau. Un pays qui n’offre plus à sa jeunesse que l’espoir d’une incertaine émigration, 68 % de la tranche d’âge des 18 à 29 ans exprimant ce choix ! Une invraisemblable inflation de 142 % - !!!!-, une monnaie, le peso, totalement décrédibilisée au point que le nouveau venu n’écarte pas la solution du Dollar, comme d’autres pays latino-américains l’ont tenté. Buenos-Aires nous fait penser  à Barcelone ou à Paris, avec ses beaux immeubles haussmanniens,  trop concurrencés à mon goût, par l’architecture standard  mondialisée, qui fait que de Singapour à Houston,  en passant par Londres, on retrouve les mêmes buildings de verre, d’acier et de béton. Milei passe pour un Trump argentin, d’ailleurs le challenger de Jo Biden ne s’y est pas…  « trumpé », en le félicitant chaudement pour son incroyable victoire : 55,6 % des suffrages contre 44,3 % à Sergio Massa, son concurrent de centre-gauche, pourtant arrivé en tête au premier tour. Un score qui place le nouveau président de la Nation – on ne dit pas là-bas président de la République – à la première place sur le podium des président les mieux élus, depuis la chute du régime des généraux. La politique de Massa n’a pas évité à l’Argentine de dévisser, avec une dette colossale, et un prêt du FMI de 44 milliards  de dollars à rembourser au prix de sacrifices énormes.  Avec un salaire  mensuel moyen de 378 euros, et des familles qui ont recours au troc pour survivre, on commence à toucher le fond. Classé comme « libertarien », c’est à dire comme un apôtre d’une liberté totale, allant bien au-delà du simple  libéralisme -  quoique hostile à l’avortement-, cet économiste  iconoclaste remettra-t-il le train argentin sur les rails de l’abondance, alors que quatre citoyens sur dix sont frappés par une hideuse pauvreté ? Echappera-t-il au côté un peu « clownesque » de sa campagne ? C’est le souhait que l’on peut formuler pour ce pays latin, « blanc » à 80 %, comme l’Uruguay voisin.  « Aujourd’hui commencent la fin de la décadence (…) et la reconstruction de l’Argentine », a déclaré Milei devant des milliers de partisans réunis à son quartier-général de campagne, dans la capitale. Puisse-t-il être entendu…

Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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Crépol (26) : la racaille allogène a encore frappé, foutons-les dehors !

20 Novembre 2023, 06:06am

Publié par Thomas Joly

Crépol (26) : la racaille allogène a encore frappé, foutons-les dehors !

Un groupe de « chances pour la France », venant d'un quartier colonisé de Romans-sur-Isère dans la Drôme, a organisé une expédition punitive à l'arme blanche lors d'une fête entre amis à Crépol, un petit village de 500 habitants.

Thomas, un jeune rugbyman de 16 ans, est décédé à la suite de cette attaque au couteau. 17 autres personnes ont été blessées dont 2 très grièvement.

Non contents de semer le chaos dans leurs citées islamisées, voilà que nos futurs ingénieurs en fusion nucléaire vont directement massacrer des Français dans nos campagnes.

Au pouvoir, le Parti de la France mettra au pas ces hordes d'afro-maghrébins enragés en attendant leur remigration prioritaire.

Maxime Leroy - Délégué général adjoint du Parti de la France

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Rediffusion du Forum du Parti de la France du 17/11/23

20 Novembre 2023, 05:58am

Publié par Thomas Joly

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En catimini, l’Union Européenne en passe d’imposer la reconnaissance de la GPA

17 Novembre 2023, 06:45am

Publié par Thomas Joly

« Si vous êtes parent dans un pays, vous êtes parent dans tous les pays. » En 2020, dans son discours sur l’état de l’Union, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, promettait une reconnaissance de toutes les « parentalités » par les États membres de l’Union européenne. Trois ans plus tard, l’UE est en passe, avec son projet de certificat européen de filiation - ou certificat européen de parentalité -, de concrétiser cette promesse. Adopté le 7 novembre dernier par la commission des affaires juridiques, le texte doit être débattu le 11 décembre prochain (selon l’agenda prévisionnel) en séance plénière par le Parlement européen. Prétextant la liberté de circulation et les droits fondamentaux des enfants, ce projet, s’il est adopté, « obligerait tous les États membres de l’UE – même ceux qui condamnent la gestation pour autrui (GPA) – à reconnaitre de facto les GPA pratiquées à l’étranger », alerte le Syndicat de la famille (ex-Manif pour tous). Le mouvement appelait à une mobilisation transpartisane, ce 16 novembre à 19 heures, à Paris VIII, pour dire « non » à la GPA.

