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Le blog politique de Thomas JOLY

À Hollywood, il faut maintenant avoir honte d’être blanc !

10 Août 2019, 16:03pm

Publié par Thomas Joly

Que reste-t-il à une actrice hollywoodienne qui frise la soixantaine, a du crin sur la tête à force de dissimuler ses cheveux blancs sous des mèches filasses, s’est déjà fait remonter les pommettes, repulper les lèvres par en haut et par en bas, raccrocher les seins sous les clavicules, dégraisser la culotte de cheval et retendre les dessous de bras ? Il lui reste à se plaindre de sa condition.

Le révisionnisme bat son plein dans les milieux du spectacle. Ce n’est certes pas une nouveauté et il est amusant de regarder les formes qu’il emprunte au fil des années.

Pour faire simple, disons qu’autrefois, on s’inventait une histoire mirifique et que, depuis quelques décennies, c’est Cosette qui tient la vedette. Mais la victimisation, elle aussi, a ses limites. Alors, que faire lorsque nos sociétés ne sont plus que des conglomérats de victimes, quand chacun prétend s’agréger à un groupe pour mieux revendiquer sa souffrance ? Les trop gros, les trop petits, les trop noirs, les pas assez blancs, les estropiés, les indécis de la sexualité, les militants du genre improbable, ceux du droit à l’enfant, les mères célibataires, celles qui voudraient le devenir, les gays qui cherchent un utérus pour y mettre au chaud leurs gamètes… La liste est infinie.

Que faire, donc, pour se distinguer dans cet Enfer de Dante ? Mettre la chose au carré, voire au cube. Déplorer de n’être pas aussi victime que les plus victimes, celles et ceux, comme dit M. Macron, qui, pour l’instant, sont en tête du classement.

C’est à cet exercice périlleux que s’est livrée l’actrice Rosanna Arquette. Une gloire des années 80 du siècle dernier, jolie blonde au nez retroussé, sœur de Patricia Arquette et sœur d’Alexis Arquette « née Robert Arquette », actrice transgenre morte du SIDA. Cela pour dire que la famille a largement profité d’Hollywood tout comme Hollywood, sans doute, a profité d’elle.

Hélas pour les sœurs Arquette, les gloires se fanent et les artifices évoqués en tête de ce papier ne suffisent pas toujours à relancer une carrière en berne. Alors, une fois encore, que faire ? Se plaindre. Toujours. Rosanna Arquette a donc chevauché, l’an passé, la vague MeToo. Ressorti une vieille histoire du « porc » Weinstein qui l’aurait, « dans les années 90 » (c’est vaste !), fait monter dans sa chambre d’hôtel pour se faire prodiguer des massages. Elle aurait refusé, se serait enfuie… et plouf ! fin de la brillante carrière qui lui était promise. Qu’elle dit.

Elles sont nombreuses, les dames d’Hollywood, à attribuer leur étoile pâlie au trou noir Weinstein. Trop nombreuses pour sortir du lot. Alors, si ça ne marche pas avec le « sexual harassment », il reste le militantisme anti-Trump. C’est facile, pas cher et ça permet de ne pas se sentir seul.

Rosanna Arquette est un soutien affiché du Parti démocrate qui, on peut le croire, s’en passerait bien. « Je me vois mal avec des républicains qui, pour la plupart, sont racistes, se fichent de l’égalité hommes-femmes comme de la planète et qui, en plus, sont, au moins pour certains, favorables au port d’arme », dit-elle. Waouhhh ! C’est là où l’on voit que Rosanna, génétiquement peace and love, élevée dans une communauté hippie et mariée quatre fois, est une vraie rebelle de la rebellitude !

Hélas, une fois de plus, ces gages ne suffisent pas, si bien que Rosanna a eu une idée qu’elle croyait très bonne. Elle a tweeté, mercredi dernier, cette phrase définitive : « Je suis désolée d’être blanche et privilégiée. Cela me dégoûte. Et j’ai tellement honte. »

Voilà voilà. Et que croyez-vous qu’il arriva ? Des torrents d’insultes. Comme quoi la générosité est mal récompensée…

Il y a même un méchant internaute qui lui balance : « Pas assez honte pour virer le conducteur de ta limousine… »

Ben quoi, si on ne peut plus avoir du petit personnel de couleur pour conduire son auto, alors, où va le monde, je vous le demande ?

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

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Jean-Pierre Mocky : le dernier des anarchistes ?

10 Août 2019, 12:53pm

Publié par Thomas Joly

C’est l’un des réalisateurs les plus singuliers qui vient de nous quitter, à l’âge de 86 printemps, ou 90 hivers, selon ses dires, parfois fantasques. Dans le monde du septième art, il n’est pas donné à tout un chacun de devenir un « auteur » ; c’est-à-dire de créer son propre univers, à nul autre comparable, dans lequel on entre ou non, c’est selon. En France, il y a eu Éric Rohmer et Jean Rollin. Il y a encore Jean-Luc Godard et Claude Lelouch. Jean-Pierre Mocky était au rang de ces derniers.

