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Le blog politique de Thomas JOLY

Résultat pour “juifs”

Quand Édouard Philippe et d’autres vont chercher la liberté d’expression pour défendre Médine et son djihad au Bataclan

14 Juin 2018, 06:25am

Publié par Thomas Joly

Le Point nous livre un entretien dans lequel Nicolas Gardères, avocat de la « liberté d’expression », défend le rappeur Médine. En fait, Hugo Domenach et l’« avocat d’extrême gauche qui défend l’extrême droite » n’ont fait que se ranger sur la ligne de défense adoptée, dès le début de la polémique, par le rappeur controversé lui-même. Médine a donné le la et, dès le lendemain, le Premier ministre lui-même était au diapason, reprenant son argument. Certains aboient et la caravane de la liberté d’expression conduite par Médine, à laquelle Édouard Philippe a accroché son chameau, va le mener tranquillement au Bataclan ?

Dans cette interview du Point, le journaliste et l’avocat ont cependant tenu à rajouter quelques arguments de poids. Ainsi, nous dit-on, « c’est la censure, le danger, pas Médine qui reste fondamentalement un saltimbanque, qui remplit son rôle social, antisocial et cathartique ». Simple saltimbanque, Médine ? Un peu plus que cela, tout de même, vu ses liens avec l’association Havre de savoir. Et on appréciera cette dénonciation de la censure, surtout dans cette période où l’on se préoccupe de voter des lois, de fermer des comptes sur les réseaux sociaux qui ont le malheur de déplaire aux puissants de l’heure. Quand la censure fonctionne dans le sens unique voulu par le pouvoir en place pour appuyer son programme politique, sociétal et culturel, elle est porteuse de « liberté d’expression ». Mais quand cette censure devrait être légitimement actionnée pour interdire le prosélytisme d’une religion dont certains aspects ou concepts sont, à juste titre, discutés car porteurs de violence, ou pour interdire des textes ouvertement haineux, qui plus est dans un lieu hautement symbolique, elle ne l’est pas car, alors, elle deviendrait « oppression des libertés » ?

Médine, c’est le nom de la deuxième capitale de l’islam, en Arabie saoudite. C’est la période, entre les années 622 et 632, qui vit le prophète Mahomet se « radicaliser » (par opposition à la période « mecquoise », pacifique, entre les années 610 et 622). Mahomet devient alors chef d’État et chef guerrier. Il quitta sa robe de bure pour endosser son armure et vouer aux gémonies de l’enfer islamique tout à la fois les juifs, les chrétiens et tous ceux qui ne se convertissaient pas à la religion qu’il entendait – et entend toujours, puisqu’il semble éternel dans le cœur de ses adeptes – répandre. C’est un premier message d’importance que de porter le nom de cette capitale comme un étendard.

Le deuxième message – « Jihad » – écrit en toutes lettres sur l’habit de ce « rappeur-saltimbanque » évoque une guerre sainte prônée dans les revendications terroristes islamistes et qui, dans la réalité historique et dans l’esprit de beaucoup de musulmans, n’a rien d’un doux effort sur soi-même. Le mot et le concept sont terriblement connotés, et les voir applaudir dans la personne de Médine dans ce lieu qui n’est quand même plus tout à fait une simple salle de spectacle lambda, mais un lieu de mémoire, cela pose problème (litote).

Le summum intervient quand on tente de nous vendre la présence médinoise du saltimbanque au Bataclan comme une catharsis qui, selon Aristote, est une façon de « purger les passions » ! 130 morts, dont 90 au Bataclan et plus de 350 blessés à Paris : oui ce fut une tragédie sanglante, une vraie. Mais il faudrait conseiller aux sieurs Domenach et Gardères d’aller relire la Poétique d’Aristote et de voir quelques tragédies grecques. Le rap de Médine ne rentre absolument pas dans le concept. Il faut arrêter le délire pseudo-intello qui devient aussi indécent que le problème de départ.

Médine au Bataclan, non, cela ne passe pas, et c’est évident aussi bien pour des gens simples que pour des intellectuels autrement cohérents que les disciples de Médine. Et le déluge d’arguments juridiques, littéraires, philosophiques, sociaux dont on on nous inonde depuis trois jours, plus foireux les uns que les autres, ne montre qu’une chose : la cause est indéfendable.

Jean-Louis Chollet

Source : http://bvoltaire.com

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Quand Darmanin confond Coluche et Churchill !

8 Février 2019, 07:12am

Publié par Thomas Joly

Hormis les innombrables problèmes qu’on sait, il y en a que le gouvernement n’a pas encore su résoudre à cette heure, dont celui du nécessaire soutien scolaire que mériteraient certains de ses ministres.

Benjamin Griveaux, porte-parole de ce même gouvernement, qui confond Marc Bloch et Charles Maurras, à propos du distinguo en « pays réel » et « pays légal », passe encore… Mais là, c’est Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, qui mélange Coluche et Winston Churchill ; ce qui est tout de même un peu plus embêtant.

Ainsi le jeune « Moussa » Darmanin vient-il d’affirmer : « Nous pouvons considérer qu’effectivement, la vie ce ne sont pas des statistiques et, comme le disait Winston Churchill, ce qu’ils montrent est intéressant, mais c’est comme les maillots de bain : ce qu’ils cachent l’est encore plus. » C’est assez rigolo, certes ; sauf que ce n’est pas du Churchill mais du Coluche : « Les statistiques, c’est comme le bikini, ça donne des idées, mais ça cache l’essentiel. » En revanche, il est vrai que ce bon Winston, sur les statistiques, a aussi avancé ceci : « Je ne crois jamais à une statistique à moins de l’avoir moi-même falsifiée. »

La chose agite aujourd’hui les réseaux sociaux, qui n’ont évidemment que ça à f… Pourtant, tout le monde peut faire mal en croyant bien œuvrer – l’auteur de ces lignes en premier. Car le plus inquiétant n’est pas que Gérald Darmanin se mélange les pinceaux en citant tel ou tel, mais plutôt lorsqu’il livre le fond de sa pensée, en novembre dernier, quand craignant un « Brexit intérieur », en plein mouvement de gilets jaunes : « Nous devons tous intégrer, et pas seulement expliquer, mais entendre et comprendre, ce que c’est de vivre avec 950 euros par mois quand les additions dans les restaurants parisiens tournent autour de 200 euros lorsque vous invitez quelqu’un et que vous ne prenez pas de vin. »

L’ignorance sera toujours excusable ; l’impudence, un peu moins. Quoique ces deux infirmités puissent naviguer de conserve, à en croire l’hebdomadaire Marianne, qui rappelle qu’avec un Guide Michelin, il est possible de se régaler, à Paris, dans des restaurants étoilés à moins de 60 euros à deux, vin compris.

À propos de questions, il y a aussi celle posée, en octobre 2017, par Catherine Nay, dans Valeurs actuelles, lorsque brossant le portrait de cet « homme pressé » qu’est Gérald Darmanin. Un vrai petit prodige que celui-là. Député à 30 ans, maire de Tourcoing à 32, ministre à 35 ? Il n’y a guère que Nicolas Sarkozy pour égaler une telle irrésistible ascension. Ça tombe bien : il est l’un des protégés de toujours de l’ancien Président.

Hormis le parcours, ils partagent la même rage de vaincre, peut-être due aux mêmes origines mal digérées. Enfant de « sang mêlé » pour l’un ; deux aïeux venus de loin pour l’autre : du père, un Juif maltais et un Algérien harki, de la mère. Une telle revanche à prendre, donc, sur on ne sait trop quoi ou qui, a peut-être emmené ce galopin à pratiquer un activisme politique échevelé et à collaborer, de 2002 à 2003, à la revue Politique Magazine, d’obédience royaliste. Son directeur, Hilaire de Crémiers, nous explique : « Il n’a travaillé chez nous que pour à peine trois numéros. Les journalistes m’ont souvent harcelé sur cette question, mais il était seulement très jeune, et tout aussi radical que l’on peut l’être à cet âge… » Il est sûrement tout aussi jeune, et presque aussi radical, lorsqu’il assure la campagne législative de 2007 de notre camarade Christian Vanneste, alors en pleine tourmente médiatico-humaniste pour ses propos « contestés » sur l’homosexualité.

Gérald Darmanin, donc, a été jeune et a beaucoup oublié de ses errements d’antan. Aujourd’hui, il semble être passé de l’innocence au gâtisme sans avoir jamais connu la maturité. Certains prétendent qu’il se verrait même un destin présidentiel. À l’instar de Nicolas Sarkozy, son mentor ? Ou d’un Coluche, autre espoir élyséen de jadis ?

Nicolas Gauthier

Source : http://bvoltaire.fr

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Supprimer le mot

5 Avril 2012, 09:20am

Publié par Thomas Joly

Obama.jpg« Si j'avais un fils, il ressemblerait à Trayvon Martin. » Barack Obama

 

Le meurtre d'un jeune Noir devient une affaire d'Etat aux Etats-Unis parce que ce jeune ressemble au président des Etats-Unis. En France, le meurtre de jeunes Juifs est plus grave que le meurtre d'une gamine violée et égorgée par un Africain dans des toilettes publiques, car elle n'avait pas l'amabilité de manger casher... Oh ! Je vais un peu loin là. Désolé, c'est juste que... ma petite sœur, elle ressemble à cette gamine. Mais la race ne compte pas, il paraît.

