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Le blog politique de Thomas JOLY

Plus de nouveaux impôts, c’est promis, rien que de nouvelles taxes ! (par Marie Delarue)

4 Décembre 2014, 09:50am

Publié par Thomas Joly

Le Français est viscéralement sceptique. Il n’y peut rien, c’est profondément inscrit dans ses gènes : il ne croit pas les bobards qu’on lui sert. Et Dieu sait qu’on lui en sert…

Tenez, ce brave monsieur Sapin, notre ministre des Finances, qui nous a réaffirmé mercredi lors de sa conférence de presse que non non non, juré craché par terre, croix de bois croix de fer, s’il ment il va en enfer : « Le gouvernement ne proposera de nouvelles mesures de hausses d’impôts ni en 2015, ni en 2016, ni en 2017 » et le déficit français sera « largement en dessous de 3 % du PIB en 2017 ».

Vous y croyez ? Moi non plus. Pas plus que Sapin d’ailleurs, mais comme en bon politique c’est le roi des faux-culs, il essaye de nous embobiner : la seule augmentation prévue dans la loi de finances, c’est la hausse des taxes. Ben oui, faudrait tout de même pas confondre impôts et taxes comme ces crétins de Français qui ne saisissent pas la nuance, se contentant de regarder bêtement ce qui sort de leur poche pour tomber dans le puits sans fond de l’État.

Et question taxes, ces gens-là ne sont jamais à court d’imagination. Tenez, pour ne parler que de mardi dernier, ils en ont encore voté une : la taxe majorée sur les surfaces commerciales. À la demande des députés PS et des radicaux de gauche, une majoration de 50 % de la Tascom en vigueur. « Il est normal que les grandes surfaces visées soient plus imposées que les autres commerces, du fait de leur position de marché, de leur pouvoir de négociation par rapport aux fournisseurs et de l’importance de protéger les petites commerces de centre-ville », a dit le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert. D’ailleurs, tout le monde le sait, « la grande distribution a les moyens d’assumer cette augmentation », a claironné Dominique Lefebvre, le croisé des députés PS à la commission des finances. Et puis, comme le dit son ami Nicolas Sansu, du Front de gauche, tout cela n’a guère d’importance puisque, in fine, « les grandes surfaces trouveront toujours une solution pour récupérer les 200 millions [que cela va leur coûter] auprès des consommateurs ».

Malin, ce Nicolas Sansu, député-maire communiste de Vierzon. Un vrai comique. La preuve (et vous allez rire) : ce gars-là est « titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en économie ». Si si. À se demander s’il n’a pas eu François Hollande comme prof, lui qui nous a expliqué que le coût exorbitant des emplois aidés n’est pas un problème puisque « c’est l’État qui paye ».

Ces deux-là me font songer à cette information inquiétante rapportée dans les pages « Science & médecine » du Monde. Pour résumer : les polluants chimiques nous attaquent le cerveau de façon inquiétante, provoquant une montée alarmante des « troubles autistiques et comportementaux ». Aux États-Unis, le nombre d’autistes est passé de 1 enfant sur 5.000 en 1975 à 1 enfant sur 68 en 2014. « L’érosion de nos capacités cognitives » est manifeste, dit un professeur de Harvard, et « l’intelligence des prochaines générations est en péril ». Et ça va coûter très cher car les crétins rapportent moins : il paraît que 1 point de QI en moins par individu, c’est 50 milliards de dollars de manque à gagner annuel pour les USA.

Bref, avec des Hollande et des Sansu, on n’est pas près de combler les déficits !

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L’État Islamique veut garder ses tueurs français

3 Décembre 2014, 15:43pm

Publié par Thomas Joly

Ce que par lâcheté et faiblesse Manuel Valls et Bernard Cazeneuve refusaient de faire, l’État islamique (ÉI) annonce vouloir le mettre en place : empêcher le retour des islamistes en France.

Dans un entretien à al-Jazeera, un égorgeur de l’État islamique (ÉI) francophone, considéré comme l’un des principaux recruteurs en France, a affirmé qu’il empêcherait tout islamiste ayant rejoint l’ÉI de revenir en France.

« Si une personne me dit : “Omar, je voudrais rentrer en France”, je vais lui dire que retourner en terre de mécréance est interdit par Allah, car c’est une humiliation. On va les arrêter. Nous leur faisons savoir que la “hijra” [émigration définitive en terre où est appliquée la charia] est pour eux obligatoire, parce que vivre dans les pays occidentaux, c’est interdit. Le prophète a désavoué tous ceux qui vivent parmi les mécréants ». a déclaré le Sénégalais à papiers français, Omar "Omsen" Diabi, un criminel condamné à plusieurs reprises en France.

