Singeries de Minute : l’ensemble du système UMPSFN contre l’hebdomadaire
Le parquet de Paris a annoncé hier avoir ouvert une enquête, après avoir été saisi par Jean-Marc Ayrault, alors que la gauche dans un bel ensemble a bondi sur une belle
occasion de faire oublier ses difficultés.
Si la gauche dans son ensemble a appelé à des sanctions contre l’hebdomadaire, la droite s’est solidarisée avec les censeurs. Le corrompu Alain Juppé, évoquant un « degré absolu de
l’abjection », a réclamé une réponse pénale, comme le président de l’UMP, soutenant le gouvernement dans sa démarche judiciaire et dénonçant la couverture « profondément scandaleuse
» du journal.
Marine Le Pen a mobilisé le ban et l’arrière back-room de son parti pour attaquer le journal. « Il y a bien longtemps que nous n’avons plus aucun lien avec Minute qui est dans
une stratégie de diabolisation du FN » s’est ému Steeve Briois. « C’est de la malhonnêteté, nous n’avons rien à voir avec eux » a-t-il ajouté.
L’énarque gaulliste Florian Philippot a dénoncé la présentation du journal, « inadmissible, extrêmement choquante, comme souvent avec les Unes de Minute puisque nous-mêmes en avons été
victimes plusieurs fois ». Il a poursuivi en insultant le journal qui s’est montré dans le passé bienveillant envers le néo-Front national malgré ses reniements. « C’est un
torchon absolu qui n’apporte strictement rien. On lui fait de la publicité malheureusement, ils réussissent leur coup à chaque fois ».
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