Le réchauffement climatique est en panne depuis 16 ans
La nouvelle est en fait sortie très discrètement du Met
Office britannique il y a quelque jours, sans le moindre battage médiatique, ni le moindre relais de la presse.
C'est intéressant puisque le Met Office est celui-là même qui, dans des précédents rapports, annonçait - en fanfare cette fois-ci - que la Terre se réchauffait ou que l'année 2010 était la plus chaude jamais enregistrée. Du reste, si l'on faisait les petits calculs en arrêtant les données à fin 2010, on observe bien un très léger réchauffement depuis 1997. Réchauffement qui ... s'évapore si l'on tient compte des dernières données collectées et qui permettent, de surcroît, de boucler une période de 16 ans.
Cette période de 16 ans n'est pas anodine puisque c'est à partir d'une même période de 16 ans, cette fois-ci de 1980 à 1996, qu'un réchauffement climatique a été observé et massivement médiatisé par toute une troupe de politiciens dont l'agenda collectiviste et interventionniste a pu ainsi se nourrir pendant les années qui suivirent.
Évidemment, à l'époque, cette accumulation de données
sur une telle période était pertinente et permettait deprouver que le réchauffement déboulait, avec toute une cohorte de catastrophes au bout si on ne mettait pas un terme rapide à notre méchante
existence. À présent, ces mêmes 16 années sont - bien sûr - insuffisantes pour déduire quoi que ce soit. Tout juste le maintenant célèbre Phil Jones, directeur de recherche en climatologie à East
Anglia, et mouillé jusqu'au cou dans les histoires de Climategate, accepte-t-il d'admettre que tout ceci montre qu'on ne comprend pas encore assez les
variabilités naturelles. D'autres chercheurs (pas soupçonnés de corruption ou de magouilles antiscientifiques) sont, eux, obligés d'arriver à la conclusion logique que les modèles climatiques
utilisés jusqu'à présent sont profondément viciés : après tout, ils prédisaient un furieux réchauffement pour la période en question, certainement pas une stagnation.
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