Lapidation, mode d’emploi (par Stephan A. Brunel)
Grâce aux vidéos très pédagogiques de l’État islamique, nous avons appris comment bien égorger notre prochain. Qu’elle soit ovine, yézidi ou chrétienne, la victime bêle de la même facon, sans opposer de résistance trop vive. De fins observateurs ont noté que les crimes à l’arme blanche, par rupture des carotides, et de la trachée par la même occasion, étaient de pratique plus courante dans nos contrées, signe tangible de notre ouverture d’esprit aux traditions venues d’ailleurs.
Il est probable que nous en ferons de même avec la lapidation. L’usage s’en est perdu sous nos latitudes, mais de bonnes âmes se chargent de nous rappeler que nos ancêtres chrétiens en furent les inventeurs. Comme tout le reste – Aristote, les chiffres, l’astronomie, la médecine, le bain romain -, la civilisation arabo-musulmane en a conservé la pratique pour la restituer aux barbares que nous sommes quand nous en aurions besoin. Remarquez que le parti dévot pratique déjà avec délectation la lapidation médiatique pour tout propos déviant.
Amis lecteurs, ne croyez pas que le cas de la dame Marion Ruggieri fût un cas isolé. Elle n’exprime que le remplacement culturel en cours. L’ignorance des illettrés médiatisés ne fait que refléter notre déculturation sous le triple effet : 1) du révisionnisme repentant qui affecte notre identité et notre histoire, 2) de la destruction/démission de l’école, 3) de notre submersion par des populations allogènes que nous n’arrivons plus à acculturer.
Il n’y a pas que les tests PISA, il est un autre symptôme infaillible de l’effondrement intellectuel de notre pays : il suffit de comparer les versions de fiches Wikipédia entre différentes langues.
Pour avoir une information précise et détaillée, il faut d’abord souvent la lire en anglais, même pour des personnages ou des faits ayant trait à la France. Mais prenez « lapidation », par exemple, et vous verrez que l’ignorance, ou la malveillance, de Mme Ruggieri rejoint celle de la rédactrice de l’article Wikipédia.
Dans la version française http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lapidation# (et dans celle en anglais qui a servi, apparemment, de modèle), il n’est rien dit de l’une des plus célèbres paraboles de Jésus, celle sur la femme adultère, ou de saint Étienne, le premier martyr chrétien lapidé par le Sanhédrin, et du contre-pied révolutionnaire opéré par le Nouveau Testament en regard de l’Ancien, l’abandon des atrocités contenues dans la bible hébraïque, signe de la nouvelle alliance, atrocités récupérées plus tard par l’islam.
D’un châtiment « de l’époque pré-chrétienne », donc grecque (la cruauté étant, bien sûr, une spécialité européenne), on apprend que la lapidation ne serait pas dans le Coran, mais dans un hadith, lui-même sujet à caution, et que sa pratique dans certains pays musulmans aujourd’hui ne serait due qu’à la « prédominance de courants ultra-conservateurs ». Autant dire que la lapidation n’a rien à voir avec l’islam, religion de paix et d’amour… Tarik Ramadan n’aurait pas mieux fait !
Pour avoir une vue un peu plus exacte sur la question, il faut aller lire la fiche en allemand, ou en italien, ou en espagnol. Voilà, France, comment cette intelligence qui te distinguait parmi les nations fout le camp ! La rédactrice de la fiche Wikipédia en question se fait nommer « La femme de ménage », c’est tout dire.
Chateaubriand nous avait prévenus : « Chassez le christianisme, vous aurez l’islam », et les égorgements et la lapidation en supplément !