En effet, il y avait une patte Mocky, un style Jean-Pierre. Des films (plus d’une soixantaine) et des séries télévisées (plus d’une quarantaine) ; souvent tournés à l’arrache, généralement avec de grands acteurs – Bourvil, Michel Serrault, Jean Poiret ou Catherine Deneuve – venus se faire plaisir avec le trublion. On dit « plaisir », sachant qu’ils étaient à peine payés au tarif syndical : avec la seule moitié du budget cocaïne d’un Top Gun (Tom Cruise devant la caméra et Tony Scott derrière), Jean-Pierre Mocky aurait pu tourner au moins vingt longs-métrages…

On reconnaît aussi un « auteur » au fait que son œuvre repose sur les mêmes thématiques. Ainsi, l’homme avait ses cibles de prédilection, notables et curés au premier chef ; les hypocrites, surtout. Mais c’était sans haine. Et quand il s’empaille sur les plateaux de télévision, avec Christine Boutin et l’abbé Laguérie, à propos de son film Le Miraculé, consacré aux marchands du Temple de Lourdes, c’est finalement en une saine polémique empreinte de franche rigolade.

À cette occasion, Christine Boutin, alors députée des Yvelines, estime que le cinéaste n’est autre qu’un « grand farceur », ce qui n’est pas faux. Certains critiques de cinéma ont tenté de le tirer, qui à gauche, qui à droite, alors qu’il n’était au fond que vieil anarchiste bougon. Michel Marmin, éminent spécialiste du cinéma et dont les mémoires, La République n’a pas besoin de savants, ont été salués sur ce site, se souvient :

« Ce que je pense aujourd’hui de Mocky, je l’ai exprimé dès les années 70 dans Valeurs actuelles, notamment à propos de L’Ombre d’une chance et d’Un linceul n’a pas de poche. On me permettra de me citer : “C’est un utopiste à la manière des vieux républicains fouriéristes, qui pense que la société devrait être fondée sur la morale et sur la vérité, qui croit à la mutualité universelle, et qui ne peut se consoler de la méchanceté des hommes.” Tel est resté, selon moi, le sens de la violence et de la dérision de ses films, et jusque dans les téléfilms de la série Myster Mocky présente, toujours réjouissants. Mocky était un anachronisme permanent, et j’ai même écrit qu’il était “un homme de la seconde moitié du XIXe siècle”, je dis bien du XIXe siècle ! L’admiration que je lui témoignais dans mes articles l’avait d’abord surpris, venant d’un critique œuvrant dans un journal de droite, mais son anarchisme n’avait pas de frontières : la gauche parlementaire ne lui inspirait guère plus de sympathie que la bourgeoisie pompidolienne ou giscardienne, surtout quand elle s’acoquinait avec les communistes (que l’on se souvienne de sa désopilante caricature de Georges Marchais dans Y a-t-il un Français dans la salle ?). Il y avait un côté L’Assiette au beurre chez Mocky, et ce côté-là en faisait une sorte de petit-cousin de Léo Malet, qu’il lisait et adorait. Je me suis alors mis en tête de les rapprocher, ce rapprochement aboutissant à un projet d’adaptation par le cinéaste de la série des Nouveaux Mystères de Paris. Le projet n’eut malheureusement pas de suite. Malheureusement, car Mocky, dont on oublie qu’il était aussi un merveilleux acteur, eût fait lui-même un formidable Nestor Burma. »

Comme aurait chanté Eddy Mitchell, vu dans Ville à vendre et À mort l’arbitre !, deux des films les plus réjouissants du défunt, cette vieille canaille nous manquera.

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.fr

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Chronopost emploie des clandestins : allô, Muriel Pénicaud ?

9 Août 2019, 14:23pm

Publié par Thomas Joly

Cela fait des semaines que ça dure. Mais cela ne semble scandaliser personne. Personne ? Personne sauf l’extrême gauche, bien sûr, qui nous apprenait dès le mois de juillet, via L’Humanité ou Révolution prolétarienne – des journaux qui ont parfois leur utilité -, que des sans-papiers employés par Chronopost, filiale du groupe La Poste, manifestaient devant le siège de La Banque postale, à Alfortville. D’après le second titre, la grève durait depuis le 11 juin et, évidemment, ces journaux demandent une « régularisation » immédiate. Après une manifestation, jeudi dernier, puis un nouveau rassemblement samedi à Montreuil, BFM TV a donné une plus grande audience au mouvement et au campement revendicatif des clandestins installé à Alfortville.

Dans la torpeur de l’été, tout le monde semble se contenter du silence des ministères concernés. Ministre de l’Intérieur ? Muet, scotché par Édouard Philippe depuis une semaine. Ministre du Travail ? Au coin, occupée à effacer ses tweets maladroits qui chassaient sur les terrains vagues du ministre de la Culture. Réaction de La Poste ? D’un élu francilien qui aurait, je ne sais pas, été inspectrice du travail dans une autre vie ? D’élus du Val-de-Marne ? Rien.

Faute de réactions à transcrire, il ne reste donc plus qu’à imaginer le tollé, les cascades d’indignation, les tsunamis de tweets si ces personnes, venues du Mali, de Guinée, du Sénégal, “derniers maillons intérimaires d’une longue chaîne de sous-traitance“, pour reprendre les mots de Libération, avaient été employées par un artisan, un agriculteur, un commerçant ! Ou à se demander, en bon complotiste, quelle stratégie révèle ce silence consistant à laisser l’extrême gauche hurler, dénoncer, ne mettre en avant que la régularisation, comme pour la rendre inévitable, selon la pente que prendra l’opinion publique ?

En tout cas, quand Muriel Pénicaud aura fini sa tournée des campings où ses chefs l’avaient envoyée pour rencontrer de « vraies gens » (Le Point du 27 juillet), quand elle aura lu tout Toni Morrison et toute la littérature noire, peut-être trouvera-t-elle un moment pour nous expliquer le cas Chronopost ?

