Pourriture syndicale et patronale
Dans l’enquête sur la disparition de 16 millions d’euros
retirés en liquide des caisses de l’EPIM (Entraide professionnelle des industries et des métaux) pour les seules années 2000 à 2007 (l’équivalent de plus de 100 millions de francs), l’ancien
président de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) Arnaud Leenhardt a confirmé que les bénéficiaires de cette « caisse noire » étaient « les cinq syndicats
représentatifs » chez les ouvriers et le MEDEF chez les patrons. Pour une période plus ancienne, le vice-président délégué général de l’UIMM Pierre Guillen avait lui évoqué de plus des
enveloppes données à des journalistes, des sociologues et des bureaux d’études, etc.
« Le patronat avait besoin de syndicats qui
soient solides. Quand on a des grèves avec séquestration, on est bien content d’avoir un syndicat capable de canaliser ces débordements et de favoriser une reprise du travail » a tenté de
justifier Arnaud Leenhardt.
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