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Le blog politique de Thomas JOLY

Résultat pour “juifs”

Chirac, « le plus détestable président de la Ve République »

1 Octobre 2016, 08:42am

Publié par Thomas Joly

Depuis une dizaine de jours les gazettes et le Tout Paris Tout Pourri ne parlent avec émotion et sanglots dans la voix que de la prochaine disparition de Jacques Chirac, l’ex-président de la République étant paré de toutes les vertus et considéré par les sondeurs comme l’homme politique le plus populaire, le plus aimé des Français. Une enquête d’opinion indique même que 83 % des Français auraient gardé un bon souvenir des années Chirac. Si ces chiffres disent vrai, et il est bien possible que ce soit le cas, cela ne plaide pas en faveur de la lucidité et du bon sens d’un peuple manipulé, anesthésié, content d’être cocufié. Car d’évidence, ainsi que l’a souvent déclaré Jean-Marie Le Pen et comme l’aurait dit également en privé Nicolas Sarkozy à son ex-conseiller Patrick Buisson qui publie cette semaine chez Perrin un livre intitulé La cause du peuple, « Chirac aura été le plus détestable de tous les présidents de la Ve République. » Et Sarkozy qui l’a bien connu et fréquenté assidûment pendant des décennies d’ajouter : « Franchement, je n’ai jamais vu un type aussi corrompu. Un jour, il a voulu me faire signer un contrat avec l’Arabie saoudite. Je me demande encore comment il a osé me mettre ça sous le nez. Il en a tant fait qu’il était fatal que ça lui pète à la gueule. J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi méchant et avide. »

Evidemment la révélation de tout le mal — fondé — que Sarkozy pense de Chirac, si elle n’est en rien une surprise pour les observateurs attentifs de la vie politique, tombe plutôt mal pour l’ex-Elyséen à un moment où Chirac semble proche de sa fin et où l’ex-maire de Neuilly a besoin pour l’emporter aux primaires d’un maximum de voix, dont celles des chiraquiens. Cela s’ajoute aux révélations de Mediapart d’Edwy Plenel sur le financement par Kadhafi de la campagne présidentielle de 2007 de Sarkozy, ce qui rend d’autant plus abjecte la façon dont l’ex-chef de l’Etat s’est débarrassé en 2011 de son bienfaiteur. Toutefois il ne faut pas être dupe : l’offensive médiatique actuelle contre Sarkozy, la mise sur le devant de la scène de dossiers anciens dont tout le monde a déjà entendu parler ne doivent rien au hasard. A quelques semaines de primaires cruciales, le Système a manifestement choisi d’imposer Juppé qui apparaît en effet comme un homme beaucoup plus sûr, beaucoup plus malléable pour obéir aux desiderata des cénacles mondialistes que Sarkozy qui est jugé plus instable, plus fantaisiste, plus virevoltant, moins prévisible.

En tout cas, Juppé a tout de suite vu l’avantage qu’il pourrait prendre à la suite de la médiatisation des graves problèmes de santé de Chirac. Il espère en effet capitaliser sur l’émotion populaire alimentée par les media et se présente donc comme le fidèle disciple et l’héritier naturel de l’octogénaire. Ce qui n’est d’ailleurs pas faux, Chirac ayant dit de Juppé qu’il était « le meilleur d’entre nous ». C’est en effet Juppé que le Corrézien imposa comme secrétaire général du RPR en 1988, c’est le même Juppé qu’il soutint en 1990 face au tandem Pasqua-Séguin qui dénonçait la dérive technocratique du mouvement néo-gaulliste sous la houlette de Juppé, c’est encore cet énarque prétentieux qui fut à la manœuvre, téléguidé par Chirac, pour empêcher toute alliance, même purement locale, même de simple désistement, entre le RPR et le Front national, c’est tout naturellement Juppé que Chirac choisit comme Premier ministre lorsqu’il accéda en 1995 à la magistrature suprême, c’est encore ce même Juppé qu’il imposa comme président de l’UMP (Union pour un mouvement populaire), parti unique de la droite et du centre qu’il porta sur les fonts baptismaux pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2002. Et c’est le fidèle Juppé qui fut condamné à la place de Chirac pour les emplois fictifs de la mairie de Paris, ce qui ouvrit alors un boulevard à Sarkozy, le maire de Bordeaux étant condamné à une peine d’inéligibilité et devant se mettre provisoirement en retrait de la vie politique.

L’élection de Juppé à la présidence de la République en mai 2017 serait évidemment une revanche éclatante pour le clan Chirac qui déteste Sarkozy et qui se reconnaît bien davantage en Hollande. Chirac n’avait-il pas révélé, lors d’un déplacement en Corrèze, qu’en 2012 il voterait pour François Hollande ? Après tout les deux sont foncièrement des radicaux socialistes, des philo-maçons, des professionnels de la politique politicienne. A l’exception de Bernadette qui a déjà indiqué sa préférence pour le compagnon de Carla Bruni — mais on le sait, les relations entre Jacques et Bernadette n’ont jamais été au beau fixe —, tout le clan Chirac est pour Juppé.

Pour avoir une petite idée de ce que donnerait un Juppé à la tête de l’Etat, il convient donc de se remémorer le bilan calamiteux de Chirac comme Premier ministre, puis comme président de la République. On lui doit en 1975 la loi Veil qui tue légalement plus de 200.000 enfants français par an dans le ventre de leur mère (plus de huit millions depuis 1975 !), en 1976 le regroupement familial qui a transformé une immigration temporaire de travail en une immigration de peuplement et d’ayants-droit sociaux mettant ainsi en œuvre une politique de Grand Remplacement, en 1975 la création de la taxe professionnelle ruineuse pour les entreprises et donc pour l’emploi, en 1996 la fin du service militaire obligatoire coupant le lien entre l’armée et la nation, en 1996 la fin des essais nucléaires mettant en danger l’indépendance de la France, en 1995 la condamnation de la France en tant que telle pour les déportations des juifs sous l’Occupation (Chirac payait là sa dette électorale à la communauté juive en général, ainsi que l’avait dit Jean-Marie Le Pen, et à Klarsfeld en particulier). Ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait voulu faire, Chirac l’a fait sans honte et sans hésitation : condamner solennellement le pays dont il présidait officiellement aux destinées.

Chirac est tout sauf un homme intellectuellement et politiquement courageux. Piètre orateur (il lisait sans talent ses discours écrits par d’autres sur un prompteur), très mauvais débatteur, politicien sans foi ni loi et sans aucune conviction (il a mis vingt ans durant la capitale de la France en coupe réglée pour assouvir son ambition présidentielle. C’est en effet un système mafieux qui lui permit d’accéder à la magistrature suprême, plus son allégeance à la synagogue), il faut se souvenir du discours dithyrambique qu’il avait tenu à l’Elysée pour le 275e anniversaire de la franc-maçonnerie en France. Chirac s’est opposé constamment à la reconnaissance des racines chrétiennes de la France et de l’Europe, a déclaré en 1995 qu’il était opposé à une loi morale s’imposant à la loi civile, se rangeant donc du côté de Créon contre Antigone. Il est l’instigateur de quasiment tous les traités qui ont détruit pan après pan tous les attributs de souveraineté de notre pays : Acte unique, Amsterdam, Nice, Constitution européenne. Et c’est son engagement militant en faveur de Maastricht, à la fin de la campagne référendaire, qui permit in fine au oui de l’emporter le 20 septembre 1992, ce qui entérina la fin de notre monnaie nationale et réduisit donc considérablement  nos marges de manœuvre budgétaires.

Ayant dit un jour qu’il n’avait « qu’une haine au monde, le fascisme », il tint parole. En diabolisant trente ans durant la droite nationale. En reprenant à son compte les pires calomnies et en jetant sur elle les plus violents anathèmes. En accordant le statut d’ancien combattant aux Brigades internationales dès son arrivée à l’Elysée, montrant ainsi qu’il était resté fidèle au jeune homme qui vendait à la criée l’Humanité et signait l’appel de Stockholm. En reprenant sur Vichy et sur le maréchal Pétain tous les mensonges qui se sont aujourd’hui médiatiquement imposés.

Nous ignorons à l’heure où nous écrivons ces lignes si Chirac s’éteindra dans les jours qui viennent, s’il est déjà ou non cliniquement mort (les plus folles rumeurs ont couru à ce sujet) ou si au contraire sa douloureuse fin de vie se prolongera bien davantage mais s’il venait à disparaître nous ne participerons nullement aux hommages vibrants qui ne manqueront pas de se multiplier tant à gauche qu’à droite de l’échiquier politique. Face à un homme profondément corrompu qui aurait dû finir sa vie en prison et être définitivement inéligible, un piètre politicien soumis aux lobbies les plus puissants et les plus détestables, un débauché notoire qui paye aujourd’hui dans sa chair tous ses vices, un  individu sans idéal, sans colonne vertébrale, prêt à toutes les trahisons, de Chaban à Giscard, pour sa seule ambition présidentielle, un homme inculte et malfaisant, n’ayant aucune sincérité, aucune authenticité, aucun honneur, aucun génie, nous garderons l’œil sec. Et nous n’avons que mépris pour tous ces militants de droite qui pendant des décennies ont vu en lui l’homme providentiel, scandant jusqu’à s’époumonner des « Chirac, Chirac » (il n’y a décidément rien de plus débile et manipulable qu’un militant lambda, la bêtise en politique donne une idée de l’infini !), croyant placer à la tête de l’Etat un digne descendant de nos rois alors qu’ils soutinrent un vil et médiocre laquais de la finance internationale, du mondialisme nomade et du lobby judéo-maçonnique.

Jérôme Bourbon

Source : Rivarol

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Hommage à Roger Holeindre (par Julien Duc)

25 Janvier 2021, 07:40am

Publié par Thomas Joly

Chaque jour de cette semaine, avant l'hommage qui lui sera rendu par le Parti de la France à Vaucresson samedi 30 janvier, sera publié un article consacré à cet immense combattant de la cause nationale qu'était Roger Holeindre. Aujourd'hui, il s'agit d'un texte d'hommage écrit par l'un de ses plus fervents admirateurs.

Une année après avoir appris, avec tristesse, le rappel à Dieu de Roger Holeindre dans la nuit du 29 au 30 janvier. Je faisais ce texte pour lui rendre un petit, mais sincère, hommage.

Faisant partie de la jeune génération, j'ai découvert cette grande figure du patriotisme par le Front National dont il fut membre-fondateur auprès de Jean-Marie Le Pen, avant de quitter le parti, en choisissant l'honneur, en 2011, à la suite de l'élection de Marine Le Pen à la présidence du FN. Car, il pensait que la "dédiabolisation" du Front est un reniement de ses années passées auprès de Jean-Marie Le Pen. A la suite de quoi Il rejoindra le Parti de la France. Mais c'est surtout à travers les nombreux livres qu'il a écrits que je l'ai découvert, près de 40 ! Il est pour moi un exemple et un modèle, dans sa vision de la politique, de la société et de réhabilitation de l'Histoire. Roger Holeindre parlait souvent aux jeunes, avenir de la nation, notamment dans son livre "Honneur ou Décadence". La jeunesse était un thème cher à ses yeux. En effet, déjà à Tébessa, en Algérie (alors encore française), il s'occupait de jeunes à majorité musulmane, mêlés à des Juifs et à des Chrétiens, pour lesquels il avait fondé un mouvement scout. Puis il a continué ce travail auprès des jeunes en France avec les Cadets de France. Les Cadets de France sont la "section jeune" du Cercle National des Combattants, qu'il avait fondé en 1985 et voulant regrouper "les Anciens Combattants mais aussi les amis prêts à œuvrer pour la Patrie, contre la décadence".

Outre le député frontiste qu'il fut, (avec son franc-parler légendaire lors de ses prises de parole à la tribune de l'assemblée dont l’inoubliable " A part les balles de tennis, qu'est-ce que vous avez entendu siffler d'autres ?"), l'antigaulliste convaincu, le parachutiste colonial ayant défendu l'Indochine contre la lèpre communiste, et l'Algérie française contre les égorgeurs islamistes du FLN, et ce, jusqu'au bout en devenant membre de l'OAS ( qui lui vaudra de la prison), il y aussi l'auteur, et ses livres devraient figurer dans toute bonne bibliothèque digne de ce nom.

Pour toutes ces raisons, je n'oublierai jamais Roger Holeindre, qui repose maintenant auprès du Père. Puisse sa mémoire traverser les âges.

Pour rendre un modeste hommage à la plume de Roger Holeindre, je me permets de détailler ci-dessous quelques-uns de ses écrits -pas tous, la liste est trop longue- qu'il me semble bon de ne pas oublier, et qui donnent à la jeune génération une base solide pour se construire en tant que patriote, et des repères historiques à travers un enseignement bienveillant.

Honneur et fidélité définissent très bien ce que fut Roger Holeindre. Il a combattu jusqu'au bout, il disait d'ailleurs : "le jour où on ne m'entendra plus, c'est que je serai mort."

Reposez en paix, Monsieur Holeindre, vous l'avez mérité.

Honneur ou décadence, sorti en 1965 aux éditions du fuseau :

A mes yeux, le meilleur livre de Roger Holeindre. Sorti en 1965, et pourtant tellement d'actualité, hélas !... Holeindre y présente la jeunesse comme livrée à elle-même. Et les camps qu'il proposait étaient d'excellents remèdes à ce mal. En effet, il pensait qu'il fallait encadrer la jeunesse. Aussi dit-il qu'il faut que les jeunes apprennent à nouveau à travailler, à suer, à abîmer leurs mains. Il écrit également : "dans un état digne de ce nom, un salaire par foyer devrait suffire." Voyez où nous en sommes aujourd'hui... Il n'oublie pas non plus de dénoncer l'Eglise gauchiste, soutien du FLN pendant la guerre d'Algérie. L'auteur dénonce une fois de plus le communisme, le gaullisme ainsi que l'abandon de la morale et des valeurs d'autrefois, qui sont pourtant éternelles.

Le rire du cosaque, sorti en 1981 aux éditions Robert Laffont :

Si vous cherchez un livre contre le communisme, le voici. Holeindre décrit dans ce livre toute l’horreur et l'aberration de ce régime sanglant qui continue de sévir. Tout y passe, Staline, adoubé par les Alliés à la mémoire courte, et sa boucherie passée sous silence, la guerre d'Indochine, la crise de Suez, la guerre d'Algérie, évidemment l'Union soviétique et toutes ses contres-vérités, la "conquête" de l’Afrique noire, les actes immondes du Parti Communiste Français envers leurs propres concitoyens au fil de l'Histoire et surtout un chapitre qu'il intitule "le terrorisme intellectuel" qui en dit long sur l’état de la France aujourd'hui.

Trahison sur commande, histoire du parti communiste français, sorti en 2007 aux éditions d'Héligoland :

Livre qui traite du communisme mais plus spécifiquement de la branche française, à savoir le Parti Communiste Français. Ce livre est un véritable historique du PCF, en cette année du très triste centenaire du parti, c'est une bonne occasion de s'y plonger. Tout y passe, de la création du parti en passant par la collaboration avec les nazis suite au pacte germano-soviétique, puis la "résistance", l'affaire Guy Môquet, les nombreux mensonges, l'étroite liaison entre les communistes et le "général" de Gaulle, n'oublions pas que c'est le sinistre de Gaulle qui a donné autant de pouvoir au PCF après la guerre... Bien-sûr il parle également des guerres coloniales et des nombreuses trahisons du PCF.

