Leur littérature sidaïque (par François-Xavier Rochette)
Un nouveau Sidaction a eu lieu, un nouveau moment de bonheur pour Pierre Bergé et ses amis, un moment d’intoxication idéologique comme la télévision sait si bien en
faire. L’occasion aussi pour les responsables de la lutte médiatique contre le Sida d’amasser encore quelques millions d’euros pour « faire avancer » la recherche et
accessoirement pour attiser la propagande homosexuelle et féminiser les petits garçons pour le plus grand plaisir de tous les tarés pervers qui alimentent, eux-aussi, l’audimat.
Bien que l’émission consacrée exclusivement à la cause sacrée des invertis fût un flop mémorable en ce qui concerne son audience, l’obligation morale de tous les invités des plateaux de
télévision de porter le petit ruban rouge exprimant la solidarité envers la guerre contre la maladie permit aux messages propagandistes d’entrer subrepticement dans les cerveaux vermoulus des téléspectateurs et des téléspectatrices. France Info a aussi fait
son « show » durant l’évènement qui redonne vie à Line Renaud et déride le richissime Pierre Bergé. Presqu’ennuyée la radio publique s’est elle-aussi échinée à vendre le Sidaction 2012
même si « le Sida ne fait plus peur comme avant »… Puisqu’il ne tuerait plus en France grâce, officiellement, aux cocktails pharmaceutiques, dont la fameuse trithérapie, mis au
point par les gros laboratoires particulièrement lucratifs qui comptent beaucoup sur un Sida que l’on traite bien mais que l’on ne soigne jamais véritablement. Il s’agit ici encore du discours
officiel. Car en réalité, il existe beaucoup de « patients » contaminés avant l’avènement de cette « avancée » pharmaceutique « qui ne sont jamais
morts »… Malgré les effets extrêmement nocifs qu’ils ont du supporter en avalant des doses énormes d’AZT. Sans parler du stress morbide qu’ils ont du subir persuadés qu’ils étaient du
caractère létal de la pathologie qui couvait en eux. Désormais, cependant, les médicaments sauvent tout le monde et c’est pourquoi, plus que jamais, les autorités sanitaires incitent fortement
tous les Hexagonaux à se faire dépister afin d’échapper au monstrueux syndrome du Sida qui n’est en effet qu’un syndrome. Le rôle du VIH dans l’émergence du syndrome n’ayant par ailleurs jamais
été formellement démontré !
Mais le business doit se poursuivre et c’est une grosse pointure de l’INSERM, Augustin Godard, qui affirmait dans Le Monde du 4 avril dernier que l’union de son organisme avec le groupe
privé Roche « pourrait rapporter des dizaines, voire des centaines de millions d’euros à l’INSERM » et donc aussi aux entreprises pharmaceutiques qui poursuivent leurs efforts dans la recherche
sidaïque. L’objectif affiché serait la découverte d’un vaccin contre le Sida mais aussi, chose plus probable, contre l’hépatite C et la tuberculose. En un seul et même vaccin ? La
technique serait incontestablement plus malicieuse puisque les malades atteints du Sida ne meurent jamais du Sida mais de maladies opportunes apparaissant au sein d’organismes affaiblis dont le
système immunitaire est ravagé, officiellement et l’idée est communément admise, par le Sida, qui n’est pourtant lui-même qu’un syndrome… Comme le montre le magazine Nexus dans son
édition de mars dans un dossier très documenté, la recherche dans le domaine vaccinal au nom de la lutte contre le Sida apparaît comme une expérience très aléatoire puisqu’elle n’est axée
qu’autour du VIH comme unique responsable de la maladie alors que des cas de Sida sans VIH sont régulièrement répertoriés et que de très nombreuses personnes vivent avec le VIH sans jamais
déclencher une maladie comme le syndrome sidaïque.
Enfin, la thématique sidaïque est soumis aux mêmes impératifs économico-politiques que celle ayant trait au « réchauffement climatique » ou que celle de l’histoire
shoatique. Même s’il y a de nombreuses victimes, la thèse officielle de la maladie est largement sujette à caution et ce n’est pas manquer de respect aux disparus que de dire cela. Peter
Duesberg, chercheur, professeur de biologie moléculaire à l’université de Californie, Berkeley, Kary Mullis, chercheur Prix Nobel de chimie 1993, David Rasnick, biochimiste, université de
Berkeley, mais aussi Rebecca Culshaw, mathématicienne, et plus de 2800 médecins dans le monde contestent l’équation VIH=sida. Or, c’est uniquement sur cet échafaudage ô combien vacillant que
repose la recherche milliardaire sur le sida. Alors même que le prétendu virus HIV n’a jamais été véritablement isolé, que son éventuelle détection s’effectue par la mesure d’anticorps censés
combattre la charge virale ! Dans les années 80, très rapidement, les chercheurs subventionnés américains, se jetèrent sur le paradigme viral car il était tout simplement le seul avec lequel
ils observaient une certaine pratique. Pour la simple et bonne raison qu’au début des années 70, Nixon déclara la guerre au cancer en fournissant aux chercheurs des sommes astronomiques pour
découvrir en priorité une origine virale à cette pathologie. Paradoxalement le génial Duesberg découvre en premier le rôle très relatif de certains virus dans la
« construction » cancéreuse mais il abandonne les recherches sur cette piste ayant découvert avant les autres qu’elle n’était pas efficiente médicalement et d’une manière
générale. La masse des chercheurs américains continua longtemps dans cette voie sans ne jamais rien trouver : leur sort devenait très sombre à la toute fin des années 70 et au début des
années 80 face à l’amenuisement des subventions qu’ils dévorèrent jusque là.
