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Le blog politique de Thomas JOLY

Mehdi Nemmouche, un Français comme vous et moi ? (par Gabriel Robin)

2 Juin 2014, 09:41am

Publié par Thomas Joly

Mehdi Nemmouche, Français âgé de 29 ans, est soupçonné d’avoir tué quatre personnes au Musée juif de la ville de Bruxelles. L’individu se serait rendu en Syrie en 2013, probablement pour participer au djihad. Plusieurs contributeurs de Boulevard Voltaire, dont moi-même, avaient souligné le danger mortel que représentaient ces jeunes radicalisés partis s’aguerrir en Syrie. Il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour qu’un de ces psychopathes ne passe à l’action meurtrière.

Notre gouvernement, ridicule comme bien souvent, a pris les devants du problème par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Dans un tweet du 26 mai 2014 devenu rapidement célèbre, celui-ci tend une main vers ces jeunes égarés : « Aux jeunes qui partent en Syrie, je veux dire qu’il y a 1.000 combats à mener dans la République, pour la France ». Ce discours transcendant aurait certainement convaincu messieurs Merah et consorts de renoncer à leurs sombres projets. Surtout que, désormais, le gouvernement a mis en place un Numéro Vert anti-djihad à la disposition des apprentis terroristes.

De qui se moque-t-on ?

Les djihadistes n’ont que faire de la « République » socialiste, ni même de la France ! Ils ne se sentent pas français, ils haïssent notre pays et sa culture et se fichent éperdument des bonnes intentions universalistes de Christiane, Najat et Bernard.

D’ailleurs, les commentaires sur le susnommé Nemmouche dans les médias étaient, comme bien souvent, empreints d’euphémismes. Le suspect est présenté comme un Français, « originaire » de Roubaix. Son ancienne avocate, Maître Soulifa Badaoui, s’est d’ailleurs complaisamment étalée à la télévision, elle parle d’un jeune homme « intelligent et vif d’esprit, respectueux des règles et respectueux des autres, de son avocat et des juges ». L’expert psychiatre qui l’avait auditionné dans le cadre d’une affaire de droit commun classique estimait même qu’il était d’« un niveau intellectuel légèrement supérieur à la moyenne ». Bientôt, on nous expliquera que c’est la faute de la société, de ces méchants Français qui ne lui ont pas donné sa chance. L’islam n’a rien à voir là-dedans, pas plus que la faillite totale de l’intégration des populations étrangères…

Cette culture de l’excuse n’a que trop duré, nous en avons assez. Aucun Français n’est responsable des meurtriers fanatisés, la France non plus. Et il est temps d’affirmer que l’identité légale n’a rien à voir avec l’identité réelle et vécue. Mehdi Nemmouche n’a de français que sa carte d’identité, rien de plus.

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Norbert Tarayre lucide

2 Juin 2014, 09:29am

Publié par Thomas Joly

« Il n’y a plus de tabou en France, mais on ne peut parler de rien. Si tu dis le mot arabe et que t’es blanc, t’es raciste. Si tu dis le mot juif et que t’es blanc, tu es antisémite. On ne peut plus rien dire. Limite t’es gêné quand tu dis une blague » a déclaré Norbert Tarayre, cuisinier, ancien participant du jeu télévisé Top Chef, invité le 31 mai dans l’émission Salut les Terriens.

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L’héritage des Européens selon les communistes de l’Éducation nationale

2 Juin 2014, 09:01am

Publié par Thomas Joly

A la question « qu'est-ce qu'être européen aujourd'hui ? », voici ce que répond le manuel : « c'est fondamentalement être des héritiers » :

- des Juifs (placés en premiers et associés à la « liberté de choix » « illustrée pour la première fois » dans le mythe adamique ;
- des Grecs réduits à la notion de « rationalité » dans une perspective maçonnique ;
- des chrétiens réduits à la notion « d’égalité de tous les êtres humains » très éloignée du catholicisme historique ;
- des Arabes qui nous auraient appris « la solidarité communautaire. »

Voilà de quoi l’Européen est l’héritier selon le manuel d’endoctrinement des éditions Vuibert au Concours Professeur des écoles.