 

Noir tue blancMoi, je n'ai pas la tête qu'aurait le fils d'Obama. Je ne suis qu'un fils de nazi, ou plutôt de fasciste, puisque plus italien qu'allemand. Et si j'avais un fils, il me ressemblerait. Alors si mon gosse ou moi-même se faisait buter par un flic noir, le président américain n'en ferait pas un scandale national, parce que mon visage ne lui serait pas familier, ne le toucherait pas outre mesure. Il serait peut-être peiné en apprenant la nouvelle - Obama a l'air sympathique - mais comme ça, sans plus. De même en France, étrangement, la vie d'un Jérémy Censier semble moins importante que celle d'un Ilan Halimi.

 

Préférer des dirigeants européens en Europe ? "Raciste !" nous disent-t-ils, car la race n'existe pas. On va d'ailleurs supprimer ce mot de la constitution. Une réalité disparaît en même temps que le mot qui la désigne, n'est-ce pas ? C'est peut-être pour ça qu'au milieu des omniprésents "black", "renoi", "beur", "rebeu", "musulman", "école juive" ou "métis", le seul terme interdit est "Français de souche".

 

Henry-Louis-Gates.jpgEn 2009, un homme, en l'occurrence noir, entre dans une maison en forçant la porte. Une voisine qui voit la scène alerte un policier qui s'y rend et demande à cet homme ses papiers d'identité, puisque ce dernier prétend être propriétaire de ce domicile. L'homme refuse et accuse le policier de racisme. Et Obama s'empare de l'affaire pour dénoncer les discriminations aux Etats-Unis de la part des forces de l'ordre.

 

Le grand Barack, le mélange, le surhomme, celui qui est venu nous apprendre que les origines ne comptent pas et que l'on peut tous se voir comme des frères, au-delà des cultures et des ethnies. Sauf qu'Obama, bien que prince de sang mêlé, n'est pas magicien.

 

Cet homme est noir et se voit comme tel. C'est comme ça. Il a été présenté comme noir à la face du monde, et comme Dieudonné et tous les métis de leur type il se sent appartenir d'abord au côté obscur de sa famille. En tout cas du côté du père, comme par hasard. Preuve en est cette intervention du président américain qui, incapable de garder son déguisement de prophète post-racial plus longtemps, n'a pas pu s'empêcher de défendre sa communauté contre la réalité des faits et de reprendre avec vigueur - dans un but de rassemblement des Noirs et des Blancs, certainement - le vieux refrain du visage pâle raciste, coupable hier, aujourd'hui, demain et jusqu'à la fin des temps.

 

USAEpisode qui laisse présager aux Etats-Unis une politique antiraciste, c'est-à-dire contre les Blancs, encore plus puissante qu'auparavant. Un combat de tous les instants contre la vermine fasciste à l'épiderme un peu trop clair qui ose demander ses papiers à un Noir qui défonce la porte d'une maison pour y entrer. Spots publicitaires, programmes scolaires dès la petite enfance, débats télévisés entre intellectuels... la grande danse macabre de cette mélodie du métissage qui sonne aux oreilles de tout fin mélomane comme un "Arrête d'être blanc ça m'énerve !".

 

Pour ceux qui n'avaient pas encore compris, et qui ont sûrement encore du sable dans les cheveux à force d'y plonger la tête, le monde n'est pas fait d'individus pouvant vivre ensemble dans la plus horizontale des égalités, il est fait de groupes d'hommes voulant prendre le pas sur les autres groupes au sein d'un rapport de forces dans lequel le paramètre racial joue et jouera toujours.

 

Martin Luther King avait fait un rêve, il paraît. Ce jour-là il aurait dû faire une nuit blanche. Bien blanche.

 

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Qu’ils s’en aillent tous ! Et c’est très faisable ! (par Scipion de Salm)

2 Juin 2013, 10:32am

Publié par Thomas Joly

http://www.meretmarine.com/objets/28292.jpgLes Amis se souviennent assurément de la simple et juste formule du camarade Hannibal, prononcée lors de notre réunion annuelle de 2012 : « qu’ils s’en aillent tous ! ». RIVAROL possèderait-il seul le mérite de la clarté ? Hélas, le nationaliste français est peiné de la multiplication trop courante des prudences sémantiques, des exceptions multipliées en permanence pour telle ou telle sous-catégorie d’allochtones qui serait particulièrement sympathique, sans aller jusqu’aux reniements purs et simples, ou les abandons par désespoir ; il serait trop tard, l’invasion sans remède. D’autres ex-camarades, se réclamant a contrario du radicalisme le plus strict, en partant d’un sain antisionisme, en viennent à adopter des positions délirantes, absolument plus nationalistes, particulièrement en se félicitant de la présence musulmane si importante en France, car aussi peu sympathisante de Tel-Aviv ; cette extravagance se mêlant là encore à un curieux appel au « réalisme ». Non, nous lutterons jusqu’au bout, quand bien même il n’y aurait effectivement plus d’espoir, ce que nous ne croyons pas. La Gaule ne doit être peuplée que de Gaulois. Ce n’est hélas plus le cas, il faut que ce le soit à nouveau afin d’assurer la survie substantielle de notre peuple. Le but n’est pas de concourir à la médaille du plus agité formellement de l’extrême-droite, certains sont imbattables, de multiplier les considérations verbalement très violentes, les convocations des champs lexicaux des génocides, de la physique du feu ou celle complexe des gaz ; non, il s’agira de montrer que sauver notre pays est encore à portée, sereinement. Il faut simplement supposer un cadre général d’une vague de réaction nationaliste authentique en France, déterminée, suite par exemple à une révolution bien menée, ou pourquoi pas, des élections gagnées par une coalition défendant véritablement et pleinement la restauration nationale, comme le Jobbik en Hongrie ou l’Aube Dorée en Grèce, s’emparant des superstructures étatiques en France, rompant incontinent avec l’Union Européenne destructrice des Nations.

 

LE DÉVELOPPEMENT DE L’ALLOCHTONIE EN FRANCE, UN PÉRIL ESSENTIEL

 

http://p.twimg.com/A9NH0o_CAAEQ1DY.jpg:largeLe cœur du problème est celui de l’allochtonie radicale, ethnique et culturelle, d’une part considérable de la population résidant sur le territoire français. Il ne s’agit pas simplement des manifestations les plus outrancières de fondamentalisme islamiste, ou les provocations de fort mauvais goût, certes insupportable, des répugnants baladins qui entonnent des mélopées saccadées sur le thème de la haine en général, sentiment dominant, celle de la France en particulier. La culture de gauche nie les réalités au nom de fantasmagories spéculatives, croyant qu’une simple allégeance de principe à la France suffirait à accomplir l’impossible, franciser les allochtones. Même si par absurde Marine Le Pen était élu en 2017, il suffirait à d’aucuns de pendre un drapeau bleu-blanc-rouge à la fenêtre et d’ajouter son image à côté de celle de La Mecque pour demeurer en France ; une cérémonie solennelle de serment, d’abandon de papiers étrangers au profit de français exclusifs, ne changerait pas substantiellement des masses humaines guère gauloises. Le nationaliste authentique ne serait pas satisfait pour si peu.

 

France-Africaine.gifCombien sont-ils, ces allochtones, c’est-à-dire les non-aryens présents sur le sol gaulois ? Au moins 13 millions, probablement plus, surtout en incluant les hybrides, soit autour de 17 millions, mais à peu près assurément moins de 19 millions. La marge d’erreur demeure certes importante ; les ordres de grandeur sont sûrs. Toutefois, elle ne justifie pas des inflations numériques jusqu’à l’absurde, et à vraie dire démoralisantes. De manière simple, ces 17 millions seraient composés de 8 millions d’Arabes musulmans, 6 millions de Noirs, majoritairement musulmans mais aussi chrétiens ou animistes, 2 millions d’Asiatiques, très divers, dont une moitié des Chinois, puis des Vietnamiens, des Indiens, etc., enfin au moins 1 million de Juifs et crypto-juifs – du type Mallah-Sarkozy. Bref, la France d’aujourd’hui comporte des populations venues du monde entier, ce dont se réjouissent les sociologues ou démographes officiels ; le cosmopolitisme ambiant aspire à transformer chaque Nation en un micromonde, et il s’étonne parfois qu’il ne soit d’ailleurs pas plus pacifique que le grand. Il existe aussi 2 millions de ressortissants français outre-mer, souvent de toutes les couleurs, mais qui ne sont pas donc en Gaule, donc le problème est différent. La population en métropole s’élève à 64 millions d’habitants, ce qui laisse 47 millions d’autochtones et assimilés authentiques, souvent d’origine portugaise, espagnole, italienne, polonaise.

 

polygamie mayotteEst-il possible d’envisager le départ de 27% de la population d’un territoire, ou 17 millions de personnes ? Oui. Très facilement même : la France est équipée pour recevoir plus de 80 millions de touristes annuels, qui viennent et repartent. Ce serait l’affaire de quelques mois, voire semaines. Les trajets s’effectueraient pour l’essentiel en avion s, en des conditions humaines.

 

Le coût annuel de l’immigration demeure difficile à chiffrer. Il peut être estimé au moins à 40 milliards d’Euros annuels, jusqu’au triple selon l’analyse haute. Le départ de 27% de la population aurait un coût en soi en métropole, celui des transports vers les pays d’accueil ; il serait nonobstant très inférieur à ce coût annuel du maintien sur place de cette masse. Du fait des économies d’échelle, la dépense pour le voyage du retour définitif peut s’élever à 0,6 milliards d’Euros. Ajoutons 6 milliards de perturbations diverses l’année du départ. Si l’on ajoute une aide à l’accueil, dans le pays particulier envisagé ci-dessous, le total serait de 10 milliards, soit au moins 30 milliards d’économie nette.