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Les députés votent une (inutile) résolution propalestinienne

3 Décembre 2014, 15:31pm

Publié par Thomas Joly

Malgré l’intense lobbying des agents d’Israël, les députés ont voté, par 339 voix contre 151, une résolution sans aucune portée concrète pour la reconnaissance de l’État palestinien. Malgré l’urgence des problèmes qui minent la France – colonisation migratoire, développement des mafias, corruption, chômage, crise économique –, il s’agissait du deuxième vote « symbolique » en une semaine. Il y a quelques jours, les députés célébraient les 40 ans de la dépénalisation de l'IVG que l'on doit à Simone Veil. Pour ces deux votes inutiles et pour se faire plaisir, les députés ont mobilisé d’énormes moyens de l’État en frais de chauffeurs, d’huissiers, par les heures passées en commission, le personnel nécessaire pour s’occuper de l’Assemblée durant deux jours avec ses centaines d’employés, etc.

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La Shoah dès la crèche ?

3 Décembre 2014, 10:11am

Publié par Thomas Joly

C’est Actu J qui le précise : le langage est « métaphorique ». Manipuler et endoctriner les élèves de primaire, de collège et de lycée n’était pas suffisant, il faut s’attaquer aux plus petits des Européens. C’est ce que propose ce livre dont Actu J dit : « Les parents – mais aussi les enseignants – doivent l’acquérir au plus vite ».

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Habemus Bisounours ! (par Joris Karl)

3 Décembre 2014, 10:00am

Publié par Thomas Joly

Cela devrait quand même dérouiller les esprits naïfs : tous les gauchistes, les Bisounours, les Domenach, et même Libé défendent désormais le pape François. Ne manque plus que Charlie Hebdo ! Normal, le pape symbolise merveilleusement cette soumission maquillée d’ouverture à l’Autre. Tends la joue gauche, mon enfant. Et reçois un coup de sabre sur celle de droite !

L’historien Niall Ferguson, dans son brillant « Civilisations », s’interroge sur le pourquoi de l’écrasante domination occidentale sur le monde depuis cinq siècles. Il constate que cette domination pourrait bien être en train de s’achever, car nous savons de moins en moins nous-mêmes ce qui nous définit et refusons à tout prix ce qui a fait notre supériorité. Ferguson prend l’exemple des écoles du Vieux Continent où l’on relativise toutes les civilisations, où l’on apprend surtout la culture de l’Autre. Le pape François, le « dernier » selon certaines prophéties, est l’archétype de ce Nous naguère glorieux agenouillé devant l’immense A capital. Le A capital et tranchant de l’Autre.

Illustrant la thèse de Ferguson, le récent discours de François devant les eurodéputés a pu glacer nombre de ses partisans. Régulièrement applaudi par ceux-là mêmes qui renient les racines chrétiennes de notre histoire, le souverain pontife a une fois de plus appelé à l’ouverture, à l’accueil…

Dans une de ses chroniques, Éric Zemmour a dressé un constat amer de cette sortie pontificale : « Le pape François parle des racines de l’Europe mais ne précise jamais qu’elles sont chrétiennes. Il exhalte la spiritualité mais prononce à peine le nom de Dieu et pas celui du Christ. Il dit droit de l’homme, solidarité, exploitation, diversité, écologie, mondialisation, immigration, mais il ne dit pas avortement, euthanasie, mariage homosexuel. […] Le pape François est en train de transformer l’Église en une simple ONG, entre Greenpeace et Terre d’asile. »

En revanche, la députée verte Eva Joly a a-do-ré : selon elle, le chef de l’Église a prononcé « un très beau discours qui rappelle les valeurs de dignité et de tolérance qui fondent l’Europe ». Elle a apprécié ce « coup de main aux forces progressistes qui militent pour l’accueil des migrants ». Au moins, elle voit clair. Pendant que la Morano confie avoir « prié », plus cynique, Jean-Marie Cavada a vu en François « un excellent directeur de la stratégie et de la communication pour l’Europe », tandis que l’Italienne de fraîche date Kashetu Kyenge a dit tout « l’espoir » qu’elle plaçait en François à propos des flux migratoires futurs…

Il fallait visiblement en faire plus. Alors à Istamboul, à la Mosquée bleue, François a posé ses chaussures pour prier et a offert un cadeau au grand mufti, lequel lui aurait « expliqué une sourate avec douceur ». Les images ont été abondamment diffusées par les médias français. La gauche sabre le champagne : Habemus Bisounours !

