Les braves (par Philippe Régniez)
Ils le pensent, donc ils le savent. Pour eux,
tel un vaisseau rongé par la vermine (qui plus est, un bâtiment qui a participé à la traite des nègres, pensez donc), la France est fichue. Alors, plutôt que de livrer de derniers combats qui
feraient des carnages dans la population civile, une population civile qu’ils adorent tant, ils sabordent consciencieusement le bateau.
Mais qui sont-ils, ces braves ?
Les magistrats, tous plus ou moins dignes de Sisamnès, qui
piétinent les véritables Français, qui écrasent du talon les pères de famille français, qui étranglent les entrepreneurs français, qui encouragent les criminels venus d’ailleurs, les violeurs
récidivistes, les pilleurs, les destructeurs de biens, les magouilleurs,…
Les enseignants et les professeurs, qui, pour des privilèges sociaux indignes, mentent sciemment à des générations de Français, leur mentent sur leur histoire, leur passé, leurs traditions, leur culture, qui colportent n’importe quelle fadaise, n’importe quel mensonge abject…
La foule des mercenaires des medias, vendus au plus
offrant, répétant ce qu’on leur dit de répéter, s’enfournant dans les brèches lorsqu’il faut lyncher, détournant la tête de ce qu’il ne faut surtout pas rapporter avec un sûr instinct de survie…
Nos hommes politiques, traîtres à la nation pour la plupart, ouvrant grand les portes du pays et le bradant aux envahisseurs pour toujours quelques kopeck de plus…
Qu’allons-nous en faire ? Comment allons-nous leur faire rendre gorge pour leur trahison au front devant l’ennemi ? Combien de cours martiales allons-nous devoir construire en un délai si bref ? Existe-t-il des arbres suffisamment hauts et suffisamment branchus pour les pendre tous ? (c’est une image, bien entendu).
Voilà les questions qui devraient
agiter les esprits des véritables Français ! Au lieu de cela, ils n’ont qu’un souci en tête, qu’un mot qu’ils aimeraient tant faire sortir de leur bouche : l'Étranger ! Oui, l’étranger voilà ce
qui perturbe et préoccupe le Français qui se gratte la tête et se tâtonne pensivement le menton… Les étrangers au pouvoir, et qui vont se le passer de mains en mains maintenant qu’ils y sont, les
étrangers qui sont partout sur les trottoirs ou agenouillés dans les rues à prier un fou sanguinaire, les étrangers qui occupent et souillent les banlieues, ceux qui arrivent tous les jours, oui
tous les jours et de tous les côtés sans discontinuer, les douze millions de Roms qui veulent venir à la soupe – et, qu’elle soit bonne !, et puis les autres, ceux qui possèdent les boutiques,
les affaires, les immeubles, et ceux qu’on voit à la télévision ou au cinéma et qu’on écoute la radio, et qu’on lit dans les journaux, parce qu’il n’y a qu’eux et qu’il n’y en a que pour eux.
Et alors, le Drôle sur le trône, qui ne voudrait quand même
pas céder son siège – même à un « pote », renfile son costume d'illusionniste : déchéance de la nationalité française pour celui qui aura tué dix mille policiers dans le même mois (polygamie et
autres babioles inconnues au bataillon), interdiction du voile intégral intégriste dans les lieux publics, sanction immédiate 150 euros… terrible ! insupportable ! exemplaire ! (il faudra nous
montrer comment ils seront recouverts si jamais appliqué, probablement par une indemnité de la Sécurité Sociale), expulsion en grand confort de quelques bougres – pour la plupart chrétiens – qui
partent les poches remplies d’euros sonnants et trébuchants, et qui reviennent la semaine d’après (sans les euros). Et le bon peuple de gober une fois de plus, et d’applaudir des deux mains le
nain mirifique pendant qu’on lui rafle tout ce qu’il possédait encore de biens et de liberté. Démocratie, vous avez dit ?
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