Brigitte Ayrault : du Combi Volkswagen à la com’ (par Nicolas Gauthier)
Qu’il est loin, le temps du Combi Volkswagen pour
tourisme vert avant l’heure, façon fleurs peintes au pochoir sur la carrosserie. On the Road Again ou Going Up the Country, à la Canned Heat, en route pour le très boueux
festival de Woodstock.
Brigitte Ayrault et son mari Jean-Marc furent incidemment partie prenante de cette époque. Où l’on vivait alors d’un rien, d’amour et d’eau fraîche, mais aussi un peu de l’argent parental. Où les lendemains allaient chanter, où les syndicats syndiquaient, tandis que des guitares survitaminées à l’électricité lysergique promettaient un monde meilleur.
Badaboum. On a ensuite vu les mêmes, barbes
broussaillant dans le cou, costumes de velours fripés et chaussures innommables fabriquées en Merdaflex d’élevage, achetées dans des centrales d’achat pour fonctionnaires. Et les susdits
d’arriver un beau jour de mai, le 10 de l’année 1981, sous les lambris des anciens régimes, capétien et gaulliste.
Les professionnels de la corruption à grande échelle, les voyous du BTP et de l’affichage, les avionneurs et les patrons de télé s’en tapent encore les cuisses de rire. Bienvenue dans le Nouveau Monde, celui de Bernard Mitterrand et de François Tapie… Blaireaux un jour, blaireaux toujours : les anciens incorruptibles ayant démontré leurs aptitudes à finir en corrompus éminemment ouverts à tous les arrangements. Ainsi va la vie…
Le couple Ayrault, prof d’allemand un peu coincé et donzelle bâtie sur le même modèle gaucho-calviniste, n’aura donc résisté que peu de temps. Ainsi, Brigitte Ayrault
vient-elle de s’offrir les services d’une conseillère en communication : une certaine Nathalie Puvilland. Et voilà qui pose à la France un bon paquet de problèmes.
Si la Ve République n’octroie pas de statut à la « Première dame de France », elle en accorde encore moins à celle du Premier ministre. Qu’importe, Nathalie Puvilland est là, même si personne ne sait exactement qui elle est, et surtout pourquoi elle est là, quoique tout juste issue du très huppé Club du XXIe siècle, dédié à la « promotion de la diversité ». C’est dire la hauteur de vue du bidule…
Bon, après, il n’est jamais interdit d’apprendre son métier, fût-ce de
manière rétrospective. Même si, à l’évidence, cela n’a rien de gagné. Ainsi, interrogée par nos confrères du Figaro, Nathalie Puvilland a signifié qu’en tant que conseillère en
communication de Brigitte Ayrault, elle ne souhaitait pas communiquer. À la place de la femme à Jean-Marc, il ne serait pas fatalement incongru de virer illico la
« mal-comprenante ».
Nonobstant, puisque sur Boulevard Voltaire nous tentons, vaille que vaille, de nous comporter, tant que faire se peut, en bons chrétiens, ce dernier conseil pour la route : insister au moins sur le fait que Brigitte Ayrault, elle au moins, est mariée. Au contraire d’une certaine Valérie qui, en la circonstance, nécessiterait un vigoureux toilettage quant à sa communication personnelle ; elle dont le « compagnon » semble encore connaître quelques problèmes quant à cette institution pourtant honorée par l’ensemble des religions, qu’elles soient ou non révélées.
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