L’Euro 2012 et l’incitation à la guerre civile (par Philippe Zeltner)
Ne parlons pas de la qualité du jeu de
football de l’équipe de France à l’Euro 2012 – qui fait suite à la Coupe du Monde de 2010 –, mais parlons surtout de son comportement, à l’image d’une société diversifiée et
multiculturelle, non intégrée, non éduquée – comme ont osé le laisser entendre certains journalistes, prenant ainsi le risque de sortir de l’omerta imposée par la pensée unique !
Observons d’abord le comportement d’autres équipes nationales dont les membres sont aussi divers que chez nous, comme l’Espagne et l’Angleterre.
Contrairement à notre équipe, ces joueurs chantent l’hymne de leur pays avec naturel, partagent la même passion pour le jeu du football, et se montrent camarades, sur le terrain comme au
vestiaire, solidaires entre eux, auprès des journalistes comme à l’extérieur du stade. Rien là que de très « normal » – comme, nous l’espérons, notre président de la république le
souhaite pour notre pays !
Malheureusement, ce qui gêne dans cette équipe de
France, c’est bien qu’elle semble refléter la problématique de notre société, telle que la majorité au pouvoir la conçoit.
Beaucoup de ses membres s’affichent ouvertement irrespectueux de la nation, de la hiérarchie, de l’Éducation nationale. Tels des marionnettes flottant dans des maillots trop
grands pour elles, ces joueurs se montrent arrogants, anti-français, anti-blancs, agressifs, haineux, et s’affichent, pour certains, en stars de caniveau enrichies malgré eux.
Comment Laurent Blanc, leur entraîneur, peut-il mener « ses hommes » au combat pour une victoire éventuelle ? Quelle autorité peut-il avoir sur des joueurs qui ne pratiquent aucun
respect de l’autre, du drapeau, de la nation, et qui revendiquent ouvertement leur différence culturelle, leur religion, leur appartenance communautaire, leur indépendance ? Quel ciment
culturel peut rendre cette équipe solidaire et gagnante ?
Tout est à revoir : pas seulement le processus de sélection des joueurs et le système qui les nourrit, mais aussi le développement de notre société nationale multiculturelle, et la politique
qu’entend mener la majorité au pouvoir, notamment pour l’Éducation nationale.
Laisser passer, sans rien dire, sans rien faire, sans correction de trajectoire, sans sanction, cet échec frappé d’incivilité publique, serait, au mieux un aveu d’impuissance, au pire, une
incitation à la guerre civile !…
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