Les sanglots de l'homme blanc commencent à me fatiguer, sorti en 2010 à l'Atelier Fol'fer :

Magnifique "Pamphlet", pour reprendre Alain Sanders qui préface ce livre ! Roger Holeindre n'y va pas de main morte - comme à son habitude- pour vilipender la décadence de la société occidentale. Il n'oublie rien, notamment l'odieuse contre-campagne effectuée contre Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002. Il revient à nouveau sur "le pourrissement des esprits" en dénonçant l'abandon à la gauche de l'"Education" nationale, avec des professeurs qui enseignent leurs idéologies gauchistes, du fait que "les parents eux-mêmes ont abdiqué toute fierté nationale, tout amour de la vérité". Il y a un chapitre, qu'il est de bon ton de relire aujourd'hui, intitulé "les Khmers verts... écologie... idéologie... pornographie et débauche assurées" tout à fait dans l'air du temps, avec 10 d'avance.

C'était des Hommes... Histoire vraie de la guerre d'Indochine, sorti en 2012 aux éditions Héligoland :

Il s'agit là peut-être d'un des meilleurs livres que j'ai lus sur la guerre d'Indochine. Roger Holeindre s'est engagé pour l'Indochine à l'âge de 17 ans chez les fusiliers marins, puis chez les parachutistes coloniaux, le tout en ayant menti sur son âge pour pouvoir s'engager. L'auteur a, pendant toute sa vie, eu le désir de "réhabiliter" les combattants des guerres d'Indochine et d'Algérie. C'est ce qu'il fait une fois de plus dans ce livre.

A noter également, un cd du Chœur Montjoie Saint-Denis où Roger Holeindre récite des poèmes en l'honneur de ses camarades morts aux combats, poèmes qu'il avait écrit en Indochine, en Algérie et en métropole... en prison.

Julien Duc

À savoir : les éditions Héligoland  font un rabais de 15 % sur tous les livres de Roger Holeindre (code RH15)

Samedi 30/01/21 à 14h30 au cimetière de Vaucresson

Samedi 30/01/21 à 14h30 au cimetière de Vaucresson

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Le Front national dans le dernier wagon ? (par François-Xavier Rochette)

19 Septembre 2014, 18:25pm

Publié par Thomas Joly

La chose politique ne se caractérise pas seulement par son bilan factuel ou son potentiel d’actions. Elle doit en effet être jugée non seulement pour ce qu’elle fait ou ce qu’elle veut faire, mais aussi, mais surtout pour ce qu’elle représente dans la conscience collective, pour ce qu’elle constitue sur les plans sociologique et mythologique indépendamment de sa réalité doctrinale, quelles que soient les intentions véritables des acteurs la composant, ou l’évolution de sa ligne programmatique.  En particulier dans notre société soumise au totalitarisme médiacratique où les masses sont étudiées comme des tas de criquets grouillant dans un insectarium, la plastique d’un mouvement, d’un parti politique importe davantage que les intentions profondes (pour ne pas dire enfouies) de leurs dirigeants. Grâce à l’analyse méticuleuse des populations continûment trépanées, la gestion de celles-ci est parfaitement opératoire ; à tel point qu’il est dorénavant possible de « nourrir » le pauvre peuple  d’images, de trompe l’œil politique, de mots doucereux provoquant chez l’auditeur les réflexes pavloviens attendus de ses maîtres. C’est ainsi qu’est vendu aux « citoyens » le totalitarisme mondialiste dont ils crèvent. Progrès, tolérance, ouverture, liberté, amour, respect, modernité, tels sont les mots magiques qui sidèrent l’individu sous emprise propagandiste.  De toutes ces notions, une seule résume cependant le programme de l’engeance qui nous assaille, celle d’ouverture. L’ouverture par tous les moyens ! Le voyage névrotique, le nomadisme professionnel, amoureux, spontané, la bisexualité expérimentale, le commerce international sacralisé, l’immigration exotique adulée et considérée comme indispensable par les commentateurs, la persécution des tenants d’un racisme rationnel sont d’abord les conséquences d’une ouverture obligatoire, d’une nouvelle religion qui ne dit pas son nom. Aujourd’hui un parti politique se voulant « institutionnalisé » ne saurait se poser en ennemi de l’ouverture, en ennemi de l’Autre. Même si le discours sur la société ouverte n’est pas conforme à ses intérêts. Il suffit d’observer la chute du Parti communiste, devenu non seulement xénonophile mais carrément immigrationniste,  au cours des années 80 et 90 (jusqu’à sa quasi disparition) pour s’en convaincre.  Moins spectaculaires mais tout aussi réelles sont les mues idéologiques du Parti socialiste et du RPR/UMP qui ont complètement liquidé l’aile souverainiste et « patriote » dans leur formation. Après une longue pantomime « nationiste », les courants pasquaïen et chevènementiste se sont évaporés et l’on a laissé mourir leurs derniers représentants. Avec le recul nécessaire pour ce genre d’analyse, nous pouvons dire que les deux grandes formations historiques d’après-guerre sont aujourd’hui de plain-pied avec la modernité après avoir laissé tomber les Français authentiques et les principes, et les valeurs nationales.  PS, RPR/UMP, PC, tous se sont métamorphosés années après années  au cri de « ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare » en Moloch gigantesque convertissant de fait à la modernité toute puissante les dernières générations qu’il cueille.

La conscience (politique) collective « travaillée »  

Une autre métaphore nous vient à l’esprit : La conscience collective, travaillée à bras le corps par le Système ressemble à un grand train en marche, la locomotive, et les wagons de tête symbolisant les organisations, les mouvements, les partis, les sectes et les personnages médiatiques « indépendants » qui sont « exemplaires », à la pointe de la modernité, bref les prodiges et les zélés œuvrant pour l’Engeance. Derrière, même si les derniers wagons, les voitures de queue se situent loin derrière la motrice, ils suivent bel et bien la même voie que les apatrides et autres « libéraux » tonitruants qui ouvrent la voie en chantant. A chaque kilomètre avalé, le mouvement représentatif historique perd l’une de ses caractéristiques politiques, épouse mieux encore la voie créé pour lui et ses semblables… Si le chemin est le même pour tous, tous ne se situent pas au même point d’avancement, tous ne sont encore entrés dans le nouveau monde du mélange et des progrès, d’un monde radieux irradiant les frontières mentales des passagers l’explorant enfin. De nouveaux paysages rendant obsolètes à l’aune des notions glorifiées citées ci-dessus (liberté, ouverture, tolérance…) les vieilles lunes de certains idéologues hier encore perçus comme des maîtres étincelants par des militants chauffés à blanc !  Certes, le voyage est parfois chaotique, sombre, les wagons à la traîne s’enfournant parfois  sous certains tunnels qui représentent autant de fourches caudines qui humilieront certains partisans, en feront fuir d’autres, mais le système s’est s’employé pour passer, sans dérailler, les petits écueils parsemant la voie ferrée.

Le Front national est-il le dernier wagon de la dernière rame ?

Après le PCF, le Front National sera-t-il le prochain parti normalisé, entièrement normalisé par le Système, pour s’en prémunir ou plutôt pour annihiler ou éteindre le feu cognitif qui nourrit encore quelque fraction de notre peuple ? Entendons-nous bien, le FN est déjà soumis aux autorités républicaines et notamment et en particulier à l’un de ses plus redoutables états confédérés. Il a, en outre, intégré dans l’allégresse le moule médiatique que des experts savants avaient concocté pour lui, comme ils préparent des émissions trash de téléréalité. Néanmoins aux yeux des masses, le FN reste encore et est d’abord le symbole d’un combat que lui seul est censé mener en France : Le parti de Marine Le Pen serait en guerre contre l’immigration. C’est ce qu’il symbolise encore, disons-nous, mais, déjà, dans une moindre mesure par rapport à ce qu’il représentait auparavant, au cours des dernières décennies. Et il semblerait que le parti de la dynastie Le Pen fasse désormais de son mieux pour faire passer au second plan cette lutte contre la substitution de population dans notre pays. Ainsi lors de la dernière campagne électorale précédant les Présidentielles, l’immigration fut un thème complètement délaissé par l’état major du FN. Pour quelle raison principale ? Le sujet est-il carrément interdit par la loi ? L’invasion du pays laisse-t-elle de marbre l’ensemble des patriotes français et des petites gens subissant de plein fouet ses conséquences mortifères ? Ou, et là nous évoquerions une hypothèse qui fait vivre d’espoir les partisans de tous les renoncements et de toutes les lâchetés, le silence au goût d’abandon de la thématique de l’immigration orchestré par les cadres ambitieux du Front constituerait-il un plan génial permettant d’attirer de nouveaux électeurs, manne décisive pour l’obtention prochaine du pouvoir ? Cela est, bien sûr, encore une fois, du bidon. La fonction systémique du FN étant désormais de rendre obsolète, jusqu’à l’idée même, le combat anti-immigrationniste. Hier, la fonction du parti consistait à canaliser la colère populaire engendrée par les premières vagues d’immigration extra-européenne, puis à servir de thermomètre, d’indicateur de l’intensité de la fièvre du peuple confronté à une population xénothèque de plus en plus nombreuse et de plus en plus envahissante. Il fallait, par tous les moyens, contrôler les réactions d’une masse que l’on dévitalisait et castrait dans le même temps par des injections puissantes et journalières d’antiracisme et de « tolérance » jusqu’à imbibition totale des esprits. Le « compteur » FN était alors en quelque sorte le récepteur des feedbacks populaires permettant aux dignitaires de notre Indigénat de mesurer le niveau de soumission et d’abrutissement de notre peuple enharnaché au joug mondialiste. A l’époque du combat anti-immigrationniste intégral, quand JMLP exigeait le retour de tous les étrangers extra-européens arrivés après 1970 chez nous, le thermomètre n’était pas foireux, il mesurait véritablement cette colère populaire, d’ampleur variable, découlant de la colonisation de notre terre. En définitive, une colère d’une fraction de Français très minoritaire seulement, la plupart de nos concitoyens ayant acté dès la fin des années 80 la présence massive d’Arabes et de Noirs dans leur pays… Sans bien sûr anticiper les conséquences futures mais proches du tsunami africain. Aujourd’hui, alors que ces conséquences deviennent toujours plus visibles et douloureuses, le parti institutionnalisé de Marine Le Pen abandonne le discours radicalement anti-immigration et ne défend plus l’idée même d’inverser les flux migratoires. L’immigration pérenne, de peuplement, semble bel et bien être actée par le dernier wagon du train mondialiste en marche.  Loin de défendre une politique nationale, indigéniste, blanche, Aymeric Chauprade entérine bien au contraire dans son papier du 11 août qui a fait tant de bruit (Hannibal a décortiqué son propos la semaine dernière dans RIVAROL) la position  (ou décomposition) nouvelle du Front National sur les plans démographiques et géopolitiques. Quels doivent être les amis et les ennemis prioritaires de la France à l’intérieur et à l’extérieur du pays ? Chauprade ne vise pas les 12 millions d’immigrés qui nous bousculent de plus en plus vivement mais les quelques centaines d’islamistes belliqueux qui vont faire la guerre à l’étranger. Et c’est au nom du combat contre une infime minorité d’étrangers qu’il faudrait épouser sans contrepartie la cause des Juifs et des sionistes… Mensonge néo-con’ par excellence ventilé par les vendus au Système. Chauprade a bon dos de stigmatiser l’alliance imaginaire entre quelques mouvances nationalistes et racailles des cités qui s’établirait au nom de l’antisionisme et de l’antimaçonnisme notamment, mais le géopoliticien (que l’on soupçonne d’être un enfant de la Veuve) élude le fait que ces nationalistes qu’il vitupère prônent, eux, l’expulsion à terme de tous les immigrés qui s’incrustent en France, mahométans ou non. Chauprade peut bien jouer au dur en préconisant la vitrification (l’ « élimination » des djihadistes peu ou prou antijuifs), il passe, comme sa cheftaine y est passée, sous les fourches caudines des mondialistes qui mènent le train.

Une conscience collective nécessairement contaminée par ces renoncements : L’immigration présentée comme irréversible par toutes les composantes du Système

La rentrée politique  de Marine Le Pen a eu lieu le 30 août à Brachay, minuscule hameau verdoyant et pittoresque, profondément rural, se situant au cœur des collines de Champagne, là où elle obtint 72% des suffrages lors des dernières élections présidentielles. Le lieu était idéal pour déclamer un discours plein de patriotisme charnel vilipendant le nomadisme, l’immigration source d’urbanisme anarchique et les diverses mafias politiques. Si Marine Le Pen s’est bien attaquée à la banque -et à Macron (qui, il faut bien le dire, est inratable dans la critique), elle n’en fait même plus sa cible prioritaire (il ne faudrait pas par inadvertance égratigner les Rothschild) préférant remplacer celle-ci par le Boche brutal et surpuissant qui imposerait sa politique économique. Tous les malheurs des Français proviendraient en définitive du voisin teuton et de ses banquiers affidés germanophiles ! L’ogre allemand est donc responsable du marasme français, directement… Quelle rhétorique ! Voilà le « joug allemand » qui remplace dans la démonologie lepéniste l’immigration-invasion, le petit peuple qui a tant souffert, et la gauche gaspilleuse et parasitoïde ! Et Christophe Forcari du journal Libération (qui appartient en grande partie aux… Rothschild)  d’apprécier l’inflexion doctrinale du FN avec Marine à sa tête qui fait la chasse aux antisémites (Forcari qui a participé à la fête rurale du Front pour le compte de son torchon a néanmoins aperçu dans l’assemblée un jeune homme portant autour du cou une croix de fer, et voilà le frêle et équivoque journaliste morfondu ; plus loin il écoute le petit discours d’un militant patriote qui n’est pas dans la ligne du nouveau Front puisqu’il pense que la solution serait de neutraliser le « petit peuple élu » qui se trouve constamment « au-dessus de nos têtes » ; Christophe Forcari est ébaubi : Cet homme rustre étant « visiblement resté bloqué à l’heure du FN, version Jean-Marie »). Parallèlement à cette évolution doctrinale observable depuis des années, le FN commence à subir les affres des scandales et des affaires vraies ou virtuelles (comme nous le prédisions juste avant l’été) qui vont de plus en plus pourrir l’image du parti officiellement patriote. Les mairies frontistes sont quasiment toutes sur le grill et certains édiles ont déjà été humiliés par la machine médiatique, comme le jeune Engelmann de Hayange ou le maire du Pontet, à l’instar d’un vulgaire Balkany. Mais, après tout, ces « outrages » journalistiques tranchant avec la douceur des papiers d’un Forcari lutinant le petit frontiste, ne participent-ils pas, eux aussi, à la normalisation politique d’un wagon proche de son terminus ?