Dominique Monthus

Source : http://bvoltaire.fr

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13 preuves que les chats sont de droite

9 Août 2019, 13:19pm

Publié par Thomas Joly

#1 Le chat est propre

La propreté, c’est la base du respect de soi, de la politesse et de l’hygiène. Le chat l’a parfaitement compris. Pour lui, la toilette est sacrée. Pour le gauchiste, la crasse est un signe d’intelligence, la puanteur est un style de vie et les parasites sont des amis.

#2 Le chat est territorial

Le chat tient à son espace vital. Il veille constamment à sa tranquillité sur son territoire et dégage les intrus. Vous avez déjà vu un chat dans une manif No Border ?

#3 Le chat est indépendant

Le chat est le contraire de l’assisté. Le chat est tout à fait capable de se débrouiller dans la nature mais il a choisi de cohabiter avec l’homme selon le principe du donnant-donnant.  Bien qu’il dorme énormément, il n’a rien à voir avec les branleurs logés et nourris sans contrepartie qui se plaignent d’être des laissés-pour-compte. Même quand il est chouchouté à la maison, le chat tâche de se rendre utile. Il paye son loyer en chassant les souris et autres nuisibles. Il montre sa gratitude envers sa famille d’accueil en lui offrant des cadeaux : il dépose ostensiblement ses plus belles proies devant la porte, dans la cuisine ou sur le rebord de la fenêtre.

#4 Le chat sort toujours armé

Le chat ne signe pas des pétitions pour obtenir une police de proximité avec des matraques en mousse. Qu’il dorme ou qu’il se promène, le chat est toujours armé des coussinets à la tête. Gare à celui qui veut tester le coupant de ses dents et de ses griffes.

#5 Le corps du chat est une machine de guerre

Malgré des millénaires de domestication et de gratouilles, le chat reste avant tout une machine à tuer. Outre ses griffes rétractables et sa mâchoire redoutable, il est doté d’une extrême souplesse, des réflexes excellents et une détente à faire pâlir l’infanterie mobile d’ “Etoiles, garde à vous !”, lui permettant d’effectuer virages et loopings tel un hélicoptère de combat Tigre. Ses vibrisses lui permettent de détecter le moindre mouvement, ses yeux sont de véritables lunettes de vision nocturne et ses oreilles sont pivotantes comme des radars.

#6 Le chat a du style

Un chat n’a qu’une seule tenue et elle lui va à la perfection. Élégant en toute circonstance.

#7 Le chat est tribal

Les mamans chattes prennent soin de leur clan. Leurs petits sont la chair de leur chair.

Une maman chatte choisit le lieu le plus sûr pour accoucher puis veille sur ses petits, les éduque, les lave, se démène à la chasse pour qu’ils ne manquent jamais de nourriture. La survie de sa portée est la priorité absolue de la chatte, quitte à se battre physiquement contre les prédateurs. Maman chat n’enseigne pas le vivre ensemble à ses enfants mais plutôt la règle suivante : les nuisibles, on les chasse ou on les fuit.

#8 Le chat refuse de vivre comme un rat

Les chats ont le chic pour trouver les bons plans, l’endroit chaud et douillet. Si le lieu ne lui convient pas, il se barre. Quand on les observe, on se prend à rêver d’être un chat. Un chat ne squatte pas. Il trône dans un lieu le plus tranquille et le plus agréable possible.

#9 Le chat n’aime pas tout le monde car il sait vraiment aimer

Le chat ne donne pas sa confiance à n’importe qui, il ne distribue pas d’amour universel. D’instinct, il se méfie des humains et des autres animaux. Mais quand il aime, il aime vraiment.

#10 Le chat n’est pas une chochotte

Aucune autre créature n’est aussi civilisée et rustique à la fois que le chat. S’il faut attraper un oiseau et lui faire rendre gorge, le chat y va sans faire sa chochotte.

#11 Le chat n’est pas influençable

Influencer un chat ? Vous pouvez toujours vous brosser. Le chat pense d’abord à ses intérêts. Le chat s’en branle totalement d’être bien vu. Il ne fait jamais quoi que ce soit pour plaire ni pour paraître gentil.

#12 Le chat est résilient

Le chat retombe toujours sur ses pattes. Il est doté d’une qualité innée : le réflexe de redressement. Lorsqu’il chute, le chat s’oriente instantanément et bascule latéralement. Il ne se laisse pas tomber comme une pierre. Il est dans la nature du chat de refuser d’être une victime passive.

#13 Le chat est sans complexe

On n’a jamais vu un chat complexer de n’être pas aussi grand qu’un tigre, une panthère ou un lion. Il fait 25 cm de haut et il se considère le plus naturellement du monde comme le roi de sa savane. Le chat garde toujours sa prestance. Il est conscient de sa majesté sans en faire des tonnes. Regardez ce chat devenu l’ami d’un lynx.

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GPA : quand les séries télé se font « prescripteurs de tendances »

9 Août 2019, 12:25pm

Publié par Thomas Joly

On a tort de prendre les séries de haut, surtout quand elles nous sont offertes en feuilleton quotidien : elles disent, en réalité, mieux que n’importe quoi ce qu’il convient de penser et d’être. Ce sont non seulement les miroirs du politiquement correct, mais il est clair qu’on leur assigne un rôle social plus important encore : celui de « prescripteur de tendances ».

La chose est souvent insidieuse. Parfois, en revanche, les ficelles sont si grosses que le peuple s’en émeut… et saisit le CSA, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, comme juge de paix. Ce qui ne manque pas de sel quand on sait que c’est le CSA lui-même qui, sous prétexte de ne discriminer personne, impose des « grilles » en matière de scénario.

C’est ainsi que Plus belle la vie, le feuilleton qui cartonne sur France 3 depuis 2004, est, ces derniers jours, au cœur d’une polémique dont on ne doute pas un instant que, comme les précédentes, elle ait été provoquée à dessein.

