Quand le Nouvel Obs sert de bouclier à François Hollande
Le Nouvel
Observateur a publié un numéro où il dresse la liste des « résistants » au Hollandisme. Comment s’appelle un organe de presse qui fiche et stigmatise les opposants au
régime ? Un outil de propagande collaborationniste !
Le principe du dossier paru dans le Nouvel Observateur sur l’opposition à François Hollande est simple : montrer du doigt pour mieux décrédibiliser (voire ridiculiser) l’opposition politique au président de la république socialiste.
Pour ce faire, le Nouvel Obs nomme ces résistants les « Croisés », symbole du moyen-âge, de l’obscurantisme, des conflits religieux et pour de nombreux pédagogues de gauche, des dangers du christianisme. Autrement dit, ceux qui s’élèvent contre le gouvernement ne peuvent qu’être d’affreux réactionnaires et cathos intégristes.
Cette idée est confirmée par l’image publiée en Une du magazine, où l’on voit les fameux « Croisés », vêtus de cotte de mailles, d’armures, de symboles médiévaux ou religieux. Dans notre société du spectacle, rien n’est plus efficace que la caricature par l’image…
Le choix de cette couverture militante est tellement
impensable de la part d’un organe de presse censé être indépendant, que le directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Renaud Dély, s’est senti obligé de publier une vidéo où il
justifie cette couverture hallucinante.
L’interview de celui qui a perdu toute crédibilité journalistique est incroyable : le journaliste n’a plus rien d’un rédac chef mais tout d’un chargé de communication de l’Élysée ou d’un ministère quelconque. Quand le journalisme parvient à ce niveau de militantisme, il est grand temps pour Dély de troquer sa carte de presse contre une carte PS…
A l’écouter, on a l’impression que seuls quelques « groupuscules d’extrême droite », Christine Boutin et l’Église catholique (il dit que les trois religions sont opposées au mariage pour tous, mais il ne cite nommément que le cardinal catholique) s’en prennent à Hollande. L’objectif est de sous entendre que seul la France réactionnaire, catholique et obscurantiste attaque le pauvre président…
Puis il ressort les vieux discours socialistes sur une « radicalisation de l’UMP » qu’il juge « spectaculaire » et qui est, selon lui, « un héritage du sarkozysme ». Monsieur Dély, pourquoi parler pour dire ce genre de choses, Najat Belkacem s’en sort très bien toute seule ?
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