Article publié dans l'hebdomadaire Rivarol du 11/09/14

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Quand l’agonie et la misère sont des richesses… (par François-Xavier Rochette)

4 Juillet 2014, 09:45am

Publié par Thomas Joly

S’agit-il ici d’une étape supplémentaire vers la dépénalisation et la légalisation de ces deux fléaux sociaux portés plus que jamais par les vents brûlants de la décadence ? L’argent de ces gens-là sera-t-il vainqueur des dernières digues morales préservant quelques îlots de civilisation ici ou là ? Dans tous les cas, tout est bon pour doper l’économie et surtout les affaires de ces gens-là.  La semaine dernière, à son tour, après l’Italie et le Royaume-Uni, la Belgique a ainsi décidé d’intégrer le trafic de drogue et la prostitution au calcul de son PIB. Le Monde n’y voit pas d’objection fondamentale après l’Union Européenne qui incite vigoureusement ses membres à agir ainsi : « Les nouvelles normes du Système européen des comptes (SEC) préconisent en effet d'ajouter, dès septembre prochain, les activités souterraines dans le calcul du PIB de chaque pays. La logique est la suivante : même s'ils sont illégaux, et souvent fort coûteux pour les Etats, les trafics de drogue n'en sont pas moins une source de richesses comme une autre. C'est qu'un dealeur qui s'achète une voiture participe à sa façon à la croissance du pays ! » Après tout, pourrions-nous dire, le travail des pompes funèbres qui ramassent le cadavre du junky, ou les ersatz de drogues délivrées en pharmacie contribuent chaque année à la croissance du PIB de toutes les nations du monde. De même la gaupe aux multiples maladies vénériennes participera à sa manière à la sacro-sainte croissance économique en semant ses mycoses un peu partout, ses virus, ses bactéries, en contaminant plein de travailleurs bossant dur pour payer ses services avant de soigner sa blennorragie.  Enfin, en suivant cette logique morbide, l’on pourrait voir dans n’importe quelle activité criminelle et monstrueuse une source de « travail » et de richesse collective. Le violeur compulsif favorisera de fait les ventes de bombes lacrymogènes et d’armes d’autodéfense comme celles de psychotropes et de séances psychanalytiques. Evidemment il ne viendrait à personne l’idée de comptabiliser les dépenses des particuliers victimes d’un tueur en série qui a raté son coup ou de violeurs sidaïques et défoncés au Crystal. En revanche les recettes d’un proxénète esclavagiste d’origine exotique et celles d’un dealer de crack qui est responsable de la mort de centaines de toxicomanes (et qui s’y connaît en règlements de comptes) apparaissent comme intéressantes pour les pouvoirs publics et les investisseurs ! Il faut dire que les marchés des activités dont il est question ici connaissent une croissance exponentielle et que les perspectives d’avenir sont « formidables » en ce qui concerne toute l’Europe (des économistes sérieux voient la prostitution et la drogue comme le moteur de la croissance au Royaume-Uni pour demain). Même si le thème « stupéfiant » et le monde de la prostitution sont souvent liés, ce sont quand même deux sujets extrêmement vastes et différents que l’on ne peut traiter, ici, même sous le feu de l’actualité, en même temps. Nous nous intéresserons aujourd’hui aux nouvelles drogues et à leur expansion d’une manière générale. Où l’on verra que de nouvelles tendances morbides s’établissent dans notre société de mort à partir de niches infectieuses spécifiques.

Une alerte aux nouvelles drogues ?

Les autorités européennes (c’est ainsi qu’elles sont désignées par le media conforme) seraient très inquiètes de l’essor des drogues de synthèse vendues sur internet et jouant avec les limites mouvantes de la légalité. Il y a un an, les journaleux estimaient la fréquence de l’apparition d’une nouvelle drogue sur le marché de la « défonce » à une par mois. Désormais, la presse la mieux informée (selon ses dires) affirme qu’une nouvelle drogue apparaîtrait toutes les semaines. On n’arrête pas les progrès de la chimie, ni l’appétit de gain qui « travaillent » les nouvelles générations, ni cette soif inextinguible de jouissances extrêmes qui les étreint. Et le rythme des nouveautés stupéfiantes s’accélère. 81 nouvelles drogues ont ainsi été détectées en Europe en 2013. Actuellement les addictologues européens connaîtraient 350 substances psychoactives responsables de nombreux décès et d’intoxications graves. Mais ils ne les connaissent pas toutes. Le faible coût de fabrication de ces nouveaux produits qui procurent à leurs consommateurs des shoots puissants, semblables à ceux provoqués par les drogues traditionnelles, notamment l’héroïne et la cocaïne, explique dans une certaine mesure la prolifération de ces venins. A la fin des années 80, de nombreux délinquants de la Communauté allaient faire fortune grâce aux X, les fameux ecstasys devenus aujourd’hui symboles des raves et de la dépravation de la petite jeunesse blanche. Un autre symbole, la mort, il y a deux semaines, de l’inventeur diabolique de cette drogue ô combien débilitante et des premières molécules dites « récréatives », le seigneur vénéré dans les milieux psychédéliques, Alexander Shulgin, Professeur X, juif et membre respecté du Bohemian club. Durant toute sa vie, le très laid Shulgin s'échina à promouvoir les drogues synthétiques les plus dures, les plus hallucinatoires, les plus dangereuses. Non en se cachant, ou en faisant mine de travailler pour la science seule, mais ouvertement, en affirmant sa volonté de (faire)  partager ses expériences psychédéliques. Un Shulgin qui utilisa l'outil internet tous azimuts pour diffuser toutes les recettes de tous ses « acides », de tous ses poisons. Et il le hurlait ! Goûtez à mes bonnes soupes, c'est récréatif ! Shulgin trépassa le lendemain de l'alerte lancée par les autorités européennes sur l'essor des nouvelles drogues de synthèse – Une alerte européiste bien paradoxale à l’aune de la normalisation financière des trafics évoquée plus haut. Certainement a-t-il du partir en souriant, satisfait du développement de la toxicomanie dans le monde et en Occident en particulier. Shulgin n'est pas mort sans avoir donné naissance à des dizaines d'émules à travers le monde, des disciples déterminés, alchimistes de la dissociété qui demain leur dressera des statues. Une nouvelle vague de molécules a envahi le web grâce à la petite cuisine de ces nouveaux sorciers, et cela sans l'aide directe de Shulgin qui a su semer ses connaissances destructrices sur internet dès 1997 avec la publication de son fameux Tryptamines i Have Known And Loved, ouvrage incitant les jeunes à se droguer et à diffuser à leur tour la bonne parole.  Depuis la fin des années 2000, une nouvelle génération de stupéfiants fait donc l'enrichissement de nouveaux dealers, professionnels du commerce en ligne, chimistes à l'esprit de lucre et hommes d'affaire d'origine contrôlée mais discrets et jonglant avec les lois (étrangement permissives) avec les conseils d'avocats tout aussi pourris.

Les dégénérés s'agglutinant jouissent de la protection et de la glorification du media. Le tison dans une forêt sèche est toujours incendiaire.

Il faut dire que les semeurs de mort savent également profiter de facteurs favorables pour répandre poudres et cachetons « rigolos ». Le premier d'entre ces facteurs est indubitablement la consommation frénétique des nouvelles drogues au sein d'une partie de la communauté des invertis. Les abrutis de journalistes nous serinent depuis suffisamment longtemps avec cette particularité de la populace invertie, celle la caractérisant comme fêtarde infinie, pour que nous puissions être surpris par les prétendues révélations de médecins addictologues et urgentistes sur la propension manifeste des homosexuels, d'un point de vue statistique, à consommer d'abondantes quantités de drogue excitante au nom du précepte (et surtout d'une pathologie que l'on ne veut pas voir) qu'il faut jouir intensément, partout, tout le temps et d'une manière optimum. Il est indéniable qu'une partie des homosexuels que l'on voit d'ailleurs faire la fête sur des chars post-apocalyptiques lors de fiertés pédestres impossibles se défoncent esprit et corps afin d'échapper, pensent-ils, aux limites que la nature a instituées pour eux. Les sodomites multiplient les commerces au sein desquels ils s'adonnent à leurs activités sous l'effet de diverses drogues et d'alcool. Pour aller toujours plus loin dans la débauche, la salissure et les meurtrissures, certains dégénérés utilisent sans compter les nouvelles drogues synthétiques qu'ils appellent Slam pour accomplir des marathons sexuels de 48 heures non stop. Rapidement les obsédés des pratiques homosexuelles qui s'adonnent à ces monstruosités deviennent des toxicomanes sadomasochistes constamment sous l'empire de la chimie et de ses dérivés dits, diablement, récréatifs... Le quotidien régional Le Midi Libre a tout récemment consacré un dossier spécial sur les liens très étroits qui lieraient une partie de la communauté gay et le monde de la drogue, deux univers infernaux qui se chevauchent.  

« Le phénomène de la drogue du sexe fait des ravages dans la région. Il  touche surtout des hommes ayant des rapports avec d'autres hommes, pour des marathons sexuels de 24h ou 48h. Le phénomène inquiète les médecins, et fait des ravages dans les milieux gays et festifs de la région : le slam. La pratique n'a rien de poétique : "Se slamer, c'est utiliser un produit psychoactif de synthèse, la méphédrone, à des fins de stimulation sexuelle. Le phénomène touche surtout des hommes ayant des rapports avec d'autres hommes, pour des marathons sexuels de 24 h ou 48 h", explique Hélène Donnadieu-Rigole, médecin addictologue au CHU de Montpellier, qui a vu arriver les premiers patients au début de l'année ». Les invertis ultra s’injectent en fait, la plupart du temps, un cocktail composé d’une multitude d’éléments chimiques, en particulier des cathinones de synthèse, des phénéthylamines, des pipérazines et des tryptamines, mélangés à de l’alcool et à d’énormes doses de Viagra.  Une pratique toxicomanique engendrant une dépendance absolue. Le psychiatre Laurent Karilla avoue dans un autre quotidien (L’Est Républicain 30 mai 2014) essayer de « soigner » ou de traiter des patients  contraints de se piquer toutes les demi-heures pour une espérance de vie d’environ 18 mois. La raison initiale du slam ? Enchaîner les partenaires, les déchirures, les « performances », les mutilations.  Rapidement sexe et drogue se confondent jusqu’au point de rupture.

« Les utilisateurs "n'ont pas l'impression d'être devenus toxicomanes" malgré les effets d'accoutumance, l'augmentation progressive des doses et la dépendance psychologique au produit. "Après un week-end de slam, on pense très vite au week-end suivant, on est en “manque”", explique Hélène Donnadieu (médecin généraliste à Montpellier, ville qui compte une importante communauté homosexuelle). "La gestuelle de l'injection devient elle-même une dépendance". Sans compter que ceux qui y ont touché imagineront vite que "sans méphédrone, ils n'arriveront pas à avoir un rapport sexuel satisfaisant". La convalescence sera longue, sans produit de substitution à disposition ». 

Une sombre communauté où s’agitent de plus en plus ostensiblement des extrémistes de l’Antinature, des forcenés qui recherchent en tout lieu le shoot orgasmique. Peut-être nous ficherions-nous de cette hécatombe si les acteurs moisis de cette horreur n’étaient pas présentés, sans cesse, comme des modèles de notre temps, pour notre temps. Mais ne sont-ils pas aussi les premiers à enrichir les dealers, les premiers à diffuser, via leur prosélytisme sexuel et stupéfiant, ces nouvelles drogues surpuissantes et « bon marché » ? Devant une telle débauche, épouvantable d’intensité, et permanente, comment la fraction la plus fragile de notre jeunesse pourrait-elle échapper à ces nouvelles tentations suicidaires ? Le tison ardent n’a-t-il pas toujours raison du bois sec en pleine canicule ? Quoi de mieux pour les marchands de poison que cette communauté slameuse qui est prête à tout pour mourir d’épectase ? Avec toujours cette volonté de pervertir ceux qui entourent ses membres ! Les goûts, les modes seraient tributaires du peuple gay selon le media s’en félicitant. Phénomène malheureusement vérifié par l’analyse sociologique des bouleversements sociétaux se produisant sous nos yeux. Non seulement les nouvelles drogues ont favorisé la recrudescence de l’épidémie de sida dans cette communauté slameuse et donc également au sein d’une population jeune frappée de plein fouet par la dictature de la bisexualité (L’Express du 14 mai consacrait encore un dossier dithyrambique – intitulé Garçon ou fille, pourquoi choisir ? - sur la sexualité des jeunes, la journaliste Amandine Hirou se délectant en particulier de la bisexualité – phénomène irrépressible d’une spontanéité formidable et blabla… en train de rendre très heureux les adolescents et blabla…) qui, par son truchement, est en voie de contaminer physiquement et moralement une population qui aurait été vouée à la normalité et à la dignité si elle avait vécu sur Terre et non dans cet enfer qu’une engeance s’acharne à construire entre deux rails de cocaïne tous les jours que le Bon Dieu fait.

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Alain Bauer, tuteur de l'étranger (par François-Xavier Rochette)

31 Janvier 2017, 07:28am

Publié par Thomas Joly

Qui ne connaît pas Alain Bauer ? La plupart des Français ou une grosse minorité d'entre eux ignorent peut-être encore son nom mais certainement pas son physique de grand mage sectaire au visage insaisissable. Né vieux comme l'affirment ses plus vieux amis, l'homme cumule tous les défauts esthétiques, toutes les expressions rebutantes que la malchance nature peut produire d'une union hasardeuse. Certains voient en cet énergumène anti-photogénique une sorte de vieux chat borgne qui n'aurait jamais connu l'affection gratuite d'une main câline, d'autres le considèrent méchamment comme un bouledogue aux yeux bovins et d'aucuns pensent discrètement que son appétit insatiable pour le pouvoir est une sorte de compensation, une vengeance sur la vie qui la fait si laid. Cette dernière hypothèse est ridicule. Alain Bauer s'est toujours senti très à l'aise en société et n'a jamais fait preuve de timidité, n'a jamais craint le regard des autres. Bien au contraire, il fut toujours habité par le désir de se montrer, d'étaler son savoir, de faire preuve de diverses qualités aux yeux de ses camarades et de ses condisciples. Au collège, déjà empli d'une vieille testostérone qui lui fera perdre ses cheveux précocement, Bauer se bat comme un Zélote pour devenir délégué de classe, année après année, il veut le pouvoir, il veut jouir de la puissance conforme. Indéniablement, Bauer est, adolescent, déjà un coquin curieux plus enclin à se pencher sur les indiscrétions plutôt que sur des ouvrages savants qui permettent d'apprendre la vérité intangible d'une part, les éléments d'une science d'autre part. Alain Bauer n'était pas un excellent élève, le fait d'être vieux ne l'ayant pas instruit par magie. Jeune, le petit Alain à la moustache naissante, était plus motivé à l'idée de garnir son carnet d'adresses plutôt que de bûcher sur une discipline en particulier dans le but de devenir un grand spécialiste de quelque chose, pour de vrai. Aujourd'hui le criminologue auto-proclamé connaît 100 fois plus de monde qu'il n'en connaissait hier dans son lycée privé mais il est resté indubitablement le dilettante qu'il a toujours été avec ou sans moustache, avec ou sans cheveux. Au début des années 2000, le frère Bauer n'était connu pour ne pas dire célèbre uniquement pour ses très grosses responsabilités au sein de la Maçonnerie et ses prétendues grandes connaissances sur l'ésotérisme et le symbolisme du monde des initiés. Dès qu'il devint Grand-maître du Grand Orient en 2000, ce fils de Juifs ayant fait affaire dans le textile pour être originaux et dont les parents sont issus d'Europe de l'Est (pour échapper dit-on à d'insupportables violences antisémites au début du siècle dernier) multiplia les apparitions sur les plateaux de télévision, les interviews, les articles, les tribunes et, surtout, les ouvrages sur la Franc-maçonnerie qui se vendirent alors fort bien grâce à une mode ésotérique qui s'est un peu effilochée aujourd'hui. On n'avait jamais vu depuis Balzac un tel bourreau d'écriture, un véritable forcené du stylo Bic le Bauer ! C'est que cet enfant de la Veuve est organisé et malgré son indécrottable amateurisme il sait donner son effort au bon moment pour utiliser un jargon sportif qui ne lui sied guère. On ne sait pas vraiment ce qu'il a fichu à l'Université sur le plan des études mais on sait qu'il a continué à satisfaire son goût des rencontres et à oeuvrer pour accroître sans cesse ce fameux pouvoir par le truchement du syndicat étudiant UNEF où il devint rapidement le numéro 2 aux côtés du faux diplômé, le lambertiste Jean-Christophe Cambadélis. La gauche au pouvoir, tous les foutriquets jubilèrent et parièrent sur l'avènement d'une société intégralement progressiste dans la quelle toutes les « vieilles normes » voleront bientôt en éclats. Ce Bauer est à lui seul l'allégorie du dernier stade décadent. Avec son esprit de délégué de classe puant, le fayot entra de plain pied dans la dernière étape de putréfaction sociale. Dès l'âge de 18 ans, à l'instar d'autres sadiques de la politique hexagonale bien connus, Aldo la moustache asymétrique entra en maçonnerie comme d'autres entrent dans la fonction publique avec l'idée de grimper, d'escalader les niveaux pour satisfaire un égo qui ne sert à rien. Prêt à tout pour grimper, prêt à tout pour monopiliser l'ascenseur social, prêt à tout pour quelqu'un qui ne croit en rien, c'est facile. Zéro dissonance. Alain Bauer, le déraciné par excellence, l'homme qui, par ambition, voue un culte à la religion de la république, peut bien tout dire, peut bien tout faire pour assurer sa promotion, pour assouvir ses ambitions, il aura toujours l'esprit clair, il restera toujours guilleret durant les agapes avec les frangins. Le progressisme et les Havanes se marient parfaitement. Alain Bauer plaît à ses supérieurs convaincus qu'il ne trahira jamais et qu'il a toutes les qualités amorales pour devenir un agent important du Système.

