Et pourquoi ne pas retirer aussi les panneaux indicateurs de vitesse ? (par Pierre Descaves)
Le gouvernement persiste dans sa volonté de
pressurer jusqu’au sang, l’automobiliste, devenu pour une caste politique, dévergondée et corrompue, l’ennemi public N°1.
Non seulement ils postent sur les routes des radars divers, de plus en plus, sophistiqués, mais de surcroit, leur victime potentielle doit être surprise, d’où l’enlèvement des panneaux de signalisation et l’interdiction des avertisseurs de radars.
Sur les routes, entre les radars, se succèdent, sans préavis, des panneaux indicatifs de vitesse 130 Km/h, 110 Km/h, 90 Km/h, 70 Km/h, 50 Km/h, 30 Km/h.
Avez-vous remarqué l’astuce qui consiste à varier les indications sans corrélation avec le danger potentiel ? Sur une autoroute, où la vitesse autorisée est 130 Km/h, vous voyez brusquement apparaître 90 Km/h ou 70 Km/h quand ce n’est pas 50 Km/h.
Le but est de piéger l’ennemi public et de lui faire cracher le plus d’Euros possibles.
En enlevant les
avertisseurs de radars, le but n’est pas de réduire le nombre des tués sur les routes, mais celui d’accroitre le pactole autoroutier car, comme vous le savez sans doute, le Trésor Public n’est
pas le seul à en profiter.
Les petits copains de l’oligarchie politicienne y trouvent aussi un moyen de s’enrichir à peu de frais.
Alors puisque, semble t-il, les auteurs de la législation routière sont à court d’imagination, je leur suggère une méthode astucieuse pour accroitre, de façon considérable, le produit du racket autoroutier.
Après avoir interdit les appareils détecteurs de radars à bord des véhicules, après avoir supprimé les panneaux indicateurs de radars, je leur suggère d’utiliser le moyen suprême consistant à enlever les panneaux indicateurs de vitesse. Ces panneaux seront indiqués sur des cartes de circulation à l’intérieur des Préfectures.
Le fonctionnaire chargé de la collecte des fonds rackettés sera seul à savoir qui a fauté lorsque les radars auront envoyé la photo des autos en infraction.
Le conducteur doit conduire sans excès de vitesse et doit adapter
celle-ci en fonction des risques potentiels d’accident.
Certes il ne sait pas quelle est la vitesse maximum que le fonctionnaire, à l’intérieur de son bureau, aura fixé, mais s’il dépasse cette vitesse il sera sanctionné et dans quelque temps, son permis lui sera retiré.
Quel magnifique résultat : plus de voitures sur les routes, plus de problèmes d’essence à acheter aux satrapes orientaux. Des écolos aux anges.
On dit qu’il y a 40 millions d’automobilistes et je me
demande ce qu’ils attendent pour se révolter, pour signifier à ces cloportes administratifs, terrés dans leurs bureaux parisiens, que la coupe est pleine, que leur voiture est nécessaire pour
leur travail, comme pour leurs loisirs. Il faut habiter les villes, bien souvent à deux pas du bureau, pour ne pas comprendre que la voiture est indispensable.
Alors messieurs les administratifs autophobes, un bon geste pour aller encore plus loin, supprimez aussi les panneaux indicateurs de vitesse.
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