Le Rwanda humilie la France et insulte à nouveau nos soldats
Le gouvernement rwandais a renouvelé ses attaques contre la France, affirmant que notre pays était directement impliqué et dans la préparation du « génocide », par un « rôle direct » et dans « son exécution même ». Robert Kagame, le président actuel du pays, a identifié les militaires français comme des acteurs directs de massacres.
Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, relayant les attaques de son président, a exhorté la France (?) à « regarder la vérité en face ». Ces accusations, qui suivent celles au sujet d’un autre prétendu génocide, vise à la même finalité : parvenir à obtenir des excuses officielles prélude à un vaste racket des Français.
Pour toute réaction, le gouvernement a fait savoir samedi qu’il ne participerait pas aux commémorations dudit génocide qui doivent se dérouler ce lundi. Le gouvernement avait dit regretter « de ne pouvoir prendre part aux commémorations ». Le voyage de la Guyanaise Christiane Taubira, ministre de la Justice en France, a été annulé. Le gouvernement affirmait sa « surprise » face aux « récentes accusations portées à son encontre par le président du Rwanda […] en contradiction avec le processus de dialogue et de réconciliation engagé depuis plusieurs années entre nos deux pays […] Dans ces conditions, Mme Taubira, garde des sceaux, ne se rendra pas ce lundi à Kigali » a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Suite aux messages indignés des autorités rwandaises, le gouvernement socialiste a fait savoir qu’il serait représenté, en la personne de l’ambassadeur de France au Rwanda Michel Flesch. Ce dernier sera donc la caution officielle des attaques contre les militaires français.
L’attitude indigne des autorités sonne comme un nouveau camouflet infligé à la diplomatie « française » après les échecs en Ukraine, en Syrie, au Mali et en Centrafrique notamment, et encore les graves crises diplomatiques avec le Maroc ou le Qatar.
Commenter cet article