Arrogance et sentiment d'impunité... justifié

Les choses ne bougeaient pas beaucoup depuis deux ans et demi, depuis l'ouverture d'une enquête préliminaire sur de flagrantes anomalies financières découvertes entre le Franc-maçon du GO et la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Pourtant, ces étrangetés ne pouvaient être négligées puisqu'elles concernaient de grosses sommes d'argent. Deux questions principales devaient être résolues grâce à une enquête policière. Pourquoi Augustin de Romanet alors patron du CDC payait à hauteur de 200.000 euros par an pendant 6 ans un Alain Bauer vaguement criminologue (étrillé par les universitaires le considérant littéralement comme une nullité dans leur domaine) pour quelques notes sur l'insécurité. Autre anomalie, la Caisse des dépôts et consignations acheta des milliers d'exemplaires d'un livre... gastronomique d'Alain Bauer. Les puissants se permettent tout aujourd'hui et c'est à cela qu'on les reconnaît. La star des frangins ne s'est pas expliqué quant aux raisons (si elles sont multiples) de l'achat par camions entiers du bouquin de cuisine par son copain gourmand aujourd'hui dirigeant des aéroports de Paris. En revanche, notre blaireau a cru bon de se justifier sur les 1,3 ou les 1,4 millions d'euros qu'il a reçus pour ses notes de criminologie en un laps de temps relativement court. Une réponse nette : « J'ai été normalement payé ». Bing ! Cet aveu de normalité est tout frais. Les autorités ont enfin débuté sérieusement l'enquête en perquisitionnant les domiciles des différents protagonistes que l'on soupçonne d'avoir volé l'argent des Français, ni plus ni moins. Il date du 16 février, cet aveu, quand le public apprit la mise en branle de l'enquête qui commence réellement avec ces perquisitions effectuées le 10 janvier. Le 10 janvier. Le 9, ce médiocre infatué, répondait encore au Figaro sur un sujet sérieux qui méritait évidemment un autre interlocuteur pour éclairer les lecteurs. Le sujet ? L'explosion des viols sur mineurs. Les statistiques officielles sont formelles : les viols commis sur les personnes les plus innocentes ont bondi de 10% en un an ! 10% ! Et le criminologue qui ne sait rien aux plus élémentaires lois sociologiques d'ouvrir son clapet aux remugles dégoûtants : « L'augmentation statistique des faits traduit sans doute une plus grande sensibilité (de la société, Ndlr) sur ces questions », décrypte le criminologue Alain Bauer dans Le Figaro. Traduction : « non, non, rassurez-vous, les choses ne s'aggravent pas du tout, tout va bien, les plaintes sont justes plus nombreuses, non les faits. » Ah et pour quelle raison ? Avions-nous connu en 2016 une campagne d'information sur les viols des mineurs ? Les media ont-ils évoqué en masse l'existence des réseaux pédosatanistes en France et à l'étranger ? Les pédomanes ont-ils été traqués par les autorités, et les journalistes ont-ils stigmatisé comme il se doit les propagandistes pédomanes ? Non, donc si les plaintes ont augmenté, c'est bien parce que les viols ont augmenté... de 10%. Bauer, triste sire, qui depuis 15 ans minimise tous les phénomènes d'ultra-violence qui pourrissent la vie des Français quand ils en jouissent encore. A l'écouter les homicides reculeraient en France depuis 30 ans. Au moins, désormais, les téléspectateurs sauront à quel genre de bonhomme ils ont affaire quand ils l'entendront mouiller sa moustache mal foutue face à un crétin de journaleux. Pas sûr cependant que ce menteur développe un quelconque complexe ou de la gêne face au public. Le jour suivant la perquisition de son domicile, il fit preuve d'une condescendance inouïe à l'égard des policiers : cette perquisition lui aurait permis « de faire des travaux pratiques, parce que, en tant que professeur de criminologie, c'est toujours intéressant de voir la réalité de ce que l'on raconte à ses étudiants, donc il y a un côté positif ». Pour Alain Bauer, cette procédure est « à peu près légitime, puisque le code de procédure pénal en France ne permet pas que l'on vous pose une question avant que l'on ait visité (un domicile) pour voir s'il y a des pièces ». Toujours décontracté Bobo (son sobriquet pour les potes) même au milieu d'une procédure judiciaire qui le présente d'une façon peu glorieuse en particulier dans le microcosme de la criminologie qui le déteste déjà. Après tout, on a l'habitude de dire que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Plus sérieusement, Alain Bauer est encore pire que ce que vous croyiez.

Fils de la république, fils de l'étranger

En fouillant le lieu de travail et l'énorme maison d'Augustin de Romanet, les enquêteurs du parquet financier ont découvert une note de synthèse l'informant des dernières avancées des instructions l'incriminant. Ainsi, depuis deux ans, Bauer et Romanet suivaient en toute quiétude et incognito le travail discret des fonctionnaires chargés d'éclaircir ces fameuses étrangetés financières. Une nouvelle enquête devrait donc, normalement, être diligentée afin de découvrir les acolytes de ces deux Frangins. Si la police fait correctement son travail, il est fort probable qu'elle tombe sur une cohorte d'individus interlopes spécialisés dans le renseignement. Une prédiction que l'on fait sans risque à la lumière du passé d'Alain Bauer dont les premières années de sa vie d'adulte annoncent une existence empreinte du sceau de la trahison. Le meilleur copain de Manuel Valls et de la Gueuse a toujours été bien taiseux sur son « stage » états-unien. Le 1er octobre 2000, le réseau Voltaire sous la plume de Thierry Meyssan dévoile le passé récent de l'énergumène. Ces révélations entraîneront une réaction furibonde de Bauer qui exigera le retrait de l'article, en vain. Que dit le bon papier de Meyssan ? Tout simplement, in fine, que le moustachu est un agent de la CIA. En 1993, Alain Bauer a séjourné sept mois au siège de la SAIC à San Diego en Californie. Il est devenu ensuite vice-président pour l'Europe de la SAIC. Il crée sa propre société de conseil et de formation en sécurité, AB Associates « qu'il a domicilié à proximité des locaux de la SAIC-Europe au CNIT-La Défense. » La SAIC est une émanation du Pentagone et de la CIA. Il s'agit d'une entreprise spécialisée dans les techniques de communication mais surtout d'information et de surveillance. C'est sous le gouvernement Balladur de 1993 que Bauer commence à fréquenter assidument Nicolas Sarkozy ; il deviendra le conseiller du ministre de l'intérieur sous Chirac avant de devenir son sherpa à l'Elysée. Bauer fut également le lien principal entre Sarkozy et Manuel Valls, clones politiques au service de l'étranger. Valls était déjà « lié à l'étranger » par sa première épouse, Nathalie Soulié, qui est à l'instar de Manuel une grande amie d'Alain Bauer. Ce dernier l'embauchera comme secrétaire très correctement rémunérée au sein de la SAIC-Europe. Sarko, Valls, Dupont, Machin, il reste et restera (lui ou ses disciples) le tuteur politique et idéologique des ministres et des présidents fantoches. il est désormais le « monsieur Sécurité » de la gauche et de la droite, un « go-between entre les mondes économique, politique, médiatique et judiciaire » selon la revue Challenge. Cette dénomination n'est pas celle d'un technicien, d'un expert, d'un ingénieur qu'il n'a jamais été. Elle est à n'en pas douter celle d'un idéologue, d'un commissaire politique, celle d'un agent s'assurant que les réformes vont dans le sens souhaité par la CIA et ses maîtres. C'est donc sous la houlette du moustachu sordide que les services de renseignements français ont été sévèrement remaniés (avec les résultats que l'on connaît) de Sarkozy à Valls. Rapidement cette nouvelle police politique, qui ne constitue rien d'autre qu'une milice au service de l'étranger, s'est exercée sur l'extrême-gauche véritable, celle de Tarnac, sur l'extrême-droite véritable, les nationalistes anti-système refusant le monopole de l'imposture mariniste et sur les nombreux catholiques qui se sont rassemblés massivement durant la Manif pour tous contre l'union des sodomites. Parallèlement à cette violente oppression politique certifiée conforme par la Maçonnerie, les nouveaux services qui ont été sur ces entrefaites complètement infiltrés par le mossad si l'on en croit les déclarations récentes de l'ancien homme fort de la DCRI Bernard Squarcini, ont optimisé les conditions de l'émergence d'une nouvelle forme de terrorisme dans notre pays. Un terrorisme beaucoup plus ambigu que celui décrit par Bauer, évidemment. Pour des hommes comme Bauer, le terrorisme joue bien sûr un rôle de contrôle social important. Il permet, l'observation le montre, de mettre au pas les dissidents, d'atténuer artificiellement les tensions socio-économiques, et d'opprimer aisément les plus dangereux opposants au Système oligarchique. Il est en cela le contraire parfait du Bien public, au service des nomades et des hommes de l'ombre.

François-Xavier Rochette

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Black M à Verdun, l’insulte de trop

20 Mai 2016, 18:53pm

Publié par Thomas Joly

Article de François-Xavier Rochette publié dans le n°3236 du journal Rivarol

Nous nous rappelons fort bien du discours de François Hollande en 2014 pour le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre prononcé à Notre-Dame-de-Lorette, le 11 novembre. Nous nous en rappelons d'autant plus que nous avions à l'occasion écrit dans RIVAROL un petit papier sur ses déclarations ordurières. Le président fantoche avait commencé son allocution  en citant 5 noms, 5 noms de soldats morts sur le champ de bataille. Tous étaient non français, dont un Tibétain qui stimula l'imagination du gros bêta : Que venait-il faire ici ? Comment a-t-il atterri ici ? Déjà, fallait-il comprendre en écoutant la prose du parasite, que la diversité faisait le monde par son sacrifice. Les commémorations de la Grande Guerre ne sont ainsi devenues par un tour de force extraordinaire qu'un gros prétexte pour chanter la diversité, les couleurs en pratiquant un génocide par la mémoire des Français enracinés morts pour la Patrie éternelle. Un prétexte pour chanter la république synonyme d'universalité et d'incroyance. Et il ne saurait y avoir d'autre patriotisme que celui se revendiquant de la république. Allez comprendre !

« Le patriotisme c’est la République », crachait-il devant un public décérébré. « Ce sont des principes intangibles qui s’adaptent aux mouvements de notre société, la laïcité pour que l’on vive ensemble, la dignité de l’être humain, l’égalité entre les femmes et les hommes. Voilà pourquoi la France lutte de façon implacable contre le racisme, contre l’antisémitisme et contre toutes les discriminations. »

Hollande hors-jeu depuis le départ

Comme si nos glorieux Poilus s'étaient battus dans les tranchées contre l'antisémitisme, comme si la jeunesse qui se plaçait en masse sous la protection de la Vierge et de Jeanne d'Arc (canonisée après le conflit) se battait pour le droit des minarets à s'ériger dans les cieux, comme si Mathurin, père de famille, se sacrifiait dans un orage d'acier pour que sa femme ait un jour le droit d'avorter et de le tromper avec un Guinéen danseur de claquettes. Plus loin, cette tanche censée nous représenter osait encore :

« L’Europe ne sera pas en paix tant qu’elle ne répondra pas aux besoins des peuples (comprendre des migrants) et la planète ne sera jamais préservée tant qu’elle ne se dotera pas des règles et notamment en matière de climat pour permettre aux générations futures d’y vivre. » L'incongruité à tous les étages ! Quel mesquin petit usurpateur ! Que comprendre ? Que le soldat de 20 ans se faisait littéralement « casser la gueule » pour que l'on supprimât les frontières et que l'on annihile la France politique afin de fournir aux descendants de Dreyfus de grosses bagnoles rutilantes qui pollueraient un peu moins que le gaz moutarde qu'ils ingéraient d'une manière antiraciste ?!

Hollande et les individus de son espèce ne sont pas seulement les tenants d'une idéologie destructrice, qui agissent pour des intérêts étrangers au nom d'un cosmopolitisme béat et qui exterminent les Français millénaires en faisant tout pour faire décroître leur fertilité et en favorisant l'envahissement de leur terre. Non, ce n'est pas tout, ce n'est pas tout. Ces hommes sont également fous à lier. Véritables psychopathes au service d'une engeance qui veut entièrement nous croquer, nous avons affaire à des fourmis rouges infestées par le parasite de la douve et qui montent tout en haut du dernier brin d'herbe verte pour offrir l'âme du pays en holocauste au grand bouc qui virevolte sur notre planète et qui les mâchouille. Ce sont des fous ! De véritables forcenés ne prenant plus la mesure de l'intensité de leurs diverses provocations. Il faut réécouter l'amant improbable de Julie Gayet pour s'en convaincre et en particulier ce morceau d'anthologie :

« La France on ne la défend pas derrière des lignes Maginot, derrière des barbelés, derrière des forteresses ». Sympathiques formules, n'est-ce pas, pour rendre hommage à nos ancêtres qui ont combattu l'ennemi derrière les barbelés, dans des forteresses ou contre d'autres forteresses. « La France c’est une économie qui doit être forte ». En le lisant attentivement, plus qu'en l'écoutant parce que nous ne l'écoutons plus, nous nous rendons plus clairement compte de la folie cynique qui habite notre flan. La France, une économie ? Propos diaboliquement désenchantés qui inversent les valeurs, qui tuent symboliquement le pays avec malice en plaçant les intérêts individualistes au-dessus de tout.  « La France, c’est un modèle social qui doit être reconnu et qui doit donc s’adapter ». Cela ne veut rien dire, absolument rien, qui pourrait le nier ? Ce foutriquet aurait pu comparer notre pays sacré à l'efficacité des avortoirs de leur république, l'exercice aurait été de même nature. La France dont il parle n'est pas celle des Poilus, n'est pas la France tout simplement mais en l'occurrence le receptacle de tous ses fantasmes de malade universel, de déraciné fier de l'être, de profanateur professionnel, de mouche à crotte.