 

LES DESTINATIONS D’ARRIVÉE DES ALLOCHTONES

 

http://fond-d-ecran-gratuit.org/photos/desert-sahara.jpgBeaucoup d’immigrés actuellement en la France, la claire majorité d’entre eux, jusqu’à la troisième génération, possèdent des papiers du pays d’origine. Aucun État au monde ne refuse d’accueillir ses propres ressortissants. Quasiment tous les Arabes proviennent d’Algérie, du Maroc, de Tunisie. Parmi ces 8 millions, enlevons certes le million de harkis et descendants, qui, la droite nationale étant ferme mais dépourvue de l’odieuse cruauté gaulliste, doit recevoir un sort différent, l’installation en un territoire français vierge, la Guyane. Parmi les Noirs, la moitié possède un pays d’accueil , c’est-à-dire d’origine, identifiable sans contestation en Afrique, comme le Sénégal ou le Mali ; enlevons aussi un million d’Antillais, descendants hybrides inclus, problème particulier, dirigés aussi en Guyane ; il ne resterait encore que 2 millions de Noirs à installer ailleurs. Quant aux Asiatiques, la moitié rentrerait sans difficulté chez elle, tandis qu’une autre, donc 1 million de personnes, pourrait poser un problème, au moins moral, s’agissant des familles des victimes du communisme, ou des catholiques qui ne pourraient exercer librement leur culte. Enfin les Juifs seraient dirigés non vers l’Entité Sioniste, car ce geste, attendu à Tel-Aviv, serait jugé profondément inamical envers la cause palestinienne, mais vers l’autre foyer national juif créé par Staline, dès 1928, dans l’Extrême-Orient russe, dans la vallée de l’Amour, la province autonome juive qui existe encore du Birobidjan ; elle abrite moins de 190.000 habitants pour 36.000 kilomètres carrés, soit presque deux fois la superficie officielle de l’Entité Sioniste, plus que la Belgique ; le président Poutine, qui a par ailleurs toujours dénoncé l’antisémitisme, soucieux de repeupler ce territoire presque vide face aux densités humaines si élevées en Mandchourie chinoise voisine, ne s’opposerait pas à cette solution.

 

http://voyageenguyane.free.fr/assets/mapguyanea.gifLes Antillais en métropole pourraient donc être installés en Guyane, territoire culturellement et géographiquement proche de leurs îles d’origine, actuellement très peu densément peuplé, autour de 250.000 habitants, et en cours de submersion par des clandestins brésiliens –à renvoyer bien sûr dans le pays d’origine-, vaste, avec 85.000 kilomètres carrés, couvert de forêts, potentiellement cultivable. La Guyane pourrait accueillir aussi les cas marginaux, toujours invoqués par des patriotes de gauche face à l’extrême-droit authentique, de dizaines de milliers d’Indochinois christianisés et d’expression culturelle française, ou des milliers de Kabyles en un cas semblable, enfin des dizaines de milliers de Chrétiens réfugiés du Proche-Orient. Ce transfert de populations, éventuellement augmenté de la surpopulation des Antilles française ou de Canaques peu loyaux, assurant ainsi la pérennité française en Nouvelle-Calédonie, serait utilisé pour développer la riziculture et de grandes plantations de canne à sucre ou de palmiers à huile, autour d’un réseau de villages de colonisation agricole, afin de contribuer à l’autosuffisance alimentaire nationale et la production de biocarburants, principalement le long de la côte puis en remontant les vallées.

 

http://media1.voyages.woopic.com/medias/images/reportages/600x450/solitaire-centrafrique-bangui-thumb-940x705-26557-600x450.jpgOù organiser le retour des trois millions d’ex-immigrés posant donc quelques difficultés a priori ? Un transfert massif aussi en Guyane, en envisageant une régénération par l’agriculture, élargie à l’ensemble du territoire, ne serait pas en soi inenvisageable. Toutefois, le mieux serait de trouver un pays africain d’accueil, unique dans la mesure du possible afin de simplifier la gestion des flux et des coûts. Il existe un pays africain vaste, de 625.000 kilomètres carrés, davantage que la France, potentiellement riche, en ressources agricoles et minérales, extrêmement peu peuplé, 4.400.000 habitants, soit une densité de 7 habitants au kilomètre carré. La richesse nationale cumulée n’atteint que 2 milliards d’Euros ; donc la pauvreté est massive. Il s’agit de la Centrafrique, qui vient de subir une énième révolution ; elle ne possède aucun pouvoir fort, ni force armée cohérente. Pour une fois, la dernière peut-être, l’armée française pourrait intervenir en Afrique, de manière cette fois clairement favorable à notre intérêt national. Le pays passerait à un peu moins de 10 millions d’habitants, doublement de la population, mais sur un territoire pas véritablement unifié, éclaté en dizaines d’ethnies antagonistes ; cet apport n’empirerait pas les choses pour les indigènes, catastrophiques depuis des décennies, a contrario pourrait les améliorer. Une aide unique, car il faut faire cesser définitivement le poids allochtone sur la France pas simplement le transférer, de quelques milliards d’euros, 3 à 4, énorme par rapport au PIB actuel du pays, aiderait à l’installation.

 

RÉPONSES AUX OBJECTIONS COURANTES

 

http://2.bp.blogspot.com/-PHCqwd3bfsk/UBRP4DqNzPI/AAAAAAAAE0I/bCwaOp_JTnU/s320/musulmans+arm%C3%A9e+fran%C3%A7aise+koweit.jpgParmi les plus sérieuses, relevons celles concernant la mutinerie d’unités militaires françaises, pour certaines largement colonisées par les allochtones, ou une révolte de désespoir, assez généralisée, dans les trop fameuses « cités ».

 

En effet, certains régiments pourraient s’insurger. Toutefois, ils seraient isolés physiquement, privés de paye de ravitaillement, donc se débanderaient en quelques semaines, causant certes des dégâts au passage. Plutôt que des soulèvements d’unités complètes, il y aurait lieu d’envisager des désertions individuelles, localement massives, ce qui anticiperait l’épuration postérieure nécessaire. Un péril insurgé militaire serait réel si la majorité des unités se mutinaient de façon coordonnée ; l’hypothèse est peu raisonnable.

 

emeute racaillesLes révoltes des « cités » seraient à étouffer non pas par une opération militaire immédiate, qui risquerait d’échouer, au moins partiellement, mais l’action simple de couper l’eau, l’électricité, les voies d’approvisionnement en nourriture ; en quelques semaines, les capitulations seraient inévitables. Dans le cadre de la réaction nationale, il faudrait aussi lever des milices de volontaires pour quadriller le territoire, ce qui ne devrait pas causer de difficultés majeures ; des armes légères pourraient été livrées en urgence de Russie, Chine, Inde, Birmanie, Biélorussie, Ukraine, etc., le principe de l’énumération démontrant que au moins un, probablement plusieurs, des pays concernés ne refuseraient pas. Les 100.000 à 200.000 miliciens levés soulageraient une armée hélas anémique. Pour des missions de garde des carrefours, l’entraînement reposerait surtout sur l’usage des armes légères ; aucun volontaire ne possède la science immédiate, mais des exercices de tir de quelques heures suffiraient. Les effectifs de volontaires envisagés peuvent sembler élevés. Ils se comprennent suivant la dynamique de la psychologie des foules, le mouvement collectif de participation à la restauration de la France authentique ; les centaines de militants que l’on trouve difficilement dans l’anémie nationaliste actuelle pourraient être multipliés par mille, suivant de nombreux modèles historiques, dont les expériences de redressement nationaliste bien connues en Italie et Allemagne, parties à l’origine de groupuscules parmi tant d’autres.

 

Affiche refusons la colonisationParmi les objections économiques, figure la très forte densité d’allochtones dans certaines métiers, en particulier le bâtiment, les travaux publics. Déjà, avec 27% d’habitants en moins, il n’y aurait plus de problème de logement en France, d’autant plus que les allochtones avaient été prioritaires dans les pratiques de l’Anti-France, donc d’urgence à construire. Ce serait l’occasion de donner du travail, certes parfois pénible, mais à rémunérer correctement, pour les millions de Français authentiques chômeurs. Figure aussi la question des biens des allochtones. Il est hors de question techniquement, d’organiser des transferts massifs, financiers – à bloquer - ou physiques – impossibles logistiquement. Pour les biens, en particulier immobiliers, le rachat serait proposé par l’État au prix de 50% du marché, appelé du reste à baisser fortement. Sur la somme totale des biens allochtones, il serait comptée une taxation générale à la base 40 milliards par an depuis 1970, soit par exemple jusque 2013 inclus 1.720 milliards. Il ne resterait probablement plus rien à reverser pour les allochtones, après le remboursement du coût de l’immigration pour la France. Ce ne serait que justice.

 

Et si, jamais vu jusqu’ici, existait un blocage absolu des pays d’origine aux retour de leurs ressortissants parfaitement authentiques ? En ce cas, tous les allochtones pourraient être transférés en Centrafrique, ce qui simplifierait d’ailleurs les choses. Il faudrait aménager dans l’urgence des pistes d’atterrissage, affaire de quelques semaines, pour un coût marginal. La situation ne serait pour le coup pas harmonieuse dans le pays d’arrivée, mais l’essentiel assuré sans difficulté, le salut de la France.

 

Parfois est évoqué le risque d’une perte de « prestige de la France ». Et quand bien même ? La priorité absolue consiste à sauver la France, point d’assurer une éphémère et fragile image. Évidemment hurleraient les mondialistes onusiens ; ce pourrait être l’occasion de quitter l’ONU, organisation largement paramaçonnique. En outre, cet argument, faible, se retourne largement : dans les cultures asiatiques, il est normal, louable, qu’un Etat montre sa force ; il en résulterait plutôt un regain de prestige. De même, de façon plus mercantile, les touristes verraient des Français en France, objet de leur curiosité, se sentiraient rassurés par la baisse induite de l’insécurité.

