Vends paternité avec citoyenneté en prime ! Peut-être verra-t-on bientôt, dans ce pays de fous, une telle publicité apposée dans des magasins de certaines cités.
En effet, un Nantais est soupçonné d’avoir reconnu 21 enfants de 19 mères différentes pour permettre à ces dernières d’obtenir un titre de séjour. Selon Ouest France, les femmes concernées habitant pratiquement toutes la région parisienne voulaient pouvoir donner la nationalité française à leur enfant. Pour arriver à ce résultat il fallait trouver un jeune étalon consentant. Après de rapides tractations, elles ont ainsi fait appel à un jeune homme de 28 ans qui, ne rechignant pas à la tâche, a, en cinq ans, établi un record de paternité. Qui sait, si la CAF est d’accord, il sera peut-être bientôt dans le Guinness des records.
Si la justice est aveugle, heureusement les services nationaux d’état civil nantais veillaient et, suite aux suspicions de l’administration municipale, une perquisition a été effectuée par la PAF (police de l’air et des frontières) chez le géniteur à répétition. Selon le procureur, les agents y ont découvert « des documents administratifs attestant de sa démarche ». Les jeunes femmes étaient toutes de nationalités étrangères et majoritairement africaines. Pour l’instant, le quotidien n’a pas donné les origines du jeune homme mais on peut parier, sans se tromper, qu’elles sont du même continent que les mères.
Pour sa défense, le papa a affirmé qu’en effet il était le père des 21 enfants et que son seul désir avait été de plaire et de faire plaisir à ces femmes. Vous auriez mauvais esprit en pensant qu’il ait pu, pour ses saillies, être rémunéré. Hélas pour lui, notre Don Juan nantais placé sous contrôle judiciaire risque cinq ans de prison et les mamans risquent de perdre leur titre de séjour obtenu grâce à la nationalité française de leurs enfants.
Si on est encore un pays de droit, on peut se poser, suite à cette affaire, deux questions :
Comment 19 femmes ont pu, pendant cinq ans, se déplacer en situation irrégulière en toute tranquillité aussi bien en train qu’en voiture sans qu’elles ne soient jamais contrôlées ?
Comment, en cinq ans, la CAF qui est un organisme d’État informatisé ne s’est pas aperçu que cet homme procréait aussi vite qu’un lapin et chaque fois avec des femmes différentes ?
La réponse à cette interrogation est simple et tient à la loi. La CAF est dans l’obligation d’allouer une prime à la naissance de prestation d’accueil à tout jeune enfant si le père est français, sans se préoccuper de la nationalité de la mère. En effet, l’exigence légale de titre de séjour et du versement qui s’ensuit porte sur le seul « allocataire et non sur l’attributaire ».
Imaginons, ou plutôt cauchemardons un peu. Il se trouve bien aujourd’hui 100.000 mâles étrangers ayant vu leurs papiers régularisés qui, magnanimes devant la détresse d’étrangères, peuvent procréer. Si on leur applique le même taux de fécondité, on risque de se trouver avec plus de 2 millions de nouveaux petits Français en moins d’un an. Vous voyez d’ici les sommes à payer pour ce nouveau « baby-boom » !
Au moment où notre Flanby national lâche le terme « Français de souche » après s’être bouché le nez, il est symptomatique d’apprendre que le marché étranger du nourrisson pour cause économique est en pleine expansion.
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