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En Centrafrique, la sauvagerie est de retour (par François Jourdier)

2 Juin 2014, 08:44am

Publié par Thomas Joly

On peut craindre de voir un jour Paris accusé injustement, comme au Rwanda, d’avoir favorisé l’épuration confessionnelle en Centrafrique.

Après un certain calme depuis le début de l’opération Sangaris, la situation est en effet désolante, marquée par des drames à répétition. Le 25 mai, trois jeunes musulmans qui se rendaient à un match de football de « réconciliation » sont massacrés. La presse locale précise que « leurs organes sexuels et leur cœur ont été retirés ». Le 28 mai, l’église Notre-Dame-de-Fatima est attaquée et au moins une quinzaine de chrétiens, dont l’abbé Paul-Émile Nzalé, sont massacrés par des assaillants venus du PK5, dernier quartier musulman de Bangui. En représailles, les chrétiens s’en prennent alors à une mosquée.

Rien ne semble désormais arrêter l’escalade.

Les Français, qui n’étaient que 1.600 au début de leur mission, pour un pays plus grand que la France, ont cherché d’abord à s’interposer entre les communautés. Désormais, les 2.000 soldats français et les 5.800 soldats africains de la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) sont vilipendés par une partie de la foule au côté de Catherine Samba-Panza, la présidente de transition, qui est perçue comme la protégée de Paris.

Ce qui est navrant, c’est qu’en Centrafrique, il n’y avait pas, avant l’arrivée de la coalition rebelle musulmane Séléka, de conflits interreligieux.

Jusqu’à la colonisation française, les populations de cette région servaient de vivier humain aux esclavagistes musulmans venus du Soudan : elles se convertirent donc massivement au christianisme. Les Centrafricains de souche sont à 95 % chrétiens et animistes, les 5 % restants vivant dans l’extrême nord-est du pays. Les musulmans de Bangui étaient alors pour la plupart des étrangers, surtout des commerçants tchadiens ou maliens qui étaient acceptés. Lire la suite

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Eric Judor à Roland Garros préfère soutenir les blacks

1 Juin 2014, 12:05pm

Publié par Thomas Joly

Imaginons un instant l'émoi si un "comique" blanc déclarait qu'il préfère soutenir les joueurs de tennis blancs...

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L’arroseur arrosé : quand des « renois » attaquent les anti-FN… (par Gabriel Robin)

1 Juin 2014, 11:56am

Publié par Thomas Joly

Les  « marches contre le FN » organisées jeudi 29 mai 2014 n’ont eu qu’un très faible succès, réunissant difficilement quelques milliers de protestataires à travers la France. Nous étions donc bien loin des longues files de 2002. Le gros des troupes était constitué d’adolescents boutonneux, les fameux « babtous fragiles », ainsi que les caricaturent les jeunes durs de la diversité banlieusarde. Ce « monôme de zombies » (pour paraphraser le titre d’un admirable éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro des années 80) était cornaqué par quelques professeurs « engagés » à l’unisson d’organisations « antifascistes ». Le cortège était pourtant censé être « apolitique ». Curieux, pour une manifestation qui appelait à protester contre un parti qui a réuni 25 % des voix au cours d’un scrutin démocratique… Mais passons.

Le plus amusant restait pourtant à venir. Nous avions déjà eu droit au bide « Leonarda » et aux lycéens portant des jupes sur ordre de l’académie de Nantes, ces « marches contre le FN » pouvaient donc paraître fort classiques. Mais l’époque est riche en rebondissements délicieux : pas un jour sans une nouvelle rigolade, pas un jour sans que la gauche autoproclamée progressiste ne se fracasse la tête contre le mur du réel.

