Les Amis se souviennent assurément de la simple
et juste formule du camarade Hannibal, prononcée lors de notre réunion annuelle de 2012 : « qu’ils s’en aillent tous ! ». RIVAROL possèderait-il seul le mérite de la clarté ? Hélas, le
nationaliste français est peiné de la multiplication trop courante des prudences sémantiques, des exceptions multipliées en permanence pour telle ou telle sous-catégorie d’allochtones qui serait
particulièrement sympathique, sans aller jusqu’aux reniements purs et simples, ou les abandons par désespoir ; il serait trop tard, l’invasion sans remède. D’autres ex-camarades, se réclamant a
contrario du radicalisme le plus strict, en partant d’un sain antisionisme, en viennent à adopter des positions délirantes, absolument plus nationalistes, particulièrement en se félicitant de la
présence musulmane si importante en France, car aussi peu sympathisante de Tel-Aviv ; cette extravagance se mêlant là encore à un curieux appel au « réalisme ». Non, nous lutterons
jusqu’au bout, quand bien même il n’y aurait effectivement plus d’espoir, ce que nous ne croyons pas. La Gaule ne doit être peuplée que de Gaulois. Ce n’est hélas plus le cas, il faut que ce le
soit à nouveau afin d’assurer la survie substantielle de notre peuple. Le but n’est pas de concourir à la médaille du plus agité formellement de l’extrême-droite, certains sont imbattables, de
multiplier les considérations verbalement très violentes, les convocations des champs lexicaux des génocides, de la physique du feu ou celle complexe des gaz ; non, il s’agira de montrer que
sauver notre pays est encore à portée, sereinement. Il faut simplement supposer un cadre général d’une vague de réaction nationaliste authentique en France, déterminée, suite par exemple à une
révolution bien menée, ou pourquoi pas, des élections gagnées par une coalition défendant véritablement et pleinement la restauration nationale, comme le Jobbik en Hongrie ou l’Aube Dorée en
Grèce, s’emparant des superstructures étatiques en France, rompant incontinent avec l’Union Européenne destructrice des Nations.
LE DÉVELOPPEMENT DE L’ALLOCHTONIE EN FRANCE, UN PÉRIL ESSENTIEL
Le cœur du problème est celui de
l’allochtonie radicale, ethnique et culturelle, d’une part considérable de la population résidant sur le territoire français. Il ne s’agit pas simplement des manifestations les plus outrancières
de fondamentalisme islamiste, ou les provocations de fort mauvais goût, certes insupportable, des répugnants baladins qui entonnent des mélopées saccadées sur le thème de la haine en général,
sentiment dominant, celle de la France en particulier. La culture de gauche nie les réalités au nom de fantasmagories spéculatives, croyant qu’une simple allégeance de principe à la France
suffirait à accomplir l’impossible, franciser les allochtones. Même si par absurde Marine Le Pen était élu en 2017, il suffirait à d’aucuns de pendre un drapeau bleu-blanc-rouge à la fenêtre et
d’ajouter son image à côté de celle de La Mecque pour demeurer en France ; une cérémonie solennelle de serment, d’abandon de papiers étrangers au profit de français exclusifs, ne changerait pas
substantiellement des masses humaines guère gauloises. Le nationaliste authentique ne serait pas satisfait pour si peu.
Combien sont-ils, ces allochtones,
c’est-à-dire les non-aryens présents sur le sol gaulois ? Au moins 13 millions, probablement plus, surtout en incluant les hybrides, soit autour de 17 millions, mais à peu près assurément moins
de 19 millions. La marge d’erreur demeure certes importante ; les ordres de grandeur sont sûrs. Toutefois, elle ne justifie pas des inflations numériques jusqu’à l’absurde, et à vraie dire
démoralisantes. De manière simple, ces 17 millions seraient composés de 8 millions d’Arabes musulmans, 6 millions de Noirs, majoritairement musulmans mais aussi chrétiens ou animistes, 2 millions
d’Asiatiques, très divers, dont une moitié des Chinois, puis des Vietnamiens, des Indiens, etc., enfin au moins 1 million de Juifs et crypto-juifs – du type Mallah-Sarkozy. Bref, la France
d’aujourd’hui comporte des populations venues du monde entier, ce dont se réjouissent les sociologues ou démographes officiels ; le cosmopolitisme ambiant aspire à transformer chaque Nation en un
micromonde, et il s’étonne parfois qu’il ne soit d’ailleurs pas plus pacifique que le grand. Il existe aussi 2 millions de ressortissants français outre-mer, souvent de toutes les couleurs, mais
qui ne sont pas donc en Gaule, donc le problème est différent. La population en métropole s’élève à 64 millions d’habitants, ce qui laisse 47 millions d’autochtones et assimilés authentiques,
souvent d’origine portugaise, espagnole, italienne, polonaise.
