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Le blog politique de Thomas JOLY

Black M à Verdun, l’insulte de trop

20 Mai 2016, 17:53pm

Publié par Thomas Joly

Article de François-Xavier Rochette publié dans le n°3236 du journal Rivarol

Nous nous rappelons fort bien du discours de François Hollande en 2014 pour le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre prononcé à Notre-Dame-de-Lorette, le 11 novembre. Nous nous en rappelons d'autant plus que nous avions à l'occasion écrit dans RIVAROL un petit papier sur ses déclarations ordurières. Le président fantoche avait commencé son allocution  en citant 5 noms, 5 noms de soldats morts sur le champ de bataille. Tous étaient non français, dont un Tibétain qui stimula l'imagination du gros bêta : Que venait-il faire ici ? Comment a-t-il atterri ici ? Déjà, fallait-il comprendre en écoutant la prose du parasite, que la diversité faisait le monde par son sacrifice. Les commémorations de la Grande Guerre ne sont ainsi devenues par un tour de force extraordinaire qu'un gros prétexte pour chanter la diversité, les couleurs en pratiquant un génocide par la mémoire des Français enracinés morts pour la Patrie éternelle. Un prétexte pour chanter la république synonyme d'universalité et d'incroyance. Et il ne saurait y avoir d'autre patriotisme que celui se revendiquant de la république. Allez comprendre !

« Le patriotisme c’est la République », crachait-il devant un public décérébré. « Ce sont des principes intangibles qui s’adaptent aux mouvements de notre société, la laïcité pour que l’on vive ensemble, la dignité de l’être humain, l’égalité entre les femmes et les hommes. Voilà pourquoi la France lutte de façon implacable contre le racisme, contre l’antisémitisme et contre toutes les discriminations. »

Hollande hors-jeu depuis le départ

Comme si nos glorieux Poilus s'étaient battus dans les tranchées contre l'antisémitisme, comme si la jeunesse qui se plaçait en masse sous la protection de la Vierge et de Jeanne d'Arc (canonisée après le conflit) se battait pour le droit des minarets à s'ériger dans les cieux, comme si Mathurin, père de famille, se sacrifiait dans un orage d'acier pour que sa femme ait un jour le droit d'avorter et de le tromper avec un Guinéen danseur de claquettes. Plus loin, cette tanche censée nous représenter osait encore :

« L’Europe ne sera pas en paix tant qu’elle ne répondra pas aux besoins des peuples (comprendre des migrants) et la planète ne sera jamais préservée tant qu’elle ne se dotera pas des règles et notamment en matière de climat pour permettre aux générations futures d’y vivre. » L'incongruité à tous les étages ! Quel mesquin petit usurpateur ! Que comprendre ? Que le soldat de 20 ans se faisait littéralement « casser la gueule » pour que l'on supprimât les frontières et que l'on annihile la France politique afin de fournir aux descendants de Dreyfus de grosses bagnoles rutilantes qui pollueraient un peu moins que le gaz moutarde qu'ils ingéraient d'une manière antiraciste ?!

Hollande et les individus de son espèce ne sont pas seulement les tenants d'une idéologie destructrice, qui agissent pour des intérêts étrangers au nom d'un cosmopolitisme béat et qui exterminent les Français millénaires en faisant tout pour faire décroître leur fertilité et en favorisant l'envahissement de leur terre. Non, ce n'est pas tout, ce n'est pas tout. Ces hommes sont également fous à lier. Véritables psychopathes au service d'une engeance qui veut entièrement nous croquer, nous avons affaire à des fourmis rouges infestées par le parasite de la douve et qui montent tout en haut du dernier brin d'herbe verte pour offrir l'âme du pays en holocauste au grand bouc qui virevolte sur notre planète et qui les mâchouille. Ce sont des fous ! De véritables forcenés ne prenant plus la mesure de l'intensité de leurs diverses provocations. Il faut réécouter l'amant improbable de Julie Gayet pour s'en convaincre et en particulier ce morceau d'anthologie :

« La France on ne la défend pas derrière des lignes Maginot, derrière des barbelés, derrière des forteresses ». Sympathiques formules, n'est-ce pas, pour rendre hommage à nos ancêtres qui ont combattu l'ennemi derrière les barbelés, dans des forteresses ou contre d'autres forteresses. « La France c’est une économie qui doit être forte ». En le lisant attentivement, plus qu'en l'écoutant parce que nous ne l'écoutons plus, nous nous rendons plus clairement compte de la folie cynique qui habite notre flan. La France, une économie ? Propos diaboliquement désenchantés qui inversent les valeurs, qui tuent symboliquement le pays avec malice en plaçant les intérêts individualistes au-dessus de tout.  « La France, c’est un modèle social qui doit être reconnu et qui doit donc s’adapter ». Cela ne veut rien dire, absolument rien, qui pourrait le nier ? Ce foutriquet aurait pu comparer notre pays sacré à l'efficacité des avortoirs de leur république, l'exercice aurait été de même nature. La France dont il parle n'est pas celle des Poilus, n'est pas la France tout simplement mais en l'occurrence le receptacle de tous ses fantasmes de malade universel, de déraciné fier de l'être, de profanateur professionnel, de mouche à crotte.

