Deux jours d’émeutes aux Minguettes sous l’œil bienveillant du préfet
Des racailles du quartier occupé des
Minguettes à Vénissieux, près de Lyon, ont organisé deux nuits d’émeute durant les nuits de vendredi à samedi puis samedi à dimanche, nuit durant laquelle une quinzaine de véhicules ont notamment
été incendiés. La situation a dégénéré après un accident entre une voiture sans permis conduite par un homme qui avait bu et un motard qui roulait sans permis. Ce dernier a été grièvement blessé
dans la collision. Les familles des deux protagonistes se sont affrontées alors dans la rue et se sont retournées contre les policiers lorsque ces derniers sont intervenus. Quatre policiers ont
été blessés.
La préfecture n’a mis en place qu’un dispositif « léger » pour tenter de « ne pas envenimer la situation ». L’homme qui laisse agir les racailles en toute impunité, le
préfet Jean-François Carenco, est celui qui a lancé les procédures de dissolution contre l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes (JN). C’est bien l’attitude des autorités qui est en
cause dans les violences, puisqu’il y a eu « durant la nuit deux vagues d’incidents, une première au milieu de la nuit durant laquelle des voitures ont commencé à brûler, puis une deuxième
lorsque le dispositif policier a été allégé » selon une source policière.
Le gouvernement n’a pas réagi à ces faits alors qu’il y a quelques jours, le sous-ministre François Lamy s’était justement rendu à Vénissieux pour commémorer la « marche pour l’égalité et
contre le racisme » de 1983.
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