Un peu de poèsie
Justice !
Salut à toi catin, parée du mot « justice » !
Salut à tes suppôts par ton nom protégés !
Ta balance est aussi trompeuse que factice ;
Par sa faute ma plume en devient enragée.
Tu défends sans rougir ce vil écrivaillon
Dont la prose défie les cris de ses victimes !
Face à ce grand ministre, un bambin en haillons
Est certes peu puissant : qu’importe donc le crime ?
Il y a quelque temps, certain prédécesseur
Dut quitter des quartiers qu’on disait imposants,
Laissant là ses fonctions pour sauver son honneur.
Si un Gaymard l’a fait, qu’attends-tu Mitterrand ?
Qu’attends-tu pour entrer dans ta sombre cellule,
Profiter des bienfaits semés par ta largesse ?
Cette fois plus de gosses, mais de noirs hercules
Te feront oublier et Culture et richesse !
Entre donc, ne crains pas de prendre ainsi la place
De mes deux vieux amis enfermés sans raison !
Quoi, tu geins et tu cries, quand eux restent de glace ?
A ton avis lequel est chez lui en prison ?
Mais ma plume s’emporte, pardon grand ministre
De semer dans ces vers un ferment de discorde !
C’est que réflexion faite, une geôle sinistre
T’est bien moins nécessaire qu’un morceau de corde…
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