Est-il possible d’envisager le départ de
27% de la population d’un territoire, ou 17 millions de personnes ? Oui. Très facilement même : la France est équipée pour recevoir plus de 80 millions de touristes annuels, qui viennent et
repartent. Ce serait l’affaire de quelques mois, voire semaines. Les trajets s’effectueraient pour l’essentiel en avion s, en des conditions humaines.
Le coût annuel de l’immigration demeure difficile à chiffrer. Il peut être estimé au moins à 40 milliards d’Euros annuels, jusqu’au triple selon l’analyse haute. Le départ de 27% de la population
aurait un coût en soi en métropole, celui des transports vers les pays d’accueil ; il serait nonobstant très inférieur à ce coût annuel du maintien sur place de cette masse. Du fait des économies
d’échelle, la dépense pour le voyage du retour définitif peut s’élever à 0,6 milliards d’Euros. Ajoutons 6 milliards de perturbations diverses l’année du départ. Si l’on ajoute une aide à
l’accueil, dans le pays particulier envisagé ci-dessous, le total serait de 10 milliards, soit au moins 30 milliards d’économie nette.
LES DESTINATIONS D’ARRIVÉE DES ALLOCHTONES
Beaucoup d’immigrés
actuellement en la France, la claire majorité d’entre eux, jusqu’à la troisième génération, possèdent des papiers du pays d’origine. Aucun État au monde ne refuse d’accueillir ses propres
ressortissants. Quasiment tous les Arabes proviennent d’Algérie, du Maroc, de Tunisie. Parmi ces 8 millions, enlevons certes le million de harkis et descendants, qui, la droite nationale étant
ferme mais dépourvue de l’odieuse cruauté gaulliste, doit recevoir un sort différent, l’installation en un territoire français vierge, la Guyane. Parmi les Noirs, la moitié possède un pays
d’accueil , c’est-à-dire d’origine, identifiable sans contestation en Afrique, comme le Sénégal ou le Mali ; enlevons aussi un million d’Antillais, descendants hybrides inclus, problème
particulier, dirigés aussi en Guyane ; il ne resterait encore que 2 millions de Noirs à installer ailleurs. Quant aux Asiatiques, la moitié rentrerait sans difficulté chez elle, tandis qu’une
autre, donc 1 million de personnes, pourrait poser un problème, au moins moral, s’agissant des familles des victimes du communisme, ou des catholiques qui ne pourraient exercer librement leur
culte. Enfin les Juifs seraient dirigés non vers l’Entité Sioniste, car ce geste, attendu à Tel-Aviv, serait jugé profondément inamical envers la cause palestinienne, mais vers l’autre foyer
national juif créé par Staline, dès 1928, dans l’Extrême-Orient russe, dans la vallée de l’Amour, la province autonome juive qui existe encore du Birobidjan ; elle abrite moins de 190.000
habitants pour 36.000 kilomètres carrés, soit presque deux fois la superficie officielle de l’Entité Sioniste, plus que la Belgique ; le président Poutine, qui a par ailleurs toujours dénoncé
l’antisémitisme, soucieux de repeupler ce territoire presque vide face aux densités humaines si élevées en Mandchourie chinoise voisine, ne s’opposerait pas à cette solution.