 

UNE REPRISE DÉMOGRAPHIQUE SAINE A VENIR, A RYTHME RELATIVEMENT LENT

 

familleLa reconstruction démographique est au cœur du projet nationaliste. Le premier mouvement, inévitable, est celui de l’épuration massive, faisable, nécessaire. Dans le bilan démographiques, aux 17 millions évoqués, il faudrait ajouter d’autres départs, ceux des adversaires politiques déterminés, même autochtones, irréconciliables, sans leurs biens ou comptes bancaires évidemment. Il faudra repartir d’une base démographique de 45 millions de Français réels, renationalisables spirituellement. En une trentaine ou quarantaine d’année de reprise démographique sérieusement envisageable par un pouvoir nationaliste, ces 65 millions seraient à nouveau atteints. Il ne faudrait pas rêver d’une explosion démographique gauloise immédiate, dans le contexte de rareté des classes démographiques de parents potentiels et l’abondance relative des classes anciennes.

 

Pourrait-on accueillir quelques centaines de milliers d’immigrés sains, voire un à deux millions, Européens physiques et spirituels de l’Est de notre continent ? Oui, pourquoi pas, sans aspirer nécessairement à une immigration autre, le principe demeurant la France aux Français, authentiques, avant tout, portant une nouvelle croissance démographique parfaitement saine, autochtone.

 

Article publié dans le n°3094 de RIVAROL

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Délinquance immigrée : les yeux grand fermés… (par Nicolas Gauthier)

17 Août 2013, 15:24pm

Publié par Thomas Joly

racailles CPEUne fois de plus, les médias sont pris en flagrant délit de nier les mots afin de mieux faire l’impasse sur les maux. Bien plus grave qu’une simple figure de style, sachant que nier la chose équivaut fatalement à masquer la réalité. Ainsi, la preuve par les faits divers.

 

Le 11 août, un militaire est placé en détention, « suspecté d’avoir projeté d’attaquer la mosquée des Minguettes à Vénissieux », à en croire Le Monde. Il s’appelle Christophe Lavigne, a servi en Afghanistan et n’est « pas encarté dans une quelconque organisation », admet le quotidien vespéral, lequel le décrit encore comme « solitaire, fragilisé par une rupture sentimentale ». Pas vraiment le profil d’un ennemi public numéro un, d’un Mohamed Merah ou d’un Anton Breivik. Il n’empêche. Pour un méfait potentiel, auquel « il avait déjà renoncé », à en croire les enquêteurs, son prénom, son patronyme, son parcours ont été jetés en pâture à la presse. Nul doute qu’il sera viré de l’armée et ira rejoindre la horde des chômeurs.

 

Noir tue blancMais il est d’autres cas de figure dans lesquels les mêmes médias sont autrement plus prudents…

 

Marseille, le 9 août, le jeune Jérémie Labrousse est poignardé à mort par un voyou ; lequel sera interpellé peu après. Qui est-il ? Il faudra quelques jours pour qu’on l’apprenne. Habitué des tribunaux, condamné à six mois de prison en 2013, il s’appelle Ali Hamadou. Une chance pour la France, donc…

 

Mais là, pas de généralisation, pas d’enquête sur le profil de l’assassin, les livres qu’il lit ou la musique qu’il écoute. Au contraire de Christophe Lavigne : un fait divers sans portée sociétale.

 

défendons-nousLa Garenne-Colombes, le 7 août, un autre drame. Une femme de 32 ans est rouée de coups ; on la retrouve, quasi miraculée, baignant dans son sang. Quelques minutes plus tard, une autre femme, âgée de 21 ans, est violée aux abords de la gare locale. Le 14 du même mois, si Le Monde relate l’affaire, pas un mot sur l’état civil du prévenu ; tout au plus apprendrons-nous qu’il s’agit d’un multirécidiviste bénéficiant d’un régime de semi-liberté. Heureusement, Le Figaro est un peu plus prolixe, concédant qu’il s’agit d’un certain Sofiane M. !

 

Autrefois, on parlait encore « d’individus de type méditerranéen », histoire de faire comprendre qu’il ne s’agissait pas de vieux Normands de souche. Mais à force de passer la réalité au prisme du politiquement correct, certains journalistes ont fini par se couper de la réalité ; histoire, on l’imagine bien, de ne « pas faire le jeu du Front national ». Comme nos généraux de 14-18, les plumitifs en question se retrouvent immanquablement en retard d’une guerre.

 

racailleTétanisés par la peur de se voir taxer de racisme, ils en ont même oublié que Malek Boutih, ancien patron de SOS Racisme, dans un livre intitulé La France aux Français ? Chiche !, coécrit avec notre consœur Élisabeth Lévy, était pourtant le premier à reconnaître qu’« à Fresnes, on peut compter les Blancs… » L’islam, première religion carcérale de France, telle est la réalité. Dans un souci d’équité, on dira aussi que les Gaulois sont majoritaires dans la délinquance sexuelle et que nos compatriotes juifs ne sont pas les derniers à se voir nourris, logés et blanchis aux frais de l’État pour carambouilles financières… Et alors ? Il n’est pas besoin de lire les journaux, mais seulement de se promener dans la rue pour savoir que si tous les enfants issus de l’immigration ne vous gâchent pas la vie en permanence, ceux qui vous la pourrissent sont généralement enfants issus de l’immigration.

 

http://cdn-lejdd.ladmedia.fr/var/lejdd/storage/images/media/images/politique/melenchon-valls/8103819-1-fre-FR/Melenchon-Valls.jpgAu sommet de l’État, Christiane Taubira, garde des Sceaux, persiste à estimer que la prison n’est pas la solution. Peut-être, mais Christiane Taubira non plus. Quant à Manuel Valls, il se contente pour le moment de jouer au faux dur ; un peu comme, naguère, un certain Nicolas Sarkozy. Et dans ce jeu d’ombres, la palme revient à François Delapierre, bras droit de Jean-Luc Mélenchon : « Valls, c’est l’extrême droite du mouvement socialiste ! »

 

Fort bien. Et Jean-Luc Mélenchon, c’est qui, c’est quoi ? Garcimore pour la méthode ? Ou Ray Charles pour l’acuité visuelle ?

 

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#TousUnisContreLaHaine ; enfin, juste celle des « petits Blancs »

22 Mars 2016, 07:08am

Publié par Thomas Joly

Le gouvernement dévoilait lundi sa grande campagne de « communication contre la haine ». Coût de l’opération ? Pas moins de trois millions d’euros, qui iront probablement garnir le compte en banque d’une agence proche d’un membre du gouvernement, de la même manière que l’arnaque à grande échelle de la « déradicalisation », qui a fait la fortune de la famille Bouzar. Comme attendu, il s’agit d’un alignement de poncifs et de raccourcis. Les empreintes des associations habituelles, financées depuis les années 1980 à grands renforts de subventions d’État, sont immédiatement reconnaissables dans ces vidéos dont les scénarios naviguent entre le grotesque et l’indécent.

Endossant le rôle du porteur de « haine », le Français simplex dit « de souche ». Ce Français-là est explicitement visé par la campagne « Tous Unis Contre la Haine ». Coupable ontologique de l’histoire humaine, il est le mal incarné, le raciste, le xénophobe, l’antisémite. Le gouvernement en est resté à Pierre Bourdieu, à son oïkophobie délirante. Consciemment ou inconsciemment ? Difficile à savoir. En le dépeignant de façon aussi caricaturale, cette campagne donnerait presque l’impression de vouloir sauver le racisme. Mais n’est-ce pas l’objet même d’une officine comme SOS Racisme ?

Depuis les années 1980, rien n’a vraiment changé dans l’appréhension publique de l’expression de la haine. Pierre Desproges pourrait toujours dire : « J’adhérerai à SOS Racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. » Les super communicants de Manuel Valls ne connaissent qu’une forme de racisme, celui exprimé par un « Blanc ». Il est d’ailleurs amusant de constater qu’en voulant plonger la société dans l’ère post-raciale, ils finissent par l’y enfermer.

Ces gens ignorent-ils que les « Blancs » sont aussi victimes de racisme, d’agressions motivées par le racisme ? Cela ne doit pas minorer le racisme que des « Blancs » peuvent exprimer à l’encontre d’autres personnes, mais faudrait-il pourtant que le statut de « victime » leur soit interdit à jamais ? Le même état d’esprit entraîne nos sociologues à la petite semaine à nier le nouvel antisémitisme, incarné par le terroriste Mohamed Merah. Cet antisémitisme contemporain se nourrit justement des « théories du complot » dénoncées par Najat Vallaud-Belkacem. Il s’exprime le plus souvent dans les quartiers dits « populaires ». C’est l’antisémitisme de nature « islamo-racaille ». Il n’en est nullement question dans cette campagne pleine de bons sentiments de façade. L’arrière-plan est autre, motivé par des considérations politiciennes. Manuel Valls entend se dédouaner de sa politique sécuritaire auprès de l’aile gauche du Parti socialiste, l’aile Terra Nova.

À plusieurs reprises, nous avons dénoncé des crimes racistes anti-blancs. L’assassinat de Jérémy Roze, le viol d’une jeune fille à Évry… Le gouvernement est resté muet. Pourquoi ? Mystère. Cerise sur le gâteau, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, inaugurait lundi une fresque de Combo pour « lutter contre la haine ». Il était pour l’occasion accompagné de Jérôme Coumet, maire socialiste du XIIIe arrondissement parisien. L’artiste Combo est l’auteur d’une fresque sur laquelle on pouvait lire « Les Françaises aux Africains », sous l’inscription barrée « La France aux Français ». J’avais révélé cette affaire l’an passé. Est-ce ainsi que le gouvernement entend lutter contre le racisme ? En encourageant une autre forme de racisme ? En encourageant des manifestations sexistes et racistes contre les Françaises, supposément disponibles pour les migrants africains ? Manuel Valls ouvre la boîte de Pandore.