Pourtant, qui oserait douter de la vertu de cet interminable feuilleton ? Il n’est que d’écouter les paroles des génériques successifs pour en saisir toute la portée existentielle :

« On n’est vraiment rien sans elle
Qu’on soit noir ou blanc
Si on tend la main pour elle
La vie est tellement plus belle »

« C’est légendaire
Quand demain devient le présent
C’est un transfert
De nowhere à droit devant »

« Que ton espoir soit sans limites
Donne un sens à ton histoire
Offre-toi ce que tu mérites
Pour prendre un nouveau départ »

Etc.

Bref, une philosophie qui n’est pas sans rappeler celle de l’ami Ricoré, celui qui « vient toujours au bon moment », ou encore l’injonction d’une eau minérale bien connue : « Réveille le volcan qui est en toi. »

Mais dans leur hâte à vouloir nous éduquer dans la doxa du moment, les scénaristes sont parfois trop zélés. C’est ce qui s’est produit avec l’épisode 3847 de Plus belle la vie, le 23 juillet dernier. Je vous le confesse, je ne l’ai pas vu ; pas plus, d’ailleurs, que les 3846 précédents. Je n’en connais que les remous et ce fut, à l’évidence, un épisode à vagues…

Voilà donc l’intrigue de ce jour funeste rapportée par la presse : « Cet épisode met en scène l’avocate célibataire Céline qui raconte avoir eu recours à une mère porteuse rencontrée en Angleterre et à un donneur de sperme anonyme. Son confident Vincent lui rappelle que la pratique est illégale en France avant d’en discuter avec une médecin plutôt favorable à la GPA » (Valeurs actuelles). Oui, parce qu’il faut savoir que la « mission » de Plus belle la vie (c’est comme ça qu’on dit) est de « traiter de sujets d’actualité ». Sauf qu’il ne faut pas confondre traiter un sujet et faire du militantisme.

Or, Plus belle la vie a déjà été épinglé pour avoir fait la promotion du mariage pour tous ou semblé encourager la consommation de drogue ; laissons même de côté la quotidienne propagande LGBT dans la mesure où toutes les fictions, désormais, se doivent d’afficher un couple homosexuel, un héros transgenre et des personnalités positives issues de la diversité : c’est inscrit dans leur cahier des charges.

Mais cette fois, comme dit plus haut, les scénaristes ont fait du zèle et les associations féministes, rassemblées dans la Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution (CIAMS) se sont émues de ce qui apparaît comme « un parti pris très grave » pour la GPA. « Que le scénario prévoie une pirouette pour esquiver, in fine, le dénouement de ce cas de recours à la GPA, qui se révélera être une escroquerie, n’exonère pas la production de la série de sa responsabilité quant à la mise en avant médiatique d’un acte répréhensible », a écrit le collectif à la direction de Plus belle la vie. Les associations demandent également que soit rappelée, « de façon explicite, l’interdiction de la GPA ».

Les Chinois, dit-on, avaient inventé le supplice de la goutte d’eau. Les feuilletons télé en ont repris le principe : un petit matraquage quotidien.

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

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Veaux, vaches, cochons, couvée… nouveaux martyrs de la bêtise humaine ?

7 Août 2019, 10:53am

Publié par Thomas Joly

Plagiant ce brave La Fontaine, fin limier de la bêtise humaine, on pourrait écrire :
« Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre
L’Écologie (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
Faisait aux animaux la guerre. »

Comme de la peste sa cousine,
« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. »

Comment ? Quoi ? Que dit-elle encore, cette illuminée ? Elle dit la vérité. À savoir que de pseudo-écolos, choisissant la campagne pour y passer qui des vacances, qui une retraite heureuse, n’en supportent pas la nature naturelle et livrent une guerre sans merci aux animaux qui n’en peuvent mais.

La liste est longue et de plus en plus sidérante de ces affaires qui encombrent la Justice. Ces prétendus amoureux de la nature la voudraient en papier glacé ; pardon, en selfie : moi devant un champ de pâquerettes, moi dans une cour de ferme bien ripolinée, moi devant une meule de foin… Un joli décor, rien de plus. Pas la vie, juste la représentation proprette que les crétins s’en font.

Se multiplient donc les démarches pour interdire ici le chant du coq, là le coassement des grenouilles, à côté les abeilles dont les déjections ont souillé un salon de jardin ; en Provence ou dans le Sud-Ouest, on prétend faire taire les cigales à grand renfort d’insecticide, ailleurs, c’est le bruit du tracteur qui dérange le vacancier dans sa grasse matinée, quand celui-ci ne réclame pas carrément qu’on reporte la moisson pour cause de nuisance sonore. On ne compte plus les grincheux qui demandent l’arrêt des cloches, quand bien même ils ont posé leurs valises dans l’annexe du presbytère, et ceux qui voudraient que les vaches ne meuglent point et que les ânes ravalassent leurs braiements…

Pour couper court à ces requêtes et procédures délirantes qui, hélas, se multiplient, le maire de la commune de Gajac, en Gironde, avait adressé en mai dernier une lettre aux parlementaires français pour que « les bruits ruraux » soient inscrits au patrimoine national.

Face aux grincheux incultes, le maire qui porte le joli nom de Bruno Dionis du Séjour, patronyme paradisiaque s’il en est, pointait alors « l’égocentrisme de ses nouveaux concitoyens, d’origine urbaine la plupart du temps, et découvrant la campagne comme le sot découvre que les œufs ne se cueillent pas dans les arbres ».