« Honorer les morts c’est projeter le pays pour le faire avancer, pour être digne du passé mais surtout fier de ce que nous pouvons construire ensemble, parce que le patriotisme n’est pas une nostalgie, c’est une volonté ; celle de faire entrer la France dans le monde au premier rang en préservant son identité – c’est-à-dire la république sociale. » Traduction : « honorer » les morts, c'est les enterrer une deuxième fois, une énième fois jusqu'à leur oubli irréversible et avec eux, ensevelis si profondément, l'oubli de ce que nous sommes.

Le discours vicié à la base produit hérésie et confusion

Quand on est capable de baver ainsi sur la mémoire de nos ancêtres (morts d'ailleurs pour nombre d'entre eux à cause d'irresponsables de son acabit), tout devient possible dans l'abjection. Quand les faits sont observés sous le prisme de l'idéologie mondialiste, et commentés dans un esprit de haine contre le pays vrai, contre le pays réel, contre la réalité, alors, répétons-le, tout devient cruellement possible. Comme l'organisation d'un concert du rappeur guinéen (qui a insulté les Français à plusieurs reprises dans ses propos si poétiques et dans ses interviews : « Si on doit virer quelqu'un, c'est le Blanc »), Black M, nom de scène de ce bouffon dorloté par la république, Alpha ou Bêta Diallo, qui aurait du être l'invité vedette de la commémoration de la bataille de Verdun le 29 mai prochain. La polémique a battu son plein  pendant trois jours et il faudrait consacrer un numéro entier pour être exhaustif sur ce sujet. La mobilisation des Français qui ont quasiment tous des ancêtres (souvent des grand-pères, des arrières grand-pères) morts pour la France (et non pour Dreyfus), en particulier la mobilisation de la mouvance nationaliste qui n'a pas fait mystère de sa volonté (non mimée) d'agir sur le terrain si la provocation allait à son terme (explosion sur les réseaux sociaux et organisation et mise en place de structures à la vue de tous pour rassembler via le covoiturage un grand nombre de nationalistes furieux le 29 mai à Verdun). Le maire de Verdun, qui était officiellement l'initiateur, le promoteur de la venue espérée du sordide Black M fit donc marche arrière, comme nous l'avons appris vendredi 13 mai en fin de matinée. Le gros media, toujours pressé de faire la promotion du néo-fn qui fait parti du Système, laisse sous-entendre que ce serait le jouet de Marine Le Pen qui aurait  par ses déclarations pratiqué une pression décisive sur l'édile meusien. C'est faux.

Une mobilisation extraordinaire

La mairie de Verdun (qui est une petite ville) a cédé sous l'effet des menaces (de protestation bruyante, très bruyante) provenant de radicaux qui ne cherchaient pas des prétextes conformes pour légitimer devant le Système leur désaccord.

