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Le blog politique de Thomas JOLY

Construire un Guantanamo à la Française et exécuter les djihadistes

24 Janvier 2018, 07:38am

Publié par Thomas Joly

J’ai été avocat pénaliste, dans une autre vie. J’allais beaucoup en prison, euh, à la prison. C’était une prison qui sentait l’eau de javel, le mégot refroidi, puait tout ce qu’on voulait, et qui résonnait affreusement dès qu’on avançait un pied… La cour de récré surpeuplée des prisonniers ressemblait à une cage à lapins, grillagée, avec un maton armé dominant le tout.

Cette prison a été démolie depuis, et les prisons actuelles sont certainement des paradis à côté, on y cantine, on y a des téléphones portables, le terroriste Abdeslam a sa salle de sport personnelle, les prisonniers veulent la suppression des surveillances vidéo mais attaquent les surveillants et ont, veut-on nous faire croire, toujours raison.

Les prisons sont devenues des cinq étoiles, malgré le surpeuplement. Mais les prisonniers râlent plus que jamais.

Et le plus grave, ce qui a changé, c’est que les prisons sont tenues non pas par les surveillants comme on pourrait le croire, mais par les islamistes. Par nos ennemis.

Dans Paris Match, un petit dealer récemment libéré raconte comment, parce que sa survie était en jeu tout simplement, il a dû se convertir à l’islam et faire les cinq prières quotidiennes :

Citons-le :

« En prison, il faut survivre. Ça veut dire dormir sereinement, manger à sa faim. Pour ça, tu dois te rapprocher d’un camp. Sinon, au mieux, tu souffres. Au pire, tu crèves. Quand j’ai été incarcéré aux Baumettes [il baisse soudain la voix comme s’il avait peur qu’on l’entende], les barbus m’ont offert protection et téléphone portable… contre les cinq prières par jour. Je n’étais pas pratiquant, mais j’ai obéi. J’ai lu leur Coran, porté la djellaba, arrêté la musique dans la cellule, pris ma douche en caleçon. J’avais une vie pieuse, parce que c’était le seul moyen d’avoir la paix. On fait tous pareil, même les catholiques ! Un jour, ils m’ont demandé si j’étais prêt à faire le djihad. Ils disaient qu’ils pouvaient m’aider à organiser une action violente à l’extérieur. Ou à l’intérieur… »

Tout est dit. Non seulement les prisons dont devenues un haut lieu de recrutement pour le djihad, mais encore elles sont devenues le lieu de la guerre que nous livre Daesh. Le camp de retranchement, sur notre propre territoire, de nos ennemis. Quand nos politocards auront compris cela, ils auront compris beaucoup de choses. Et quelles solutions faut-il appliquer pour reprendre le pouvoir dans les prisons, eh bien, les solutions de la guerre… Les surveillants ne peuvent pas être laissés seuls sans défense sur ce qui est un front de guerre, il faut le dire.

Des solutions, justement, il y en a. Fenech, député LR, propose qu’on crée un Guantanamo à la française c’est à dire un lieu fait pour ces ennemis, dont ils ne puissent s’échapper.

Après tout en 1940, en France, on a mis sans aucune pitié dans des camps, gardés par l’armée, des Allemands qui vivaient en France, se comportaient comme des Français et n’étaient pas dangereux en apparence et on les y a laissé croupir pendant la durée de la guerre. Pourquoi n’en ferait-on pas autant avec les islamistes, les djihadistes ?

Qu’est-ce qui nous empêche de prendre à nouveau ces mesures réalistes de sauvegarde  ? Si on l’a fait pour les Allemands en 1940, pourquoi ne peut-on pas le refaire aujourd’hui contre Daesh ? Sommes-nous un peuple totalement dévirilisé, ayant perdu ses réflexes, son identité, au point de ne même plus savoir assurer sa survie ?

Et pourquoi n’exécuterions-nous pas nos ennemis, en temps de guerre ?

En Irak, après les 43 prisonniers djihadistes exécutés en septembre, 38 prisonniers viennent d’être exécutés en décembre dernier.

Une ressortissante allemande vient d’être condamnée à être pendue, en Irak.

Pourquoi n’en ferions-nous pas autant contre les salauds de djihadistes qui veulent notre mort ? Ils ne font pas de quartiers, eux ? Ils n’ont aucune pitié, aucune humanité envers nous ? Après peut-être un procès respectant leurs droits mais mené tambour battant, qu’on les exécute. Pendant la Résistance, les résistants qui trahissaient étaient immédiatement exécutés, et sans aucun jugement.

Mais voilà, en France, nous avons tous les roquets dhimmis du système droits-de-l’hommiste, vent debout contre la simple possibilité de toucher un cheveu de djihadiste.

Mais voilà, nous avons aboli la peine de mort, même pour les traîtres et jusque dans le code de justice militaire.

Il serait temps de comprendre qu’en temps de guerre, il faut penser de nos ennemis mortels que « c’est eux, ou nous. » Il faut choisir. Si nous ne choisissons pas, c’est nous qui mourrons.

Sophie Durand

Source : http://ripostelaique.com

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