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Christophe Podubcik, nouveau responsable de la propagande en Côte d'Or

2 Décembre 2014, 12:47pm

Publié par Thomas Joly

Christophe Podubcik (38 ans, marié, 3 enfants) est le nouveau responsable de la propagande pour le département de la Côte d'Or. Ce chauffeur-livreur, militant de la droite nationale depuis de nombreuses années, très déçu de l'orientation prise par le Front National depuis l'accession de Marine Le Pen à sa présidence, a choisi de poursuivre son activité militante aux côtés de Carl Lang et du Parti de la France.

Il aura en charge l'activité militante dans le département. Pour le contacter : 06.72.59.58.00 ou chris.po@orange.fr

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Drame de l’invasion : une Turque assassinée par ses coreligionnaires en Allemagne

2 Décembre 2014, 12:36pm

Publié par Thomas Joly

Quand des Blancs sont assassinés par des occupants, les médias nationaux et internationaux minimisent voire censurent les faits. Ce n’est pas le cas d’une affaire qui vient de survenir en Allemagne et qui pourtant, au départ, n’est qu’une tristement banale affaire de ce racisme antiblanc – un fait bien entendu caché par les médias – cautionné et développé par les autorités. Deux jeunes Allemandes, âgées de 13 et 16 ans, ont été agressées dans la nuit du 14 au 15 novembre 2014 à Offenbach (Hesse) par un gang de criminels immigrés. Cette nuit-là, ils ont attaqué les deux jeunes filles dans les toilettes d’un établissement de malbouffe.

Une Turque, présente sur place, a tenté de s’interposer. La jeune femme de 23 ans a été frappée quelques minutes plus tard par l’un des deux criminels. Sa chute lui a été fatale. Après deux semaines de maintien en vie artificiel, elle a été déclarée officiellement décédée. Si les médias et les politiciens ignorent les victimes blanches de l’invasion, Tugce Albayrak est devenue une héroïne nationale : le très invisible président de la République allemande est même intervenu publiquement à ce sujet. « Tugce est un exemple pour nous tous » a-t-il déclaré, sans dire le moindre mot sur la responsabilité de l’invasion dans ce crime.

Le meurtrier s’appelle Senal. Âgé de 18 ans, il est originaire de la région musulmane du Sandjak en Serbie. Il était déjà « bien connu des services de police ». Sans s’interroger une seule seconde sur ces faits, malgré la gravité de l’attaque, les médias ont noté que les deux Allemandes agressées n’ont pas déposé de plainte et n’ont pas alerté la police.

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Syndicalisme exemplaire : Lepaon, acte III

2 Décembre 2014, 12:24pm

Publié par Thomas Joly

Après les révélations sur sa luxueuse maison de fonction et les très coûteux travaux de rénovation effectués alors qu’elle avait été refaite à neuf, après les révélations sur des faits identiques concernant son bureau, une nouvelle affaire Lepaon apparaît. Le secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), visiblement confronté à une opposition interne prête à presque (il y a peu de chance qu’ils aillent jusqu’à dévoiler toutes les escroqueries dans lesquelles la mafia syndicale est impliquée) tout révéler, doit s’expliquer sur une étonnante indemnité de départ touchée en 2013.

Alors qu’il allait prendre la direction nationale du syndicat d’extrême gauche, il est parvenu à négocier avec son employeur une rupture conventionnelle. Cela lui a permis de toucher d’importantes indemnités de départ – la CGT a refusé de révéler le montant – totalement injustifiées moralement sinon légalement. Les faits ont d’autant plus choqué ses « camarades » de la CGT que son employeur était alors la… CGT de Basse-Normandie, qu’il quittait pour devenir salarié de la… CGT nationale… La même CGT qui, depuis 2008 et sa mise en place, dénonce cette mesure.

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« Compte pénibilité » : comment tuer l’emploi à défaut du chômage (par Marie Delarue)

2 Décembre 2014, 09:24am

Publié par Thomas Joly

Un documentaire sur la ville de New York portait récemment l’attention sur les ouvriers qui, dans la ville qu’on appelait jadis « la grosse pomme », installent et réparent les citernes sur les toits. Citernes en bois, planches montées à bras d’hommes… Des types qui travaillent sans harnais de sécurité et même sans casque ! Et ils en sont fiers !! Un truc qui glacerait d’horreur n’importe quel employeur européen, disait le commentateur. Quant au Français qui tolérerait cette folie, il irait durablement se faire des cheveux blancs en prison. Voilà donc pour l’Amérique d’aujourd’hui.