Eh oui, la vie, c’est bruyant. Au début était le Verbe, dit la Genèse ; l’univers est né dans une onde sonore, good vibration… Les abrutis des générations X, Y, Z croient qu’elle se maîtrise derrière un écran : on, off, reset

Se référant à l’article 11 de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, M. Dionis du Séjour souligne qu’« il appartient à chaque État partie de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire ».

Il a été entendu. Le député de Lozère (UDI) Pierre Morel-À-L’Huissier vient d’annoncer qu’il entendait déposer une proposition de loi dans ce sens sous forme de résolution dans les jours qui viennent.

Alors, chers amis lecteurs, je le clame haut et fort : soutenons ces défenseurs du patrimoine rural dans leur démarche ! Faisons la chasse aux crétins plutôt qu’aux cigales. Que les veaux, vaches, cochons, couvée puissent à leur aise meugler, bêler, grouiner, couiner, vrombir, glapir, grisoller, braire, cancaner, piauler, hululer ou hennir en toute quiétude, c’est tout ce qu’on leur souhaite.

Marie Delarue

Source : http://bvoltaire.fr

 

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« Les Français qui draguaient poliment ont disparu, les racailles qui hurlent « sale pute » sont toujours là »

6 Août 2019, 17:06pm

Publié par Thomas Joly

Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, constate que la loi contre le harcèlement de rue, un an après son entrée en vigueur, n'a rien changé ou presque en France.

 

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Homme volant et forces spéciales, du virtuel au réel : l’homme reste au centre !

6 Août 2019, 16:31pm

Publié par Thomas Joly

Prouesse technique et physique, l’exploit spectaculaire d’un « homme volant » sur une planche à turbines au défilé du 14 Juillet, puis traversant la Manche, suscite l’admiration. Des commentateurs croient voir dans cette version améliorée des hommes-fusées des années 1960 l’arme ultime des forces spéciales en combat urbain. Ancien officier des forces spéciales (FS), l’auteur de ces lignes propose quelques éclairages personnels.

Il y a trente ans, les forces spéciales expérimentaient l’emploi opérationnel d’un nouvel instrument alors peu connu et encore moins répandu : le GPS. De nombreuses autres inventions et innovations technologiques conçues à des fins militaires, dont le World Wide Web, sont rapidement devenues d’usage commercial grand public et dual, civil et militaire.

Penser différemment pour « agir autrement », selon la devise des forces spéciales ! Ces dernières, héritières des forces spéciales de la Seconde Guerre mondiale, doivent rester à la pointe de l’innovation pour bénéficier d’un avantage décisif sur tous les terrains – humain, physique, cyborg, cyber. Ce qui est « spécial », c’est le « mode d’emploi » des ressources humaines et matérielles d’un système complexe, intégré et autonome. Il requiert des qualités foncières, une formation, un entraînement, des équipements, des procédures, une préparation et des modes d’engagement « spécifiques ».

Pour cela, les forces spéciales ont toujours fait l’acquisition « sur étagère » d’équipements et d’armements immédiatement disponibles dans le commerce spécialisé international. Pour des raisons d’indépendance, de spécificité et de confidentialité, elles conservent toutefois une capacité autofinancée de recherche et développement dans le cadre de programmes technico-opérationnels, en partenariat avec des entreprises privées nationales.

Il est naturel que ce précurseur de nouveaux véhicules volants multi-usages, développé ailleurs sous d’autres versions, stimule l’imagination de toutes les unités « spécialisées » d’intervention et de secours en quête perpétuelle de nouvelles capacités. Avec, ici, une particularité : l’emploi de la technique dans un cadre tactique, au contact direct de milieux physiques et humains hostiles qui requièrent furtivité et agressivité. En tout temps, par tous les temps et en tous lieux.

Il n’est pas évident que le flyboard révolutionne le « mode d’emploi » des forces spéciales. Celui-ci repose avant tout sur l’intelligence instantanée de situation, la prise rapide d’initiative appropriée et la capacité à exploiter avantageusement une situation a priori défavorable et volatile. L’opérateur humain en équilibre précaire sur ce type de drone est très vulnérable ; mais d’autres configurations seront surement testées, avec ou sans homme à bord.

Ainsi, l’être humain, même « augmenté » par des outils toujours plus sophistiqués, restera encore longtemps ce qu’il y a de plus « spécial » dans les forces. Au côté de ce marché de niche exclusif, l’inventeur du flyboard investira vite dans d’autres applications civiles à plus grande échelle, autrement plus rentables. Là se trouve probablement la vraie révolution, sociétale.

Jean-Michel Lavoizard

Source : http://bvoltaire.fr

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Les « Gilets noirs », des clandestins africains, défilent à Montreuil pour exiger des papiers et cracher sur la police

5 Août 2019, 19:05pm

Publié par Thomas Joly

Les « Gilets noirs », migrants sans papiers originaires d'Afrique noire, sont descendus le 3 août dans les rues de la ville envahie de Montreuil pour dénoncer des violences policières imaginaires et « l'illégalité de leur statut » (sic).

Bien évidemment, les autorités publiques ont laissé faire et aucun de ces délinquants entrés illégalement sur le territoire français n'a été arrêté ni expulsé. Les « Gilets jaunes » ont pourtant reçu un traitement bien différent, mais ce ne sont que des Gaulois après tout...

Le Parti de la France fait la promesse de placer dans des camps de rétention tous ces « Gilets noirs » et de les renvoyer manu-militari dans leurs pays d'origine.

