Sexes : les nouvelles précieuses ridicules. Molière reviens, ils sont devenus fous !
Dans un pays où l’on n’enseigne plus Napoléon et Louis XIV, on est très préoccupé de rendre aux homosexuels la place qui leur reviendraient dans notre histoire et notre culture. Il parait qu’on ne peut rien comprendre à rien de la littérature française sans connaitre les préférences sexuelles d’un Rimbaud.
Il y a dans cette volonté de transformer la préférence homosexuelle en valeur incontournable, quelque chose d’obsessionnel mais surtout de ridicule. Est ce vraiment la priorité de notre éducation nationale ?
On en est amené à poser de simples questions qui valent toutes les démonstrations. Si Napoléon et Louis XIV étaient des « gays » avérés, auraient-ils à nouveau l’honneur de nos livres d’histoire. Et si Jeanne était pucelle mais lesbienne, sa sainteté serait-elle mieux acceptée par ceux qui se moquent de son destin aussi unique que féminin.


C’est comme ci tous les matins
quelqu’un, au gouvernement se réveillait en se disant « tiens qu'est ce qu'on peut faire aujourd’hui pour les homosexuels ? » Ils pensent, nos politiques, que c’est la préoccupation de
chaque français en se rasant ou de chaque française en amenant ses enfants à l’école. C’est la préoccupation du petit milieu qu’ils fréquentent et qui n'a rien à envier dans ses vapeurs
idéologiques permanentes aux précieuses ridicules de Molière. La cible de la satire est un mouvement à la fois social, intellectuel et artistique dont les origines remontent au tout début du
XVIIe siècle. La préciosité se développe dans le cercle de la marquise de Rambouillet, dont le salon réunit à partir de 1625 quelques-uns des beaux esprits de Paris; là s'élabore un code de
conduite et de pensée qui vise à raffiner le goût et les mœurs, et surtout les relations entre les sexes.
Autres temps, autres mœurs et autres précieuses. Mais peut-on encore faire référence aux précieuses ridicules sans être taxé de macho obscurantiste ? Pas si sur !
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