Dans la France d’aujourd’hui, les petits patrons sont dans la rue. Motif du ras-le bol devenu trop-plein : la mise en place, au 1er janvier prochain, du déjà fameux « compte pénibilité ». Un compte à établir et tenir pour chaque employé sur une fiche individuelle, au jour le jour, durant toute sa carrière. Pour reprendre l’exemple ci-dessus, cette mesure contraindrait l’artisan à peser chaque jour les planches que son ouvrier a grimpées sur le toit, noter s’il l’a fait avec ses bras ou à l’aide d’un treuil, s’il les a portées sur son dos ou contre son ventre, s’il a dû passer du temps à genoux, ou accroupi, ou s’il a eu à subir « des positions du torse en torsion à 30 degrés ou des positions du torse fléchi à 45 degrés », et pendant combien de temps. Relever aussi s’il a fait chaud ou froid, combien au-dessus ou en dessous de la limite fixée par des gratte-papier qui ne bougent jamais leur cul du fauteuil dans lequel ils se sont assis en sortant de l’ENA…

Cette réforme est un monstre, un de plus. C’est le rejeton, là encore, du principe de précaution et de la lâcheté d’un gouvernement prêt à toutes les absurdités pour poursuivre ses relations incestueuses avec des syndicats qui ne représentent guère qu’eux-mêmes. Car cette « réforme » n’est que le prix de la paix sociale signée, lors de la dernière réforme des retraites, avec des syndicats qui ne représentent au mieux que 7 à 8 % des salariés !

Pourtant tous le reconnaissent (y compris la CGT !) : c’est impossible à mettre en place. « Comment voulez-vous qu’on applique un truc pareil ? Il nous faudrait travailler avec un thermomètre dans une main et un chronomètre dans l’autre… », dit une patronne de PME au mensuel Capital. Les patrons ne refusent pas de prendre en compte la pénibilité du travail, ils demandent juste un peu de cohérence. Un dispositif, par exemple, qui fixerait des barèmes par profession plutôt que de contraindre à un impossible suivi individuel… qui reviendrait in fine à instaurer de nouveaux régimes spéciaux de retraite… Mais Marisol Touraine, ministre éclairé des Affaires sociales, n’en démord pas : c’est une « innovation sociale essentielle ». À moins que ce ne soit la plus aboutie des machines « à broyer les entreprises et l’emploi ».

Car tout cela va coûter, bien sûr, et fort cher. Pour financer sa réforme, l’État a créé une nouvelle cotisation à la charge des entreprises, calculée en fonction du nombre de salariés concernés : « 0,1 % pour 2015 et 2016, puis 0,2 % à partir de 2017, pour les travailleurs exposés à un risque unique, le double pour ceux qui en affronteront plusieurs », sachant que dans certains secteurs (bâtiment, transports, etc.), cela peut toucher 80 % des salariés. Au total, écrit Capital, « la réforme, qui devrait concerner plus de 3 millions de salariés d’ici un an, soit près d’un sur cinq dans le privé, pourrait coûter bien plus que les 500 millions d’euros par an annoncés pour 2020 (et les 2,5 milliards en 2040) ».

Il est vrai que ça ne risque pas d’atteindre la fonction publique. Et ça, pour l’État socialiste, c’est bien l’essentiel, non ?

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Le camp de migrants ne doit pas « déménager », il doit dégager !

1 Décembre 2014, 09:38am

Publié par Thomas Joly

Communiqué du Parti de la France du Calvados

Saint-Contest sera donc épargné de son camp de migrants. Grâce au maire de la fausse droite UMP, le camp se retrouvera ainsi à Caen.

Depuis plusieurs années, l’africanisation et la tiers-mondisation de Caen interpellent les habitants qui, contrairement aux élus, rencontrent concrètement et quotidiennement les méfaits du changement de population : incivilités, agressions, vols, viols, proxénétisme, fusillades et autres joyeusetés de l’immigration.

Le Parti de la France appelle les autorités à réviser leur décision et demande à ce qu’aucun camp ne soit installé sur le sol du Calvados.

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Questions aux conférenciers du congrès européen du GUD 2014

1 Décembre 2014, 09:19am

Publié par Thomas Joly

Dans cette vidéo, je réponds, avec d'autres, aux questions d'Agence Info Libre

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Albion dégénérée : un enfant de 3 ans interdit de photo de classe pour cause de « coupe de cheveux extrémiste »

29 Novembre 2014, 11:44am

Publié par Thomas Joly

La directrice d’une école maternelle a interdit à Delaney, un petit garçon de trois ans, de prendre part à sa première photographie de classe, jugeant que sa coupe de cheveux était trop courte.