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Plaidoyer pour l’énergie nucléaire

5 Août 2019, 18:46pm

Publié par Thomas Joly

Dès les années 50, des gouvernants visionnaires décident de faire appel à l’énergie nucléaire pour accroître l’indépendance énergétique de la France. Après avoir construit six réacteurs « graphite gaz » maintenant arrêtés, la France choisit d’exploiter une licence General Electric de réacteurs PWR (pressurized water reactor/réacteur à eau pressurisée).

58 réacteurs à eau pressurisée seront construits, de 1971 à Fessenheim, à 1991 à Civaux, ce réacteur étant terminé en 1997. Ils produisent 72 % de notre électricité. La filière a évolué, les premiers réacteurs produisaient 900 MW, les derniers 1400 MW. La filière PWR est la filière la plus exploitée, il y en a plusieurs centaines au monde.

Depuis le début de leur fonctionnement, il y a près de cinquante ans, les réacteurs français n’ont jamais eu d’avarie mettant en jeu la sécurité des personnes. Le seul accident important sur un PWR a eu lieu aux États-Unis, à la centrale de Three Mile Island, en 1979 ; il a entraîné la perte du réacteur mais n’a provoqué aucune victime et a occasionné seulement une faible émission de radioactivité.

À une époque où on se préoccupe de l’émission de CO2 (gaz carbonique), constatons que le nucléaire est la seule source d’électricité continue qui ne produit pas de « gaz à effet de serre ».

Pour des raisons inexpliquées, les écologistes veulent « sortir du nucléaire ». C’est la raison pour laquelle la loi de transition énergétique a prévu de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production française d’électricité et d’arrêter prématurément des réacteurs pouvant encore fonctionner de nombreuses années, moyennant une refonte.

La sortie allemande du nucléaire a entraîné une augmentation de la consommation de charbon et une hausse importante du coût de l’électricité ; il en serait de même en France.

Si on veut prolonger la vie des réacteurs en service, il faut leur faire subir un « grand carénage ». Le coût de ce programme est estimé à 51 milliards d’euros, soit, pour une prolongation de vingt ans, 2,5 milliards d’euros par an, ce qui est inférieur aux aides aux « renouvelables ».

Areva et Siemens ont développé un réacteur de 3e génération, l’EPR (Evolutionary Power Reactor/réacteur européen à eau pressurisée). Ce réacteur très puissant (1.600 MW) est prévu pour résister au terrorisme, y compris la chute d’un avion commercial. Le premier réacteur en construction, Olkiluoto en Finlande, mis en chantier en 2005 n’est pas encore en service, ce qui provoque des surcoûts importants. Le réacteur français de Flamanville souffre de nombreuses malfaçons, dans le béton, dans la fabrication de la cuve, des soudures pas aux normes, ce qui entraîne, là aussi, surcoût et retard. Par contre, deux réacteurs construits en Chine à Taishan n’ont pas rencontré de grandes difficultés et produisent maintenant. Les contempteurs de l’énergie nucléaire voudraient profiter de ces difficultés pour abandonner la construction de nouveaux réacteurs. En fait, nous sommes restés quinze ans sans en construire et nous avons perdu le savoir-faire. Les difficultés de construction des réacteurs finlandais et de Flamanville nous permettent de cerner les problèmes. La France a besoin d’un vrai programme industriel, comme dans les années 1970 lorsque l’on a mis en œuvre le parc actuel.

Le GIEC lui-même reconnaît que les objectifs de réduction de production de gaz carbonique ne pourront être tenus sans faire appel à l’énergie nucléaire. Les énergies dites renouvelables sont intermittentes et la construction de milliers d’éoliennes entraîne de graves nuisances et défigure les paysages.

Il faut, dès maintenant, construire de nouveaux réacteurs pour assurer notre sécurité en approvisionnement car beaucoup d’unités atteindront 60 ans en 2040.

Avec un peu de volonté et de constance, on peut regagner l’expérience acquise et continuer à produire une électricité continue et bon marché.

François Jourdier

Source : http://bvoltaire.fr

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Nantes : l’extrême-gauche livre la ville à l’émeute

4 Août 2019, 10:39am

Publié par Thomas Joly

L’extrême-gauche a semé l’anarchie dans le centre-ville de Nantes ce samedi 3 août. Le prétexte en a été le décès accidentel d’un membre de la nébuleuse anarcho-communiste locale, Steve Canico.

Les Nantais sont habitués à ces scènes de violences, l’extrême-gauche bénéficiant d’une protection de fait de la part de la municipalité socialiste dirigée par Johanna Rolland.

Comme ici en 2016.

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Si ce n’est de l’amour, c’est donc de la haine…

4 Août 2019, 10:03am

Publié par Thomas Joly

Claude Chollet, de l’Observatoire du journalisme, évoquait ici même la subjectivité bien pratique de la notion de « message de haine ». Réflexion ô combien pertinente. Clou qui mérite d’être enfoncé.

Une caricature, une contestation, une critique, par définition, ne constituent pas un message d’amour. Et si ce n’est de l’amour, qu’est-ce donc ? De la haine, je ne vous le fais pas dire.

Emmanuelle Ménard estime, ironiquement, que Greta mérite une bonne fessée. C’est de la haine. Mais attention, la nuance est subtile, la même correction suggérée pour une quelconque personnalité de l’opposition est une bénédiction. Un moment de franche rigolade. Tout là-haut, dans le ciel, à la droite de Dieu, Laetitia Avia désigne les vrais pécheurs. Les impurs qui rejettent ce qu’il convient d’adorer.