« Honorer les morts c’est projeter le pays pour le faire avancer, pour être digne du passé mais surtout fier de ce que nous pouvons construire ensemble, parce que le patriotisme n’est pas une nostalgie, c’est une volonté ; celle de faire entrer la France dans le monde au premier rang en préservant son identité – c’est-à-dire la république sociale. » Traduction : « honorer » les morts, c'est les enterrer une deuxième fois, une énième fois jusqu'à leur oubli irréversible et avec eux, ensevelis si profondément, l'oubli de ce que nous sommes.

Le discours vicié à la base produit hérésie et confusion

Quand on est capable de baver ainsi sur la mémoire de nos ancêtres (morts d'ailleurs pour nombre d'entre eux à cause d'irresponsables de son acabit), tout devient possible dans l'abjection. Quand les faits sont observés sous le prisme de l'idéologie mondialiste, et commentés dans un esprit de haine contre le pays vrai, contre le pays réel, contre la réalité, alors, répétons-le, tout devient cruellement possible. Comme l'organisation d'un concert du rappeur guinéen (qui a insulté les Français à plusieurs reprises dans ses propos si poétiques et dans ses interviews : « Si on doit virer quelqu'un, c'est le Blanc »), Black M, nom de scène de ce bouffon dorloté par la république, Alpha ou Bêta Diallo, qui aurait du être l'invité vedette de la commémoration de la bataille de Verdun le 29 mai prochain. La polémique a battu son plein  pendant trois jours et il faudrait consacrer un numéro entier pour être exhaustif sur ce sujet. La mobilisation des Français qui ont quasiment tous des ancêtres (souvent des grand-pères, des arrières grand-pères) morts pour la France (et non pour Dreyfus), en particulier la mobilisation de la mouvance nationaliste qui n'a pas fait mystère de sa volonté (non mimée) d'agir sur le terrain si la provocation allait à son terme (explosion sur les réseaux sociaux et organisation et mise en place de structures à la vue de tous pour rassembler via le covoiturage un grand nombre de nationalistes furieux le 29 mai à Verdun). Le maire de Verdun, qui était officiellement l'initiateur, le promoteur de la venue espérée du sordide Black M fit donc marche arrière, comme nous l'avons appris vendredi 13 mai en fin de matinée. Le gros media, toujours pressé de faire la promotion du néo-fn qui fait parti du Système, laisse sous-entendre que ce serait le jouet de Marine Le Pen qui aurait  par ses déclarations pratiqué une pression décisive sur l'édile meusien. C'est faux.

Une mobilisation extraordinaire

La mairie de Verdun (qui est une petite ville) a cédé sous l'effet des menaces (de protestation bruyante, très bruyante) provenant de radicaux qui ne cherchaient pas des prétextes conformes pour légitimer devant le Système leur désaccord.

Alors que Ménard, de son côté, pleurnichait sur le mot youpin qu'avait lâché Black M en faisant une reprise d'une chansonnette du sarkozyste Doc Gynéco en Belgique. Le problème, ici, c'est que Black M est l'ami des juifs, ses relations étroites avec le comédien sodaïque (il fut révélé par la série Soda) Kev Adams en témoignant tout comme le soutien qu'il a reçu du mari de Rama Yade et fils de Ben, Joseph Zimet, le responsable, le capitaine Dreyfus de toutes les commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale. Il faut rappeler, ce n'est pas inutile, que ce fameux Zimet (qui a toujours fait carrière dans l'ombre des politiques mondialistes), a soutenu jusqu'au bout DSK. Cela en dit long, très long, sur le personnage tout amoureux de l'autre ambitieuse qu'il vénère comme un totem en bois.  De l'autre côté, Florian Philippot mit la larme à l'oeil de Roland Sicard lors de l'émission politique de Télématin le 13 mai. Bouleversant de sincérité, Flo acheva son réquisitoire contre le concert du rappeur en insistant sur son homophobie et en récitant pour une fois les mâchoires serrées les paroles d'une chanson évoquant la maltraitance homosexuelle. Son évocation du pénis coupé d'un homosexuel incontinent émut tous les cloportes travaillant à la télévision. C'est, après l'antisémitisme, la pire des cruautés de l'univers. Mais l'on se gratte le menton en observant tous ces misérables pleurer sur une phrase qui les bouleverse parce qu'elle froisse leur insupportable narcissisme alors qu'ils chantent en riant la décapitation de Louis XVI qui fut bien réelle. Minable encore, la récupération éhontée de l'affaire Black M par l'équipe du néo-fion, Philippot et l'inexpérimentée Marion qui en deux phrases attendrit les jeunots qui ne comprennent ni Maurras ni l'énorme duperie du moment. L'inverti qui prétend avoir lever le lièvre alors qu'une interview du Sieur Alpha Diallo était publié le 9 mai dans le plus gros quotidien régional L'Est Républicain et diffusé par le site FdeSouche avant que Florian daigne évoquer le scandale. Le cas Marion Maréchal est encore plus révoltant. Il y a moins d'un an, la pauvre déclarait dans une interview accordée à la revue Charles, décontractée, les cheveux lâchés pleins de l'odeur de pipe de Cogolin, qu'elle appréciait beaucoup la musique de Sexion d'assaut (l'ancien groupe de Black M qui attaquait les Kouffars, les mécréants) et le rap en général, son caractère antifrançais ne la dérangeant visiblement pas. Si la petite se dit saoulée par les valeurs de la république pour complaire à un public donné, elle ne semble pas en revanche indisposée par la racaille antifrançaise (« C'est le Blanc qu'il faut mettre dehors » déclarait Diallo à la télévision il y a quelques années) qu'elle écoute expressément, avec gourmandise. Aujourd'hui, nous voulons bien croire qu'elle ne trouve pas normal qu'un concert de rap soit donné lors de la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun ; elle peut en effet faire la part des choses. Mais de là à revendiquer comme elle l'a fait la victoire de l'anti-blackémisation de Verdun, il faut vraiment faire de la politique en ne croyant à rien, en suivant le petit chemin balisé par le gros media pour elle.

La victoire des radicaux

Nous le disions. Le recul de l'Etat puis de la mairie de Verdun dirigée par un homme qui n'a pas sa place dans cette ville ô combien symbolique est le fait de l'action des nationalistes seuls. Le FN, comme toujours, depuis l'avènement mariniste, a simplement essayé de récupérer le mouvement ou, pis, de l'accrocher à la doxa du Système en parlant inconsidérément d'antisémitisme ou d'homophobie et en relativisant la haine antiblanche qui habite ce bouffon. Cette affaire est encore l'illustration que ce fn sert à canaliser la colère populaire, à éviter que « ça ne pète » et à détourner le mécontentement des vrais Français vers  des thématiques qui ne les concernent pas. Peut-on croire ainsi que nos grands-pères et leurs pères se battaient pour qu'un jour un sombre Zimet salisse leur mémoire ou qu'un homme scandaleux comme Philippot réduise le patriotisme à la défense de ses fantasmes rose-bonbon ? Que ses hommes vivent entre eux dans des salles consacrées à leurs affaires et qu'ils cessent de parasiter tout ce qui est noble et vital, car l'on en crève ! Après les incroyables offensives contre la vie et la famille, après son extraordinaire pusillanimité devant la théorie du genre qui fait obstinément son entrée à l'école, après sa gêne compréhensible face au « mariage » homosexuel, après son silence lors des assauts euthanasiques, après la sanctuaristion de l'infertilité française, la joie abortive, après tout ce qui suit son maçonnisme intégral et son sionisme de soumis, le fn ne craint qu'une chose, celle de froisser ses maîtres, d'aller trop loin dans la critique, ou de critiquer d'une mauvaise manière ce qui est autorisé à être écorné.

Heureusement, les radicaux comme Alexandre Gabriac, Boris Le Lay, de nombreux Rivaroliens et d'anonymes, comme le « rappeur » atypique Kroc Blanc, comme l'agitateur Pierre-Marie P., comme le coruscant Pierre-Nicolas N., comme le dynamique Thomas Joly, ont pris leur téléphone, ont filmé leurs actions, leur protestation et ont fait boule de neige. Une colère non transformée, parfois crue, mais si sincère, si rageuse, qu'elle procure une note d'espoir aux Français non reniés. Hauts les cœurs !

François-Xavier Rochette

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Daniel Conversano : « La France et l’Europe seront sauvés par des héros, je n’en doute pas une seconde »

16 Juin 2018, 15:03pm

Publié par Thomas Joly

Daniel Conversano, d’abord connu comme youtubeur, puis comme blogueur, fait partie de cette génération née avec les nouvelles technologies. Certains le disent sulfureux et infréquentable. Il vient de connaître son premier procès, ce qui marque une carrière. Il vient aussi de publier son premier roman, intitulé « Désolé Jean-Pierre ». Il a répondu aux questions de Pierre Cassen de Riposte Laïque.

Riposte Laïque : Nos lecteurs vous connaissent assez peu. Vos amis vous présentent comme un jeune homme amoureux de son pays et de sa civilisation, et un résistant actif sur les réseaux sociaux. Vos détracteurs vous présentent comme un nationaliste racialiste, adepte des provocations récurrentes et nostalgique des régimes les plus décriés. Et si vous vous présentiez vous-même ?

Daniel Conversano : D’abord, je vous remercie de vous intéresser à moi et à mon parcours. Je lis les articles de Riposte Laïque depuis des années, avant même que je ne me décide à militer sur le terrain. C’est un sentiment étrange, j’ai l’impression que je suis « entré » dans l’écran de mon ordinateur pour me retrouver ici… Pour le reste : je suis un youtubeur, un pamphlétaire et depuis peu, un écrivain occidentaliste. Je ne travaille pas sous pseudo, Daniel est mon vrai prénom, et Conversano, mon nom de famille. Mon père est de nationalité italienne, ma mère est française. La définition que je donne à l’occidentalisme politique est la suivante : les personnes avec qui je travaille sur le site Suavelos (notamment Yann Merkado, mon fidèle collaborateur) considèrent que le combat de l’époque se résume à un duel entre l’Orient musulman et la civilisation occidentale, dans laquelle nous incluons l’Europe entière, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et certains pays d’Amérique du Sud dont les habitants sont caucasiens (Argentine, Uruguay, par exemple).

Cela n’engage que moi, mais j’inclue également le Japon dans la catégorie des « pays occidentaux », ce qui tient de l’aberration géographique, j’en conviens, mais pas conceptuel. Les pays occidentaux sont les pays les plus développés du monde, lesquels doivent aujourd’hui lutter pour demeurer les havres de paix et d’intelligence qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être. Le point commun de tous ces pays est qu’ils sont amenés à résister depuis quelques décennies à l’invasion de leur territoire par des peuples en provenance du Tiers-Monde ; peuples qui ont des mœurs et des valeurs en complète contradiction avec les leurs. C’est à ce moment précis de la réflexion qu’on me traite en général de raciste : je considère que ces peuples se comportent tels qu’ils se comportent parce que c’est là leur nature anthropologique. Je ne crois pas que l’avance des pays dits du Nord sur les pays du sud, soit un pur accident historique. Je pense que si les Européens ethniques avaient vécu en Afrique et les Africains en Europe, eh bien, ce serait aujourd’hui l’Afrique qui serait le phare de la planète. Telle est ma position et celle de mes amis à Suavelos. Nous pensons que l’immigration massive et l’islam qui l’accompagne, sont à moyen terme synonymes de mort pour notre civilisation. Evidemment, nous ne pouvons accepter cela sans livrer bataille. Bref, je suis un artiste et un occidentaliste français qui ne veut tout simplement pas que son monde s’effondre.

« J’aime quand Renaud Camus compare l’immigration à un éléphant dans le couloir d’un appartement »

Riposte Laïque : Quel est votre parcours, depuis quand militez-vous, et comment vous êtes-vous construit politiquement ?

Daniel Conversano : Mes parents ont toujours voté, aussi loin que je me souvienne, pour Jean-Marie Le Pen et pour le FN. Je suis tombé dans la marmite à la naissance ! Paradoxalement, mon père comme ma mère – sans le sou d’une égale façon – se sont toujours définis comme des gens de gauche. Moi, je n’étais pas vraiment intéressé par les choses politiques. J’ai passé mon adolescence entière au milieu des classiques de la littérature, et mon but d’alors était de devenir un grand cinéaste. Le hasard de la vie m’a fait voyager un peu partout dans le pays, et la réalité du Grand Remplacement, c’est-à-dire de la quantité ubuesque et grandissante de non-européens dans la plupart des grandes villes françaises, m’a sorti de ces rêveries d’enfance. Je ne suis pas allé à la politique, c’est la politique qui est venue à moi.

Renaud Camus, pour lequel j’ai énormément d’estime, compare souvent l’immigration massive à un éléphant dans le couloir d’un appartement. C’est tout à fait ça. On ne peut pas ne pas voir CA. J’ai soudain trouvé ridicule d’avoir pour objectif de gagner un jour une palme d’or (faut-il encore y parvenir !) ou bien d’être connu pour avoir écrit des romans au contenu inutile et conventionnel. Il y avait une réalité énorme, immanquable, atroce, dont il fallait rendre compte de toute urgence, et je l’ai fait en commençant à politiser mon activité sur youtube. C’est mon amour de l’art et du cinéma qui m’a amené à devenir ce que je suis. Je ne vois pas comment l’Histoire de l’art tel que nous l’aimons, pourrait continuer dans une France islamique ou à majorité africaine. Non, vraiment, le triomphe de l’islam dans notre pays impliquerait la mort de tout ce que j’aime en matière de musique, de liberté dans l’écriture, de photographie, de théâtre, de peinture… tout, absolument tout ce que j’aime finirait par en crever.

C’est pour permettre à des artistes européens de vivre et de créer sereinement demain, que j’ai décidé aujourd’hui de m’investir dans un combat politique à l’issue incertaine, alors que ma nature est d’abord celle d’un poète. Depuis que j’ai 25 ans, je milite pour la victoire du camp patriote aux élections présidentielles, et pour la prise de conscience par les internautes de la nouvelle génération, du caractère mortifère de la substitution ethnique, qui est en cours partout en Europe de l’ouest. C’est réellement devenu le combat de mon existence toute entière.

« C’est la Licra qui a signalé mes textes au Parquet de Paris »

Riposte Laïque : Vous venez donc de connaître votre premier procès, devant la 17e Chambre. Qu’avez-vous donc fait pour mériter cela ?

Daniel Conversano : Pour la faire courte : on me reproche d’être islamophobe, antisémite, et de mépriser les noirs d’Afrique parce que je m’inquiète de leur démographie rocambolesque. La totale ! Les propos incriminés ont été prononcés sur une période d’un an, dans certaines de mes vidéos youtube et sur les réseaux sociaux (facebook essentiellement). C’est la Licra qui a signalé mes textes au parquet de Paris.

« J’ai dû rappeler au tribunal qu’un pamphlet est forcément une grossière exagération… »

Riposte Laïque : Comment les choses se sont-elles passées, et quel est votre ressenti, après cette première expérience ?