Le « buzz » Internet du vendredi suivant la manifestation consista en la réaction d’une jeune marcheuse, que je prénommerai ici Bécassine. Notre sainte laïque, opposée aux propagateurs d’idées nauséabondes qui souhaitent réguler l’immigration et assurer la sécurité des Français, s’insurgea pourtant contre les casseurs qu’elle désigna dans son message comme étant « rebeus » et « renois ». Voici ce que Bécassine disait sur la page Facebook « Face à l’extrême droite : tous unis pour la solidarité » : « Je tiens à remercier la BAC qui est restée bien sagement le cul dans ses camions pendant que des jeunes se faisaient casser la gueule par des enfoirés de casseurs (pour la plupart renois ou rebeus, il faudrait m’expliquer là ?? Inutile de leur demander s’ils ont lu le programme du FN). »

Ah ben, on aurait menti à Bécassine ? Les slogans n’auraient-ils pas été entendus par les « renois » et les « rebeus », les fameux « Tous ensemble, tous ensemble, hey, hey » et autres « Nous sommes tous des enfants de bactéries, première, deuxième, troisième génération » ?

Il semblerait que la jeunesse de France ne joue pas la même partition. Les généreux lycéens remplis de bons sentiments et de générosité se font casser la gueule par ceux qu’ils souhaitent défendre. Ils sont, pour eux, des « babtous fragiles » portant des jupes et bons à être délestés de leurs habits de marque et des boulettes de shit qu’ils trimballent dans leurs porte-monnaie. Rien de plus que des idiots utiles et des victimes. Victimes d’associations gauchisantes qui les manipulent et de ces « damnés de la terre » qui les frappent et les ridiculisent. Peut-être y réfléchiront-ils à deux fois avant de manifester à nouveau contre les beaufs qui votent Front national.

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3 %…

31 Mai 2014, 12:29pm

Publié par Thomas Joly

L’institut OpinionWay a réalisé un sondage sur les préférences des sympathisants socialistes pour le futur candidat du PS en 2017. Le résultat est humiliant pour le président de leur République, qui obtient à peine 15 %, loin derrière Manuel Valls, 40 %, et devancé même par Martine Aubry (16 %). Il est talonné par Ségolène Royal (11 %).

Les Français sont encore plus sévères : seuls 3 % des personnes interrogées souhaitent que François Hollande soit le candidat du PS. Un pourcentage qui était déjà le sien durant les primaires du PS en 2011, avant que les turpitudes de Dominique Strauss-Kahn n’éliminent l’immondialiste de la course.

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Mariage d’étrangers à Noisy-le-sec : un travailleur tué lors d’un rodéo automobile

31 Mai 2014, 12:20pm

Publié par Thomas Joly

Il est de « tradition », dans beaucoup de mariages d’étrangers en France, surtout maghrébins, de faire de tapageurs cortèges de voitures (grosses cylindrées et coupés sport). Drapeaux étrangers au vent, les rues et parfois même les autoroutes elles-même sont de plus en plus souvent bloquées.

Ce vendredi après-midi à Noisy-le-Sec, près de Paris, ces pitreries inciviles ont pris un tour tragique : une mercedes et une porsche louées, qui rivalisaient de vitesse, ont percuté un travailleur. Emboutissant le camion dans lequel l’ouvrier manipulait des gravats, l’un des véhicules a tué ce père de famille de 40 ans.

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Quand la « bourgeoisie barbare » hait le « populo rebelle »… (par Nicolas Bonnal)

31 Mai 2014, 12:05pm

Publié par Thomas Joly

Le récent « tsunami » ne doit pas nous affoler outre mesure : le système en a vu d’autres dans notre vieille République depuis le boulangisme, et il n’y a qu’à relire Démosthène ou bien Sorel pour savoir que la démocratie déçoit toujours, mais qu’elle a la vie dure.

Ceci dit, le système actuel a un gros défaut : il hait vraiment le populo rebelle, et il le montre trop. La bourgeoisie barbare en place ne sait plus argumenter, elle ne sait plus que rejeter avec dégoût. En démocratie, c’est un défaut ; ou alors, il faut supprimer les élections (dissoudre le peuple, c’est déjà fait ou presque en région parisienne ou londonienne, par exemple).

Tout le monde a bêlé contre le tremblement de terre et tout le reste. On a cherché les causes et le bon expert patenté incrimine pêle-mêle la bêtise, l’ignorance, le chômage – qui est là depuis quarante ans… —, les incompréhensibles psychoses (« Vous avez déjà vu un immigré, vous ? »), les grandes peurs des Jean qui grognent des campagnes et ne lisent pas assez le barbant Barbier. BHL a dit avoir moins peur des extrémistes en Ukraine que chez nous. Il a raison : là-bas, ils tuent, ergo ils font moins peur.