Gabriel Robin

Source : http://www.bvoltaire.fr

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Ramadan et Bleus : encore merci à Bacary, Paul, N’Golo et Moussa…

10 Juin 2016, 06:24am

Publié par Thomas Joly

La France a quatre nouveaux héros. Par amour de leur pays, les footballeurs musulmans Bacary Sagna, Paul Pogba, N’Golo Kanté et Moussa Sissoko ont accepté, en accord avec le sélectionneur, de ne pas pratiquer le ramadan durant l’Euro. Je suis certain qu’Edwy Plenel et Claude Askolovitch vont verser une larme, et Cazeneuve proposer qu’on les décore de la Légion d’honneur.

Il ne faut pas oublier que, sur la liste originale du sélectionneur, figurait un autre musulman, Lassana Diarra, qu’une blessure a privé de la compétition au dernier moment. Et que Mamadou Sakho aurait fait partie de cette liste, sans un problème de dopage révélé il y a quelques semaines. Soit une prévision de six musulmans… mais d’origine subsaharienne.

On se souvient, pourtant, que le sélectionneur a été suspecté de racisme par Cantona et Debbouze, soutenus par Benoît Hamon, pour ne pas avoir retenu deux autres musulmans, eux issus d’Afrique du Nord : Hatem Ben Arfa et Karim Benzema. Ce dernier – mouillé jusqu’au cou dans une affaire d’extorsion de fonds – relaiera cette version, qui verra, au paroxysme de la polémique, la maison de Concarneau du sélectionneur taguée.

Si on comprend bien la logique des amis de Cantona, le racisme supposé de Deschamps consisterait à avoir sélectionné cinq musulmans noirs, mais aucun disciple d’Allah blanc ! Cela montre l’ampleur de la dérive communautariste de l’islamo-gauchisme. C’est bien la première fois, par ailleurs, que des prétendus antiracistes disent qu’il n’y a pas assez de Blancs !

Cantona et ses amis auraient donc souhaité, si on comprend bien, qu’il y ait sept ou huit musulmans dans l’équipe de France, soit 35 % d’un effectif de 23 joueurs. Mais c’est seulement à 48 heures du premier match qu’on apprend que les quatre musulmans qui demeurent ont décidé de sacrifier le quatrième pilier de l’islam, le temps de la compétition, et de rattraper après les jours perdus.

Si cette version était exacte, cela signifierait que Didier Deschamps, dont les compétences d’entraîneur sont incontestables, a pu faire sa liste, sans savoir, en plein ramadan, si les quatre joueurs qu’il allait sélectionner seraient en état de jouer. On ne peut pas, en effet, pratiquer le sport de haut niveau, encore moins en plein été, avec l’interdiction de manger et de boire du lever au coucher du soleil.

On espère donc que tout cela n’est que de la communication, et que le marché avait été passé entre les joueurs musulmans et le sélectionneur avant l’établissement de la liste. Sinon, ce serait vraiment inquiétant…

Signalons, par ailleurs, que Deschamps, dès son entrée en fonction, a autorisé les buffets halal pour les internationaux musulmans. On ignore si les autres joueurs peuvent manger du porc, ou si cela leur est interdit, pour ne pas froisser leurs coéquipiers. On ne sait pas si tout le monde mange halal (sans le savoir) ou si cette nourriture n’est réservée qu’aux disciples d’Allah. Aucun journaliste ne paraît avoir la curiosité d’enquêter.

Par ailleurs, aucun autre international n’a annoncé qu’il renonçait à aller à la messe durant l’Euro, après discussion avec le sélectionneur. Et, à notre connaissance, le « raciste » sélectionneur français n’a retenu aucun juif, aucun bouddhiste et aucun adventiste du septième jour…

Le journaliste Daniel Riolo, dans son livre Racaille football club, expliquait que l’islam était devenu la première religion du foot hexagonal.

C’est en tout cas la seule dont on parle à quelques heures du début de l’Euro.

Pierre Cassen

Source : http://www.bvoltaire.fr

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Bachar el-Assad : « Qui a donc créé l’Etat Islamique ? La Syrie ou les Etats Unis ? »

5 Décembre 2014, 10:01am

Publié par Thomas Joly

Le président syrien Bachar el-Assad a accordé un entretien au magazine Paris-Match. Il y revient sur la responsabilité des Etats-Unis dans la création de l’Etat Islamique.

Parlons du groupe Etat Islamique. On entend dire parfois qu’au départ, le régime syrien a encouragé la montée des radicaux islamistes pour diviser l’opposition. Que répondez-vous ?

- D’abord en Syrie, nous avons un Etat, pas un régime. Soyons clair sur la terminologie. Si nous supposons que cela est vrai, et donc que nous avons soutenu l’Etat Islamique, cela revient à dire que nous leur avons demandé de nous attaquer, d’attaquer nos aéroports militaires, de tuer des centaines de nos militaires, d’occuper nos villes et nos villages. Où est la logique là-dedans ? Qu’avions-nous à gagner dans tout cela ? Diviser et affaiblir l’opposition, comme vous le dites ? Nous n’avions pas besoin de le faire. L’Occident lui-même reconnaît que cette opposition était fantoche. C’est ce qu’Obama lui-même a dit. L’hypothèse est donc fausse. Mais alors, où est la vérité ? En réalité, l’Etat Islamique a été créé en Irak en 2006. Ce sont bien les Etats Unis et non la Syrie qui occupaient l’Irak. Abou Baker al Baghdadi était dans les geôles américaines et non dans les prisons syriennes. Qui a donc créé l’Etat Islamique ? La Syrie ou les Etats Unis ?

Les Syriens que nous rencontrons à Damas font plus allusion aux cellules dormantes djihadistes en occident qu’à la guerre contre l’Etat Islamique. C’est étonnant, non ?

- Le terrorisme est une idéologie et non des organisations ou des structures. Or, l’idéologie ne connaît pas de frontières. Il y a vingt ans, le terrorisme s’exportait depuis notre région, en particulier depuis les pays du Golfe comme l’Arabie Saoudite. A présent, il nous vient d’Europe, et notamment de France. Le plus gros contingent de terroristes occidentaux venus en Syrie est français. Ils commettent des attentats en France. En Belgique, ils ont attaqué le musée juif. Le terrorisme en Europe n’est plus dormant, il s’est réveillé.

Les Américains sont aujourd’hui, contre l’Etat Islamique, des alliés tactiques. Considérez-vous toujours leur intervention comme une violation du territoire syrien?

- Vous avez utilisé le mot tactique, et c’est là un point important. Vous savez bien qu’une tactique n’a aucun sens sans une stratégie. Car elle seule n’arrivera pas à venir à bout du terrorisme. Il s’agit d’une intervention illégale, d’abord parce qu’elle n’a pas reçu l’approbation du Conseil de sécurité, ensuite parce qu’elle n’a pas tenu compte de la souveraineté d’un Etat qui est la Syrie. La réponse est « oui », c’est une intervention illégale, et donc une violation de la souveraineté nationale.

L’AFP rapporte que votre aviation a effectué 2000 sorties aériennes en moins de 40 jours, ce qui est énorme. Quand vos avions croisent leurs avions, par exemple en allant bombarder Raqqa, existe-t-il un protocole de non agression ?

- Il n’y a pas de coordination directe. Nous attaquons le terrorisme là où il se trouve, sans prendre en considération ce que font les Etats Unis ou la coalition. Vous seriez sans doute surpris d’apprendre que le nombre quotidien de sorties de l’aviation syrienne pour frapper les terroristes est supérieur à celui de la coalition. Donc d’abord il n’y a pas de coordination. Ensuite les frappes de la coalition ne sont que cosmétiques.

François Hollande continue de vous considérer comme un adversaire, est-ce que vous pensez qu’à un moment le contact pourra être renoué ?

- Ce n’est pas une question de relations personnelles. D’ailleurs je ne le connais même pas. Il s’agit de relations entre Etats et institutions, et dans l’intérêt des deux peuples. Nous traiterons avec tout responsable ou gouvernement français dans l’intérêt commun. Mais l’administration actuelle œuvre à l’encontre des intérêts de notre peuple et de ceux du peuple français. Je ne suis ni l’ennemi personnel ni le rival d’Hollande. Je pense que c’est plutôt Daech qui est son rival, puisque leurs cotes de popularité sont très proches.

