Le temps qui court (par Patrick Parment)
La veuve Amaury a annoncé voici déjà quelque temps,
qu’elle mettait en vente le quotidien régional Le Parisien et sa version nationale Le Parisien/Aujourd’hui, pour la modique somme de 200 millions €. Comme cela s’est passé pour
Le Monde, la société des rédacteurs est aussitôt entrée en transes, limite étron nerveux, au sujet de la défense de la liberté éditoriale et de l’indépendance des rédactions vis-à-vis de
l’actionnaire, surtout quand celui-ci pourrait avoir pour nom Serge Dassault. Cette liberté ne semble bien n’avoir de réalité que dans la République fantasmagorique des folliculaires de ces
rédactions. Car voici belle lurette que la presse a perdu sa virginité et qu’elle a même subi quelques tournantes. Il y avait plus de liberté dans la presse de l’entre-deux-guerres qu’aujourd’hui
où tous ces clampins subissent avec ravissement la dictature des droits de l’homme.
Aussi est-il savoureux de constater que le camarade Serge
Dassault, propriétaire du Figaro, passe pour un affreux fasciste. Dans le petit monde des journalistes un tantinet sourcilleux de leur supposée liberté éditoriale, on sait que le bien
est à gauche et le diable à droite. Comme disait le cardinal de Bernis : « Je préfère le paradis pour son climat et l’enfer pour ses fréquentations. »
Leur liberté de penser ne dépasse pas les frontières de la société multiraciale et ethnopluraliste placées sous la haute surveillance des droits de l’homme.
Si d’aventure, vous pensez le contraire, sachez que vous entrez dans la catégorie diabolique du Mal, du fascisme, du populisme, que sais-je encore ? Alors, où est-elle leur sacro-sainte liberté éditoriale ? Ils sont tous enchaînés à des groupes, des intérêts, des lobbies, des officines quand ils n’y appartiennent pas en propre. Au Figaro, paraît-il, on marche sur les tabliers des francs-macs de tout poil, et la gauche, sous toutes ses facettes, fait la loi à France 2 et France 3. On a raison de dire que les flics vous parlent tous les soirs à 20 heures … c’est la police de la pensée.
Ça y est, on nous refait le coup de la grande menace
Al-Qaida. Comme par hasard le coup est parti des Etats-Unis qui non contents de s’embourber en Afghanistan ont étendu leur champ d’investigation au Nord du Pakistan. Au grand dam des autorités de
ce pays d’ailleurs. Face à une Europe dont les opinions sont de plus en plus réticentes à toute intervention, les Etats-Unis ont donc décidé d’en remettre une louche en laissant planer une
soi-disant menace sur, non pas les Rosbifs leurs alliés, mais bien la France et Allemagne.
Il faut bien avouer que l’Américain est un piètre soldat et que s’il n’avait pas le soutien d’un matériel impressionnant et d’une intendance efficace, les Afghans n’en feraient qu’une bouchée. Passons.
Pour ce qui est de la menace, là on rigole franchement, car avec nos 5 millions, voire plus, de maghrébins, noirs et autres races issus du sous-continent indien, installés dans ce pays, si ça devait réellement péter, il y a belle lurette que ce serait fait.
Non, l’Amérique maintient la pression pour que nous ne sortions pas du système libéral qu’elle a instauré afin de maintenir son mode de domination sur une partie du monde et réguler les échanges économiques mondiaux. Pour combien de temps encore ? Mais avec Sarkozy et Angela Merkel, Obama peut dormir sur ses deux oreilles. L’Europe est toujours une colonie américaine.
Un mot, dicté par l’humeur. L’affaire Bettencourt. Ca
commence à nous gonfler sérieusement l’acharnement contre cette vieille et digne dame. Je sais bien que la gauche aimerait bien faire la peau à Eric Woerth, histoire d’enquiquiner Sarko. Mais
qu’on laisse en paix cette vieille dame, son gigolo et son pognon. Tout le monde la rackette depuis des lustres, tout le monde a profité de son pognon à des titres divers (Mitterrand, Chirac,
Sarko, etc.), ce dont elle se fout complètement d’ailleurs vu qu’elle n’a aucune notion de l’argent. Et puis, on voit mal à quoi ça sert au final. A laminer une entreprise française ? Ah, si, les
folliculaires pissent de la copie.