Les Antillais en métropole
pourraient donc être installés en Guyane, territoire culturellement et géographiquement proche de leurs îles d’origine, actuellement très peu densément peuplé, autour de 250.000 habitants, et en
cours de submersion par des clandestins brésiliens –à renvoyer bien sûr dans le pays d’origine-, vaste, avec 85.000 kilomètres carrés, couvert de forêts, potentiellement cultivable. La Guyane
pourrait accueillir aussi les cas marginaux, toujours invoqués par des patriotes de gauche face à l’extrême-droit authentique, de dizaines de milliers d’Indochinois christianisés et d’expression
culturelle française, ou des milliers de Kabyles en un cas semblable, enfin des dizaines de milliers de Chrétiens réfugiés du Proche-Orient. Ce transfert de populations, éventuellement augmenté
de la surpopulation des Antilles française ou de Canaques peu loyaux, assurant ainsi la pérennité française en Nouvelle-Calédonie, serait utilisé pour développer la riziculture et de grandes
plantations de canne à sucre ou de palmiers à huile, autour d’un réseau de villages de colonisation agricole, afin de contribuer à l’autosuffisance alimentaire nationale et la production de
biocarburants, principalement le long de la côte puis en remontant les vallées.
Où organiser le retour des trois
millions d’ex-immigrés posant donc quelques difficultés a priori ? Un transfert massif aussi en Guyane, en envisageant une régénération par l’agriculture, élargie à l’ensemble du territoire, ne
serait pas en soi inenvisageable. Toutefois, le mieux serait de trouver un pays africain d’accueil, unique dans la mesure du possible afin de simplifier la gestion des flux et des coûts. Il
existe un pays africain vaste, de 625.000 kilomètres carrés, davantage que la France, potentiellement riche, en ressources agricoles et minérales, extrêmement peu peuplé, 4.400.000 habitants,
soit une densité de 7 habitants au kilomètre carré. La richesse nationale cumulée n’atteint que 2 milliards d’Euros ; donc la pauvreté est massive. Il s’agit de la Centrafrique, qui vient de
subir une énième révolution ; elle ne possède aucun pouvoir fort, ni force armée cohérente. Pour une fois, la dernière peut-être, l’armée française pourrait intervenir en Afrique, de manière
cette fois clairement favorable à notre intérêt national. Le pays passerait à un peu moins de 10 millions d’habitants, doublement de la population, mais sur un territoire pas véritablement
unifié, éclaté en dizaines d’ethnies antagonistes ; cet apport n’empirerait pas les choses pour les indigènes, catastrophiques depuis des décennies, a contrario pourrait les améliorer. Une aide
unique, car il faut faire cesser définitivement le poids allochtone sur la France pas simplement le transférer, de quelques milliards d’euros, 3 à 4, énorme par rapport au PIB actuel du pays,
aiderait à l’installation.
RÉPONSES AUX OBJECTIONS COURANTES
Parmi les plus sérieuses, relevons celles
concernant la mutinerie d’unités militaires françaises, pour certaines largement colonisées par les allochtones, ou une révolte de désespoir, assez généralisée, dans les trop fameuses « cités
».
En effet, certains régiments pourraient s’insurger. Toutefois, ils seraient isolés physiquement, privés de paye de ravitaillement, donc se débanderaient en quelques semaines, causant certes des
dégâts au passage. Plutôt que des soulèvements d’unités complètes, il y aurait lieu d’envisager des désertions individuelles, localement massives, ce qui anticiperait l’épuration postérieure
nécessaire. Un péril insurgé militaire serait réel si la majorité des unités se mutinaient de façon coordonnée ; l’hypothèse est peu raisonnable.
Les révoltes des « cités » seraient à
étouffer non pas par une opération militaire immédiate, qui risquerait d’échouer, au moins partiellement, mais l’action simple de couper l’eau, l’électricité, les voies d’approvisionnement en
nourriture ; en quelques semaines, les capitulations seraient inévitables. Dans le cadre de la réaction nationale, il faudrait aussi lever des milices de volontaires pour quadriller le
territoire, ce qui ne devrait pas causer de difficultés majeures ; des armes légères pourraient été livrées en urgence de Russie, Chine, Inde, Birmanie, Biélorussie, Ukraine, etc., le principe de
l’énumération démontrant que au moins un, probablement plusieurs, des pays concernés ne refuseraient pas. Les 100.000 à 200.000 miliciens levés soulageraient une armée hélas anémique. Pour des
missions de garde des carrefours, l’entraînement reposerait surtout sur l’usage des armes légères ; aucun volontaire ne possède la science immédiate, mais des exercices de tir de quelques heures
suffiraient. Les effectifs de volontaires envisagés peuvent sembler élevés. Ils se comprennent suivant la dynamique de la psychologie des foules, le mouvement collectif de participation à la
restauration de la France authentique ; les centaines de militants que l’on trouve difficilement dans l’anémie nationaliste actuelle pourraient être multipliés par mille, suivant de nombreux
modèles historiques, dont les expériences de redressement nationaliste bien connues en Italie et Allemagne, parties à l’origine de groupuscules parmi tant d’autres.