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Le néo-FN est une vraie cage aux folles ! (par Jérôme Bourbon)

17 Décembre 2014, 10:20am

Publié par Thomas Joly

Lorsque, dans un entretien au site e-deo, en octobre 2010, nous écrivions que « l’entourage de Marine Le Pen n’était composé que d’arrivistes sans scrupule, de juifs patentés et d’invertis notoires », combien d’attaques et d’insultes avons-nous reçues, y compris et surtout de faux amis ! Pourtant nous ne faisions que dire la vérité, ainsi que l’actualité récente le montre une nouvelle fois de manière éclatante. Le 12 décembre, dans une conférence de presse, la présidente du FN a annoncé le ralliement de Sébastien Chenu, homosexuel militant tout droit venu de l’UMP où il était secrétaire national à la culture. Il fut le soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet aux municipales à Paris et de Bruno Le Maire pour la présidence du parti. Mais il est surtout connu pour être le fondateur du mouvement Gaylib, créé en 2001, structure interne à l’UMP qui milite pour les droits des homosexuels (“mariage”, adoption, PMA et GPA), qui est à l’origine de la création de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et de l’institution d’un ahurissant délit d’“homophobie” et qui, en 2013, a rejoint les centristes de l’UDI. Chenu est l’ancien directeur de la stratégie de France 24 et consultant en communication politique. C’est d’ailleurs Gay-Lib qui avait convaincu Alain Juppé, alors président de l’UMP, d’envoyer très officiellement une délégation de son parti à la Gay Pride — ce qui avait entraîné cette boutade de Philippe de Villiers : « l’UMP défilera-t-elle dans le char de tête ou le char de queue de la manifestation ? »

La présidente du FN a confié à ce Sébastien Chenu qui rejoint le Rassemblement Bleu Marine (qu’il conviendrait de rebaptiser le Rassemblement Rose Marine) le soin de présider un « collectif culture » au côté du député franc-maçon Gilbert Collard. Il aura donc la même fonction qu’à l’UMP qu’il quitte en raison des positions de ce parti qu’il juge trop conservatrices sur le plan sociétal. En revanche, auprès de Marine Le Pen, l’homme se dit « hyper à l’aise » (sic). Il est vrai que l’UMP, essentiellement pour des raisons électoralistes, avait été globalement plus en pointe que le néo-FN dans le refus de la loi Taubira, ce qui est un comble. De même que Gianfranco Fini a terminé sa carrière politique à gauche de Berlusconi en Italie, il nous paraît tout à fait logique que Marine Le Pen, mixte de Gianfranco Fini et de Pim Fortuyn, finisse à la gauche de la pseudo-droite parlementaire voire à la gauche de la gauche ! Le fondateur de Gay-Lib, en rejoignant la présidente du FN, est toujours actif militant du “mariage” homosexuel mais, dit-il, « Marine Le Pen est favorable à un Pacs amélioré » et cela lui convient. Il a en effet bien compris que le Pacs amélioré, l’union civile que défend le numéro un du FN est exactement la même chose que le “mariage” civil pour les gays, seul le mot diffère. En effet, pendant son quinquennat, Sarkozy a accordé aux pacsés les mêmes avantages que les couples mariés sur le plan fiscal, successoral et patrimonial. Il n’y a donc plus aucune différence entre le Pacs et le mariage civil, si ce n’est que ce dernier a lieu en mairie. De même que la Gay Pride est subventionnée par la mairie de Paris et les principales institutions de la République et qu’elle est considérée comme un programme culturel, Chenu — que Marine Le Pen va présenter aux élections départementales dans l’Oise en mars dans un canton gagnable — pourra utilement proposer l’organisation de Gay Pride au sein du néo-FN. Nul doute que les personnes intéressées seraient nombreuses dans l’immédiat entourage de Marine Le Pen. Laquelle a vraiment gâté sa nouvelle recrue puisque, outre la présidence du collectif culture au RBM (Rassemblement Bleu Marine) et une candidature dans un canton de Picardie, le fondateur de Gay-Lib sera également candidat en position éligible aux régionales sur la liste qu’elle conduit dans le Nord Ouest et surtout il a été embauché avec, dit-on, un très bon salaire comme assistant parlementaire de l’eurodéputé FN Dominique Bilde, mère de Bruno Bilde, lequel est un intime de Steeve Briois ! Lire la suite

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De Daniel Cohn-Bendit à Sid-Ahmed Ghlam, pays en danger (par Gabriel Robin)

24 Avril 2015, 06:10am

Publié par Thomas Joly

Une centaine de millions d’euros. Cette somme sera dépensée par l’État afin de « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Voilà l’urgence ! Comme si nos impôts n’étaient déjà pas assez consacrés à ces batailles contre des moulins à vent… Ce « plan de lutte » sera totalement contre-productif, comme toujours il aura pour seul résultat le maintien sous respiration artificielle d’associations aux indignations borgnes qui n’arrivent pas à vivre des dons privés. En effet, a-t-on entendu les cris d’orfraie de SOS Racisme, golem sociétaliste des années 80, pour condamner les assassins de Jérémy Roze qui souhaitaient se « faire un yankee » ? Monsieur Manuel Valls avait-il haussé son menton pour s’attaquer aux raisons pouvant expliquer le viol collectif raciste d’une jeune fille dans son propre fief électoral d’Évry ? Non et non. D’ailleurs, ces associations ne vivaient que des subventions des élus locaux.

Les dernières déroutes électorales menacent l’écosystème socialiste dans son ensemble, et au premier chef sa clientèle d’associations politisées. Peut-être est-ce même la motivation derrière l’empressement du couple politique Valls/Belkacem à promouvoir ce plan.

C’est donc, sans la moindre surprise, que vous constaterez dans une brochure du « plan antiracisme », au chapitre « Protéger et soutenir les victimes », qu’une large majorité de Français ne sont pas considérés comme des victimes potentielles. Voici la phrase qui figure textuellement dans le document : « Garantir la sécurité des lieux de culte, des écoles et des points de rassemblements juifs et musulmans. » L’intention est louable, il est légitime que tous les lieux de culte soient protégés d’attaques éventuelles. Vous avez cependant sûrement noté l’absence stupéfiante de lieux de culte pourtant très présents sur le territoire national : les églises. Est-ce à dire que les majoritaires ne peuvent pas souffrir du racisme ou de la haine dans ce pays ? C’est bien pourtant une église catholique qui était la cible du terroriste algérien « fiché » et « dangereux », monsieur Sid Ahmed Ghlam ! Il comptait tuer des fidèles durant la messe et a eu le temps d’assassiner une victime innocente, Aurélie Châtelain, jeune maman d’une fillette de 5 ans. Il faudra un jour la remercier car elle est très probablement celle qui a blessé ce fanatique islamiste, l’empêchant de poursuivre son parcours sanguinaire.

Sid Ahmed Ghlam appartient au cœur de cible du dispositif à 100 millions d’euros. La République a été généreuse avec ce garçon – trop. L’étudiant algérien vivait dans une résidence étudiante ultra-moderne située dans le 13e arrondissement parisien (pour ceux qui connaissent des difficultés à se loger dans Paris, l’ironie est particulièrement cruelle). En outre, il a pu s’installer en France au bénéfice du regroupement familial et était titulaire d’une bourse. La France a vraiment été cruelle avec ce pauvre garçon, victime du racisme des « beaufs avinés » et autres « Bidochon », tels que sont décrits avec « humour » les Français du peuple par les participants des dîners mondains de Jacques Attali. Ces derniers ne pourront plus s’empêcher de penser qu’une jeune maman est morte parce qu’un terroriste algérien fiché par les services n’a pas été expulsé et, pire, qu’il était logé aux frais de nos impôts.

Puisque ce n’est pas assez, voici que les responsables de la catastrophe libyenne demandent la « légalisation de l’immigration » et tentent de tirer des larmes au bon peuple. Messieurs Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henri Lévy voudraient que la France accueille toujours plus de réfugiés. Tous les éléments du drame sont réunis : communautarisme, élites fanatiques de l’indifférenciation, islamisme, pouvoir absent. La boucle est bouclée.

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À quel jeu joue Israël avec l’État islamique ? (par Christophe Servan)

25 Novembre 2015, 07:23am

Publié par Thomas Joly

Selon une dépêche rapportée par le Times of Israel, datée du lundi 16 novembre et qui cite le ministre de la Défense de l’État hébreu Moshe Ya’alon, Israël n’est pas menacé de manière significative par les terroristes de l’État islamique. En revanche, l’implication de l’Iran dans le conflit syrien serait [aux yeux du ministre] beaucoup plus préoccupante.

Quelques jours après l’attentat contre un avion de ligne russe au-dessus du Sinaï, cette déclaration est assez surprenante. Encore plus surprenante depuis la publication, au lendemain des attentats de Paris, d’une vidéo dans laquelle un combattant armé se revendiquant de l’État islamique aurait déclaré en hébreu que « pas un seul juif ne restera à Jérusalem ».

Maintenant que Manuel Valls nous informe d’une possible menace à l’arme chimique et que, dans la foulée, plusieurs experts sortent du bois pour nous expliquer que Daech a déjà utilisé du gaz moutarde et qu’il travaille d’arrache-pied à la fabrication de gaz sarin, il semble très troublant que Tsahal puisse rester l’arme au pied. Troublant parce qu’Israël n’a jamais hésité à frapper un ennemi potentiel à titre préventif, en 1966 (guerre des Six Jours), en 1981 (réacteur d’Osirak), au Liban à plusieurs reprises (contre le FPLP puis le Hezbollah). Dans le même ordre d’idées, on peut mentionner l’invasion de l’Irak en 2003 – qui fut le résultat d’un forcing intense de la part du lobby israélien à Washington – et enfin qu’il aura fallu le bras ferme d’Obama pour empêcher Netanyahou de bombarder l’Iran.

Nul besoin d’être un géopoliticien averti pour noter que Daech combat à la fois Bachar el-Assad et le Hezbollah sur le front syrien et l’Iran sur le front irakien, ni plus ni moins que les pires ennemis d’Israël, alors que la Jordanie, en paix avec l’État hébreu, est totalement épargnée. On notera aussi – ça, les Français le savent moins – que Daech combat aussi les Palestiniens avec une rare férocité, un conflit illustré par les massacres perpétrés dans le camp palestinien de Yarmouk en avril 2015. Dernier petit détail : en janvier 2015, tandis que l’attentat contre Charlie Hebdo était revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA), étrangement l’État islamique s’empressa de nier toute responsabilité dans l’attentat contre la supérette Hyper Cacher.

