L’affaire Buisson pour faire oublier toutes les autres
Trop à droite, pas assez républicain, ancien journaliste à Minute : Patrick Buisson a toujours été mal vu au sein de l’oligarchie et du système médiatique. À droite, on lui reprochait la droitisation de l’UMP. À gauche, on lui reprochait aussi la droitisation de l’UMP. À l’extrême-droite, logiquement, on lui reprochait pareillement la droitisation de l’UMP.
Patiemment, depuis plusieurs années, ceux qui ne trouvent rien à redire sur le fait qu’un pédocriminel obtienne la plus haute récompense cinématographique française ou qu’un sénateur corrompu soupçonné de meurtre siège au Palais du Luxembourg, attendaient leur heure. Elle est arrivée et l’establishment fait comprendre à Patrick Buisson que seuls les initiés, les maçons, les rouges, les libéraux peuvent tout se permettre, sûrs du silence de la presse complice.
Durant le quinquennat de Nicolas Sárközy, dont il fut l’un des plus proches conseillers, Patrick Buisson avait pris l’habitude d’enregistrer de nombreuses conversations professionnelles et privées. Des enregistrements qui sont arrivés dans les mains des médias : dérobés par l’un de ses proches avec lequel il est entré dans un violent conflit selon les uns, récupérés par la justice lors de perquisition pour les autres. Il s’agit dans les deux cas, a minima de vol et de recel de vol, d’atteinte à la vie privée, entre autres délits, et probablement du viol du secret de l’instruction ; mais ces aspects-là de la loi et la morale n’ont intéressé personne. Lire la suite
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