Un avant-goût de la réinsertion taubirate en Suisse
Un mini-scandale a vu le
jour en Suisse après les révélations du journal Blick, sur le traitement réservé à un mineur criminel. À l’âge de 15 ans, en juin 2011, cet immigré africain poignarde un autre immigré,
turc celui-là, de deux ans son aîné. Fin 2012, la justice le reconnaît coupable de menaces, résistance à agents, voies de fait, infractions à la loi sur les stupéfiants et sur les armes. Il a été
laissé libre, sous surveillance constante. Pour compléter sa punition, la le tribunal de Zurich paye près de 25 000 euros par mois son logement (un gros quatre pièces), les frais de cuisine – et
la drogue ? –, de nettoyage de la maison et des vêtements, des leçons privées, des cours de boxe thaïlandaise avec un multiple champion du monde. Au total, l’Africain – renommé « Carlos
» par Blick - a une dizaine de personnes à son service dans sa résidence de Reinach.
Le tout, selon le journal, a déjà coûté près de 800.000 euros. Les mesures prendront fin en 2018. Il aura alors 22 ans et pourra mettre en pratique dans les rues de Suisse tout ce qu’il aura appris de son professeur de boxe.
« Carlos » en haut à gauche exhibant ses muscles, en bas à gauche avec son professeur de boxe.
En haut à droite, la dizaine d’éducateurs s’occupant de lui se réunissent dans « son » appartement.
En bas à droite, le juge qui a mis en place la « punition ».
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