Mais il est indubitable que l’arrivée fracassante du Sida, sa nocivité fracassante dans le monde gay californien (dans un premier temps) constitua une aubaine pour tous ces
chercheurs qui ne trouvaient rien. Boum ! Le jackpot pour ces grosses têtes onéreuses puisque Reagan qui subit immédiatement la pression des lobbies gays accorda à ces mêmes chasseurs de
virus un milliard de dollars pour annihiler l’épidémie, avec les résultats que l’on connaît… Pour faire avaler la pilule au peuple américain, bien sûr largement hétérosexuel, le media balança
sans vérifier ses sources l’information selon laquelle 1,5 millions d’hétérosexuels étaient atteints du sida en 1984. Psychose garantie et subventions pérennes assurées pour les savants
techniquement chômeurs. Pourtant les premiers cas de sida étudiés étaient tous des homosexuels et précisément des gays adeptes des soirées underground, grands amateurs de poppers (substances
euphorisantes et entraînant le relâchement musculaire afin d’éviter la douleur durant les ébats sodomites…) qui sont des produits extrêmement toxiques, illégaux aujourd’hui, et qui à haute dose
détruisent littéralement le système immunitaire de leurs utilisateurs. Quand on sait que cette drogue était en outre mélangée très souvent à des dizaines d’autres dont l’héroïne et le LSD, il est
plus aisé d’appréhender l’impact du style de vie de ces gens-là sur leur propre organisme qui devient un véritable bouillon de culture… Les premiers poppers en particulier (qui se vendent encore
aujourd’hui sous le manteau) sont fabriquées à partir d’une molécule qui est aussi utilisée dans la fabrication de médicaments anti-rejets et qui a la particularité de détruire l’immunité et de
provoquer parfois le sarcome de Kaposi chez ses consommateurs. Le sarcome de Kaposi étant la maladie emblématique du sidaïque des années 80, gay en particulier…
En 1995 le docteur Mirko Grmek, historien de
la médecine, écrivait dans Histoire du sida que « le sida n’est pas une maladie dans le sens premier du terme(…). Ses manifestations pathologiques n’auraient même pas pu être
comprises en tant que maladie avant l’apparition de nouveaux concepts résultant des développements récents dans le domaine des sciences de la vie. Par le passé, une maladie était définie soit par
des symptômes cliniques, soit par des lésions pathologiques, c’est-à-dire des changements morphologiques dans les organes et les tissus. Dans le cas du sida, rien de la sorte. Les personnes
atteintes par le virus VIH souffrent et meurent avec des signes et des lésions typiques d’autres maladies. Il y a seulement vingt ans, ces maladies opportunistes étaient la seule réalité que les
médecins auraient pu observer. » C’est bien la déclaration de certaines maladies qui permettent aux sidologues de prétendre diagnostiquer un sida virulent (même en l’absence de traces
d’anticorps combattant le VIH).
En Afrique ce postulat ne connaît aucun frein et
c’est pourquoi les chercheurs affirment tranquillement que le continent noir abrite des dizaines de millions de sidaïques qui, même lorsqu’ils meurent de tuberculose, de dysenterie, de
malnutrition, de malaria (qui déglingue le système immunitaire à l’instar des autres pathologies citées…) meurent officiellement presque toujours du sida… Un phénomène beaucoup plus médiatique
qui facilite les appels aux dons et les dons eux-mêmes et qui ne cesse d’enrichir l’industrie pharmaceutique au détriment du budget de nombreux pays africains qui devient étique lorsqu’il s’agit
de mieux nourrir leur population ou de lutter efficacement contre la tuberculose et la malaria notamment. Quelle est en définitive la responsabilité réelle (la part de responsabilité)
du sida dans les hécatombes africaines et dans les plus anciennes hécatombes occidentales ? Comment les autorités publiques pourraient par ailleurs remettre en cause leur politique de santé
sans être confrontés à leur propre responsabilité dans la gestion calamiteuse de cette étrange épidémie (cf. les effets mortels de l’AZT) ?
François-Xavier Rochette (RIVAROL du 13 avril 2012)
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