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Le blog politique de Thomas JOLY

Le sida mental ne ravage pas que la jeunesse… (par Jean Aubanel)

5 Mars 2013, 09:01am

Publié par Thomas Joly

http://www.ignacedessinateur.com/forum/uploads/1273698976/gallery_1_3_58826.jpgOn se souvient à quel point Louis Pauwels avait choqué la bien-pensance quand il avait osé parler du « sida mental »  qui, selon lui, ravageait la jeunesse. Près de trois décennies ont passé et force est de constater qu’il était, à bien des égards, en-deçà de la vérité. Pire, loin de ne concerner que la jeunesse, le terrible syndrome frappe la société française toute entière, et, au-delà, l’Occident dans son ensemble.

 

Chaque jour nous apporte son lot ahurissant d’affaires, graves ou bénignes, qui témoignent de notre affadissement interne. Les anticorps disparaissent, les réflexes s’estompent, et le corps social devenu débile est prêt à être emporté par la moindre grippe.

 

On pourrait citer 100 exemples. Je me contenterai de vous en fournir une poignée, rigoureusement authentique, et dramatiquement contemporaine.

 

Le sida mental, c’est quand, à Bordeaux, un professeur, agressé dans sa classe par un élève lors d’un cours sur « le fait religieux », décide de solliciter l’indulgence du tribunal pour son agresseur, préférant incriminer la « catholaïcité ».

 

Le sida mental, c’est quand, à Grenoble, un élève est contraint de fuir de son collège après deux agressions, alors que l’élève qui l’avait frappé et étranglé n’est, lui, pas inquiété car « Il convient de donner au jeune agresseur une chance pour le futur », déclare, sans rire, le rectorat.

 

Le sida mental, c’est quand, à Cannes, un Algérien en situation irrégulière insulte des policiers, crache sur la France, mais ressort libre du tribunal avec une simple convocation pour les calendes grecques.

 

Konk.gifLe sida mental, c’est quand, à Birmingham, un directeur d’école s’excuse piteusement d’avoir servi de la nourriture non-halal aux élèves musulmans de son école (terrible crime !), et, devant la colère des parents, congédie en compensation un membre du personnel de service.

 

Le sida mental, c’est quand, à Toulouse, après une absence de deux jours, une grand-mère de 85 ans ne peut plus rentrer dans sa maison squattée, et que la police déclare ne pas pouvoir expulser les nouveaux occupants.

 

Le sida mental, c’est l’autocensure insidieuse, le triomphe de la résignation et du « pourquoi-pas-après-tout ? ». C’est la subversion par la faiblesse, et la victoire de la « normalité » politique.

 

C’est tout simplement le syndrome de Stockholm institutionnalisé, et l’antichambre de la dhimmitude.

 

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