Alors que Ménard, de son côté, pleurnichait sur le mot youpin qu'avait lâché Black M en faisant une reprise d'une chansonnette du sarkozyste Doc Gynéco en Belgique. Le problème, ici, c'est que Black M est l'ami des juifs, ses relations étroites avec le comédien sodaïque (il fut révélé par la série Soda) Kev Adams en témoignant tout comme le soutien qu'il a reçu du mari de Rama Yade et fils de Ben, Joseph Zimet, le responsable, le capitaine Dreyfus de toutes les commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale. Il faut rappeler, ce n'est pas inutile, que ce fameux Zimet (qui a toujours fait carrière dans l'ombre des politiques mondialistes), a soutenu jusqu'au bout DSK. Cela en dit long, très long, sur le personnage tout amoureux de l'autre ambitieuse qu'il vénère comme un totem en bois.  De l'autre côté, Florian Philippot mit la larme à l'oeil de Roland Sicard lors de l'émission politique de Télématin le 13 mai. Bouleversant de sincérité, Flo acheva son réquisitoire contre le concert du rappeur en insistant sur son homophobie et en récitant pour une fois les mâchoires serrées les paroles d'une chanson évoquant la maltraitance homosexuelle. Son évocation du pénis coupé d'un homosexuel incontinent émut tous les cloportes travaillant à la télévision. C'est, après l'antisémitisme, la pire des cruautés de l'univers. Mais l'on se gratte le menton en observant tous ces misérables pleurer sur une phrase qui les bouleverse parce qu'elle froisse leur insupportable narcissisme alors qu'ils chantent en riant la décapitation de Louis XVI qui fut bien réelle. Minable encore, la récupération éhontée de l'affaire Black M par l'équipe du néo-fion, Philippot et l'inexpérimentée Marion qui en deux phrases attendrit les jeunots qui ne comprennent ni Maurras ni l'énorme duperie du moment. L'inverti qui prétend avoir lever le lièvre alors qu'une interview du Sieur Alpha Diallo était publié le 9 mai dans le plus gros quotidien régional L'Est Républicain et diffusé par le site FdeSouche avant que Florian daigne évoquer le scandale. Le cas Marion Maréchal est encore plus révoltant. Il y a moins d'un an, la pauvre déclarait dans une interview accordée à la revue Charles, décontractée, les cheveux lâchés pleins de l'odeur de pipe de Cogolin, qu'elle appréciait beaucoup la musique de Sexion d'assaut (l'ancien groupe de Black M qui attaquait les Kouffars, les mécréants) et le rap en général, son caractère antifrançais ne la dérangeant visiblement pas. Si la petite se dit saoulée par les valeurs de la république pour complaire à un public donné, elle ne semble pas en revanche indisposée par la racaille antifrançaise (« C'est le Blanc qu'il faut mettre dehors » déclarait Diallo à la télévision il y a quelques années) qu'elle écoute expressément, avec gourmandise. Aujourd'hui, nous voulons bien croire qu'elle ne trouve pas normal qu'un concert de rap soit donné lors de la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun ; elle peut en effet faire la part des choses. Mais de là à revendiquer comme elle l'a fait la victoire de l'anti-blackémisation de Verdun, il faut vraiment faire de la politique en ne croyant à rien, en suivant le petit chemin balisé par le gros media pour elle.

La victoire des radicaux

Nous le disions. Le recul de l'Etat puis de la mairie de Verdun dirigée par un homme qui n'a pas sa place dans cette ville ô combien symbolique est le fait de l'action des nationalistes seuls. Le FN, comme toujours, depuis l'avènement mariniste, a simplement essayé de récupérer le mouvement ou, pis, de l'accrocher à la doxa du Système en parlant inconsidérément d'antisémitisme ou d'homophobie et en relativisant la haine antiblanche qui habite ce bouffon. Cette affaire est encore l'illustration que ce fn sert à canaliser la colère populaire, à éviter que « ça ne pète » et à détourner le mécontentement des vrais Français vers  des thématiques qui ne les concernent pas. Peut-on croire ainsi que nos grands-pères et leurs pères se battaient pour qu'un jour un sombre Zimet salisse leur mémoire ou qu'un homme scandaleux comme Philippot réduise le patriotisme à la défense de ses fantasmes rose-bonbon ? Que ses hommes vivent entre eux dans des salles consacrées à leurs affaires et qu'ils cessent de parasiter tout ce qui est noble et vital, car l'on en crève ! Après les incroyables offensives contre la vie et la famille, après son extraordinaire pusillanimité devant la théorie du genre qui fait obstinément son entrée à l'école, après sa gêne compréhensible face au « mariage » homosexuel, après son silence lors des assauts euthanasiques, après la sanctuaristion de l'infertilité française, la joie abortive, après tout ce qui suit son maçonnisme intégral et son sionisme de soumis, le fn ne craint qu'une chose, celle de froisser ses maîtres, d'aller trop loin dans la critique, ou de critiquer d'une mauvaise manière ce qui est autorisé à être écorné.

Heureusement, les radicaux comme Alexandre Gabriac, Boris Le Lay, de nombreux Rivaroliens et d'anonymes, comme le « rappeur » atypique Kroc Blanc, comme l'agitateur Pierre-Marie P., comme le coruscant Pierre-Nicolas N., comme le dynamique Thomas Joly, ont pris leur téléphone, ont filmé leurs actions, leur protestation et ont fait boule de neige. Une colère non transformée, parfois crue, mais si sincère, si rageuse, qu'elle procure une note d'espoir aux Français non reniés. Hauts les cœurs !

François-Xavier Rochette

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