François Hollande les accumule...
Les conséquences possibles des morsures du Rottweiler (par Robert Spieler)
L’incroyable saga que nous vivons, et sur laquelle nous ne reviendrons pas, puisque tout le monde la connait, risque d’avoir plusieurs conséquences : d’une part le discrédit durable d’un
Président de la République qui ne sait même pas être maître en sa chaumière. Comment pourrait-il prétendre gérer la France ? D’autre part, un terrible effet de sympathie pour Ségolène Royal,
candidate à La Rochelle, certes quelque peu parachutée, encore qu’elle soit présidente de la Région… Gageons que si Ségolène Royal devait être élue, dans une situation certes improbable, elle le serait paradoxalement
grâce à Trierweiler qui a dépassé toutes les bornes du bon sens. Le twitt de la mégère de l’Elysée est proprement désastreux. Il revient, de façon incroyable, à traiter Hollande, qui soutient
officiellement Ségolène Royal, de benêt, qui n’a rien compris et qui ne sait pas être fidèle à ses amis. Cette hystérie, où elle fait preuve d’une jalousie et d’une haine irrationnelles à
l’encontre de la mère des quatre enfants de son compagnon, qui est tout de même le Président de la République, est effrayante. De multiples signaux avaient montré récemment la dangerosité de son
comportement, dont seul ce brave Hollande semblait inconscient. Ne citons qu’un exemple : le soir de son élection, François Hollande, heureux, embrasse Ségolène sur les joues. Fureur de la mégère
qui exige qu’il l’embrasse sur la bouche… Les conséquences de ce vaudeville risquent d’être redoutables, tant pour François Hollande que pour le PS. François Hollande risque d’être très
durablement discrédité et la position de la France affaiblie sur la scène internationale. Quant au PS qui était parti pour l’emporter largement, dimanche, aux élections législatives, il a du
souci à se faire. Les électeurs risquent de se poser sérieusement la question si, avec un zozo pareil et une excitée pareille à l’Elysée, il ne faudrait pas malgré tout un contrepoids à
l’Assemblée nationale.
Hollande au cimetière militaire : mais qu'est-ce qui le fait marrer ? (par Yves Darchicourt)
En 1922, Raymond Poincaré - ébloui par un rayon de soleil alors qu'il traversait une nécropole militaire avec l'ambassadeur US et exhibant de ce fait un malencontreux et équivoque rictus - fut surnommé dans la presse par ses adversaires politiques "l'homme qui rit dans les cimetières". C'était sans doute fort injuste. Par contre, notre actuel président et son prédécesseur semblent incapables de contrôler leurs zygomatiques dans les endroits et lors de circonstances où en principe on ne se marre pas.
Ainsi, le 20 août 2008, à
Kaboul, après une traditionnelle allocution pathétique devant les cercueils de 10 soldats français tués par la résistance afghane, Nicolas Sarközy se mit allègrement à pouffer de rire alors que
l'on rendait les honneurs aux victimes. Pourquoi ? Mystère !
Quant au président Roudoudou, qui n'est pas chiche quand il s'agit de faire plus fort que le petit Nicolas, on a pu constater qu'il était franchement hilare style chantons sous la pluie au cimetière militaire britannique de Rainville, le 6 juin dernier, lors d'une commémoration du débarquement de 1944. Diplomatiquement désastreux, à la limite de relancer cent ans de guerre avec l'Angleterre. Là encore pourquoi les zygomatiques en folie ? Mystère !
Il y aurait bien une explication politiquement fort incorrecte : en matière de commémoration, notamment de victimes militaires, ces gens là se contrefichent intégralement de ce qu'ils se croient obligés de faire en ces circonstances. Alors pourquoi ne pas pouffer ou ne pas se bidonner avant ou après les grandes phrases, les trémolos hypocrites et les larmes de crocodile. Navrant. Mais révélateur !
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