Alors, à quel jeu joue Israël avec l’État islamique ?

Ce n’est pas nouveau : les spéculations sur une collusion secrète entre Israël et l’État islamique fleurissent sur Internet. En juillet 2014, Edward Snowden avait révélé l’existence d’un plan secret au nom bucolique de « nid de frelons » réunissant les services secrets britanniques, américains et le Mossad. Ce plan visait à créer, au cœur du Proche-Orient, un État capable de catalyser l’ensemble des organisations terroristes de la région, un État dirigé par un homme de paille et contre laquelle l’Iran et la Syrie viendraient se casser les dents. Cet homme de paille serait donc Abu Bakr Al Baghdadi – le calife – qui, curieusement, avait fait un séjour dans la prison irakienne sous administration américaine de Camp Bucca. Notez bien qu’à ce jour, il n’y a pas moyen de savoir avec certitude s’il en est sorti en 2004, comme l’affirment les « démocrates », ou en 2009, comme l’affirment les « conservateurs ».

À tout le moins, si Snowden n’a jamais été capable de produire des preuves irréfutables de ses allégations, il est certain que la passivité d’Israël ne nous aide pas à nous convaincre du contraire.

Source : http://www.bvoltaire.fr

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Olivier Corel : qui es-tu, émir blanc ? (par Nicolas Gauthier)

26 Novembre 2015, 07:15am

Publié par Thomas Joly

À la faveur, si l’on peut dire, des événements du vendredi 13 dernier, voilà un drôle de personnage qui remonte à la surface : Olivier Corel, sorte d’ermite ariégeois, soixante-neuf ans au compteur, surnommé « l’émir blanc », qui fut l’un des mentors d’un certain Mohammed Merah de sinistre mémoire.

Le dernier portrait en date de sa personne est plus que télégénique ; il aurait pu doubler Charlton Heston pour le rôle de Moïse dans Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille. Une chevelure au négligé soigneusement arrangé, une barbe de patriarche teinte au henné, tel que cela se fait souvent au Yémen.

Et puis, ce nom, Olivier Corel… De quoi nourrir tant de fantasmes, relatifs à ces convertis qui, forts de leur peau blanche et de leurs yeux clairs, exciperaient de cette qualité pour emmener nos rastaquouères au djihad. Malheureusement, la réalité n’est pas à la hauteur de la légende urbaine : Olivier Corel n’est français que de papiers. D’origine syrienne, il se nomme tout bêtement Abdel Ilat al-Dandachi.

Eh oui, les leucodermes sont nombreux dans cette région, enfants de Kabyles et de croisés, de Romains et de Grecs, généralement. Quant au prénom, il ne veut pas dire grand-chose. S’il existe des prénoms chrétiens – ceux des saints du calendrier -, l’équivalent musulman n’existe pas. Tout au plus, des prénoms arabes, « Youssef » pour « Joseph », « Meryam » pour « Marie », par exemple. Et puis, l’islam, religion universelle, au même titre que le christianisme, se rit de ces choses-là. On peut être arabe et chrétien, breton et musulman.

Mais revenons-en à Abdel Ilat al-Dandachi, au parcours connu de longue date. Pour L’Obs de ce mardi, cet « ancien responsable des Frères musulmans syriens en France et ex-président de la section toulousaine de l’association des étudiants islamiques de France, le “cheikh” s’installe dans ce coin paumé de l’Ariège en 1987. Poterie et élevage de cailles : au début, la petite communauté ne se fait pas remarquer. Même si les jeunes convertis affluent dès les années 1990. »

Bref, avec sa gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec et ses cheveux aux quatre vents, notre Georges Moustaki local joue fort bien son rôle de Raël salafiste. Toute une jeunesse déclassée se rue dans sa ferme d’Artigat, sa maison bleue accrochée à la colline, paumée dans une commune de seulement 600 habitants.

Sauf que là, on n’y joue pas que de la guitare, mais l’on s’y shoote à l’islam déviant, islam de synthèse, islam transgénique entre Captagon, Coran pour les nuls et MDMA. Son look très soigné y est pour beaucoup ; sa blancheur de peau également, écrivions-nous plus haut. Comme quoi les clichés raciaux peuvent fonctionner dans les deux sens. Le racisme dont les Karim et les Ahmed estiment souffrir de la part des Kevin et des Jean-Paul est ici retourné, non par Abdel Ilat al-Dandachi, mais par Olivier Corel ; ce qui est tout de suite plus chic… Cruelle farce.

Résultat : ce mardi dernier, les forces de l’ordre ont encerclé la ferme en question. Seul motif de mise en détention pour le moment ? Celle d’un fusil de chasse… Souvent inquiété par la justice, Olivier Corel a ainsi toujours réussi à naviguer à vue entre les gouttes. Il est vrai que d’un strict point de vue juridique, il n’y a que peu à lui reprocher. Toujours selon L’Obs : « On est très dépourvu pour juger ce genre de personnage. Ceux qui endoctrinent, qui enrôlent, mais ne se mouillent jamais. Il n’y a en effet aucune preuve matérielle à leur encontre. »

Sans entrer dans des débats juridiques de l’espèce talmudique, mais étant donné sa nationalité syrienne d’origine, le principe de précaution dont on nous rebat les oreilles à longueur de temps, il n’aurait peut-être pas été nigaud de le renvoyer à Damas.

Là-bas aussi, on peut élever des chèvres et dresser des ânes.

Source : http://www.bvoltaire.fr

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Déchristianisation des jours fériés : 90 % des Français y sont opposés ! (par Gabrielle Cluzel)

9 Avril 2015, 06:10am

Publié par Thomas Joly

Lundi, ce n’était pas férié pour tout le monde. Le « politologue » Thomas Guénolé a travaillé d’arrache-pied. Et pour cause : son dada, sa marotte, son créneau, c’est la déchristianisation des jours fériés. Il l’a défendue sur RMC au micro de Jean-Jacques Bourdin, avant d’enfoncer le clou sur « Le Plus » du Nouvel Observateur.

La théorie de ce maître de conf’ à Sciences Po, ancien consultant de Jean-Louis Borloo, est simple : « Alors que les Français de confession chrétienne profitent des jours fériés […], les citoyens d’autres confessions doivent encore demander des jours de congés pour vivre pleinement leur religion. Une inégalité qui prouve que le principe de laïcité est à géométrie variable. » Selon lui, ces six jours fériés devraient pouvoir être pris à des dates variables, pour satisfaire « musulmans », « juifs », « athées », « francs-maçons », etc.

Qu’on ne lui oppose pas les « traditions chrétiennes de la France », car Thomas Guénolé le dit tout de go : elles n’existent pas. Parfaitement. il s’agit là d’une fable « d’obsédés », et il en apporte immédiatement la preuve : le fils d’Hérode vivait en Gaule, l’islam est présent en France depuis le XIIIe siècle.

Tout cela – dit sur un ton ironique et distancié – doit fortement impressionner ses étudiants à l’IEP qui, l’an dernier encore, collectionnaient les posters de chevaux et surlignaient Le Monde des ados. Lequel d’entre eux osera lui demander par quel miracle biologique sans y avoir de « racines » – ou en tout cas, pas plus de racines que les autres cultures – l’arbre chrétienté a réussi à faire fleurir en France tant d’églises, de cathédrales, de monastères, d’écoles, de calvaires, de saints et de martyrs, à donner tant de fruits artistiques et philosophiques, jusqu’à étendre ses ramifications à l’autre bout du monde ?

Tout cela, surtout, risque bien de faire son chemin. À la suite de ces déclarations tonitruantes, plusieurs organes de presse y sont allés de leur sondage : « Faut-il déchristianiser les jours fériés ? » La réponse est « non » à près de 90 % mais, dans les commentaires, les sondés peinent à s’expliquer, se contentant de trouver cela « absurde ». Car le croque-mitaine laïcité que l’on a ressorti du grenier, il y a quelques années, pour l’agiter devant l’islam et ses rites par trop voyants, a en réalité tétanisé la chrétienté, parvenant à la convaincre que son antériorité, sa consubstantialité avec ce pays ne lui conféraient aucun privilège : ne se devait-elle pas, au contraire, de donner l’exemple ? Parce que le scrupule est dans ses gènes, elle l’a cru. 

Si l’on considère que la France est un pays hors-sol, un mobil-home, un hôtel Formule 1 neutre et aseptisé comme une page blanche, dans lequel chacun rentre et sort à sa guise avec sa religion dans son cabas, comme un petit chien que la direction veut bien tolérer à condition qu’il ne fasse pas trop de bruit, la théorie de Thomas Guénolé est séduisante.

On ne voit pas ce qui pourrait l’empêcher de continuer doctement à tirer le fil : pour l’Ascension, il devrait réclamer la fin du calendrier grégorien, pour la Pentecôte, que l’on rebaptise tous les villages, rues, stations de métro, hôpitaux fleurant l’eau bénite, et pour l’Assomption, que l’on rende l’église de chaque bourgade polyvalente et multicultuelle. Dans un esprit d’équité.

Sauf que la maison France n’est pas un hôtel low cost préfabriqué dont la laïcité serait le vigile obtus. C’est ce que pensent une majorité de Français, mais sans savoir, pouvoir ou vouloir l’exprimer. Alors c’est Thomas Guénolé qu’on laisse pérorer.

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La dernière Gay Pride avant le mariage et l’adoption ? (par Caroline Parmentier)

3 Juillet 2012, 08:22am

Publié par Thomas Joly

gay_pride_2012-1.jpgLe Premier ministre Jean-Marc Ayrault vient de le promettre : le mariage et l’adoption des enfants seront ouverts aux homosexuels sous ce quinquennat. Et c’est vrai qu’en voyant défiler ces dizaines de lesbiennes, d’homos et de trans habillées en mariées, ceux qui pouponnaient façon Elton John et son mari avec des bébés et des poussettes, encadrés par les chars de la Gay Pride, la réalité de cet incroyable et scandaleux bouleversement politique et social imminent faisait dresser les cheveux sur la tête.