L’article de loi ci-après permet de poursuivre n’importe quelle manière d’exprimer sa désapprobation. Tomberont dans l’escarcelle de l’interdiction : « des messages injurieux, incitant à haïr, à discriminer ou à commettre des violences sur des personnes en fonction de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur handicap, de leur ethnie, de leur nationalité, de leur “race” ou de leur religion ».

L’astuce consiste à mêler l’incitation à commettre des violences, déjà passible de poursuites, à la notion aléatoire d’« incitation à la haine ». Avec cette clause, le débat entre dans un brouillard opaque. À partir de quels mots, de quelles expressions, de quelles réserves une critique de l’une des catégories listées dans le texte tombe-t-elle sous le coup de la loi ? Nous n’obtiendrons qu’un silence gêné en guise de réponse. L’indéfinissable est la clé de la censure.

À noter que les poursuites ne concernent pas les injures et les haines des personnes en « fonction, par exemple, de leur quartier, de leur voiture, de leur physique, de leur chômage, de leur pauvreté, etc. » Ceux-là peuvent crever. En revanche, le cumulard des critères reconnus par la loi passe au rang de joyau de la couronne. Sous cloche. Outragé d’un simple « passe-moi le sel »… Meurtri par un bonjour trop appuyé. Un « comment allez-vous ? » prononcé trop vite et nous voilà face au juge. « Vous n’avez pas injurié mais vous l’avez pensé très fort. 800 euros. »

Désormais, nous le savons, sous le clavier de l’internaute se cache un réservoir de haine que seul le législateur est en mesure de déceler sans tout démonter. Il le voit, il le sent. Des ondes lui parviennent. À la fois juge et marabout, il peut, d’une passe magnétique, assécher ce gisement de sentiments épouvantables. Gloire à lui. Combien de guerres, de conflits, de bagarres évités si Laetitia Avia avait été aux manettes dès l’apparition de la vie sur Terre ? Comment n’a-t-on pas pensé plus tôt à effacer la haine d’un seul article de loi ?

Jany Leroy

Source : http://bvoltaire.fr

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Des prédateurs d'enfants veulent faire la promotion de la pédophilie durant la gay pride d’Amsterdam

2 Août 2019, 14:10pm

Publié par Thomas Joly

Aux Pays-Bas, l’affaire fait grand bruit au point d’être l’objet de débats sur les plateaux de télévision : un collectif de pédophiles a annoncé sa participation à la semaine de la gay pride d’Amsterdam, qui se déroule du 31 juillet au 4 août, sous le hashtag #PedoPride2019 sur Twitter.

Ce collectif de pédophiles est lié au « Front de libération des enfants » qui prétend vouloir « libérer les enfants sexuellement ».

Les Pays-Bas sont un vivier d’initiatives visant à légitimer la pédophilie. Un parti pédophile y avait même vu le jour il y a quelques années.

Ces militants pédophiles souhaitent légitimer la pédophilie comme une forme de sexualité alternative parmi d’autres. Avec les développements des nombreuses « identités de genres », ils souhaitent également qualifier la pédophile comme « normale » et qu’elle devienne une « identité de genre » comme une autre.

A Amsterdam, la semaine de la « fierté » LGBT a commencé ce week-end et se poursuit jusqu’au 4 août.

Au passage, repérez bien le logo rose et bleu utilisé par ce collectif Pedopride. Il fait partie d’un ensemble de logos utilisés à travers le monde par des pédophiles, logos signalés (voir ci-dessous) dans un rapport du FBI sur les activités pédophiles. Autant savoir !

Source : http://medias-presse.info

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Pour « sauver la planète », si on rétablissait les tickets de rationnement, comme au bon vieux temps ?

2 Août 2019, 10:28am

Publié par Thomas Joly

On est bien d’accord : on est foutu, on mange trop. Déjà, en 1978, le regretté Carlos et Alain Souchon le chantaient dans « Papa Mambo », ce chef-d’œuvre de la variété française. Du reste, nous ne résistons pas à la gourmandise d’en donner quelques extraits : « Nous voilà jolis, nous voilà beaux/Tout empâtés, patauds, par les pâtés les gâteaux/Nous voilà beaux, nous voilà jolis/Ankylosés, soumis, sous les kilos des calories… »

Prophétique, le Carlos, puisqu’on vient d’apprendre que si tous les Terriens, non pas voulaient se donner la main, mais vivaient comme les Français, il faudrait 2,7 planètes. La France serait devenue un pays de Carlos. On imagine, tout de même, que c’est une moyenne et qu’on ne va pas en profiter pour donner mauvaise conscience à tous ces salauds de pauvres qui mal bouffent. Cela dit, si on applique à la nutrition le principe d’Alphonse Allais pour les impôts (« Il faut prendre l’argent là où il se trouve : chez les pauvres. D’accord, ils n’en ont pas beaucoup mais ils sont si nombreux »), il n’y a pas de raison qu’ils y échappent longtemps.

En attendant de demander aux pauvres de percer un trou supplémentaire à leur ceinture, une maîtresse de conférences en sciences politiques à Sciences Po Lille vient de donner à Libération une interview dans laquelle elle défend « l’idée d’imposer le rationnement pour organiser le partage et protéger les plus fragiles ». Les gars, va falloir arrêter de demander du rabe de frites à la cantine ! Mathilde Szuba est le nom de cette enseignante-chercheuse. « Rationner, cela veut dire empêcher certains de surconsommer pour s’assurer que tout le monde puisse avoir un minimum », a-t-elle trouvé toute seule, comme une grande. Notre trouveuse évoque Cuba, qui connaît « un rationnement depuis les années 60 » (en clair, pour ceux qui n’auraient pas suivi : depuis l’arrivée de Castro). Tu m’étonnes ! Cuba ? C’est pas le pays de la langouste, une cousine éloignée du homard ? Mais l’interview n’avait pas vocation à faire un détour par l’Assemblée nationale… Donc, à Cuba, y font quoi ? « Le sucre, le riz, les haricots et la viande peuvent s’acheter dans un magasin d’État avec un carnet qui donne droit à quelques kilos de ces produits à tarif subventionné ». La Mathilde ne précise pas si la queue devant le magasin est en option. « Pour en acheter plus, il faut aller sur le marché libre, où ce sera plus cher. Ce système permet de s’assurer que chacun a accès à un minimum de produits de base à des tarifs accessibles. » Ouf, on avait peur que les riches ne puissent plus manger de homard à la Saint-Valentin.