C’est que notre système un peu limité en matière argumentative est légèrement manichéen et simplificateur. Quand il s’agit de la diplomatie, on dit que l’attaque de l’Irak, c’est le bien, que Poutine, c’est Hitler, que la Libye, c’est le paradis après Kadhafi. Quand il s’agit d’économie, on dit que les gens d’ici sont ignares, pas high-tech, qu’ils ne parlent pas l’anglais, que les Français sont incurablement retraités et fonctionnaires — car nos journalistes tous subventionnés ne sont pas des fonctionnaires ! Quant aux cousins anglais, ils parlent peut-être l’anglais mais ils votent aussi pour Farage.

Schopenhauer a expliqué un jour pourquoi le meilleur et « ultime stratagème » est la grossièreté.

Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers.

Le discours des journalistes de la gauche subventionnée accuse son ennemi d’être un ignare, un crétin, un bigot, un fascisant raciste. L’ennemi, ce « petit », est un primaire et un imbécile qui n’a pas retenu sa leçon. Paradoxe terminal, le jeunisme des post-soixante-huitards aux affaires se met à vomir les jeunes parce qu’ils votent trop à droite ou qu’ils sont trop catholiques. Pas assez d’avortements ?

Et c’est là que le bât blesse enfin, surtout depuis l’intrusion d’Internet qui permet au troupeau insulté de s’instruire. On peut se passer du Figaro, on peut couper sa télé (les analphabètes sont ceux qui osent la regarder encore) et l’on se rend alors compte que la nullité argumentative, les injonctions fascisantes, les dérives oligarchiques, les imprécations du marché déluré se tiennent toutes la main.

C’est le nouvel ordre mondial. Et qu’est-ce qu’on répond ? Théorie de la conspiration !

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Aujourd'hui c'est l'Ascension

29 Mai 2014, 10:52am

Publié par Thomas Joly

L’Ascension du Seigneur désigne le moment où Jésus a été élevé au ciel, après avoir été mis sur la croix. Ce quarantième jour marque dans la théologie chrétienne la fin de la présence physique de Jésus sur la Terre, après sa mort et sa résurrection. Mais Jésus n’abandonne pas pour autant les hommes : il leur envoie son Esprit Saint le jour de la Pentecôte, et intercède sans cesse en leur faveur auprès de Dieu le Père (He 9, 25). Dix jours après l’Ascension au ciel de Jésus, lors de la Pentecôte, les Apôtres se rendent compte qu’ils sont l’Église et partent prêcher l’Évangile.

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Dix ans pour le « conteur malien » pédocriminel

29 Mai 2014, 10:42am

Publié par Thomas Joly

L’immigration est une chance pour la France, les Françaises, les Français, et, parfois aussi, quand même, pour les immigrés eux-mêmes. Un homme de 70 ans, présenté comme un « conteur malien » – une profession nullement recensée par l’INSEE –, a écopé de dix ans de prison hier pour avoir violé à une trentaine de reprises sa petite voisine, une Africaine, alors qu’elle était âgée de 10 à 13 ans – un âge remis en cause par la défense, faute de papiers d’identité crédibles.

Les faits se sont reproduits de nombreuses fois, le « conteur malien » menaçant la jeune fille de mort, et sans doute de sortilèges puissants si elle désobéissait. L’enfant a fini par tomber enceinte ; l’analyse ADN du nouveau-né avait confirmé la paternité du « conteur malien », Hamadoun Tandina.

Il risquait 20 ans de prison ; grâce aux remises de peine et à la justice pro-criminels de Christiane Taubira, il pourra sans doute rapidement reprendre ses prestations au Quai Branly, un musée national qui a, dans le passé, payé Hamadoun Tandina pour ses « contes maliens ».