Lorsque sa maman est allée demander des explications à Madame Stoker, la responsable de l’établissement, celle-ci lui indiquée que la coiffure de son fils enfreignait les règles de l’école en étant considérée comme « extrême ».

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« C'est du propre » version afghane : une mère venge son fils en tuant 25 talibans

29 Novembre 2014, 11:32am

Publié par Thomas Joly

Une femme afghane a tué au moins 25 talibans pour venger l’assassinat de son fils, abattu d’une balle dans la tête sous les yeux de sa mère dans la province de Farah, dans l’ouest du pays.

Cette femme, qui se nomme Reza Gul, a pris les armes après l’assassinat de son fils, qui dirigeait un petit groupe de forces de police dans le village de Farah avant d’être tué par des talibans.

Cinq talibans ont également été blessés au cours de la fusillade, qui a duré près de 7 heures. La mère du policier assassiné était secondée par sa fille et sa belle-fille dans son combat contre les militants.

Le groupe terroriste n’a pas encore commenté l’incident.

Le porte-parole du ministère de l’intérieur d’Afghanistan, Sediq Siddiqui, a déclaré que la lutte armée de cette femme est un symbole de révolution majeure et de révolte publique contre les militants talibans.

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Autoroutes : le nouveau racket ? (par Nicolas Gauthier)

29 Novembre 2014, 11:15am

Publié par Thomas Joly

Si l’on résume, lors de notre chère Révolution française, le peuple aura au moins gagné ce droit fondamental consistant à aller se faire trouer la peau gratuitement sur les champs de bataille de l’Europe entière pour des guerres ne le concernant finalement que de loin. Pour le reste, peau de zob et balai de crin.

Ah si, on allait oublier : les gueux ont au moins connu deux avancées sociales significatives consistant au droit de chasse et à l’emprunt gratuit de tous les ponts et chaussées de France. Ce premier n’en finit plus d’être ramené à portion congrue. Entre chasses municipales dont la surface s’amenuise chaque jour davantage, tandis qu’augmente le prix des permis, des armes et des munitions, ce loisir de plus en plus privatisé est en train de redevenir un luxe de nantis. Façon Serge Dassault qui, dans la forêt de Rambouillet, chassait naguère la biche en 4×4 et au fusil-mitrailleur. Logique : il n’avait pas de temps à perdre…

Pour le reste (les routes), n’en parlons pas. Ou plutôt, parlons-en. Le péage autoroutier devrait ainsi être augmenté de 0,57 % dès le mois de février prochain, « dans le cadre de la revalorisation annuelle » qui leur est accordée depuis leur scandaleuse privatisation, sous le règne de Nicolas Sarkozy. De quoi faire bondir Ségolène Royal, qui s’insurge, à en croire Le Figaro du 27 novembre dernier : « Ces sociétés ont fait payer 20 % de trop aux usagers. Sur 100 euros de péage, 22 sont du profit net ! C’est une situation anormale. » On ne le lui fait pas dire.

Mais le pire réside encore en ce qu’elle ne dit pas : car pour les gueux des temps modernes, c’est la double peine. Obligés de payer pour emprunter des autoroutes dont les coûts de construction et d’entretien ont déjà été largement amortis par l’argent de leurs impôts, le seul droit qu’ils y gagnent consiste à s’y faire racketter. À coups de radars fixes, à tronçons, mobiles ou embarqués. Et c’est ainsi que près d’un million de Français sont désormais contraints de rouler sans permis de conduire, juste histoire d’aller au boulot. Et que de plus en plus de ces derniers atterrissent en prison, parce que leur seul crime consiste à avoir persisté à gagner de quoi faire vivre leur famille.

À l’heure où une Christiane Taubira conteste « la force injuste de la loi », pour paraphraser le défunt François Mitterrand, et entend vider les prisons de ses criminels multirécidivistes, ce sont des pères et des mères de famille qu’on rançonne et qu’on encabane. Dans ma campagne, j’en connais un qui passera Noël en prison. Huit mois ferme, ce n’est pas rien. Et sans remise de peine en perspective. Son crime ? Conduite sans permis. Pourquoi ? Pour avoir seulement roulé pour gagner de quoi bouffer. Et il n’avait même pas de quoi se payer le péage autoroutier. Il y a des jacqueries qui s’annoncent. Et elles ne seront pas le fait de bonnets rouges et encore moins de ceux de Schtroumpfs.

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