Vincent Peillon, le communiste
Vincent Peillon, ministre de
l’Education nationale, est né dans une famille de communistes purs et durs : il est le fils d’un cadre du parti communiste et dirigeant de la banque soviétique en
France (Eurobank), le neveu d’Etienne Baulieu (né Blum), militant communiste, père de la pilule abortive et président de l’Académie des sciences en 2003-2004.
Vincent Peillon dit avoir été très marqué par sa grand-mère maternelle « juive et républicaine, avec la passion de la France » (La Croix, 6 mars 2009), mais surtout
ferventemilitante féministe. Il milite dans sa jeunesse aux Comités communistes pour l’autogestion, et fait son entrée au PS dans les années
1990, d’abord auprès de Lionel Jospin, alors ministre de l’Education nationale, puis du président de l’Assemblée nationale, Henri Emmanuelli, dont il fut la plume. Il a épousé en secondes noces
Nathalie Bensahel, ancien chef adjoint du service économique de Libération. Agrégé de philosophie, il enseigne jusqu’en 1997, date à laquelle il est élu député. Non
réélu en 2002, il est détaché pendant 2 ans comme directeur de recherches au CNRS.
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