Une punition exemplaire (par Philippe Régniez)
Dieu nous en
garde, nous ne sommes pas démocrate, et nous regardons tout ce qui touche ou relève de la démocratie d’un œil plus que méfiant, néanmoins la dernière facétie de Henri Emmanuelli mérite attention,
et elle mérite surtout une punition exemplaire.
Henri Emmanuelli se serait permis de faire publiquement un « doigt d’honneur » - adressé lors d’une intervention du Premier Ministre - en pleine séance des députés à l’Assemblée Nationale. Henri Emmanuelli insulte ainsi en premier lieu sa propre personne et sa propre famille sur qui la honte d’un tel geste ne peut que retomber, il insulte aussi tous ceux présents, ainsi que le lieu et les institutions qu’il représente, il insulte encore tous les Français, de quelque bord qu’ils soient, il insulte enfin la France et la république.
Henri Emmanuelli aurait immédiatement dû être sorti de la
chambre des députés, avec des crocs de boucher si besoin était, il aurait dû être dévêtu, attaché à la première borne ou au premier lampadaire et être fouetté jusqu’au sang comme une bête
malsaine, on aurait laissé son corps là quelques jours pour recevoir les crachats des passants et les ordures, avant que de l’envoyer chargé de chaînes au bagne pour y passer le restant de ses
jours à y casser des cailloux.
Ce traitement, en réponse à son comportement, aurait sans doute paru bien clément aux anciens de la Rome antique, à ceux d’avant l’amollissement et de la décadence, à ceux qui devaient lutter pour leur survie et pour imposer leur culture. Ce comportement, à peine commenté et considéré d’un œil amusé par la plupart, montre bien où en est notre pays, ses institutions et ceux qui les incarnent – après la « présumée » tentative de viol à New York, après les affaires de pédophilie ministérielles, après les lapsus révoltants et bas qui encombrent la bouche des personnalités politiques, après les insultes ordurières aux électeurs, après les… mais avant encore quoi ?
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