Remaniement gouvernemental : tout ça pour ça...
Les Français n'ont strictement rien à attendre
de ce "nouveau" gouvernement qui n'a évidemment pas pour mission de résoudre les problèmes que sont la colonisation migratoire, l'insécurité, l'islamisation, le chômage, la chute vertigineuse du
pouvoir d'achat, la dénatalité, etc. L'objectif primordial étant de préparer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Avec ce remaniement ministériel, annoncé de trop longue date, le président de la République continue de détricoter ce qu'il avait entamé en début de quinquennat : l'ouverture, la diversité et le
centre en font les frais. Et comme le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, qui avait permis de capter des voix de la droite nationale en 2007, passe à la trappe, Nicolas
Sarkozy se rogne les ailes, et sur sa gauche, et sur sa droite. Par ailleurs, on sait déjà que le bouclier fiscal, créé pour ne pas avoir eu le courage de supprimer l'ISF, va disparaître dans les
prochains mois, on peut penser que toute ressemblance, entre Sarkozy printemps 2007 et Sarkozy automne 2010, serait fortuite. Ainsi va la France, comme un bateau ivre, tirant des bords carrés,
face au vent de la crise, pour tenter de retrouver une croissance créatrice d'emplois.
La seule petite interrogation maintenant est de savoir si le prochain Conseil des Ministres, ce mercredi 17 novembre, conformément à l'article 49 de la Constitution, autorisera le Premier ministre à engager sa responsabilité devant l'Assemblée nationale sur son programme ou sur une déclaration de politique générale.
Si ce n'est pas le cas, les Français auront parfaitement compris qu'il s'agit d'un remaniement dans la continuité !
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