Daniel Conversano : Mon ressenti est plutôt bon. Le procureur n’a pas requis de peine de prison, donc ce sera, dans le pire des scénarios, une amende de 2.000 à 4.000 euros pour moi. Le verdict tombera le 27 juin prochain. En fait, on me reproche des mots que j’ai prononcés en 2015, dans un format vidéo qui s’appelait « Danny Hebdo », à l’intérieur duquel je dictais des textes qui étaient en général des pamphlets assez truculents. La défense pour laquelle nous avons opté avec mon avocat a consisté a rappelé à Madame la Présidente, ainsi qu’à ses assistant(e)s, que le principe même du pamphlet est celui d’une grossière exagération dans le choix des termes comme dans la grandiloquence du style. Je n’ai pas nié que je pensais ce que je pensais, ni que j’étais un patriote anti-islam déterminé. J’ai dit (et c’est la vérité) que j’allais volontairement loin dans ces textes-là, pour provoquer et faire réfléchir sur la grave crise que traverse notre pays. J’ai dit que l’attaque à Charlie Hebdo avait été un traumatisme pour moi, et qu’en tant qu’esprit libre, je ne pouvais rester bras croisés face à une idéologie islamiste qui réussit, année après année et par la coercition, à nous faire taire, jusqu’à nous empêcher purement et simplement de la critiquer. Ceux qui critiquent l’islam aujourd’hui, risquent leur vie. Cette seule certitude devrait amener à faire réfléchir les laïques comme les chrétiens, à la présence de millions de musulmans sunnites en France. Je ne sais pas si j’ai convaincu la cour à ce sujet, mais j’étais sincère quand j’ai pris la parole.

« Je suis très satisfait d’avoir été défendu par Maître Gardères, un homme de gauche »

Riposte Laïque : Pourquoi avoir choisi Nicolas Gardères, avocat de gauche, pour vous défendre ?

Daniel Conversano : Parce que je n’ai pas eu le choix : quand j’ai reçu cette première convocation au commissariat, j’en ai parlé à l’avocat de droite catholique Adrien Abauzit, avec lequel j’étais en contact à ce moment-là. Il ne pouvait pas me défendre lui-même parce qu’il n’est pas pénaliste. Par amitié, il a cherché (je l’en remercie encore) pendant un certain temps des avocats qui accepteraient de me défendre, et le premier à lui avoir dit oui était précisément Nicolas Gardères. Maître Gardères est également avocat dans l’affaire qui m’oppose à Alain Bonnet (dit Alain Soral), contre lequel j’ai porté plainte pour coups et blessures suite à son agression sur ma personne le 6 décembre 2016. Nicolas Gardères est un homme affable et un avocat de qualité, qui a déjà défendu Serge Ayoub. Je suis très satisfait de son travail à mes côtés, et sa plaidoirie était remarquable et enflammée. Nous verrons bien ce qu’il en est le 27 juin.

« Soral aime vraiment l’islam, et la sauvagerie de ce monde, qu’il confond avec de la virilité »

Riposte Laïque : Vous êtes issu des milieux soraliens, et êtes donc forcément marqué par un discours souvent hostile à « la communauté juive organisée ». Vous paraissez avoir évolué, et avoir pris conscience de la réalité de l’islamisation de la France. C’est d’ailleurs à cause de cela que votre débat avec Soral a mal tourné. Pouvez-vous nous expliquer les causes de cette évolution ?

Daniel Conversano : Pour bien répondre à votre question, il faut d’abord que je précise une chose importante. J’ai toujours été conscient de l’islamisation de la France, et j’ai toujours été islamo-critique. J’ai voté Marine Le Pen en 2012 parce que je m’inquiétais déjà du nombre d’afro-musulmans dans notre pays. En 2014, j’ai publié une vidéo sur ma chaîne youtube qui s’appelait « Incompatibilité civilisationnelle entre l’Europe et l’islam ». Maintenant, parlons de Soral et du judaïsme. Soral a mis en évidence – et je ne crois pas qu’il ait fait erreur sur ce point – le fait qu’une bonne partie des intellectuels, des artistes et des politiques qui soutenaient l’immigration massive en France depuis 1970 étaient de confession juive. Ils ne le sont pas tous, d’accord, mais quand l’une de ces figures médiatiques juives prend la parole, c’est rarement pour dire du bien de la patrie et de ses défenseurs.

Il a montré aussi que la liberté d’expression était grandement limitée par des lobbys d’influence comme le lobby LGBT ou le lobby juif, que Soral appelle « lobby sioniste » pour s’éviter les foudres de la justice. En fait, c’est rencontrer Dieudonné (dont j’ai été longtemps le cameraman) puis Soral, qui m’a fait comprendre que je faisais fausse route. Je croyais que ces deux-là, à qui je prêtais beaucoup d’intelligence (notamment Soral), avaient conscience du danger de l’islam, mais qu’ils voulaient manipuler et utiliser la violence des « musulmans radicaux » contre le système, le temps qu’un parti nationaliste obtienne le pouvoir et résolve tous les problèmes en même temps.

J’ai réalisé 2 choses : la première, c’est que c’est un plan ridicule, parce qu’il y a une coïncidence d’intérêt entre le système mondialiste et les musulmans (le premier veut faire venir de la main d’oeuvre à bas coût en provenance d’Afrique et d’Orient, les deuxièmes veulent s’installer ici et en faire leur maison), la deuxième chose, c’est que Soral aime vraiment l’islam. Ce n’est pas une stratégie de sa part. Il est islamophile à 100%. Il aime la sauvagerie du monde islamique, qu’il confond à tort avec la virilité protectrice de nos aïeux. Il hait littéralement les femmes dans leur essence, et sa vision de la femme est la même que celle des pires islamistes qu’on puisse imaginer. Enfin, c’est un homme qui rêve d’une société totalitaire, dans laquelle il tiendrait évidemment une place de choix. Le nazisme, c’est terminé, le vrai communisme, lui, n’a jamais été au pouvoir chez nous, alors Soral espère un triomphe du totalitarisme musulman, pour enfin connaître l’univers dictatorial et concentrationnaire qui le fait tant saliver.

J’ai proposé dans une vidéo du mois dernier d’exclure Alain Soral du camp national. Cette vidéo s’appelle tout simplement : « Nous devons exclure Alain Soral du camp national ». Alain Soral est un agent actif de l’islamisation de la France. Ces mots ne sont pas de moi, mais d’Henry de Lesquen. Il a raison. Je suis choqué qu’une certaine partie de la dissidence étale le tapis rouge devant Soral à chacune de ses sorties. Pour moi, il n’a pas sa place dans une croisière amicale avec Jean-Marie Le Pen et d’autres nationalistes authentiques. C’est une erreur de casting, et je ne suis pas le seul à le penser.

« L’avenir est sombre, et bien sûr que je m’interroge sur un possible exil… »

Riposte Laïque : Vous avez une trentaine d’années. Comment voyez-vous votre avenir en France ?

Daniel Conversano : Je préfère lutter dans le temps présent que de me projeter dans l’avenir. Personne ne sait ce qui arrivera dans 10 ou 20 ans. Mais j’ai eu une petite fille l’an dernier, et quand j’essaie d’imaginer quelle sera sa vie en France quand elle aura l’âge d’aller au lycée, puis à la fac… je ne suis pas très serein. Il m’arrive d’envisager l’expatriation, d’autant plus que ma compagne est une Moldave de Roumanie. Elle apprend d’ailleurs sa langue natale à notre enfant. Je ne considère pas l’exil comme une trahison a priori, mais en tant que militant et nouveau leader d’opinions, je me vois mal parler de mon pays depuis l’étranger, en disant quoi faire et comment, à des gars qui me suivent et qui eux, sont restés sur le champ de bataille. C’est ici que ça se passe, et c’est ici que ça va péter. Par rapport à la vie que je me suis choisie, je ne crois pas qu’il soit moral ni sensé d’abandonner le reste de mes camarades. Tout de même, j’ai une réponse à donner à votre question : l’avenir est sombre. Dans le meilleur des cas, il sera fait de lutte, de sang et de larmes, et j’espère simplement qu’il y aura moins de morts et de chagrin de notre côté, que de celui de l’ennemi.

« La France et l’Europe seront sauvés par des héros, je n’en doute pas une seconde »

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Daniel ?

Daniel Conversano : J’ai été très long dans mes réponses, alors je serai bref pour conclure. Merci de m’avoir donné la parole, j’espère que Riposte Laïque va continuer à faire du bon boulot et que ceux qui nous lisent gardent au fond d’eux l’espoir d’un meilleur futur. Je n’ai pas la foi, et je ne crois pas qu’un Dieu viendra nous sauver de l’effroyable impasse dans laquelle on se trouve. En revanche, je crois à l’héroïsme. Le peuple français et les Européens en général, ont produit des centaines et des centaines de héros au cours de leur Histoire. La France et l’Europe seront sauvées par des héros, je n’en doute pas une seule seconde. L’échec est inenvisageable. Merci à toi, Pierre.

Propos recueillis par Pierre Cassen

 

Source : http://ripostelaique.com

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Yvan Bénédetti répond aux questions de Rivarol

14 Août 2013, 14:45pm

Publié par Thomas Joly

RIVAROL : Le gouvernement a dissous officiellement l’Œuvre française que vous dirigez et les Jeunesses nationalistes de votre ami Alexandre Gabriac. Vous avez manifesté votre intention de déposer un recours devant le Conseil d’Etat. Pouvez-vous nous en dire plus ?

http://www.marianne.net/photo/art/default/964763-1142152.jpg?v=1358122773Yvan BÉNÉDETTI : La dissolution a été actée par décret présidentiel, annoncée au Conseil des ministres le 24 juillet après une procédure dite contradictoire organisée par la direction dite des libertés publiques qui dépend du ministère de l’Intérieur. Nous allons donc effectuer un recours sous la forme d’un référé-suspensif devant le Conseil d’Etat que nous déposerons début août afin d’obtenir l’annulation de cette forfaiture. Nous serons fixés assez rapidement, certainement avant la fin du mois. Il s’agit simplement d’officialiser ou non la fin des libertés individuelles, la liberté de parole, de réunion, de mouvement ou d’expression. Car c’est à cela qu’ils veulent attenter. Il s’agit ni plus ni moins d’une tentative de mise à mort opérée par des ignares, fruits d’une société marchande où l’on prend, où l’on jette, où tout s’achète, où tout est palpable. Ils n’ont pas mesuré ce qu’était et ce que représente l’Œuvre française. On ne dissout pas l’Œuvre française qui est une éthique de vie, car nous continuerons à vivre, une famille ; or nous resterons soudés, une doctrine ; or nous continuerons à penser, un vecteur d’amour pour notre France ; or nous continuerons à aimer. Qu’y a-t-il à dissoudre dans tout cela ?

 

R. : Comment analysez-vous cette dissolution ? Pour quelles raisons a-t-elle eu lieu ? Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Y. B. : Les raisons, ou plus justement, la raison de cette dissolution ne fait pas mystère. Elle est clairement énoncée dans l’acte d’accusation dressé afin de justifier ce décret infâme et liberticide : l’antisémitisme. Ce seul mot porte déjà en lui la condamnation. Manuel Valls l’a dit et répété, il est « lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », déclaration d’amour qu’en tant que ministre on eût pu espérer adressée à la France, mais non. Il s’est donc servi grossièrement de l’affaire Méric pour nous http://www.bfmtv.com/i/580/290/573510.jpgcondamner, n’hésitant pas à se jeter sur le cadavre encore chaud, plus vite que ne l’auraient fait des charognards, afin de se servir de cette mort pour en donner une autre. Cela aura été l’occasion qu’il ne voulait pas manquer, s’étant précipité avant même que les preuves soient faites de l’agression par les antifas et non par nos camarades dont Esteban Morillo en état de légitime défense. Il semblerait que le ministre confonde le port de la croix celtique avec celui d’une cible mouvante. S’il a décidé de faire tomber le couperet maintenant, c’est que l’occasion fallacieuse lui a été offerte, dans un contexte où le gouvernement est chaque jour plus décrié, réprouvé par le peuple sur lequel il prétend assoir sa légitimité. Aucun problème n’a été réglé par ce gouvernement d’amateurs, tous ont été aggravés, et la France souillée, vendue aux argentiers, à la finance, aux lobbys dignement représentés par Emmanuel Macron, ancien associé de Rothschild et actuel secrétaire général à l’Elysée… on le dit être le « cerveau de M. Hollande »… sans commentaires ! Tout cela sans même parler des affaires qui ont ponctué ces années d’attentisme, dont le parangon demeure Cahuzac. Il leur fallait par ailleurs donner des gages aux communistes, très turbulents au Sénat et au Front de gauche, afin de contenir un Mélenchon très agressif.

Œuvre Française défiléTout cela m’inspire du dégoût, du mépris pour ces hommes qui ont tourné le dos à leur peuple, qui ont tout du larbin à genoux devant les communautés, à plat ventre devant l’Argent-Roi, pantalon baissé devant les racailles… Cela m’inspire également de l’indignation de voir ces passants de l’Elysée, révocables du jour au lendemain, mandatés pour un délai de cinq ans maximum, un quinquennat, vu leur médiocrité, tacher de rayer d’un trait de plume un mouvement de presque un demi-siècle. Enfin : courage, volonté, détermination. Ils ont tenté par les intimidations, les gardes à vue, les arrestations arbitraires de nous abattre individuellement et, n’y étant pas parvenus, avec tous leurs moyens, ils nous attaquent collectivement. On savait qu’ils n’étaient pas des foudres de guerre mais se fourvoyer à ce point ! Ensemble nous n’en sommes que plus forts. Soudés c’est une barricade inviolable que nous leur opposons. Alors comme disait celui qui par la manière dont il a vécu, et la manière dont il est mort n’a cessé de vivre à travers nous tous, Robert Brasillach (cité d’ailleurs dans l’acte d’accusation contre l’Œuvre !) : « courage, tirez ! Vive la France ! » et je rajouterai : Vive l’Œuvre française !

 

R. : Que répondez-vous à ceux qui disent, y compris certains anciens de Jeune Nation, qu’en se montrant un peu plus prudent et habile, en ne sombrant pas dans l’activisme radical et débridé (actions coups de poings, heurts avec les forces de l’ordre…), l’Œuvre française qui a quarante-cinq ans d’existence aurait probablement évité la dissolution que le fondateur Pierre Sidos a toujours su conjurer lorsqu’il était à la tête du mouvement (du 6 février 1968 au 5 février 2012), dissolution qui a été prononcée moins de dix-huit mois après votre accession à la présidence de l’Œuvre ?

Y. B. : Avant toute chose je crois qu’il est nécessaire de faire la distinction entre les deux mouvements différents que sont les Jeunesses Nationalistes et l’Œuvre française, qui est une école de pensée et de vie, une institution qui forge les esprits, Bénédetti embarquéles âmes, les cœurs. Une institution qui n’a connu ni condamnations, ni interdiction. La création des JN a répondu à plusieurs appels : ceux de jeunes hommes et de jeunes femmes en révolte qui ne souffrent plus d’être considérés comme des étrangers dans leur propre pays et déterminés à lutter pour leur patrie, sans concession, sans compromission ; et ceux d’une France qui, plus que jamais, exhorte son peuple au réveil. Les actions qui ont été menées par les Jeunesses peuvent paraître radicales, mais ne sont en aucun cas débridées. Elles sont bridées, mesurées, réfléchies, concertées, cadrées, chirurgicales. Quant aux affrontements avec les forces de l’ordre missionnées par les pouvoirs publics pour nous malmener, nous décourager, et nous faire inculper, je ne peux que les constater comme vous le faites, dans ses effets, mais non dans ses causes. Je nous reconnais en revanche la fâcheuse habitude de rester droits, de ne pas courber l’échine, de ne pas s’excuser d’aimer infiniment notre France, et de vouloir la défendre.

