Avortement : nouvelle propagande gouvernementale
Avec nos impôts, le gouvernement veut agir contre les sites internet pro-vie, mieux référencés que les
sites comme ceux du Planning Familial, pourtant gavés de subventions. Najat Vallaud Belkacem va créer fin septembre le premier site officiel de désinformation sur l'avortement, pour inciter les
mères à faire tuer leur enfant : où, quand et comment.
La détresse des femmes, elle s'en moque : il faut tuer, encore, toujours. 220.000 avortements par an, ce n'est pas suffisant.
Pour que les sites d'associations officielles aient une meilleure visibilité sur internet, le ministère a incité Google à mieux référencer certaines associations comme le Planning familial. Un programme appelé "Google Grants" représentant 10.000 euros d'achat de publicité sera mis en place. A chaque fois qu'un internaute tapera IVG ou avortement dans Google, il verra apparaître le nom de ces sites officiels.
Par ailleurs, la sénatrice socialiste de l'Oise, Laurence Rossignol, a déposé un amendement au projet de loi, prévoyant l'extension du délit d'entrave à l'IVG.
Actuellement, ce délit concerne l'entrave à la pratique de l'IVG ou aux consultations en vue d'une IVG, principalement à l'intérieur des établissements. La sénatrice prévoit de l'étendre
« à l'accès à l'information à l'IVG ». Objectif : que les militants pro-vie ne puissent pas manifester aux abords des hôpitaux ou des centres d'avortement et
d'information sur l'IVG. C'est une façon d'interdire les manifestations du Docteur Dor, les chapelets pro-vie. C'est une nouvelle tentative de museler la liberté d'expression,
car l'avortement un dogme de la République, dont on ne doit pas discuter.
Pendant ce temps-là, la ministre finlandaise de l’Intérieur, Päivi Räsänen, médecin et chef du Parti chrétien-démocrate, a provoqué un tollé en comparant l’avortement à une
« boucherie » et en affirmant que les animaux sont mieux protégés légalement que les enfants à naître.
« Les animaux ne doivent pas souffrir lorsqu’ils sont abattus mais il n’est pas autorisé de discuter de la douleur causé par un avortement. Un enfant, lorsqu’il peut être avorté, n’est pas un morceau de tissu engourdi, mais une personne qui peut ressentir la douleur. »
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