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Benjamin Biolay, un bobolcho électeur de François Hollande énervé

29 Mai 2014, 10:33am

Publié par Thomas Joly

Yannick Noah avait enregistré une chanson contre le Front national avant les élections européennes. Benjamin Biolay, dont la carrière n’a été rendue possible jusqu’ici que par la promotion des médias malgré des ventes de disques extrêmement faibles, a attendu le lendemain des élections pour diffuser lui aussi une chanson contre les Français. Un coup de communication réussi, puisque la plupart des médias ont fait la promotion de sa chanson, intitulée Le Vol noir.

Elle s’inspire largement du Chant des partisans. Le chanteur y dénonce le choix des Français. « Une indignation bien sentie » note le Figaro.

Benjamin Biolay signe un texte au génie créatif surprenant, dévoilant un génie poétique insoupçonné, comme en témoignent ces rimes riches : « Ce soir oh ! si vous aviez vu/ Ce vieux pays des Lumières choir et tomber sur le cul/ Comme une tête couronnée sous les quolibets crus ! », accompagné de pensées d’une immense profondeur : « Quand le ciel tombe sur la tête on est toujours pieds nus » pour servir un idéal de vie supérieur : « Allons enfants de la patrie prenons le plus de drogues ».

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Un an après le premier mariage gay, les roses sont fanées… (par François Falcon)

29 Mai 2014, 10:20am

Publié par Thomas Joly

Le 29 mai 2013, tout le gotha socialiste – politiques, journalistes et artistes, Najat Vallaud-Belkacem en tête – se rassemblait sous le soleil radieux de l’Hérault pour assister au tout premier mariage homosexuel célébré par le tout aussi radieux maire de Montpellier, Hélène Mandroux. Les époux ont été soigneusement sélectionnés : Vincent et Bruno, deux ravissants Adonis, militants LGBT, membres du PS local et fonctionnaires territoriaux de la cité.

Le peuple ayant été tenu à l’écart, la fête est splendide et, si l’on excepte l’irruption d’un gueux des quartiers dits « populaires » venu déclarer aux starlettes d’i>Télé qu’il « emmerdait les francs-maçons », la mise en scène est irréprochable : Montpellier a comme un faux-air de ville rose ensoleillée. Un an après, pourtant, l’heure n’est déjà plus à la fête : les parrains et les témoins du mariage ont reçu les factures jusque-là impayées et le bilan est pour le moins mitigé.

Moins de 8.000 mariages homosexuels ont été célébrés depuis ce mémorable 29 mai 2013. Ce sont donc à peine 4 % des couples de même sexe, officiellement répertoriés par l’INSEE, qui ont jugé opportun d’imiter les mariés de Montpellier et de bénéficier de cette loi Taubira qui avait pourtant été présentée comme une demande pressante de la communauté homosexuelle. Reconnaissons, cependant, que les militants les plus radicaux du mariage pour tous avaient avoué qu’ils se moquaient éperdument des gays et que leur objectif était simplement la déconstruction de la famille patriarcale et autres poncifs désuets. Il s’agissait d’un préambule nécessaire à l’introduction de la théorie du genre et de la propagande transsexuelle. De ce point de vue, il faut avouer que le calendrier est respecté.

Pourtant, d’un point de vue politique, la facture du mariage homo paraît exorbitante. Si la déroute des européennes doit d’abord être mise sur le compte de la dérive libérale du PS, celle des élections municipales est incontestablement liée à la dérive libertaire des partis de gauche. Le démographe Hervé Le Bras – peu suspect de conservatisme – leur avait d’ailleurs annoncé à l’avance qu’ils avaient commis une lourde erreur en se coupant de l’électorat culturellement catholique de l’Ouest qui avait assuré la victoire de 2012.

Les rares grandes gueules du PS comme Patrick Mennucci ont, par ailleurs, reconnu que cette loi imposée au forceps les avait coupés de l’électorat culturellement musulman des quartiers populaires. En clair, le PS a lui-même laminé ses deux principales réserves de voix et il a, in fine, plus perdu de conseillers municipaux qu’il n’a marié de couples gay !

En coupant la rose à la base pour décorer la table des mariés du 29 mai 2013, le PS de mesdames Mandroux et Belkacem l’a privée de ses racines. Les médias ont eu beau l’arroser, ce n’était plus qu’une question de temps : la rose ne pouvait que faner avant de mourir toute grise et rabougrie.

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