A ceux qui font ces reproches, que voudraient-ils que nous soyons, un Front National bis, lui-même parodie d’UMP ? Nous ne sommes pas de cette matière-là. Assez de reniements ! Dans cette épreuve, nous avons reçu beaucoup de soutiens et Sidos Pierrepeu d’incriminations. Ceux qui les ont formulées semblent l’avoir fait à couvert, il est donc logique qu’ils n’assumeraient pas mieux la responsabilité et les conséquences mesurées des ACP (actions coups de poing), conduites sur la base du volontariat, par des jeunes gens qui assument ce qu’ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils pensent, qui assument pleinement l’héritage dont ils sont dépositaires. Connaissez-vous des révolutions qui se sont faites dans la contemplation béate et l’anonymat ? Nous menons un combat, pour la victoire, et elle passera nécessairement par une révolution nationale. Je mesure la responsabilité qu’implique le fait d’avoir accepté la Présidence de l’Œuvre française. Je ne la mettrais en danger pour rien. Mais pour rien non plus je ne la laisserais mourir dans l’inaction ou la compromission, ce serait renier ce qu’elle est, ce serait faire insulte à celui qui me l’a sciemment confiée avec le soutien des militants : Pierre Sidos. Plus que tout autre il est bien placé pour connaître les enjeux d’une dissolution, lui qui en a subi deux avec le Parti Nationaliste et Jeune Nation. Et ne doutez pas du fait que ça n’est pas parce qu’il ne fait plus partie ni des statuts ni de l’organigramme du mouvement qu’il n’y veille pas, que s’il désapprouvait il ne le ferait savoir. Il n’est pas homme à renoncer, ni à se taire.

 

R. : N’est-ce pas surtout la question du judaïsme politique qui est au coeur de ses dissolutions ?

valls kippaY. B. : Le judaïsme politique est au cœur de bien des questions. Il est bien évidemment, et comme je l’ai déjà dit, au cœur de ces dissolutions. L’acte d’accusation fait mention d’amitiés avec Vincent Reynouard, Hervé Ryssen, avec vous-même Jérôme Bourbon, et RIVAROL tous accusés d’être des cadres de l’Œuvre française — on ne prête qu’aux riches —, relate les propos que j’ai pu tenir sur le sujet, évoque la célébration en hommage au Maréchal Pétain dont la vie héroïque est résumée aux seules lois relatives au problème Juif… Nous avons commis un sacrilège pour ceux qui voudraient soumettre la France au diktat de la LICRA ou du CRIF aux convocations desquelles le Président se presse comme un chien bien dressé répondrait à l’appel de son maître.

 

R. : Que ferez-vous si le Conseil d’Etat confirme la décision du gouvernement ?

Y. B. : Nous continuerons ! Nous resterons ce que nous sommes : des nationalistes inaccessibles au découragement. Nous faisons les choses dans les règles et à une attaque juridique nous répondrons juridiquement à force d’arguments et de lois. Mais les attaques ne sont pas que juridiques… Le combat ne s’arrête pas aux portes du tribunal. Nous sommes l’Œuvre française, mais notre combat s’appelle http://s1.lemde.fr/image/2012/06/25/534x267/1724023_3_175b_yvan-benedetti-president-de-l-oeuvre_bd61773692967cf8d16255e1cc7f706c.jpgFrance ! Nous ne nous arrêterons qu’au jour de la victoire, sous la bannière de l’Œuvre Française, sous celle des Jeunesses Nationalistes, ou simplement, sous celle de la France. Ils pensent dissoudre une association mais l’Œuvre Française c’est une éthique de vie, une doctrine, une famille, ce sont des hommes…en mouvement. Vont-ils donc dissoudre ou saisir des idées, des pensées, des vies, des hommes, le souffle dont nous sommes porteurs, le vent de la victoire ?! Foutaise ! Ils règleront notre question comme ils ont réglé chacun des problèmes auxquels ils se sont attaqués dans l’incompétence la plus crasse et l’ignorance la plus grossière : sans succès. Nous resterons ce que nous sommes, nationalistes, fils et filles de France, frères d’armes de l’Œuvre Française, nos armes les plus affûtées étant celles dont on apprend le maniement : l’irascible volonté, l’amour indéfectible de notre patrie, de notre famille. L’Œuvre vivra. Et s’il nous arrivait à l’avenir de l’appeler, nul doute que tous répondraient en chœur, du cœur, selon l’usage chez nous nationalistes : « Œuvre française ? Présent ! »

 

R. : Marine Le Pen a accédé à la présidence du FN il y a deux ans et demi. Quel bilan tirez-vous de son action à la tête du mouvement ?

Y. B. : Des purges pour se conformer aux standards du système ; des remplacements aux allures de discrimination positive, les militants de longue date (les rares qui ne peuvent se résoudre à quitter leur mouvement) étant écartés au profit de transfuges de l’UMP ou de la gauche, comme si cette origine leur conférait une suprématie écrasante sur le militant phillipot briois marinefidèle du parti. Quelques succès au rang desquels on compte l’élection de deux députés à l’Assemblée Nationale, dont l’une, encore issue de la famille, est pressentie pour incarner l’opposition à la présidente du parti, pourquoi pas dès le prochain congrès, ce qui peut légitimement poser question…

Beaucoup de renoncement, de concessions, de dérapage d’une dédiabolisation vers une normalisation. En effet, autre succès et celui-ci incontestable, le FN semble être devenu un parti comme les autres, liant par exemple Philippe Péninque, proche de Marine Le Pen, à Jérôme Cahuzac, affaire rapidement étouffée, rémunération très élevée de cadres comme l’omniprésent gaulliste et ex-chevénementiste Florian Philippot chassé de sa fédération par les militants excédés, salaire indécent en période de crise de l’actuel concubin de la Présidente en la personne de Louis Aliot touchant plus de 5000 euros pour un mi-temps d’assistant, etc… Succès donc de la normalisation à mettre en balance avec l’action toute relative des députés que l’on attend encore sur la question de la liberté d’expression face à ces dissolutions qui ne sauraient pourtant laisser insensible l’homme de droit qu’est Gilbert Collard.

Autre sujet dont la Présidente Marine Le Pen n’a, semble t-il, pas mesuré le poids, le Printemps Français duquel elle s’est tenue à l’écart sans doute conseillée par sa garde rapprochée. Elle a été la grande absente de ces débats sur la Famille ce qui constitue une faute morale et politique. Si elle avait pris la tête de la révolte contre la loi Taubira, le Front National serait aujourd’hui à des niveaux électoraux encore jamais atteints et elle aurait augmenté sans aucun doute son capital de députés lors des dernières partielles.

 

R. : Que voudriez-vous dire à nos lecteurs pour les encourager au combat nationaliste ?

Y. B. : Je leur dirai qu’une bannière est levée, que nous avançons, épaule contre épaule, et que ceux qui veulent servir leur pays trouveront toute leur place à nos côtés. Qu’ils rejoignent nos rangs, notre famille. Qu’ils cessent de ruminer tout seuls 13 mai 2012 6et viennent s’inscrire dans une continuité, dans une histoire, un héritage. Ceux qui nous ont précédés ont déjà fait une grande partie du chemin, à nous de finir d’en tracer la route, de poser les pavés jusqu’à la victoire, de recoller les pierres et de redresser la cathédrale. Mais nous ne cherchons pas à recruter, à faire du nombre, nous ne sommes pas dans cette logique où parce que les doigts de pied sont dix ils devraient prendre les décisions en lieu et place du seul cerveau. Cela, c’est bon pour la démocratie électoraliste. Nous, nous préférons aux troupeaux obéissants et résignés qui se dispersent au premier cri des chiens, le petit groupe audacieux qui sait ce qu’il veut et marche au but. Ceux qui le souhaitent, et ils sont toujours plus nombreux, savent où nous trouver. Je suis impressionné par la quantité des contacts que nous recevons, par la ferveur de futurs militants, toujours plus jeunes, et pourtant solides, déterminés. Plutôt que d’exhorter chacun à rejoindre le combat, j’encouragerai ceux qui sont déterminés à le faire à se former, à opérer la révolution des âmes, à vivre en conformité avec leurs principes, à lire les écrits de ceux qui nous ont précédés et ont constitué une doctrine qui nous rend solides, inaccessibles au découragement, prêts à tout endurer, prêts à tous les sacrifices pour elle, la France. Toutes les conditions sont réunies pour faire basculer le système. Il faut donc se tenir prêts. Cette demande de dissolution est révélatrice. Ils Foutons-les dehors !savent que tout peut basculer : la crise sociale, l’insécurité, le chômage record, la France otage des racailles de banlieue d’une part, otage des cols blancs mondialistes d’autre part, la France étouffe ! Le souffle nouveau porté par le printemps français est un indicateur fort : la France est prête, ç’en est trop. Ils ont touché à la France, et ont sacrifié ses enfants. Nous mènerons la révolution nationale à bien, que ceux qui veulent en être en soient. Que ceux qui ne supportent plus le joug oppressant de la dictature socialo-communiste se lèvent, que ceux qui veulent retrouver leur dignité, leur fierté, leur honneur d’être Français se lèvent, que ceux qui ne supportent plus à leur cou la marque du collier et une liberté qui ne s’étend qu’à la longueur de la laisse qui relie leur cou à la niche se lèvent, que ceux qui se sentent lion plutôt que mouton se lèvent, que ceux qui voient dans la France le visage de Jeanne plutôt que les traits de la catin républicaine aux seins nus se lèvent, que ceux qui aiment la France se lèvent, que les hommes libres se lèvent et le fassent savoir ! C’est dans les situations révolutionnaires que les êtres se révèlent. Que les lâches se révèleront lâches, que les hommes courageux se montreront courageux. Il est désormais temps de choisir : à nous la lutte, à nous la vie, à nous la victoire, à nous la France !

 

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COVID-19 : Merci qui ? Le mondialisme !

29 Avril 2020, 15:50pm

Publié par Thomas Joly

Jamais la formule « le capitalisme apatride, anonyme et vagabond » n’a claqué au vent avec une telle vérité. Un virus, parti du fin fond de la Chine communiste, a grandement perturbé la marche du monde, entrainant dans la mort des dizaines et des dizaines de milliers de terriens. Certains, qualifiés de « complotistes », vont même jusqu’à suspecter la Chine d’avoir volontairement propagé le virus pour s’assurer une domination économique totale ! Tant que nos Dupon(d)t de la CIA, du Mossad, du Mi6 et autre DGSE, n’auront pas tiré les choses au clair dans l’empire de Xi-Jin-Ping, nous nous abstiendrons de prêter l’oreille à pareille rumeur. Sans en complètement fermer la porte… En revanche, il ne serait pas impossible qu’une malheureuse manipulation l’ait ouverte au Covid-19 !

Que peut bien vouloir dire « produire français » ?

Aujourd’hui, les entreprises peuvent passer de mains en mains, être rachetées, disparaitre, renaitre sous une autre forme ailleurs que dans leurs lieux de naissance traditionnels. Les fonds de pensions anonymes sont là, dirigés par des managers dont la seule préoccupation est la rentabilité pour complaire à leurs actionnaires. Lesquels se moquent bien de l’avenir des personnels et des produits, comme de leurs premières chemises, tuniques, ou djellabas : seul compte le profit, le profit à tout prix. Dans ce jeu mortifère, l’humain n’a aucune valeur, il est interchangeable. En dépit de la doctrine marxiste de leur parti unique, les Chinois appliquent un capitalisme implacable, intransigeant pour les travailleurs, simples robots humains sans aucune liberté syndicale ou autre.

Aux manettes de ce capitalisme-là, en rupture totale avec le capitalisme « de papa », entrepreneurial, bref le patronat paternaliste, - comme le fut, par exemple, Michelin -, des « anonymes » apatrides, payés pour obtenir toujours plus des esclaves modernes. Partageant la même religion mondialiste, Il y a des hommes et des femmes qui se réunissent, certains dans l’ombre, comme le groupe Bilderberg, qui prône une « gouvernance mondiale », ou le Club le Siècle, qui rassemble à Paris, autour d’un déjeuner, décideurs, journalistes et politiques. D’autres en pleine lumière, professent la même adoration  des vertus d’une oligarchie mondiale et solidaire, comme le World économic forum de Davos, lancé en janvier 1971 par le professeur Klaus Schwab, ou encore le Council for foreign relations, mieux connu sous le sigle CFR, créé en 1921, ayant son siège à New York. N’oublions pas non plus un individu comme Georges Soros, qui tire, notamment, les ficelles de la Cour européenne des droits de l’homme, en ayant infiltré ses créatures. Une Cour qui rend toujours des jugements allant de plus en plus dans le sens d’un arasement complet des souverainetés nationales. Juif américain, Hongrois de naissance, cet homme-là, emblématique, - comme beaucoup d’autres  moins  ou mieux connus, tels  par exemple le sultan de Bruneï et les princes émiratis ou qataris -, tire les ficelles de multiples ONG, forcément transnationales, au service exclusif d’intérêts privés. Il n’hésite plus à affronter frontalement un État, comme la Hongrie, son pays natal. Le mondialisme ne tient pas compte des spécificités humaines, des cultures, son seul but est de faire de l’argent, de l’argent à tout prix. Pire que l’Avare de Molière ou que l’oncle Picsou de Disney ! La Chine de Pékin est ainsi devenue l’usine du monde, - les jouets à quasiment 100 % ! -, comme le Bangladesh l’est dans la confection, ou l’Inde avec les produits pharmaceutiques. Produire toujours plus et moins cher, importer, par exemple, des haricots verts du Kenya, alors que nos producteurs garderaient les leurs sur les bras ! Et pourquoi faire venir des kiwis de Nouvelle-Zélande alors que l’Europe en produit ? La machine s’est emballée. D’une mondialisation régulée des échanges commerciaux, on est passé à la folle mécanique mondialiste. Dans mon village, l’écluse facilite le passage des péniches d’un niveau de la Seine à l’autre. Les barrières protectionnistes, négociées au coup par coup, pays par pays, produit par produit, devraient jouer ce même rôle, afin d’éviter que nos industries, comme les péniches sur les hauts fonds, ne se fracassent sur l’énorme rocher du différentiel des coûts de production. Sans oublier les « tricheurs » de l’UE, agissant en toute légalité, comme l’Irlande, qui attirent  les entreprises en raison de leur faible fiscalité. L’Union européenne, à cet égard, ne joue pas ce rôle protecteur et d’harmonisation, qui devrait être le sien. Comment faire participer dans la même compétition, des pays avec une fiscalité, des normes et des régimes sociaux totalement différents ? C’est mettre, sur la ligne de départ, dans les starting block, un coureur avec un boulet au pied face à un autre, libre de ses jambes.

