Caroline Fourest, ambiance pétoche… (par Joris Karl)
Caroline Fourest va-t-elle finir
sous les coups de batte d’un skinhead de mauvais poil ? Sera-t-elle chargée dans une rue sombre par une meute de mères de famille toutes poussettes en avant ? Ou, lâchée par son mentor
Bernard-Henri Botul, finira-t-elle dans le plus sinistre anonymat ? C’est ce qu’on souhaite à cette abonnée des plateaux télé, invitée jusqu’à plus soif depuis des années, dégoulinant sa
vérité à longueur d’antenne, d’Anal Plus à Charlie Pédo en passant par Rance 2 et quelques stations stasifiées. Incroyable orgie médiatique dont se repaît celle qui fut
plusieurs fois condamnée pour diffamation, la « serial menteuse », comme la surnomme affectueusement Pascal Boniface.
De la voir, de l’entendre, le
peuple de France n’en peut plus. Sa récente virée à Nantes l’a encore prouvé. Une foule grondante l’attendait à la gare, et notre Fourest Gump nationale ne dut son salut qu’à de virils CRS ;
ceux qu’elle doit sûrement traiter en privé de gros beaufs fachos ! Sous les huées, notre garçonne filait en sueur vers un débat dont le thème, « l’islam peut-il être
moderne ? », était à lui seul tout un programme. Sur RTL ce mardi, la militante lesbienne racontait : « Ils étaient 200 à m’attendre à l’arrivée, déchaînés,
allant au contact des forces de l’ordre. Ça, je tiens à le préciser parce que ça montre un mépris absolu des forces républicaines. »
Maintenant, c’est le printemps kamikaze, un vent divin se lève et lui lèche le cou. Caro a la pétoche. Elle sait que ça peut déraper, et qu’elle risque de finir au bout d’une pique. Tout excitée par ces Femen si craquantes à qui elle donnerait le sein, elle en oublie la réalité : en dehors des studios, elle ne représente quasiment rien, un atome de vermicelle au fond d’une soupe en boîte.
Caro se dit « traquée », ce n’est pas faux. Caro est inquiète : « Il y a une forme d’irresponsabilité politique. Ce n’est pas pour rien que ça a pu monter crescendo jusqu’à ces formes de harcèlements personnalisés… » Encore, Caro, t’as du bol : Charles Bronson n’est plus de ce monde…
Un peu sous le choc, elle commente la récente
grande manif pour tous : « On a vu des militants faire des saluts nazis… Je suis absolument hallucinée qu’aucun des leaders de la droite républicaine qui pouvaient participer à
cette manifestation n’aient pas dénoncé plus tôt ces débordements. » Interrogée sur Frigide, elle répond qu’elle attend « qu’elle dépose plainte comme elle s’y est engagée
contre ces groupes qui utilisent ses tee-shirts, ses autocollants… Merci, Frigide Barjot, de ne pas accepter qu’on tabasse des journalistes ou des homosexuels en pleine rue, c’est très gentil de
sa part, c’est beaucoup de compassion… ». Quand l’intervieweuse lui cite les propos de monseigneur Vingt-Trois sur « la société de violence » qui se prépare, Fourest
se rebiffe : « Écoutez, là, vraiment, je crois qu’il va falloir faire un peu d’autocritique ! » Et si on commençait par toi, Caro ?
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