Bien sûr, Mme Szuba, par ailleurs membre de l’Institut Momentum, « laboratoire d’idées français [« C’est français », comme disait Adolfo Ramirez dans Papy fait de la Résistance] consacré aux enjeux de l’Anthropocène », est consciente que « dans la mémoire collective française, les histoires de rationnement les plus vives remontent à la Seconde Guerre mondiale ». Peut-être a-t-elle vu ou lu quelques ouvrages de référence sur le sujet. On ne saurait trop lui recommander, si elle ne se prend pas trop au sérieux, de voir ou revoir, justement, Papy fait de la Résistance. Bien évidemment, La Traversée de Paris, où elle découvrira que l’on peut tuer le cochon au fond d’une cave. Ou encore incontournable, l’œuvre de Jean Dutourd, Au bon beurre, adapté à la télévision, avec, dans le rôle des époux Poissonard, crémiers de leur état, Roger Hanin et Andréa Ferréol. Crémiers qui réussissent à construire une fortune colossale sur… le rationnement. Après quatre ans de marché noir, les Poissonard, eux, ne furent pas tondus à la Libération.

Pour terminer, méditons avec Mathilde Szuba cette belle sentence de Mme Poissonard : « Le Français, y s’est régalé pendant 20 ans. Eh bien, c’est le moment de passer à la caisse. »

Georges Michel

Source : http://bvoltaire.fr

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La vérole revient

1 Août 2019, 14:08pm

Publié par Thomas Joly

Toutes les statistiques le montrent, les cas de syphilis (ou vérole) sont en forte augmentation en France et en Europe. Alors qu’elle avait quasiment disparu en France, cette maladie est réapparue dans les années 2000, et il y a actuellement davantage de cas de syphilis déclarés que de cas d’infection au VIH en Europe, qui n’est pas la seule région du monde à voir ses chiffres flamber ; c’est un phénomène quasi mondial.

En France, les chiffres ont fortement augmenté ces dernières années et on atteint 1.750 cas recensés en 2017.

La population la plus touchée par la syphilis est celle des hommes homosexuels, des personnes ayant des rapports avec plusieurs partenaires dans l’année ou fréquentant des prostitués.

La syphilis est une maladie grave pour laquelle il n’existe pas de vaccin, mais dont le traitement est simple et efficace ; hélas, il ne met pas à l’abri d’une réinfestation.

On peut attribuer l’augmentation de ces chiffres au fait que, la peur du VIH ayant diminué, les relations sexuelles sans préservatif ont augmenté et que les signes cliniques de l’infection par le tréponème (agent de la syphilis) peuvent passer inaperçus ou être confondus avec une autre pathologie. Seul le dépistage sanguin permet d’affirmer le diagnostic, mais la recherche de la syphilis n’est plus obligatoire que chez les femmes enceintes et les donneurs de sang.

Non traitée, la syphilis évolue en trois stades pendant des années, voire des dizaines d’années.

Au stade primaire, quelques jours ou quelques semaines après la contamination, on peut observer un chancre au point d’inoculation, qui le plus souvent amène le malade à consulter, à condition qu’il se situe sur une partie visible du corps (verge, petites lèvres, gorge), mais si ce chancre n’est pas visible (paroi vaginale, rectum), le malade ne consultera pas, car en dehors du chancre, à cette période, la maladie est asymptomatique.

Ensuite, la syphilis évoluera, au bout de quelques semaines, vers sa phase secondaire qui se traduit par une éruption cutanée et muqueuse, avec parfois un peu de fièvre et des atteintes ostéoarticulaires pouvant amener le patient à consulter, mais ces signes sont souvent trompeurs et peuvent être confondus avec d’autres pathologies.

Non traitée à ce stade, la syphilis évoluera silencieusement pendant des années et entraînera des lésions, le plus souvent sévères, d’organes tel que le cœur et les vaisseaux sanguins, les os ou le foie, ainsi que le cerveau et la moelle épinière.

Il s’agit donc d’une maladie très grave que l’on peut, heureusement, bien traiter par des antibiotiques aux stades primaire et secondaire à condition, bien évidemment, d’en avoir fait le diagnostic .

Le dépistage sanguin obligatoire lors de la visite médicale prénuptiale a été abandonné il y a déjà quelques années ; peut-être faudra-t-il y revenir, et surtout proposer ce dépistage, comme on propose celui du VIH, lors des bilans systématiques ou pour les personnes appartenant à des groupes « à risque » afin d’éviter que les porteurs du tréponème ne contaminent d’autres personnes et puissent être traités efficacement.

Sous prétexte de ne pas stigmatiser certains groupes sociaux, il serait vraiment dommage de laisser progresser cette maladie dans la population alors que nous possédons les moyens de l’enrayer par un traitement simple et efficace.

Dr. Jacques Michel Lacroix

Source : http://bvoltaire.fr

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