Et vint le Coronavirus

« Gouverner, c’est prévoir », nous enseigne le dicton. Ce gouvernement, comme ses prédécesseurs, dispose d’antennes suffisantes ici ou là, que le commun des mortels n’a pas à sa disposition et qui  l’informent des réalités à l’instant T. L’équipe de Macron peut être légitimement accusée de n’avoir pas su envisager cette vaste pandémie qui, certes,  a surpris tout le bon peuple, mais pas les « sachants ». Dès que l’ampleur du phénomène s’est révélée, d’abord en Chine, - laquelle a menti sur le nombre de personnes touchées et sur les dates de départ de l’épidémie, notamment à Wuhan -, et légèrement plus tardivement chez notre voisin italien, des mesures adéquates auraient dû être prises. Or, rien ou presque, des atermoiements un pas en avant, un pas en arrière. Une folle inconscience, par exemple, en laissant venir le 26 février à Lyon, 3 000 supporters italiens lors d’un match de football, et en n’interdisant pas, pas tout de suite en tout cas, les vols en provenance de Chine tout d’abord, et d’Asie dans son ensemble, ensuite. Une illustration éclatante des méfaits du mondialisme : la liberté totale de circuler sans, quasiment, aucun contrôle. Le fameux « laisser faire, laisser passer », dans toute sa « splendeur ». Sans oublier que, cédant à la pression de TOUS les partis politiques, il faut bien le reconnaitre, - et qui auraient hurlé au « déni de démocratie » en cas contraire -, les autorités françaises, faisant preuve de faiblesse, ont maintenu au 15 mars le premier tour des élections municipales. Avec, comme immédiate conséquence, probablement, la contamination de nombre d’électeurs, d’assesseurs et de futurs élus. À cet égard, le Président du Sénat, Gérard Larcher, comme le Président de l’Association des maires de France, le « jeune » Baroin, ont aussi leur part de responsabilité. Cette épidémie dite covid-19, a été traitée au début, avec légèreté, une quasi insouciance. N’est-ce pas le Président de la République lui-même qui, allant au théâtre avec madame, priait les gens d’avoir une vie normale,  avant, quelques jours plus tard, de faire machine arrière et d’inviter le bon peuple à se calfeutrer ? Pourquoi avoir procédé par étapes, d’abord la fermeture des établissements scolaires, puis celle des lieux publics et ensuite, de ne  décider seulement que fin mars, le confinement total ? Prenant la parole courant mars, le chef de l’État annonçait la fermeture des écoles, mais se refusait à fermer les frontières pour éviter « l’écueil », disait-il, du « repli nationaliste », alors qu’Allemands, Italiens, Suisses et Espagnols bouclaient les leurs, refoulant sans scrupules nos ressortissants ! Pour sa part, son de cloche légèrement dissonant, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education « antinationale », avait affirmé quant à lui, que « nous n’avons jamais envisagé de fermeture totale de toutes les écoles ». Pour, finalement, après fermeture, décider de les rouvrir progressivement en mai. Qui était dans le vrai, qui était dans le faux ? En fait, qui  est le « patron » ? Pagaille à bord !

Une pagaille décisionnelle

Quelle incohérence, quelle absence de concertation. Il s’est  même  trouvée une « sommité » de l’hôpital de la Salpêtrière, - par charité chrétienne, je tairai son nom -, pour affirmer qu’il était inutile de fermer les dites frontières, car le coronavirus  les franchissait allègrement tout seul. Evidemment qu’il les franchit, mais avec un humain, ou véhiculé dans des camions ou des containers qu’il aurait suffi de décontaminer. Par idéologie, par un sectarisme aveuglant, par peur de devoir s’aligner sur le RN, les souverainistes et autres populistes, le monde macronien a laissé les barrières ouvertes. C’est une attitude criminelle, n’ayons pas peur des mots.

Combien de victimes auraient pu être épargnées, si la France avait été bouclée, en temps et en heure ? Ce sera à la commission d’enquête parlementaire qui ne manquera pas d’être mise sur pied, de lancer des investigations à l’issue de la crise et, éventuellement, de saisir la Cour de justice de la république. Sans oublier les parents des personnes décédées dans d’affreuses conditions de solitude, - bien souvent des gens très âgés  dans ces EHPAD qui ne sont que des camps de concentration à visage humain -, et une coalition de soignants qui ne devrait pas manquer de souligner leur manque de moyens.

N’ayons pas la mémoire courte, comme le disait un célèbre Maréchal : c’est le refus gouvernemental précédant la crise, pour augmenter le budget « santé », qui est coupable. Les primes annoncées arrivent bien tard. Les faits étant têtus, et devant l’ampleur du bilan chaque jour égrené par le docteur Salomon, directeur de la santé publique (1), le gouvernement s’est enfin résigné : « halte, on ne passe plus ! ».

Pourtant, rappelons-nous du début de la tragédie, quand des avions rapatrièrent de Chine des expatriés qui furent mis en quarantaine, alors que les équipages militaires, eux, avaient des autorisations  de sortie. Or, nous savons que le Covid-19 qui a contaminé le département de l’Oise, première poche repérée en France avec le Haut-Rhin, - ici, au sein d’une assemblée évangéliste -, est parti de la base aérienne de Creil, département de l’Oise !

Des « Pinocchio » ou des « Gaston Lagaffe » ? Les deux mon général !

Ces dirigeants sont, soit des menteurs, soit des incapables ou, pire encore, les deux ! Le 24 janvier, premier jour de l’apparition… « officielle » du virus en France, c’est Édouard Philippe, Premier ministre, qui déclarait « Les risques de propagation du virus dans la population sont très faibles ». On en reste abasourdi !

À l’heure où j’écris ces lignes, fin avril, nous déplorons 20 000 morts, dont près de 8 000 rien que dans EHPAD et autres maisons de retraite. Les médecins ont  été soumis, bien des fois, à un choix « cornélien », devant « trahir » le serment d’Hippocrate, face aux décisions qu’ils avaient à prendre au plus fort de la crise, par manque de lits et de respirateurs. Pour les plus de 70/80 ans qui étaient atteints, c’était le risque d’être sacrifiés, et de terminer prématurément leur vie dans une housse avant d’être envoyés à l’incinérateur. Cette terrible et sournoise pandémie n’a épargné personne, pas même des personnalités : Franck Riester, le ministre de la Culture, Christian Estrosi, maire de Nice, Christian Jacob, patron des Républicains, Boris Johnson, Premier ministre britannique. Eux, au moins, ils s’en sont sortis vivants, ce qui n’a pas été le cas de Patrick Devedjian, ancien ministre, président du conseil départemental du 92, ou le chanteur Christophe, par exemple. Au début de la crise, selon les dires de nos excellences, les masques n’étaient pas un impératif nécessaire, les réservant aux seul personnels soignant.

Aujourd’hui, les mêmes  se battent à l’international pour en importer des millions et des millions, ou incitent des entreprises françaises à en confectionner. Ironie du sort, c’est de Chine que devrait en être importé le plus grand nombre ! Les carences de l’État sont telles, que beaucoup de municipalités  ont commandé elles-mêmes ces masques « grand public », afin de les distribuer à leurs administrés. Ayons l’honnêteté de saluer ces efforts, des efforts, toutefois, bien tardifs. La fameuse formule du « en même temps », c’est toute l’ambigüité du « Macronisme ».

« Nous sommes en guerre », a dit le président. Mais quand on est « en guerre », il faut donner des moyens aux troupiers. Or, aide-soignant(e)s, infirmier(e)s et médecins, déjà en nombre insuffisant, n’ont pas été équipés comme ils l’auraient dû. Faute d’avoir eu la possibilité d’effectuer des tests et d’avoir suffisamment de masques, comme à Taiwan, au Japon ou en Corée du Sud, nos dirigeants n’avaient pas d’autre solution, il est vrai, que d’imposer le confinement, avec quelques aménagements pour permettre à la population de s’alimenter. (Les habitants des banlieues « ethniques » n’ont pas, ou peu, respecté les consignes, en profitant au passage, pour agresser, une fois de plus, pompiers et  forces de l’ordre. Il est vrai que les dealers sont gênés dans leur lucratif business !) Incroyable même, afin d’éviter des « incidents », le sieur Nunez, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, donnait consigne à ses policiers de ne pas contrôler, encore moins de verbaliser ces gens-là ! Ce qui n’a pas empêché des dérapages dans les « quartiers sensibles » et autres « zones de non droit » comme ils disent : Gennevilliers, Grigny, Villeneuve la Garenne, Chanteloup les Vignes, Clichy sous Bois et autre Saint-Denis…

Bravo à tous « les obscurs et les sans grade »

Il faut saluer le courage de tous les salariés qui n’ont pas fait jouer leur droit de retrait, toutes ces petites mains des grandes surfaces, derrière leurs caisses, jusqu’aux « gros bras » derrière leurs volants sur les routes, ou les éboueurs, actifs comme toujours, pour le  ramassage des ordures ménagères. Anonymes, ils continuent toutes et tous leur travail ingrat, malgré les risques qu’ils encourent. Le plus triste, le plus émouvant dans cette épreuve que traverse l’Europe et particulièrement notre pays, c’est que les familles des personnes qui décèdent ne peuvent pas revoir, une dernière fois, leurs parents, ni assister à leurs funérailles.

C’est l’horreur, comme l’est sous nos yeux ce véritable mini « holocauste » dans les EHPAD, ces « casernes à vieux », transformées par la contamination en véritables mouroirs. On ne peut être que bouleversé devant la détresse de toutes ces personnes de grand âge, seules, isolées dans leurs chambres, qui ne peuvent pas recevoir la visite de leurs proches (2), qui ne peuvent plus converser avec les autres résidents, et qui n’ont pour seule compagnie qu’un fugitif moment avec les soignants. C’est une tare énorme de la République que d’avoir laissé partir, comme des chiens, des milliers de vieillards qui étaient notre longue mémoire. Je suis obligé de le constater et de le dire, mais c’est LA vérité : en Afrique, tout au moins en zones rurales, les anciens sont rarement abandonnés au bord de la route. Et même si le confort de nos EHPAD et autres maisons de retraite n’a, bien sûr, rien à voir avec la misère… « noire », la considération dont sont entourés les anciens, les « sages » africains, n’a rien à voir avec la sècheresse de cœur qui a accompagné le départ de nos « vieux ».

Et tout cela s’est déroulé sur fond de polémique entre « mandarins », les uns prônant telle ou telle solution, d’autres écartant d’emblée les idées du professeur Raoult, atypique spécialiste marseillais des infections virales.

Souvent femme varie

Scandale dans le scandale, l’attitude de madame Buzyn, ci-devant ministre de la santé, abandonnant son poste en pleine bataille, pour mieux se consacrer aux élections municipales parisiennes, - sur ordre du Président ? -, après la défection forcée de son camarade Benjamin Griveaux, très… grivois ! Dans une interview publiée dans le quotidien vespéral de référence, Le Monde, daté du 17 mars, elle affirmait avoir prévenu les autorités, - le Chef de l’État ? -, sur la radicale virulence de ce virus, alors que le 24 janvier, sensiblement à la même époque, juste avant l’émergence de la pandémie en France, elle disait que « les risques de propagation du virus sont faibles ». Que croire, qui  croire ? On lui aurait su gré d’avoir quitté son maroquin et d’avoir sonné le tocsin sans succès, et non pour concourir dans la farce municipale parisienne où, d’ailleurs, elle a pris « une veste » la rhabillant pour l’hiver.

Depuis, la dame, pour se faire pardonner, - oublier ? -, a repris sa blouse blanche de médecin pour donner, parait-il, un coup de main à ses confères... Mais la suite de son interview était assez lamentable, gémissant sur son sort : « je me demande ce que je vais faire de ma vie », s’interrogeait-elle, alors que les victimes du Covid-19 tombaient, tombent, comme des mouches. Quelle ne se fasse pas trop de souci, son époux Yves Levy, ancien PDG de l’INSERM, Institut national de la santé et de la recherche médicale, venait d’être nommé au Conseil d’État ! Comme jadis d’autres hiérarques socialistes, serait-elle, seront-ils, « responsables, mais pas coupables », alors qu’ils nous apparaissent totalement englués dans la gestion de la crise, tout au moins à ses débuts ? Simples citoyens mais électeurs, Il ne nous appartient pas encore de sanctionner, mais d’évaluer, de juger. Et nous avons assisté à un festival d’atermoiements, de va – et- vient préjudiciables à la santé du pays. Il est vrai qu’une énorme pression psychologique a pesé, pèse encore, sur les épaules du ministre de la Santé, du Premier ministre et du Président. Les « sachants », membres de Comités « Théodule », lesquels conseillent nos dirigeants avant que ces derniers n’arrêtent leurs décisions, ont aussi une part de responsabilité. Mais, une fois l’épreuve passée et les plaies douloureusement refermées, le pays doit demander des explications. Ce sera l’heure des comptes.

Après tout, les membres de l’exécutif, au premier rang desquels trône Emmanuel Macron, ont cherché par le suffrage universel à occuper les postes à haute responsabilité, où une faible majorité les a installés. Mais, comme l’enseigne un proverbe, « à toute chose, malheur est bon » : le nombre des accidents de la route a diminué, mais surtout, surtout, aux yeux de tous les Européens, l’Eurocratie bruxelloise a montré sa totale incompétence, elle s’est révélée totalement inutile, elle qui a  passé son temps à chercher des « poux dans la tête » du Hongrois Victor Orban, ou de la Pologne, et à négocier l’entrée dans l’Union Européenne, de la Macédoine du Nord et de l’Albanie, venues avec leur sébile ! Et l’on apprenait, « en même temps », que la France s’apprêtait, dès que la crise serait, pour le plus gros, derrière nous, accueillerait 350 mineurs isolés en provenance de l’île grecque de Lesbos, afin d’affirmer sa solidarité dans la crise migratoire ! Cela s’ajoutait, entre autre, aux dépenses engagées pour la remise de la dette africaine dans le cadre de la lutte de ce continent contre le coronavirus. Sans compter ces centaines et ces centaines de milliards à trouver, avant de les injecter dans notre économie en perdition. Décidément, Macron faisait et fait danser l’anse du panier… Et nous, consternés, nous assistons à l’agitation de tous ces « branquignoles » ! Une fois que la sérénité sera revenue, il faudra absolument que nos industriels pensent à « rapatrier » en France notre savoir-faire, et que le made in France soit autre chose qu’une formule creuse pour appâter le gogo, autre chose qu’un T-shirt de marin rayé de bleu et de blanc !

En résumé

La France, petit à petit, s’est laissée déposséder de son pouvoir d’intervention économique, par la mondialisation non régulée du commerce, et l’abandon à d’autres de secteurs entiers, stratégiques pour la nation. Son « européisme forcené », et une désindustrialisation au bénéfice d’un tertiaire parfois trop envahissant, comme de mauvaises algues, ont fini par « l’achever ». Il faudrait que la France et une Europe nouvelle, débarrassées des iniques contraintes bruxelloises, se dotent, à nouveau, de tous les attributs de la souveraineté : des États forts, des frontières sûres, - intérieures et extérieures -, qui ne soient pas des passoires, une indépendance militaire, des groupes industriels puissants à l’abri de raids malfaisants de traders, lesquels sont au service d’intérêts qui ne sont pas les leurs. Et, cerise sur le gâteau, la France et ses partenaires européens, devraient se libérer de la dictature insidieuse du politiquement correct qui les paralyse, tel le venin  d’un serpent. En un mot comme en cent, retrouver la fierté et la jouissance de la puissance !

Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France   

Notes

(1) Directeur-général de la santé publique, il fut membre, en compagnie de Benjamin Griveaux, du cabinet de Marysol Touraine, ministre de la santé sous le quinquennat de François C’est pendant cette mandature, que les masques commandés par la précédente ministre Roselyne Bachelot pour lutter contre le H1N1, « s’évaporèrent »…

(2) Finalement, à la mi-avril, le gouvernement français décidait d’assouplir les conditions des visites des proches des résidents des maisons de retraite, afin de rompre un isolement, aussi redoutable que le covid, en tout cas suicidaire, des personnes âgées. Une mesure de bon sens prise trop tard : combien de ces vieilles personnes ne  seraient-elles pas mortes prématurément, de neurasthénie et de détresse psychologique, si pareille mesure avait été prise plus tôt ? Difficile à évaluer.

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