Vers la légalisation de la GPA

« S’il est adopté, ce texte aura de lourdes conséquences. Il entraînera de facto la reconnaissance de la PMA sans père, de la PMA pour personnes trans ou de la GPA, même pour des pays qui condamnent ces pratiques », alerte Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille, auprès de BV. Contrainte par la jurisprudence de la CEDH, la France doit, pour le moment, dans le cas d’un couple homosexuel commanditaire d’une GPA, reconnaître la filiation du père biologique de l’enfant. Son conjoint, après avoir fait signer un acte d’abandon à la mère porteuse, peut alors adopter l’enfant. Avec l’adoption du certificat européen de parentalité, la filiation serait automatiquement reconnue « quel que soit le mode de conception ou de naissance de l’enfant, quel que soit le type de famille de l’enfant et quelles que soient la nationalité des enfants et la nationalité de leurs parents ». En revanche, resteraient exclus de ce certificat les enfants dont la filiation a été enregistrée dans un pays tiers.

Par ailleurs, ce texte bouleverserait les droits reconnus. À ce jour, un enfant né par GPA dans un État membre de l’UE ne peut bénéficier de l’ensemble des droits attachés à sa filiation. Seuls la liberté de circulation et le droit de séjour lui sont accordés. Avec ce texte, la reconnaissance de la filiation pour les enfants nés de GPA sera pleine et entière. Autrement dit, ils bénéficieront de la reconnaissance de leur droit de succession, des obligations de garde ou d’alimentation. Pour Ludovine de La Rochère, ce texte, en plus d'inciter à la GPA, « est une manière de faire avancer sa légalisation en Europe. Quand tous les parents commanditaires de GPA auront leur acte de naissance, ils diront que l’interdiction de la GPA par la France est hypocrite et alors nous seront obligés de la légaliser. » Pire encore, dénonce-t-elle, contrairement à ce qu’affirment les auteurs du projet, le certificat européen de filiation consisterait à « créer un état civil européen qui surplomberait les états civils nationaux, ce qui est contraire aux traités de l’UE ».

Opposition des LR et du RN

En mars dernier, le Sénat français s’est opposé à ce projet. Selon les sénateurs, le texte européen ne serait « pas conforme à l’article 5 du traité sur l’Union européenne » qui déclare que toutes compétences non attribuées à l’Union (à savoir la filiation ou la définition de la famille) appartient aux États membres. Par ailleurs, les parlementaires s’inquiètent du manque de clarté du texte. « L’imprécision de la rédaction nuit à sa lisibilité, écrivent les élus. Est-elle relative à la filiation, ce concept juridique clair établissant le lien entre un enfant et ses parents, comme l’affirme la version français du texte, ou, conformément à sa version anglaise, est-elle relative à la parentalité (parenthood), une situation de fait qui peut exprimer une simple volonté [...] sans pour autant que cette volonté s’accompagne d’une lien de parenté et d’effets juridiques. »

François-Xavier Bellamy, député européen Les Républicains, a d’ores et déjà fait savoir que son groupe s’opposerait à ce texte. Le Rassemblement national, par la voix de l'eurodéputé Jean-Paul Garraud, a annoncé qu'il voterait contre. S’il est adopté par le Parlement européen, le texte devra ensuite être voté à l’unanimité par le Conseil. La Hongrie, la Pologne ou encore l’Italie devraient alors le refuser. Sans unanimité, la Commission proposera une coopération renforcée aux pays désireux d’avancer sur ce sujet. « Je crains que la France n’accepte cette coopération et adopte ce texte, nous confie Ludovine de La Rochère. Emmanuel Macron, s’il se dit opposé à la GPA, a poussé ce projet lorsqu’il siégeait à la présidence de l’Union européenne et n’a jamais empêché la France de travailler sur le sujet de la GPA à la conférence de la Haye. »

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

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