 

Entre les grandes Zoa qui se roulaient des patins ou montraient leurs fesses, l’ambiance cage aux folles, les monstrueuses sœurs de la Perpétuelle indulgence, les costumes latex SM, fouets, muselière, les habituels corps de métier – plus corps que métier – à la « Village People » et les chars de queue, si bien nommés, l’outrance et les détails répugnants était cette année encore au rendez-vous. Au milieu des revendications pour élever des enfants.

gay_pride_2012-2.jpgLe tout dans une atmosphère gay-friendly, de complaisance, d’enthousiasme des badauds et d’approbation rarement égalée. Les médias – des magazines féminins aux journaux people en passant par les revues qui se donnent des airs sérieux, jusqu’au dernier des feuilletons télévisés – ont fait leur œuvre. Il fallait lire le papier amoureux du Parisien, journal populaire, en faveur de la manifestation. Tout juste était-il mentionné que certains riverains (ces vieux c…) souffrent du bruit. Plus aucune autre réticence maintenant n’a droit de cité. C’est l’effet socialiste. Vous allez voir ce que vous allez voir. Comme le proclamait une pancarte portée par deux gays à oreilles de lapin : « Le changement c’est deux papas ». Si seulement la pollution n’avait pu être que sonore.

Le « ministre de la famille », Dominique Bertinotti, était présente pour le début du défilé. « Je vais partout où l’avenir de la famille se joue », a-t-elle déclaré à la presse, ajoutant que « toute avancée sociétale profite à l’ensemble de la société ». Et se disant confiante « pour que la loi sorte en 2013 ». Cette fois on y est. On a été spécialement gâtés avec l’élection de cette sinistre clique.

delanoe-gay-pride-2012.jpgBertrand Delanoë, Anne Hidalgo et Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d’Ile-de France ou encore Jack Lang marchaient derrière des banderoles.

Plusieurs personnalités du show-biz étaient groupées derrière la banderole d’ouverture portant l’inscription « 2012, l’égalité n’attend pas », dont l’acteur Charles Berling et l’actrice Zabou Breitman, qui parrainaient cette « Marche des fiertés LGBT » (lesbiennes, gays, bi et trans). Un parrain homme et une marraine femme ? Quelle horreur !

 

« C’est une marche spéciale, parce que c’est la première fois que nous avons un gouvernement, un président, une Assemblée favorables à certaines avancées », s’est félicité Nicolas Gougain, porte-parole de l’Inter-LGBT.

gay_pride_2012-3.jpgLe Gai Moto Club, qui doit donner des boutons à plus d’un motard, ouvrait le cortège, suivi par plus de 80 associations, représentées par des chars : Les Gais retraités, l’association des parents et futurs parents gays et lesbiens, le magazine homo Têtu, mais aussi des associations d’entreprises comme Embrayage (l’association des personnels LGBT de PSA Peugeot Citroën)… ou Homobus (RATP), David et Jonathan (mouvement homosexuel chrétien[sic !]), Beit Haverim (groupe juif gay et lesbien), Homosexualité et socialisme, ou encore Gay Lib (les gays de l’UMP) et Le Flag (les homos de la police !).

Maquillages, boa, chapeau, tatouages et exhibitions diverses rivalisaient d’imagination et de bon goût. Comme ce « christ » portant une croix rose, marqué des symboles du gender, ou ces préservatifs multicolores jetés comme du riz à la tête des mariées – ils ne font pas confiance à la stabilité du mariage homo ? – ou encore ces anges sado-masos et autres attaques largement blasphématoires contre le pape et l’Eglise catholique, leur bête noire.

gay_pride_2012-4.jpg« L’année 2012 est l’année de l’espoir parce qu’il y a enfin un président de la République qui a osé faire campagne en prônant l’égalité entre tous, l’égalité devant l’amour », s’est réjoui le maire de Paris Bertrand Delanoë.

 

« Il faudra voir si ce ne sont pas des promesses en l’air », se méfie Ludovic, infirmier, perruque dorée et faux cils.

« Un demi-million de participants chaque année » (ce qui est complètement faux) « la première manifestation récurrente politique française » (ce qui est vrai), comme l’a relevé Le Salon Beige, le lobby homo ne craint pas les chiffres bidonnés, tant pour ses manifestations ou ses sondages que pour ses pseudo-études scientifiques.

 

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La dernière trahison de Jean-Marie Le Pen (par Jean Dupont)

9 Novembre 2013, 11:17am

Publié par Thomas Joly

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSitBj-j_hXmcBaaEfC0xhxw2LvARFzjCNAG6sDTR4DPSpU-dNTDgLe départ de l’AEMN de Bruno Gollnisch et de Jean-Marie Le Pen a été officialisé hier par l’ex-président du Front national. « Marine Le Pen nous a demandé de nous retirer, ce que nous avons fait avec Bruno Gollnisch. Nous obéissons à Marine Le Pen » a déclaré Jean-Marie Le Pen, confirmant que lui et son ancien dauphin avaient quitté l’Alliance européenne des mouvements nationaux. Il se plie ainsi aux directives de sa fille, qui avait demandé il y a plusieurs mois puis exigé il y a quelques jours qu’ils quittent cette alliance. Elle avait pourtant affirmé en mai dernier « ne pouvoir forcer Bruno Gollnisch à démissionner de la structure qu’il a construite ».

 

Cet ordre correspond à l’agenda du Congrès juif mondial qui a exigé non seulement la destruction de l’Aube dorée, mais encore celle du Jobbik, le très populaire mouvement nationaliste hongrois, désormais fer de lance de l’AEMN suite aux désastres électoraux frontistes durant les années 2000, après l’irruption de la direction mariniste à la tête du parti d’extrême droite français.

 

http://files.newsnetz.ch/story/1/2/0/12083180/7/topelement.jpgCe retrait est pour les radicaux, le BNP, le Jobbik, Fiamma Tricolore, un coup dur, qui pourrait avoir d’importantes conséquences financières notamment. L’Union “européenne” impose des conditions très strictes aux alliances internationales pour être reconnues comme partis politiques européens et bénéficier de fonds publics.


La trahison du Front national est surtout grave pour les Européens, qui pourraient être privés avec la fin de l’AEMN d’un élément important de leur défense, d’un outil rassemblant non pas des partis se considérant comme membres d’un système à sauver, mais des mouvements engagés dans une lutte à mort contre celui-ci, non pas dans ses seuls effets visibles, l’islamisation, la crise économique ou la disparition physique des peuples européens, mais dans ses causes fondamentales, l’idéologie libérale et ses conséquences.


Bruno Gollnisch s’était plié par avance à cette décision qui le prive du seul poste qu’il avait conservé après sa défaite face à Marine Le Pen.

 

http://img638.imageshack.us/img638/1494/geertwilders.jpgMarine Le Pen a choisi depuis longtemps de tourner le dos aux mouvements nationalistes révolutionnaires pour se tourner vers des partis libéraux-conservateurs totalement acquis aux idéaux du système. C’est le cas de l’Alliance européenne pour la liberté (EAF) dont elle est membre et dans le cadre de laquelle elle se rendra prochainement aux Pays-Bas à l’appel du Parti pour la Liberté (PVV) de Geert Wilders.


Ce n’est pas un choix innocent : Geert Wilders avait posé comme préalable à toute rencontre le départ des députés européens du FN de l’AEMN ; il a toujours refusé dans le passé d’être associé avec le Front national et Jean-Marie Le Pen. Très proche de l’extrême droite israélienne, il revendique sa proximité avec les services du Mossad et a longtemps hésité à émigrer dans ce pays. Cet ancien assistant parlementaire de l’ultra-libéral Frits Bolkenstein s’est toujours montré extrêmement violent à l’encontre de Jean-Marie Le Pen.

 

http://www.lefigaro.fr/medias/2008/03/12/9c2f75a2-f05c-11dc-8fde-d216b87a8e2e.jpgProfitant de l’annonce de cette trahison, Jean-Marie Le Pen s’est joint aux chiens du Système pour participer au lynchage deux anciens militants du parti de sa fille, les attaquant personnellement. L’Alsacien Joris Hanser avait ironisé sur l’Occupation sur les réseaux sociaux, après l’élection du conseil général FN à Brignoles (Provence) ; Anne-Sophie Leclere, candidate dans les Ardennes, avait décrit Christiane Taubira comme une sauvage à cause de sa désastreuse politique. Jean-Marie Le Pen préfère apporter son soutien à une indépendantiste guyanaise d’extrême gauche soutenue par l’ensemble de l’appareil d’État, qui détruit la famille et la justice de notre pays plutôt qu’à une fille de son peuple qui tente de se défendre avec les moyens dérisoires dont elle dispose. « Deux militants sur des centaines sont sortis des rails et ont été immédiatement sanctionnés. Le FN condamne très clairement le comportement de ces personnes ».

 

http://a51.idata.over-blog.com/500x333/2/27/21/01/images-mars/le-pen-et-fille.jpgLes reptations de l’ex-président du Front national sont d’autant plus pitoyables que ses propres provocations passées étaient bien plus outrageantes, en plus d’être volontaires et calculées, que celles de ces deux militants piégés.

 

L’honneur est un sentiment que chacun peut choisir de faire sien et de transmettre à sa lignée. Jean-Marie Le Pen nous montre qu’il en va de même pour le déshonneur.

 

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