Parmi les
objections économiques, figure la très forte densité d’allochtones dans certaines métiers, en particulier le bâtiment, les travaux publics. Déjà, avec 27% d’habitants en moins, il n’y aurait plus
de problème de logement en France, d’autant plus que les allochtones avaient été prioritaires dans les pratiques de l’Anti-France, donc d’urgence à construire. Ce serait l’occasion de donner du
travail, certes parfois pénible, mais à rémunérer correctement, pour les millions de Français authentiques chômeurs. Figure aussi la question des biens des allochtones. Il est hors de question
techniquement, d’organiser des transferts massifs, financiers – à bloquer - ou physiques – impossibles logistiquement. Pour les biens, en particulier immobiliers, le rachat serait proposé par
l’État au prix de 50% du marché, appelé du reste à baisser fortement. Sur la somme totale des biens allochtones, il serait comptée une taxation générale à la base 40 milliards par an depuis 1970,
soit par exemple jusque 2013 inclus 1.720 milliards. Il ne resterait probablement plus rien à reverser pour les allochtones, après le remboursement du coût de l’immigration pour la France. Ce ne
serait que justice.
Et si, jamais vu jusqu’ici, existait un blocage absolu des pays d’origine aux retour de leurs ressortissants parfaitement authentiques ? En ce cas, tous les allochtones pourraient être transférés
en Centrafrique, ce qui simplifierait d’ailleurs les choses. Il faudrait aménager dans l’urgence des pistes d’atterrissage, affaire de quelques semaines, pour un coût marginal. La situation ne
serait pour le coup pas harmonieuse dans le pays d’arrivée, mais l’essentiel assuré sans difficulté, le salut de la France.
Parfois est évoqué le risque d’une perte de « prestige de la France ». Et quand bien même ? La priorité absolue consiste à sauver la France, point d’assurer une éphémère et fragile
image. Évidemment hurleraient les mondialistes onusiens ; ce pourrait être l’occasion de quitter l’ONU, organisation largement paramaçonnique. En outre, cet argument, faible, se retourne
largement : dans les cultures asiatiques, il est normal, louable, qu’un Etat montre sa force ; il en résulterait plutôt un regain de prestige. De même, de façon plus mercantile, les touristes
verraient des Français en France, objet de leur curiosité, se sentiraient rassurés par la baisse induite de l’insécurité.
UNE REPRISE DÉMOGRAPHIQUE SAINE A VENIR, A RYTHME RELATIVEMENT LENT
La reconstruction démographique est au cœur du projet
nationaliste. Le premier mouvement, inévitable, est celui de l’épuration massive, faisable, nécessaire. Dans le bilan démographiques, aux 17 millions évoqués, il faudrait ajouter d’autres
départs, ceux des adversaires politiques déterminés, même autochtones, irréconciliables, sans leurs biens ou comptes bancaires évidemment. Il faudra repartir d’une base démographique de 45
millions de Français réels, renationalisables spirituellement. En une trentaine ou quarantaine d’année de reprise démographique sérieusement envisageable par un pouvoir nationaliste, ces 65
millions seraient à nouveau atteints. Il ne faudrait pas rêver d’une explosion démographique gauloise immédiate, dans le contexte de rareté des classes démographiques de parents potentiels et
l’abondance relative des classes anciennes.
Pourrait-on accueillir quelques centaines de milliers d’immigrés sains, voire un à deux millions, Européens physiques et spirituels de l’Est de notre continent ? Oui, pourquoi pas, sans aspirer
nécessairement à une immigration autre, le principe demeurant la France aux Français, authentiques, avant tout, portant une nouvelle croissance démographique parfaitement saine, autochtone.
Article publié dans le n°3094 de RIVAROL